10/07/2023
Je plains beaucoup Mlle Durancy, s'il est vrai qu'elle ait la voix dure et les fesses molles ; on dit que Mlle Dubois a un très-beau cul ; elle devait se contenter de cet avantage
... No comment ! Notre temps a lui aussi sa dose de femmes bien ou mal tournées, et qui se font gloire de gagner leurs vies en exhibant leurs postérieurs . E viva les réseaux sociaux et la téléréalité, des fesses et pectoraux à ne plus savoir qu'en faire !
Terrible que cet Alzheimer du fondement !
« A Michel-Paul-Guy de Chabanon
18è décembre 1767
Mon cher enfant, mon cher ami, mon cher confrère, je ne me connais pas trop en C sol ut et en F ut fa. J'ai l'oreille dure, je suis un peu sourd ; cependant je vous avoue qu'il y a des airs de Pandore qui m'ont fait beaucoup de plaisir. J'ai retenu, par exemple, malgré moi
Ah vous avez pour vous la grandeur et la gloire. 1
D'autres airs m'ont fait une grande impression, et laissent encore un bruit confus dans le tympan de mon oreille.
Pourquoi sait-on par cœur les vers de Racine ? c'est qu'ils sont bons. Il faut donc que la musique retenue par les ignorants soit bonne aussi. On me dira que chacun sait par cœur
J'appelle un chat un chat, et Rolet un fripon. 2
Aimez-vous la muscade? on en a mis partout, etc. 3
Ce sont des vers du Pont-Neuf, et cependant tout le monde les sait par cœur . Que la plupart des ariettes de Lully sont des airs du Pont-Neuf et des barcarolles de Venise, d'accord . Aussi ne les a-t-on pas retenus comme bons, mais comme faciles. Mais, pour peu qu'on ait de goût, on grave dans sa mémoire tout l'art poétique et quatre actes entiers d'Armide. La déclamation de Lully est une mélopée si parfaite que je déclame tout son récitatif en suivant ses notes, et en adoucissant seulement les intonations; je fais alors un très-grand effet sur les auditeurs, et il n'y a personne qui ne soit ému. La déclamation de Lully est donc dans la nature, elle est adaptée à la langue, elle est l'expression du sentiment.
Si cet admirable récitatif ne fait plus aujourd'hui le même effet que dans le beau siècle de Louis XIV, c'est que nous n'avons plus d'acteurs, nous en manquons dans tous les genres; et, de plus, les ariettes de Lulli ont fait tort à sa mélopée, et ont puni son récitatif de la faiblesse de ses symphonies. Il faut convenir qu'il y a bien de l'arbitraire dans la musique. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a, dans la Pandore de M. de La Borde, des choses qui m'ont fait un plaisir extrême.
J'ai d'ailleurs de fortes raisons qui m'attachent à cette Pandore. Je vous demanderai surtout de faire une bonne brigue, une bonne cabale, pour qu'on ne retranche point
0 Jupiter! ô fureurs inhumaines!
Éternel persécuteur,
De l'infortune créateur, etc.
et non pas de l'infortuné, comme on l'a imprimé . Cela est très janséniste, par conséquent très-orthodoxe dans le temps présent ; ces bougres font Dieu auteur du péché, je veux le dire à l'Opéra. Ce petit blasphème sied d'ailleurs à merveille dans la bouche de Prométhée, qui, après tout, était un très grand seigneur, fort en droit de dire à Jupiter ses vérités.
Si vous recevez des jansénistes dans votre Académie, tout est perdu, ils vont inonder la face de la France. Je ne connais point de secte plus dangereuse et plus barbare. Ils sont pires que les presbytériens d'Écosse. Recommandez-les à M. d'Alembert qu'il fasse justice de ces monstres ennemis de la raison, de l'État et des plaisirs.
Je plains beaucoup Mlle Durancy, s'il est vrai qu'elle ait la voix dure et les fesses molles ; on dit que Mlle Dubois a un très-beau cul ; elle devait se contenter de cet avantage, et ne pas falsifier ma lettre pour faire abandonner le tripot de la Comédie à cette pauvre enfant. Ce n'est pas là un tour d'honnête fille, c'est un tour de prêtre, mais, si elle est belle, si elle est bonne actrice, il faut tout lui pardonner. M. le duc de Duras a constaté ce petit artifice, mais il est fort indulgent pour les belles, ainsi qu'on doit l'être ; il a établi une petite école de déclamation à Versailles.
Puissiez-vous avoir des acteurs pour votre Empire romain 4. Je m'intéresse à votre gloire comme un père tendre. Je vous aimerai, vous et les beaux-arts, jusqu'au dernier moment de ma vie . Maman est de moitié avec moi.
