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21/05/2017

Omnia in pejus sunt / Tout va de mal en pis

... Ou de mâle en pis à Cannes, si je me fie à quelques images de starlettes hyper-mamelues, au-delà du raisonnable,  avec leurs sponsors/cicerones/protecteurs/boy friends .

A voir, puis oublier très vite : http://www.closermag.fr/galerie/quand-la-tele-realite-deb...

Image associée 

Pis,  utile celui-ci  .

 

 

« A Théodore Tronchin

[1762 ?] 1

Vir supra viros mitte mihi anglicam cartam nomine Gazette . Omnia in pejus sunt 2.

V. »

1 L'édition Tronchin place à tort ce billet en 1757-1758 et le donne comme adressé à françois Tronchin, ce qui est impossible, en ce qui concerne au moins la date, le papier du manuscrit olographe ayant le filigrane p qui est postérieur à cette date .

2 Homme au-dessus des hommes, envoie-moi la feuille anglaise nommée Gazette . Tout va de mal en pis .

 

20/05/2017

Il n'y a qu'un homme de qualité appelé aux premières fonctions qui puise traiter ainsi ce qui regarde le bien public ... Il ne faut qu'un ministre pour changer tout un pays

... Ami Voltaire, je fais des voeux pour que ce jugement corresponde à notre actualité politique française et que Emmanuel Macron et Edouard Philippe oeuvrent pour le "bien public" à temps complet . L'avenir en sera juge très bientôt .

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A suivre ...

 

 

« Au marquis Cesare Bonesana Beccaria

[vers juin-juillet 1762] 1

Monsieur,

J'aurais dû vous remercier plus tôt, mais je n'ai pas voulu vous faire un vain compliment ; j'ai voulu connaître toute l'étendue du bienfait, et vous rendre mes très humbles actions de grâce en connaissance de cause . Ce n'est donc qu'après avoir lu votre livre 2 avec la plus grande attention que j'ai l'honneur de vous dire qu'on n'a jamais écrit rien de plus vrai, de plus sage et de plus clair . Il n'y a qu'un homme de qualité appelé aux premières fonctions qui puise traiter ainsi ce qui regarde le bien public . C'est ce qui est arrivé en Espagne au seul Don Ustariz 3, en France au duc de Sully, en Angleterre à plusieurs membres du parlement .

Ce que vous dites monsieur de l'intérêt de l'argent comprend toute cette question en peu de mots . L'interesse e sempre in ragione diretta dalle ricerche e inversa dalle offerte 4. Les théologiens qui ont tant embarrassé cette matière auraient mieux fait de ne point parler de ce qu'ils n'entendaient pas . Je vois par votre livre que le Milanais prend une face nouvelle . Il ne faut qu'un ministre 5 pour changer tout un pays . Vous avez chez vous un grand homme digne d'être secondé par vous . Je gémis que mon grand âge et mes maladies ne me permettent pas de vous admirer de plus près .

J'ai l'honneur d'être avec l'estime la plus respectueuse,

Mons. »

1 L'édition Cayrol donne cette lettre sans destinataire et la place en 1758 . L'identification du destinataire est due à Georges Avenel (édition Moland) qui date de mars-avril 1762 ; mais cependant il faut tenir compte de la date de l'ouvrage de Beccaria que V* avait dû « remercier plus tôt ».

2 Del disordine e de' rimedii delle monete nello stato di Milano, 1762 : https://it.wikipedia.org/wiki/Del_disordine_e_de%27_rimedi_delle_monete_nello_stato_di_Milano_nel_1762

3 Geronimo de Ustariz, Theorica y practica de comercio y de marina, 1742 : http://www.memoriachilena.cl/602/w3-article-9310.html

4 L'intérêt est toujours en raison directe de la demande et en raison inverse de l'offre .

5 Karl Josef , comte de Firmian, gouverneur de Milan : https://en.wikipedia.org/wiki/Karl_Joseph_von_Firmian

 

 

Voilà les pièces du procès que nous vous prions tous d'imprimer sans délai

...  Suite logique de la lettre publiée hier .

