30/04/2025
Les Anglais poussent un peu loin la liberté de la presse ; ils ont toujours trop dans les choses que nous n'avons pas assez .
... Nous sommes encore loin d'être à la hauteur so british : https://www.netguide.com/Presse-people-anglaise/
Embarras du choix pour cette presse de salles d'attente et salons de coiffure . Elle reste malgré tout préférable à ce qui se dégoise sur les réseaux di(t)s-sociaux , elle ragote sans menaces de mort ni insultes débiles .
« A Genep
30è octobre 1769 à Ferney 1
Recevez, monsieur, mes très tendres remerciements de la bonté que vous avez eue de me faire connaître la belle lettre que j'ai écrite au roi de Prusse 2. Il y a deux ans que je ne lui ai écrit : et comme sa dévotion n'a pas laissé de faire quelque bruit dans le monde, il pourrait fort bien croire que la lettre est de moi,et qu'en qualité de bon chrétien je lui reproche son impiété . Tout le monde me conseille à Genève de désavouer cet écrit dans les papiers publics .
Permettez, monsieur, que je vous envoie la lettre que j’écris à ce sujet à M. le duc de Grafton 3 ; elle est à cachet volant ; ayez la bonté de la lire, vous verrez qu’il y a moins de verbiage dans mon désaveu que dans l'écrit qu'on m'impute ; oserais-je encore vous supplier de faire cacheter proprement la lettre pour M. le duc de Grafton . Je joins encore à ce envoi une lettre pour un gentilhomme anglais de mes amis 4. Je vous prie d'ajouter à vos bontés celle de faire parvenir sûrement ces paquets par la poste .
Les Anglais poussent un peu loin la liberté de la presse ; ils ont toujours trop dans les choses que nous n'avons pas assez .
Je vous remercie d'avance de la grâce que j'attends de vous .
J'ai l'honneur d'être avec bien de la reconnaissance, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire . »
1 Original signé ; éd. George W. Hallam, « A new Voltaire letter », The Courier (Syracuse university library associates, printemps 1968 ) . Le destinataire n'est pas identifié dans cette édition, mais il ressort clairement de la lettre à Hennin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/05/31/tout-ce-qui-me-viendra-de-sa-part-sera-bien-venu-6550176.html
2 Ceci est bien entendu ironique, il s'agit de la fausse lettre imprimée dans le Whitehall Evening-post : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/04/28/une-pretendue-lettre-de-moi-a-sa-majeste-6550174.html
3 Lettre : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/04/28/une-pretendue-lettre-de-moi-a-sa-majeste-6550174.html
4 Lettre restée inconnue.
20:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
tout ce qui me viendra de sa part sera bien venu
... Sauf ce qui vient du Trésor public, à moins que ce soit un remboursement de trop perçu .
« À Pierre-Michel Hennin
30 octobre 1769
En vous remerciant, monsieur, de toutes vos bontés.
Je vous renvoie l’estampe 1, comme vous l’ordonnez. Je crois qu’en y corrigeant quelque chose, surtout au bras droit de la dame, cela peut très bien passer ; mais je voudrais la faire voir à Cramer, qui doit la payer ; et s’il ne la paye pas, je m’en charge.
Je ne me souvenais pas de la belle défense 2, sur peine de la vie, d’avoir raison.
Je vous suis très obligé, monsieur, du paquet de M. Pingeron que vous avez bien voulu m’envoyer, concernant l’affaire de M. Luneau. M. de Pingeron est sans doute un homme de mérite, puisqu’il est connu de vous. Ainsi tout ce qui me viendra de sa part sera bien venu.
Maman et moi, nous vous embrassons de tout notre cœur. »
1 Le dessin pour Les Guèbres dont il est question dans la lettre de Hennin : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7699
2 La Déclaration du roi, du 28 mars 1764, qui fait défense d’imprimer, débiter ou colporter, aucuns écrits, ouvrages ou projets, concernant la réforme ou l’administration des finances : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86221870
19:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
sauter de mon lit, en criant : Allah ! Catharina !
... C'est plus qu'improbable, car si je connais bien une Catherine, charmante, j'ignore tout de cet Allah qui n'évoque rien de plus pour moi que le cri de ralliement "à la soupe !!".
« À Catherine II, impératrice de Russie.