V.»
1V* est le librettiste de Pandore et Laborde le compositeur ; acte III. Voir : https://operabaroque.fr/LA_BORDE_PANDORE.htm
2 Boileau, Satires, I, v. 52 : http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../theorie/BOILEAU_SATIRES.xml
3 Boileau, Satires. III, v. 119 : http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../theorie/BOILEAU_SATIRES.xml
4La tragédie d'Eudoxie par Chabanon : http://theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../documents/CHABANON_EUDOXIE.xml
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09/07/2023
C'est une affaire qui les regarde, et non pas moi
... affirme Erdogan qui vient de permettre le rapatriement d'officiers ukrainiens , qu'elle idée a-t-il derrière la tête ? :
https://www.challenges.fr/monde/zelensky-rapatrie-de-turquie-des-commandants-d-azovstal_861296
Tout ce qui peut emmouscailler Poutine est bienvenu .
« A Joseph-Marie Balleidier
18è décembre 1767 à Ferney 1
Vous avez fait assigner, monsieur, le nommé Monpitan de Prégny en mon nom . Jamais je n'ai donné cet ordre . MM. Cramer et Gallatin se sont plaints qu'il gâte les chemins, et ont agi en mon nom sans me le dire, sur le pouvoir que je leur avais donné dans une lettre non signée, d'empêcher par toutes les voies convenables que les chemins ne fussent endommagés.
C'est une affaire qui les regarde, et non pas moi . S'ils veulent faire visiter le chemin par des experts, cela me paraît juste ; mais je ne dois entrer pour rien dans cette querelle . Je ne me suis jamais opposé à l'exploitation de la carrière . Le juge me paraît d'ailleurs avoir fait son devoir en défendant l'exploitation avant de connaître les titres .
Voici ma réponse à l'assignation . Je vous prie de me mander ce que vous aurez fait .
Voltaire. »
1 L'édition Vézinet A. ne donne que le premier paragraphe .
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s'il a gâté les chemins, c'est aux bourgeois du lieu à s'en plaindre , et à l'obliger par justice à les réparer
... Cette logique doit être appliquée envers ces voyous casseurs qui ont dévasté tant de villes sous prétexte d'injustice policière envers quelques jeunes délinquants . Les forces de l'ordre peuvent, comme dans toutes professions, faire des erreurs, y compris fatales, mais face à la voyoucratie à éradiquer le sang-froid est usé .
https://www.cairn.info/revue-histoire-de-la-justice-2020-...
« A Louise-Suzanne Gallatin
Jeudi au soir 17è décembre 1767
Je suis obligé d'avertir Mme Gallatin et M. Cramer que le nommé Monpitan me fait assigner, et me fait des frais pour sa carrière . Il a le droit incontestable de l'exploiter, et s'il a gâté les chemins, c'est aux bourgeois du lieu à s'en plaindre , et à l'obliger par justice à les réparer .
On a commis une très grande irrégularité en assignant en mon nom Monpitan sans m'en avertir . C'est un procès que je ne puis soutenir . On me fait plaider contre ma propre signature, cela est fort triste . Je ne puis ôter à Monpitan ce qui lui appartient ; me voilà forcé de plaider contre cet homme à Gex, et peut-être à Dijon .
Ce qu'il y a de pis, c'est qu'il faut que je désavoue l'assignation donnée en mon nom à ce Monpitan.
Madame Gallatin et M. Cramer ne s’étaient plaints que de ce qu'il gâtait les chemins, et il se trouve par mon assignation donnée à mon insu que je veux lui ôter son bien .
Il est absolument nécessaire que M. Cramer veuille bien venir pour s'entendre avec moi sur cette affaire très désagréable.
J'ai l'honneur d'être son très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
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Je suis forcé de tout désavouer
... Dixit la France : "La France a pris connaissance de la déclaration du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) sur la situation en France. La France conteste des propos qu’elle juge excessifs et déplore l’oubli des violences injustifiables commises ces derniers jours contre les forces de l’ordre, les élus, les services publics, les commissariats, des écoles, des centres sociaux et de soins ou encore les mairies ainsi que de nombreux biens.[...]" https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-...
« A Gabriel Cramer
Je vous prie, mon cher ami, de m'envoyer le plus que vous pourrez trouver d'éclaircissements sur l'histoire .
Monpitan me fait une triste affaire 1. Vous savez que sur ce que je vous avais écrit que vous pouviez le forcer par les voies juridiques à ne pas endommager les chemins . Balleidier s'avisa sans m'en avertir de l'assigner à mon nom non pas pour la réparation des chemins, mais pour la jouissance de sa carrière .