Voilà ce que j'aimerais bien entendre dire par les  juges dans ces quelques affaires de notoriété publique qui nous montrent un certain pourrissement de politiciens retors et lâches .

 

 

« A Gabriel Cramer

[juin-juillet 1762] 1

Voilà les pièces du procès 2 que nous vous prions tous d'imprimer sans délai . Sacrifions la Suite du Menteur au plaisir de secourir l'innocence . »

2 Il s'agit du Mémoire à consulter et consultation pour la dame Anne-Rose Cabibel veuve Calas, et pour ses enfants, daté du 23 août 1762, 70 pages ; voir : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k132736x.r=%22Calas%2C+Jean+1698-1762%22.langFR

 

19/05/2017

Je pense qu'il est très important de faire remarquer que les juges ne se sont point écartés des lois, en suivant la forme

... No comment !

Tapie ? Fillon ? Balkany ? Marine Le Pen ? Sarkozy ? Copé ? DSK ? Guéant ? Gaino ? aso...

 

 

« A Henri Cathala

à Genève

[juin-juillet 1762] 1

1° Par le mémoire pour Jean Calas page 5 il est dit que Pierre Calas le banni, est le 3è fils 2.

2° Je crois qu'il faut absolument dire que la dame Calas a été déclarée innocente, attendu qu'on lui a réservé 24 000 livres, ce qui emporte nécessairement avec soi la certitude reconnue de l'innocence ; c'est même sur quoi il faut insister .

3° C'est le fils Donat , qui a assuré que son père avait depuis deux ans mal aux jambes .

On pourra rectifier en marge les autres choses que j'ignore .

Je pense qu'il est très important de faire remarquer que les juges ne se sont point écartés des lois, en suivant la forme, et qu'ils ont condamné un innocent de la meilleure foi du monde . En voici je crois la preuve évidente .

La loi porte que lorsqu’un homme a été menacé par un autre, et qu'on le trouve mort dans la maison du menaçant, celui-ci est réputé coupable .

C'est précisément le cas des Calas . Deux témoins ont déposé des menaces . Joignez à cette fatale raison, la descente sur les lieux par le capitoul, descente très mal faite, et le rapport erroné des chirurgiens qu'on ne pouvait plus vérifier, voilà l'excuse des juges . Ils se sont trompés, parce qu'ils n'ont pas fait eux-mêmes de descente dans l'endroit où le malheureux Marc-Antoine Calas s'était pendu, parce qu'ils ont toujours supposé qu'il n'avait pu se suspendre lui-même ; parce qu'ils n'ont pas su distinguer les menaces d'un père , des menaces d'un ennemi ; parce qu'ils ont toujours cru que la religion avait part à cette aventure abominable ; enfin , parce que Calas le père ayant très mal répondu dans ses interrogatoires, ils ont supposé qu'il était criminel, et qu'il avouerait tout sur la roue ; en quoi ils se sont lourdement trompés .

Cette affaire mérite d'être suivie avec la plus grande chaleur . Je prie monsieur Cathala de mander à Mme Calas de lui renvoyer la requête au roi apostillée, afin qu'on puisse en former un ouvrage également vrai, et également intéressant dans tous ses points .

M. Damilaville nous renverra le paquet cacheté . »

1 Sur l'original, mention « juillet ou aug[us]te 1762 », mais la mention de la requête suggère un état un peu antérieur de la procédure .

2 Référence au Mémoire pour le sieur Jean Calas , de Théodore Sudre, de Toulouse, 1762, où cette affirmation reste d'ailleurs implicite . Voir : https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.31175035126997;view=1up;seq=1

 

18/05/2017

il ne faut pas plus multiplier les importunités que les êtres sans nécessité

... Aussi je prie les journalistes de cesser d'employer ce terme de "prise de guerre" concernant la nomination de ministres de droite, eux qui se sont fait larguer par leur parti sans la moindre hésitation, c'est dire le peu de prix qu'il leur accorde .

