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12/07/2023

Elle entre en accommodement ; elle propose une pension pour celui qui n'aura point de place

... Je ne sais pas si officiellement elle en viendra à offrir cette carotte, mais toujours est-il que Mme Borne va dialoguer avec les partenaires sociaux en rogne :

https://www.lefigaro.fr/social/elisabeth-borne-recoit-syndicats-et-patronat-ce-mercredi-a-matignon-20230712

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

19 décembre 1767 1

Mon cher ami, quoique M. le duc de Choiseul me néglige beaucoup, je commence à croire que vos affaires n’en iront pas plus mal. Mme de Sauvigny qui comme vous savez a un très grand crédit sur l'esprit de son mari, commence à vous rendre la justice qui vous est due . Elle entre en accommodement ; elle propose une pension pour celui qui n'aura point de place, et je me flatte que bientôt elle vous rendra une justice entière .Vous aurez certainement tout le temps de vous arranger pour ne pas manquer la place qu'on vous doit .

Voici une petite réponse que j'ai cru devoir faire par mon laquais au sieur Coger qui m'a fait l’honneur de m'écrire, et voici une lettre que je vous prie d'envoyer à M. de La Harpe à son adresse .

Je vous embrasse, je suis accablé d'affaires et de maux . »

1 Copies contemporaines (Darmstadt B. ; B. H. ) ; édition de Kehl ; voir lettre du 14 décembre 1767 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/07/06/la-puissance-ne-cede-pas-a-la-raison-sic-volo-sic-jubeo-est-6450903.html

Cette affaire est infiniment désagréable

... Une de plus , qui va finir en eau de boudin ; la NUPES et son führer Mélenchon , n'en sont pas à une boeufferie près : https://www.lefigaro.fr/politique/marche-pour-adama-traor...

et : https://www.lepoint.fr/editos-du-point/marche-pour-adama-traore-des-verts-pas-tres-clairs-10-07-2023-2527878_32.php#11

Marche pour Adama Traoré : des Verts pas très clairs

Et ça se croit utile à la nation !

 

 

« A Gabriel Cramer

19 décembre [1767]

Vous m'abandonnez, Caro, dans le très triste procès malheureusement intenté en mon nom contre Monpitan . Tout Gex me jette des pierres pour avoir voulu dépouiller de son bien un bourgeois de Prégny . Ce n'a pas été assurément mon intention . Je ne l'ai ni pu ni voulu . J'ai consenti que vous l'empêchassiez de détruire les chemins, mais je n'ai jamais ordonné à Balleidier d'agir pour lui ôter sa carrière . Le procureur de Monpitan me poursuit comme un tyran de château . Vous savez que les parlements frappent toujours sur la justice des seigneurs et qu'on aime à nous écraser . Cette affaire est infiniment désagréable, et demande le plus prompt remède . J'espère qu'elle sera terminée plus tôt que les vôtres .

Je vous embrasse de tout mon cœur . »

11/07/2023

le ministère lui a rendu un grand service

... Tellement grand qu'on en vient d'ici peu à un remaniement , comme si ça suffisait pour que les problèmes de la nation soient résolus . Advienne que pourra, autant de nouvelles têtes qui resteront de parfait(e)s inconnu(e)s, et d'anciennes qui devront transbahuter des dossiers sans intérêt et enfiler les pantoufles des déchu(e)s  : https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/elisabeth-borne-...

https://www.challenges.fr/drupal/files/2022-05/001-1uj5yr-jpeg.jpg

 

 

 

 

« A Jean-François de La Harpe

18è décembre 1767 1

Croiriez-vous, mon cher ami, que je viens de recevoir une lettre de Coger ? Oui, de Coger lui-même, et voici la réponse que que lui ai faite par mon laquais 2.

S'il est vrai que la sagesse du gouvernement ait supprimé et fait saisir les exemplaires de la facétie de la Sorbonne, le ministère lui a rendu un grand service . Triomphez et aimez-moi . Mes tendres sentiments à M. d'Alembert et à ceux qui pensent comme lui . »

1 Manuscrit olographe sauf la date . Cette lettre est manifestement celle dont V* parle dans sa lettre du 19 décembre 1767 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/07/12/e.... Comme elle s'est trouvée dans les archives Clogenson, on a de bonnes raisons de croire que Damilaville omit de la transmettre à La Harpe .

Vous me dites aujourd'hui que vous avez cru cette affaire injuste : pourquoi donc l'avez -vous entreprise ?

... On ne peut, à ce jour , penser que ceci s'adresse à M. Darmanin ou à M. Dupond-Moretti , tous deux campant sur leurs positions qui sont justes à leurs yeux , recourant aux interdictions de manifester alors que les meneurs ne sont plus capables de réfléchir, seulement de gueuler, tout comme dans ces religions qui ont crû en exhibant des martyrs comme seules preuves de leur supériorité . Manifester et détruire ne fera jamais de vous des gens respectables ; insupportables vous donnez les verges pour vous battre .

