31/12/2020
j'en enverrais du moins par la poste à quelques-uns de mes amis afin qu'ils ne crient pas
... Mes meilleurs voeux !
Désirer un peu de bien et le dire à ceux qu'on aime, rien de mal pour ceux qui nous sont indifférents, et envoyer au diable ceux qu'on déteste .
Pour de vrai !
« A Gabriel Cramer
[août-septembre 1765]
On avait en vue que l’Écriture sainte et point du tout M. Rillet qui ne ressemble en rien à saint Matthieu.
Monsieur Caro veut-il bien avoir la bonté de se charger, quand il ira à Genève, d'un group qui m'attend chez M. Beaumont, et je le rembourserai sur ce group de l'argent qu'il a bien voulu avancer pour moi, pour le Scheurler. »
« A Gabriel Cramer
[août-septembre 1765]
Si monsieur Gabriel a encore quelques Claironades il est supplié d'en envoyer à Ferney . Je n'en emportai que deux .
Si la planche est rompue, ne conviendrait-il pas de l'imprimer en in-8° ? La planche servirait pour le 3è volume et j'en enverrais du moins par la poste à quelques-uns de mes amis afin qu'ils ne crient pas .
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30/12/2020
Ce livre est farci d’érudition orientale, dont on ne peut me soupçonner qu’avec une extrême injustice
... Ah ! oui, parlons-en de l'érudition orientale !
Les Droits de l'Homme sont particulièrement bafoués dans cette portion du globe, et effectivement il serait tout à fait injuste de dire que l'Orient en est un des promoteurs le plus ardent .
Mme Loujaïne Al-Hathloul pourrait encore en parler si elle avait le droit à la parole dans ce sale pays qu'est l'Arabie Saoudite, -ou plutôt ce possiblement beau pays,- dirigé par des lâches hypocrites . Pourquoi n'y a-t-il que la France et l'Allemagne pour essayer de lui faire rendre justice, exiger sa libération, et arrêter -enfin peut-être-, de dérouler le tapis rouge à des "princes" [sic] descendants de brigands esclavagistes , ordonnateurs de tortures et exécutions ?
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/28/l...
« A Pierre-Robert Le Cornier de Cideville
31è auguste 1765 à Ferney 1
Mon cher et ancien ami, j’ai pensé comme l’Académie de Rouen 2 . J’ai trouvé les conquérants normands très bien chantés , et j’ai été fort aise que vous ayez donné le prix au jeune M. de La Harpe. Il a passé quelques jours dans mon ermitage ; et comme j’aime beaucoup à corrompre la jeunesse, je l’ai fort exhorté à suivre la détestable carrière des vers. C’est un homme perdu. Il fera certainement de bons ouvrages, moyennant quoi il mourra de faim, sera honni et persécuté ; mais il faut que chacun remplisse sa destinée. La vôtre est de vivre heureux, de ne cultiver les lettres que pour votre plaisir, de vous partager très prudemment entre les plaisirs de la ville et ceux de la campagne. Je suis tout juste la moitié aussi prudent que vous ; la campagne seule peut me plaire même pendant l’hiver.
Je suis bien aise que l’abbé Bazin vous ait amusé. Il y a un abbé Bazin à Paris qui croit avoir fait ce livre, et qui s’est plaint à moi assez plaisamment qu’on eût mis dans le titre, par feu M. l’abbé Bazin. Je lui ai prouvé que depuis Bazin, roi de Thuringe, il y avait eu plusieurs grands hommes de ce nom, et que ce n’était pas lui qui avait fait cette philosophie. Je sais bien que des gens ont cru que j’étais de la famille des Bazin ; mais je n’ai point cette vanité. Ce livre est farci d’érudition orientale, dont on ne peut me soupçonner qu’avec une extrême injustice.
J’ai eu chez moi Mlle Clairon, qui a bien voulu jouer Aménaïde et Electre sur mon petit théâtre. Madame Denis a très bien joué Clytemnestre ; Mme de Florian s’est tirée à merveille du rôle de la simple et tendre Iphise. Pour mademoiselle Clairon, elle nous a tous étonnés ; j’en suis encore transporté. Je crois qu’elle quitte le théâtre, moyennant quoi il faut qu’on le ferme.