À Ferney, 30 octobre 1769
Madame,
Votre Majesté impériale me rend la vie, en tuant des Turcs. La lettre dont elle m’honore, du 22 septembre, me fait sauter de mon lit, en criant : Allah ! Catharina ! J’avais donc raison, j’étais plus prophète que Mahomet : Dieu et vos troupes victorieuses m’avaient donc exaucé quand je chantais : Te Catharinam laudamus, te dominam confitemur 1. L’ange Gabriel m’avait donc instruit de la déroute entière de l’armée ottomane, de la prise de Choczin, et m’avait montré du doigt le chemin d’Yassi.
Je suis réellement, madame, au comble de la joie ; je suis enchanté, je vous remercie, et, pour ajouter à mon bonheur, vous devez toute cette gloire à monsieur le nonce. S’il n’avait pas déchaîné le divan contre Votre Majesté, vous n’auriez pas vengé l’Europe.
Voilà donc ma législatrice entièrement victorieuse. Je ne sais pas si on a tâché de supprimer à Paris et à Constantinople votre Instruction pour le Code de la Russie ; mais je sais qu’on devrait la cacher aux Français : c’est un reproche trop honteux pour nous de notre ancienne jurisprudence ridicule et barbare, presque entièrement fondée sur les Décrétales des papes et sur la jurisprudence ecclésiastique.
Je ne suis pas dans votre secret ; mais le départ de votre flotte me transporte d’admiration. Si l’ange Gabriel ne m’a pas trompé, c’est la plus belle entreprise qu’on ait faite depuis Annibal.
Permettez que j’envoie à Votre Majesté la copie de la lettre que j’écris au roi de Prusse 2 : comme vous y êtes pour quelque chose, j’ai cru devoir la soumettre à votre jugement.
Que Dieu me donne de la santé, et certainement je viendrai me mettre à vos pieds l’été prochain pour quelques jours, ou même pour quelques heures, si je ne puis mieux faire.
Que Notre Majesté impériale pardonne au désordre de ma joie, et agrée le profond respect d’un cœur plein de vous.
L’ermite de Ferney. »
1 Imitation du premier verset du Te Deum : https://fr.wikipedia.org/wiki/Te_Deum
Voir et écouter : https://fr.wikipedia.org/wiki/Te_Deum_(Charpentier), actuel hymne pour l'Eurovision !
2 Probablement la lettre suivante, qui n’était peut-être pas encore terminée : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7702
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29/04/2025
Minerve réside à Pétersbourg, et vous savez que, dans Homère, Minerve l’emporte beaucoup sur Mars
... Qui dans St Petersbourg est capable de battre Mars-Poutine de Moscou ? Souvenons-nous que Minerve a été incarnée l'an passé par Lioudmila Vassilieva : https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/reportage-elle-n...
Le salut de la paix viendra-t-il par une femme?
Femme remarquable
« À Ivan Ivanovitch Schouvalow
30 octobre 1769
La charmante lettre que vous m’avez écrite, mon cher chambellan de la législatrice victorieuse 1! Je vous avais déjà fait mon compliment par M. d’Eck 2; j’étais alors trop malade pour écrire. C’est donc Cotcin qu’il faut dire, et non pas Choctzim ; moi, je l’appelle Triomphopolis.
Je me flatte que le code des lois s’achèvera parmi les victoires. Mars est, dit-on, le dieu de la Thrace, où réside son pauvre serviteur Moustapha ; mais Minerve réside à Pétersbourg, et vous savez que, dans Homère, Minerve l’emporte beaucoup sur Mars.
Quel Mars que Moustapha !
À propos, Orphée était de Thrace aussi : faites-y donc un petit voyage, à la suite de Sa Majesté impériale. Ah ! s’il me restait encore un peu de voix, je chanterais, comme les cygnes, en mourant. Il est bien triste pour moi de mêler de si loin mes acclamations aux vôtres. Je vous embrasse mille fois dans les transports de ma joie. Mille respects à Mme la comtesse de Schouvalow.
Je présente mes très humbles et mes tendres félicitations à M. le prince Gallitzin, ci-devant ambassadeur, tant chez les Français que chez les Welches, et à M. le comte de Woronzow, qui est, je crois, à présent à votre cour.
Permettez-moi de faire mettre dans la Gazette de Berne, qui va en France, les détails intéressants de votre lettre. »
1 Voir lettre de Catherine II du 7-18 octobre 1769 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7691
2 A propos de von Eck voir lettre du 11 avril 1767 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/10/03/je-viens-d-expedier-aujourd-hui-un-avertissement-au-bureau-d-6404377.html
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28/04/2025
une prétendue lettre de moi à Sa Majesté
... Heureusement Charles III n'en a pas tenu compte !