Que ce monde soit absurde, c'est l'affaire des philosophes et [...] -  Gilbert CESBRON

 

 

 

« A Joseph-Marie Balleidier

Vendredi 18 [décembre 1767] 1

Quoi ! sur un billet non signé par lequel je dis au sieur Cramer qu'il peut poursuivre ses droits et empêcher le sieur Monpitan de gâter les chemins 2, vous assignez Monpitan pour le dessaisir de son bien ! Et vous l'assignez en mon nom sans que je vous en aie rien dit, et sans que vous m'en instruisiez ! Cela n'est ni dans l’ordre des procédures, ni dans celui des procédés .

Je désavoue sans doute tout ce qu'on a fait en mon nom au sujet de cette carrière . À l'égard du chemin, cela ne me regarde pas, mais les habitants . Je me souviens bien d'avoir écrit à M. Cramer un billet d'amitié dans lequel il y avait : « Je vous donne plein pouvoir, c'est à dire permission de défendre votre chemin. » Mais je ne crois pas qu'il y ait : « Je vous donne plein pouvoir d'ôter en mon nom à Monpitan la carrière que je lui ai donnée. » En un mot, vous ne deviez pas me compromettre sans m'en avertir . Vous me dites aujourd'hui que vous avez cru cette affaire injuste : pourquoi donc l'avez -vous entreprise ? Pourquoi ne m'en avez-vous pas informé ? Je vous charge, monsieur, de désavouer toute procédure faite en mon nom contre la carrière de Monpitan et de vous pourvoir contre qui il appartiendra . Il n'est permis à personne de détruire les chemins ; mais il est encore moins permis de vouloir dépouiller un habitant de son bien . Je vous prie donc et vous charge de dire que je ne me suis jamais opposé à la jouissance de la carrière . »

1 Le manuscrit manque dans les papiers Balleidier ; l'édition Vézinet A. est limitée au premier paragraphe ; l'édition Vézinet est complète .

10/07/2023

Pas de texte disponible

... Pour mémoire , le 28 avril 1924 est promue une loi sur le travail des blessés de guerre : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000316490

 

 

« A [Destinataire inconnu]1

Ferney 18 décembre 1767

[Pas de texte disponible.]

1  Le manuscrit olographe de trois pages , signé parait-il « Volouirez », est passé à la vente Anderson (New-York , 28 avril 1924).

ne pas souffrir que des pédants d'une communion osassent damner toutes les autres de leur autorité privée

... Ce n'est que justice  de réprimer tous ces "anti-" qui hurlent au nom d'une religion et/ou de préférences sexuelles .

 

 

« A Jean Gal-Pomaret 1

18 décembre 1767

Le solitaire à qui M. de Pomaret a écrit 2 a tenté en effet tout ce qu'il a pu pour servir des citoyens qu'il regarde comme ses frères, quoiqu'il ne pense ni comme eux ni comme leurs persécuteurs. On a déjà donné deux arrêts du Conseil, en vertu desquels tous les protestants, sans être nommés, peuvent exercer toutes les professions, et surtout celle de négociant. L'édit pour légitimer leurs mariages a été quatre fois sur le tapis au conseil privé du roi. A la fin il n'a point passé, pour ne pas choquer le clergé trop ouvertement ; mais on a écrit secrètement une lettre circulaire à tous les intendants du royaume; on leur recommande de traiter les protestants avec une grande indulgence. On a supprimé et saisi tous les exemplaires d'un décret de la Sorbonne, aussi insolent que ridicule, contre la tolérance. Le gouvernement a été assez sage pour ne pas souffrir que des pédants d'une communion osassent damner toutes les autres de leur autorité privée. Les hommes s'éclairent, et le contrains-les d'entrer 3 paraît aujourd'hui aussi absurde que tyrannique.

Monsieur de Pomaret peut compter sur la certitude de ces nouvelles, et sur les sentiments de celui qui a l'honneur de lui écrire. »

2 Pomaret qui se présentait comme un « ministre obscur des Cévennes, qui ne su[t] jamais parler qu'un fort mauvais patois », habitant « Ganges par Montpellier », avait écrit à V* le 2 décembre 1767 une longue lettre de louanges par laquelle il demandait son appui .

3 Ces paroles de saint Luc, xiv, 23, sont le sujet d'un ouvrage de Bayle : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760287.texteImage

mon esprit tâchera de profiter de vos leçons

...cher Patriarche, de vous et vos amis .

Harry Potter : lecture simplifiée pour FLE- FLSCO - La ptite ecole du FLE

 

 

 

« A Etienne-Maurice Falconet 1

18 décembre 1767, au château de Ferney par Genève 2

Je vous réponds tard, monsieur, parce que j'ai été très malade ; je le suis encore, mais je n'en suis pas moins touché de votre souvenir .

Je n'ai point entendu parler dans mes déserts de votre dispute avec M. Diderot , mais je lirai avec grand plaisir tout ce que des hommes d'un aussi grand mérite que vous et lui auront écrit ; vous devez être plus instruit que lui sur un art auquel vous faites tant d'honneur, et, quoique je sois prêt de perdre les yeux, mon esprit tâchera de profiter de vos leçons .

J'ai l'honneur d'être, avec toute l'estime que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi . »

2 Manuscrit olographe (musée historique lorrain, Nancy, Papiers de Falconet ) ; édition Charles Cournault « Etienne-Maurice Falconet et Marie-Anne Collot », Gazette des Beaux Arts, 1869 .