Adieu, mon cher ami : toute la famille vous fait mille tendres compliments . Conservez votre santé. »
1 Le manuscrit original est endommagé et les mots absent ont été supplléés grâce à la copie Beaumarchais-Kehl ; V* répond à une lettre du 13 août 1765 . Voir : https://www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_1997_num_46_1_2295#etnor_0014-2158_1997_num_46_1_T1_0071_0000
2 Le 25 août 1765 l'Académie de Rouen couronne le poême de la Harpe : La Délivrance de Salerne et la fondation du royaume des deux-Siciles . Voir : https://data.bnf.fr/fr/documents-by-rdt/11910286/te/page3 et https://books.google.fr/books?id=5P_f7AMj1pAC&pg=PA236&lpg=PA236&dq=la+Harpe%C2%A0:+La+D%C3%A9livrance+de+Salerne+et+la+fondation+du+royaume+des+deux-Siciles&source=bl&ots=P-4Z5LWw7i&sig=ACfU3U2HwQYiBDpoTVUDURh3SadwRgxWdQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj_jYPvgvHtAhUOCRoKHeqZD0MQ6AEwB3oECAgQAg#v=onepage&q=la%20Harpe%C2%A0%3A%20La%20D%C3%A9livrance%20de%20Salerne%20et%20la%20fondation%20du%20royaume%20des%20deux-Siciles&f=false
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29/12/2020
J'en ferai l'emploi que vous jugerez le plus convenable
... De quoi ? Du vaccin anti-Covid, bien sûr ! Mes deltoïdes (d'athlète ) sont libres, à vous de les mettre sur la liste des zones à piquer avant la St Glinglin .
« A Jacob Bouthillier de Beaumont
31è auguste 1765, à Ferney
J'ai été un peu malade, monsieur, et je n'ai pu avoir l'honneur de vous remercier des offres obligeantes que vous voulez bien me faire . Je vous supplie de donner à M. Gabriel Cramer l'argent de mes lettres de change .
Il doit arriver de Bâle par la messagerie un group à mon adresse . Je vous supplie de vouloir bien le faire retirer chez M. Astruc, directeur du coche de Suisse . J'en ferai l'emploi que vous jugerez le plus convenable .
J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire . »
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28/12/2020
Vous avez goûté le plaisir d’être père, et moi j’ai été inutile au monde ; ce n’est pas ma faute. Je me console autant que je puis par le plaisir insipide de bâtir et de planter
... Je suis toujours ému quand ce cher Patriarche parle de paternité et ses regrets de n'avoir pas été fertile ; il est remarquablement sincère alors, et ses soins et attentions pour des enfants le prouvent .
Petit neveu de Voltaire
https://ne-np.facebook.com/ChateaudeVoltaire/photos/-le-p...
( j'étais là le jour de la photo, bon souvenir )
« A Nicolas-Claude Thieriot etc.
Gremion 1
30è auguste 1765 2
Mon ancien ami, le séjour de Mlle Clairon et ma santé, qui empire tous les jours, ne m’ont pas permis de vous écrire. Je goûte une vraie satisfaction d’avoir M. Damilaville dans mon ermitage. C’est un vrai philosophe ; cela ne ressemble pas à Rousseau, qui ne sait pas même prendre le masque de la philosophie. Savez-vous que, pour être admis à sa communion hérétique dans la ville où il aboie, il avait promis et signé de sa main qu’il écrirait contre l’ouvrage abominable d’Helvétius 3 ? Ce sont ses propres termes, et M. de Montmolin, son curé, avec lequel il s’est brouillé, et contre lequel il a écrit, a fait imprimer cette belle promesse. Le chien qui accompagnait Diogène aurait eu honte d’une pareille infamie.