« A Augustus Henry Fitzroy, troisième duc de Grafton 1
J'ai vu dans The Whitehall Evening-Post, du 7 octobre 1769 n°3668, une prétendue lettre de moi à Sa Majesté le roi de Prusse 2 ; cette lettre est bien sotte, cependant je ne l'ai point écrite .
Voltaire.
Fait à Ferney le 29 octobre 1769. »
1 Le texte de cette lettre est pris de la lettre du 31 octobre 1769 à Frédéric II . Elle fut envoyée par l'intermédiaire de hennin ainsi que l'apprend une lettre de ce denier à V*, répondant au billet de V* ; voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/05/02/je-ne-me-souvenais-pas-de-la-belle-defense-2-sur-peine-de-la-6546085.html
Hennin dit aussi : « J’exhorterai mon ami à veiller toujours sur les faussaires anglais, qui, par fanatisme ou par malice, vous font écrire de longues lettres aux rois que vous n'êtes pas dans l’habitude d'ennuyer quand vous vous y mettez. »
2 Il s'agit d'une prétendue « Letter from M. de Voltaire to the king of Prussia » parue dans le Whitehall Evening-Post des 5- 7 octobre 1769, signée « Arouet de Voltaire » donnée en anglais, où l'on fait parler V* des matières de morale et de religion avec une emphase et une effusion qui n'ont absolument rien de commun avec sa manière .
En voici la traduction du dernier paragraphe : « Celui qui dispose des sceptres et des couronnes vous a placé, Sire, à la tête d'une nation puissante et guerrière, que vous avez formée par vos instructions et par votre exemple . Vos connaissances, vos écrits vous ont assuré une prééminence dans l'empire des lettres ; la sagesse de vos institutions et de vos fondations, votre admirable sagacité dans l'art de gouverner, la police interne de vos États, vous ont justement conféré les titres de politique et de législateur. Vos victoires, vos triomphes et vos conquêtes ont fait de vous l'arbitre des destins de l'Europe . Quel dommage si des conn-aissances si étendues, de tels talents et de telles vertus ne devaient obtenir que des honneurs et des distinctions temporaires ; si Votre Majesté devait pervertir ces dons du ciel pour le malheur et la désolation de l'humanité ! Il ne vous reste plus rien à désirer en ce monde, Sire, que le titre de Héros chrétien . Les souhaits que je forme pour Votre Majesté vont au-delà d'un bonheur transitoire . Vous pouvez, Sire, donner au monde l'exemple magnanime des sublimes vertus du christianisme, et désavouer publiquement, comme je le fais moi-même, les principes erronés et les opinions impies, qui seraient autrement transmis par vos écrits à la postérité.
J'ai l'honneur, etc. "
19:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
quand même vous n'auriez aucun argent à moi
... Rendez-le moi !
« A Guillaume-Claude de Laleu
Je vous prie instamment monsieur de vouloir bien faire donner trois louis d'or au porteur 1 pour mon compte, quand même vous n'auriez aucun argent à moi . Je vous serai très obligé . J'ai l'honneur d'être,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire.
A Ferney 28 octobre 1769 2. »
1 Un domestique de Damilaville . Mme Damilaville avait accaparé l'héritage de son mari ; voir lettre du 28 octobre 1769 à d'Alembert :https://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-avec-d-alembert-partie-54.html
2 Ce même 28 octobre , Dupan notait la publication de Dieu et les hommes , déjà évoqués par lui le 13 octobre, et l'arrivée de Mme Denis à Ferney le 27 .
14:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous m’avez fait un vrai plaisir en réduisant dans plus d’un article l’infini à sa juste valeur.
... Infini plaisir, pour ma part, que celui de fréquenter Voltaire .
« A Jean Le Rond d'Alembert
28 octobre 1769
Mme Denis, mon très cher et très grand philosophe, m’apporte votre lettre du 15 1. J’aurais encore mieux aimé causer avec vous à Paris ; mais le triste état où je suis ne m’a pas permis de voyager, et je crois, entre nous, que ni messieurs ni les révérends pères n’auront plus désormais de querelle avec moi.
