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06/01/2015

Vous m'envoyez des fatras, mon Gabriel

... Mon ange, vous vous déplumez des neurones sous l'auréole . Vous transmettez indifféremment les ordres d'Allah et de Yahwhe à des bipèdes qui ne trouvent pas mieux que de se voler dans les plumes (même à poil ) au nom du Tout Puissant ; soit vos messages sont brouillés et donc logiquement les humains le sont aussi, soit vous êtes haut et clair mais notre entendement est défectueux .  Ah ! que n'as-tu taillé une de tes plumes pour écrire au lieu de te fier à des analphabètes bourreurs de crânes , prophètes autoproclamés , depuis l'antiquité jusqu'à nos jours!

 

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« A Gabriel Cramer

[1759-1760]

Vous m'envoyez des fatras, mon Gabriel , et je vous en renvoie . Daignez observer mes petites annotations, et cultivons notre jardin 1. Philibert me néglige, cela n'est pas bien après m'avoir débauché .

V. »

1 Cette allusion à Candide permet de situer la date de cette lettre .

 

qu'on lui fasse peu de frais, parce qu'il est très pauvre

... Pierre Gattaz , himself, pauvre en esprit ( le royaume des cieux lui appartient ) , blindé de thune  (pas suffisamment à son goût ), ne me fait pas envie et encore moins pitié . Voir le Figaro Gorafi : http://www.legorafi.fr/2014/05/07/pierre-gattaz-demande-aux-pauvres-de-bien-vouloir-souffrir-avec-un-peu-plus-de-dignite/

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« A Joseph-Marie Balleidier

Aux Délices , 29 décembre 1759 1

Je ne suis point, monsieur, tenu de payer les domestiques de Bétens ; je lui ai prêté de l'argent sans intérêt pour le tirer de prison, et par le contrat que j'ai bien voulu faire avec lui, il est dit expressément que je ne dois entrer dans aucune de ses dettes ; je me suis même réservé le droit de vendre sa terre que je voulais lui conserver, en cas qu'il arrivât la moindre difficulté . Je n'ai point voulu être la dupe du bien que je lui ai fait . S'il doit de l'argent à ses domestiques, qu'il les paie . J'ai déjà avancé pour lui 4400 livres . Mme Donop menace encore de saisir sa terre pour d'anciennes dettes . Je ne peux pas me ruiner pour sauver toujours cet homme . Il faut qu'il s’accommode avec les créanciers dont vous parlez ; qu'on lui fasse peu de frais, parce qu'il est très pauvre ; je pourrai lui prêter encore un peu d'argent pour cette affaire, mais très peu, parce que j'en ai fort peu . »

Le texte de la présente lettre est reconstruit à partir de fragments cités dans l'édition Vézinet A.

Voir lettre du 24 décembre 1759 au même : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/01/03/quel-delai-on-peut-avoir-pour-repondre-aux-mensonges-averes-5525062.html