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19/07/2009

la dissertation sur les monnaies runiques éclaircit un peu l’histoire triste et obscure des peuples du Nord

Sunday, sunday, belle journée .

Jour du Seigneur, pour certains, je vais officier sans doute trois fois ce jour en tachant de n'avoir pas un sermon soporifique devant un public attentif.

 

Scoop du matin, Volti est toujours vivant, JJ Rousseau peut en témoigner, ils ont encore passé la nuit ensemble (en tout bien tout honneur ! ) dans le vestibule du château . Le gardien de nuit n'est pas intervenu, la discussion est restée courtoise et je dois constater qu'une fois de plus ils restent campés sur leurs positions . A suivre ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« A Nicolas-Claude Thiriot

 

 

                    Si vous passez quelquefois chez Brisson, le libraire, vous me feriez bien plaisir d’examiner deux livres qui sont chez lui, l’un est une histoire universelle en 7 volumes du p. don Calmet,[Augustin Calmet, Histoire universelle, sacrée et profane….1735_1747, 8 volumes] que je ne connaissais pas, l’autre est une dissertation latine faite par Bayer [Gottlieb-Siegfried Bayer, Historia osrhoena ex numis illustrata, 1734 ] ou par quelque autre Allemand sur les monnaies runiques. Dites-moi, je vous prie, si l’histoire de don Calmet est pleine de recherches curieuses du Moyen Age, et si la dissertation sur les monnaies runiques éclaircit un peu l’histoire triste et obscure des peuples du Nord. Si vous croyez ces deux livres bons, je les achèterai.

 

 

                    Faites, je vous prie, mille compliments à M. de Maupertuis.[revenu en France après l’aventure de Molwitz (victoire de Frédéric II, où Maupertuis a été pris, dépouillé et envoyé à Vienne avec les prisonniers ; V*, dans ses Mémoires montre Maupertuis « suivant Sa Majesté sur son âne, du mieux qu’il pouvait « !), irrité contre V*, celui-ci lui se sentira obligé de lui envoyer une lettre de justification le 1er juillet, alléguant sa « franchise »].  Y-a-t’il quelque chose de nouveau sur vos affaires ? [pension promise par Frédéric] Je crois comme vous qu’il faut attendre la fin de la campagne.

 

 

                    Je vous embrasse de tout mon cœur.

 

 

                    V.

                    Ce 19 juillet 1741 à Bruxelles. »