Soyez très sûr que l’histoire de Martin 2 est dans la plus exacte vérité. Martin fut condamné, il y a environ trois ans, à Paris, comme je vous l’ai mandé. Les annales du pays ne m’ont point encore annoncé la date de sa mort, mais je vous ai mandé celle de la déclaration que fit le coupable de l’innocence de Martin. On a rassemblé la pauvre famille dispersée. On fait un mémoire actuellement en sa faveur. Je suis bien sûr que vous ne me citerez pas, mais il est bien étrange qu’on craigne d’être cité quand il s’agit de secourir une malheureuse famille qui demande justice de la mort abominable de son père.
Mme Denis m’a parlé d’une pièce de vers intitulée Michaut, ou Michon et Michelle 3; elle dit que c’est une pièce satirique contre des conseillers au parlement, mais qu’elle ne l’a pas vue. Elle ajoute qu’on a la fureur de me l’attribuer. Je suis si malade que je ne puis me livrer à une juste colère ; ces infâmes calomnies m’empêcheraient de venir à Paris, quand même j’aurais la force de soutenir la vie qu’on y mène, et qui ne me plaît point du tout.
Vous savez peut-être que Panckoucke m’a proposé de travailler à la partie littéraire du Supplément de l’Encyclopédie. Je m’en chargerai avec grand plaisir, si la nature m’en donne le temps et la force ; j’ai même des matériaux assez curieux ; il se vante que vous travaillez à tout ce qui regarde les mathématiques et la physique. Comment ferez-vous quand il faudra combattre les molécules organiques, les générations sans germe, et les anguilles de blé ergoté ? Laissera-t-on subsister dans l’Encyclopédie les exclamations Ô mon cher ami Rousseau 4 ? Déshonorera-t-on un livre utile par de pareilles pauvretés ? laissera-t-on subsister cent articles qui ne sont que des déclamations insipides ? et n’êtes-vous pas honteux de voir tant de fange à côté de votre or pur ?
Je vous demanderais aussi de retrancher un petit mot, à la fin d’un article, concernant Maupertuis[4] 5. Il n’est pas bien sûr qu’il eût raison, mais il est très sûr qu’il a été fou et persécuteur. Mme Denis m’a bien étonné en m’apprenant le déplorable état où se sont trouvées les affaires de Damilaville à sa mort. Je plains beaucoup son pauvre domestique. Permettez que je vous adresse ce petit billet 6, qui me coûte beaucoup plus de peine à écrire qu’il ne coûte d’argent, car à peine puis-je me servir de ma main.
Si je puis travailler à la partie littéraire, il faudra toujours que je dicte.
Vous m’avez fait un vrai plaisir en réduisant dans plus d’un article l’infini à sa juste valeur.
Je vous prie, mon cher philosophe, de me mander si, dans mille cas, les diagonales des rectangles ne sont pas aussi incommensurables que les diagonales des carrés. C’est une fantaisie de malade.
Voici une chose plus intéressante. Grimm assure que l’empereur est des nôtres ; cela est heureux, car la duchesse de Parme, sa sœur 7, est contre nous.
Sæpe, premente deo, fert deus alter opem.8
Fers mihi opem 9 quand vous m’écrivez. Ce n’est pas seulement parce que je vous regarde comme le premier écrivain du siècle, mais parce que je vous aime de tout mon cœur. »
1 Voir : https://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-avec-d-alembert-partie-54.html
et : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/08/17/v...
2 Voir lettre du 4 septembre 1769 à d'Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/03/16/les-affaires-des-turcs-vont-mal-je-voudrais-bien-que-ces-marauds-la-fussent.html
3 Voir la note 3 sur la lettre : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7688
4 Cet au mot Encyclopédie qu’est cette exclamation de Diderot ; voir note 1 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome46.djvu/268
Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Encyclop%C3%A9die/1re_%C3%A9dition/ENCYCLOP%C3%89DIE
5 Dans le tome IV in-folio de l’Encyclopédie, un long passage qui termine l’article Cosmologie est tout entier sur Maupertuis ; voir : https://enccre.academie-sciences.fr/encyclopedie/article/v4-631-0/
6 C’était le mandat d’une somme d’argent pour le domestique de Damilaville ; voir lettre de d 'Alembert du 9 novembre 1768 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7706
7 Voir notes : : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome46.djvu/485
8 Souvent, lorsqu’un dieu est pressé, un autre dieu apporte de l’aide ; inspiré de Ovide, Tristes, lib. I, élégie. II, 4) : Souvent un dieu protège ceux qu'un autre persécute.
9 Tu m'apportes de l'aide.
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)