Les maçons qui ont bâti Ferney 2 et à qui j'avais donné cette carrière pour récompense pendant ma vie l'ont cédée à Monpitan ; il jouit d'un droit incontestable, et il se trouve que sans le savoir je plaide contre ma signature .
Je suis forcé de tout désavouer . C'est une affaire très désagréable . Il est nécessaire que je vous parle . Tâchez de venir, je vous en prie, le plus tôt que vous pourrez .
V.
Jeudi au soir [17 décembre 1767] 3»
1 Voir lettre du 19 novembre 1767 à Mme Gallatin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/06/11/vous-sentez-bien-que-je-ne-peux-etre-juge-dans-ma-propre-cause.html
2 Sur ces constructions à Ferney, voir l'Appendice Besterman D254.
Voir : https://www.sports-sante.com/index.php/les-macons-et-tailleurs-de-pierre-de-samoens-les-frahans
et https://www.persee.fr/doc/globe_0398-3412_2003_num_143_1_1478
3 Datée d'après la lettre suivante à Mme Gallatin .
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08/07/2023
Adieu, mon cher marquis le bon temps est passé.
... Rendez-vous dans les bouchons sur les belles routes de notre beau pays et gavons les sociétés autoroutières . Tout le monde se dit ruiné, tout le monde part en vacances, vie à crédit .
« A Henri Lambert d'Herbigny, marquis de Thibouville
16è décembre 1767
Mon cher marquis, je vous ai écrit une lettre bien chagrine 1 ; mais j'en ai reçu une de M. le duc de Duras si plaisante, si gaie, si pleine d'esprit, que me voilà tout consolé. Il est bien avéré que Mlle Dubois a joué à la pauvre Durancy un tour de maître Gonin 2; mais il n'est pas moins avéré que le tripot tragique est à tous les diables. Il faut que je sois une bonne pâte d'homme, bien faible, bien sotte, pour m'y intéresser encore. La seule ressource peut-être serait d'engager Mlle Clairon à reparaître ; mais où trouver des hommes? Elle serait là comme Mme Gigogne, qui danse avec de petits polichinelles de trois pouces de haut.
Vous n'avez que Lekain mais on dit qu'il a une maladie qui n'est pas favorable à la voix. Je vous recommande à la Providence.
Le théâtre n'est pas la seule chose qui m'embarrasse; j'ai quelques autres chagrins en prose et en arithmétique.
Je vous prie de communiquer ma lettre à M. d'Argental. Adieu, mon cher marquis le bon temps est passé. »
1 Elle manque.
2 Un tour de maître Gonin est un tour de malice du nom de trois fameux prestidigitateurs dont le premier vivait sous François Ier, et le deuxième sous Charles IX, tandis que le troisième opérait sur le Pont-Neuf au temps de Louis XIII. Voir page 430 : https://books.google.fr/books?id=cVAKMZr6EdgC&pg=PA430&lpg=PA430&dq=maitre+gonin+fran%C3%A7ois+Ier&source=bl&ots=jrdW9j_j7o&sig=ACfU3U0lTfPe7Y33n7SjeEnal1UOhWowfA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwicyqXKhP3_AhW7bKQEHS1UDOAQ6AF6BAgdEAM#v=onepage&q=maitre%20gonin%20fran%C3%A7ois%20Ier&f=false
En 1713 a été publié un recueil d'anecdotes burlesques : Les Tours de maître Gonin : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1054406n/f5.item
On a déjà rencontré l'expression dans la lettre du 13 septembre 1756 à Mme de Klinglin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/08/16/les-hollandais-n-auront-plus-pour-barriere-que-leurs-canaux.html
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07/07/2023
on leur a ôté toutes leurs possessions, et les mesures sont prises pour les chasser tous
... Me vient tout de suite en tête la situation des Palestiniens et l'état de guerre qui découle de la rapacité territoriale israélienne : https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/en-cisjordanie-occupee-une-nouvelle-generation-de-palestiniens-renoue-avec-la-resistance-armee_5927867.html
Et puis tant d'autres injustices et spoliations aux motifs religieux pour cacher de réels purs vols : https://unric.org/fr/onze-crises-et-conflits-qui-secouent...
Et quelques tentatives d'y remédier :https://www.unhcr.org/fr/actualites/communiques-de-presse...
Pourquoi tant de haine ?
« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin
16è décembre 1767
Deux déclarations du Conseil, sans nommer les protestants, leur accordent le droit d'exercer toutes les professions et de négocier dans le royaume 1 . On a minuté un édit pour légitimer leurs mariages ; il a été quatre fois sur le tapis mais enfin il n'a point passé à cause des conséquences.