D'autre part, bravo pour n'avoir pas multiplié les portefeuilles inconsidérément .

 http://www.bfmtv.com/politique/trombinoscope-l-organigramme-complet-du-premier-gouvernement-compose-par-macron-1165253.html Résultat de recherche d'images pour "pont de la riviere kwai marche du colonel bogey"

 

 Alors En marche : http://www.dailymotion.com/video/xepd7z_le-pont-de-la-riv...

 

 

« [A Etienne-François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul ?] 1

[1762]

Monseigneur,

Comme tout ce que je pourrais avoir l'honneur de vous dire se trouve dans la lettre ci-jointe, qu'il ne faut pas plus multiplier les importunités que les êtres sans nécessité, et qu'à grand seigneur, peu de paroles, daignez permettre que je vous supplie de lire ma lettre à mes anges [...] »

1 Edité par Vie privée ; voir lettre du 2 juillet 1762 au comte de Saint-Florentin : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/caran_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=MOTS-MAT&VALUE_98=1761-1762&DOM=All&REL_SPECIFIC=3

 

17/05/2017

C'est un homme qui ne convient ni dans une république ni dans un royaume ni dans une société

... Aussi, monsieur le président, nous avons raison de ne point choisir tel et untel pour occuper quelque fonction que ce soit dans notre gouvernement " .[Edouard Philippe à Emmanuel Macron, fiction réaliste ou réalité fiction ? ]

Je n'ose imaginer ce que deviendrait la France avec un ministre de l'acabit de Jean-Jacques Rousseau, et des Jean-Jacques, malheureusement nous n'en avons que trop, et des Voltaire pas assez .

 Image associée

Qu'a-t-il été fait depuis deux ans ? quelle est la réponse ?

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 30 juin 1762] 1

Puisque ce bâtard du chien de Diogène est malheureux, il faut lui pardonner . Mais s'il vient à Genève 2 il sera encore plus impudent et plus insensé qu'il ne l'était dans son village auprès de Paris . C'est un homme qui ne convient ni dans une république ni dans un royaume ni dans une société . Il faut que Tronchin le purge, que Cabanis le taille, mais qui le corrigera .

Je crois que votre libraire de Lyon a pris Thieriot pour Rousseau . C'est bien se méprendre . Je ne vois point venir de feuille de Polyeucte . Si vous avez entrepris quelque autre ouvrage, que n’employez vous Grasset ? pour Dieu cher Gabriel dépêchons, la vie est courte . »

1 Manuscrit olographe ; et lettre selon l'édition Marie . Rousseau avait quitté Montmorency le 9 juin 1762, dès qu'il eût été informé par ses amis que son arrestation avait été ordonnée ; il était à Yverdon vers le 14, et V* le savait vers le 26 juin (voir P.S. de la lettre du 26 juin 1762 à Damilaville .

2 Le bruit avait couru vers cette date que Rousseau était à Genève .

 

si on peut aider les enfants qui sont ici, en même temps qu'on secourra la mère

... Dans notre politique d'accueil des réfugiés, on aura fait un grand pas vers  la solidarité et la paix . "Si on peut ", et d'abord si on veut .

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« A Philippe Debrus

derrière le Rhône

à Genève

[30 juin 1762 ?] 1

J'ai à peu près vingt quatre louis, mon cher monsieur, dont il faut disposer en faveur de la famille Calas . Je m'en rapporterai à votre prudence pour savoir si on peut aider les enfants qui sont ici, en même temps qu'on secourra la mère . Je crois qu'à présent elle n'est pas dans le besoin . Je distribuerai cet argent de la manière dont vous l'ordonnerez . Nous aurons encore quelques autres secours en temps et lieu . J'embrasse MM. de Végobre et Cathala et tous vos amis . Je vous trouvai sorti hier . Je vous fais mon compliment sur votre santé ; nous avons le soleil de Languedoc, c'est la seule bénédiction de ce pays-là .

V. »

1 Mention sur le manuscrit : « R. le 30 juin »