Le roi a fait saisir tous les exemplaires de la Censure de la Sorbonne contre Bélisaire 2.
Les jésuites ont été déclarés par le roi de Naples un ordre mendiant, on leur a ôté toutes leurs possessions, et les mesures sont prises pour les chasser tous .
Voilà pour les nouvelles publiques .
À l'égard des nouvelles du Virtemberg j'attends de l'argent, et si on ne me l'envoie pas je saisis .
Je vous prie, mon cher philosophe de me mander tout ce que je vous dois . J'ai perdu votre lettre .
Un avocat votre confrère a envoyé cette petite réponse à Nonnotte, pour vous, pour lui et pour ses amis . Ne manquez pas de les en régaler . »
1 Voir lettre du 14 novembre 1767 à Chardon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/06/07/cette-piece-soutient-fortement-l-incompetence-de-messieurs-d-6446687.html
et lettre du 18 novembre 1767 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/06/14/il-fait-une-tres-grande-impression-dans-tous-les-pays-ou-l-o-6447589.html
2Le gouvernement a seulement retardé la publication de la Censure, et en a fait modifier le contenu ; il a aussi empêché, semble-t-il, une nouvelle publication sur le sujet ; voir lettre du 18 décembre 1767 à Gal-Pomaret : lettre 7100 de https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411361p/texteBrut
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
je suis comme cet homme qui chantait les psaumes sur l'air Tout cela m'est indiffèrent.
... Après avoir parcouru les nouvelles People, entre autres comme celles-ci : https://www.purepeople.com/article/-c-est-ma-derniere-int...
« Au chevalier Pierre de Taulès
Mes raisons de vous aimer, monsieur, sont que vous avez la franchise et la bonté de mon héros 1, dans le pays duquel vous êtes né. Il faut avoir bien envie de crier, pour trouver mauvais qu'on ait produit les lettres de Jean Jacques 2 . Je croyais d'ailleurs que des archives étaient faites pour être consultées . On en use ainsi à la Tour de Londres, et jamais on ne s'est avisé de trouver Rymer 3 indiscret.
Je prendrai la liberté d'en écrire un mot à M. le duc de Choiseul . Il y a longtemps que l'anecdote du traité apporté par des gardes du corps est imprimée. Un fait aussi peu vraisemblable a besoin d'autorité . Il y a une note qui indique que cela est tiré du dépôt 4. Effectivement, vous savez qu'avant vous il y a un homme fort au [fait] qui m'apprit cette particularité, et c'est ce que je certifierai à votre principal . Mais il n'est pas encore temps.
Vous êtes informé de plus qu'on m'a fait une petite tracasserie avec lui, et qu'on m'a voulu faire passer pour représentant 5. Cependant je ne me mêle pas plus des représentations de Genève que de celles des parlements, et je suis comme cet homme qui chantait les psaumes sur l'air Tout cela m'est indiffèrent.
Ce qui ne m'est pas indifférent, c'est votre amitié. Je vous supplie, quand vous verrez M. Thomas, de lui dire qu'il n'a point d'admirateur plus zélé que moi.
Je finis là ma lettre, car je suis bien malade, et je la finis sans compliments, ils sont dans mon cœur.
V.
14è décembre 1767 à Ferney. »
1 Henri IV. Taulès était aussi Béarnais.
2 Voir page 41 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page%3AVoltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome26.djvu/51
La lettre dans laquelle J.-J. Rousseau se plaint de la conduite de Montaigu. V* l'a publiée dans les Notes , voir lettre du 24 octobre 1766 à Hume : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/01/20/il-est-vrai-qu-a-la-sagesse-toujours-consequente-de-sa-conduite-et-de-ses-e.html
3 Thomas Rymer a compilé le vaste ouvrage intitulé Fœdera, conventiones, litterae et cujuscunque generis acta publica, 1704-1717 : https://archive.org/details/fderaconventione01ryme/page/n5/mode/2up
4 Cette « note » est en réalité une allusion à ce qui apparaît au début du chapitre VIII du Siècle de Louis XIV ; voir page 235 : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle_de_Louis_XIV/%C3%89dition_Garnier/Chapitre_08
Cette « note », qui se rapporte au fait cité tome XIV n'existe dans aucune édition. Voltaire aura sans doute été invité à la supprimer.
5 C'est-à-dire attaché au parti de la bourgeoisie .
On se souvient que les représentants étaient l'un des partis qui se disputaient à Genève ; V* les a effectivement aidés quelque temps de ses conseils et ses intrigues .
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