On écrit beaucoup à Genève pour et contre les miracles 4, et il y a eu des gens assez sots pour croire que je me mêlais de cette petite guerre théologique. J’en étais bien loin, je ne me mêlais que des miracles de Mlle Clairon. Elle m’a étonné dans Aménaïde et dans Electre, qu’elle a jouées sur mon petit théâtre. Ce n’est point moi qui suis l’auteur de ces deux rôles, c’est elle seule. Je crois que le public de Paris ne la reverra plus, mais sûrement il la regrettera . La perte sera légère pour vous, qui n’allez presque jamais au spectacle.
Nous marions donc tous deux des filles ; mais vous avez un grand avantage sur moi, vous mariez celle que vous avez faite. Vous avez goûté le plaisir d’être père, et moi j’ai été inutile au monde ; ce n’est pas ma faute. Je me console autant que je puis par le plaisir insipide de bâtir et de planter. La mémoire de madame de Tencin m’est chère, puisqu’elle a mis au monde d’Alembert ; il a été sur le point d’en sortir , les jansénistes en auraient été bien aises, mais tous les honnêtes gens auraient été bien affligés.
Vivez, mon cher ami, et portez-vous mieux que moi.
V.»
1 Une autre main a ajouté « Quai / des Célestins / à Paris »
2 Thieriot a écrit le 5 août 1765 : « Notre philosophe Damilaville m'a dit qu'il vous avait fait savoir par une main étrangère l'assaut qu'il a eu a à soutenir lorsqu’il était prêt à vous aller trouver . Je lui avais fait mes adieux, je le croyais déjà bien loin , lorsqu’au bout de deux jours en me retirant le soir et voyant son appartement ouvert et illuminé l'inquiétude me prit, j'allai chez lui, je le trouvai la tête empaquetée, les pieds dans l'eau, saigné et ressaigné copieusement, la fièvre et l'insomnie continuant . Tout cependant commence à s'apaiser [...] on ne peut pas fixer encore quand il sera en état de remplir ses souhaits et les vôtres . Je désire encore plus que vous et lui de pouvoir l'accompagner, mais les temps sont venus qu'une grande fille de dix-huit ans me demande à se marier . Elle épouse un fondeur de caractères qui a de l'habileté et même du génie . Ils ne sont que six dans Paris de cette profession [...] Archimède a été fort malade, mais Bouvard l'a bien vite débarrassé et remis en état de convalescence chez M. Wattelet à sa maison sur le boulevard où il est en meilleur air que dans la rue Michel-Lecomte . Tout s'arrangera pour la pension [...] Mlle Clairon dit en prenant congé de M. le maréchal de Richelieu que son cœur était à M. de Valbelle, son âme à M. de Voltaire et son talent au roi . Vous a-t-on instruit du nouveau goût dominant pour les feux d'artifice ? On en exécute toutes les semaines sur les boulevards, dans les faubourgs et les guinguettes à qui mieux mieux . On en fait un spectacle réglé et coupé par des actes où les dieux et des personnages interviennent . Les têtes falottes de nos Français s'accommodent assez de cette confusion bizarre et singulière pour abandonner l'Opéra, la Comédie et les Italiens . »
3 Rousseau avait non pas écrit, mais dit au pasteur Montmolin qu’il avait eu en vue, dans son Émile, de s’élever contre le livre infernal de l’Esprit. (Georges Avenel )
4 Première référence aux Questions sur les miracles ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Questions_sur_les_miracles/%C3%89dition_Garnier
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27/12/2020
Ce que j’avais prévu, et voulu empêcher, est arrivé
... dit Michel Barnier qui, visiblement, en a plus qu'assez de ses discussions avec les Brit's , leurs idées surannées , et songe à revivre enfin au XXIè siècle :
Crazy magicians !
« A Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu
A Genève, 30 août 1765
J’ai déjà eu l’honneur de mander à mon héros des nouvelles de Mlle Clairon. Je crois lui avoir dit qu’elle avait désobéi à Tronchin, en jouant sur mon petit théâtre de marionnettes les rôles d’Electre et d’Aménaïde. Je lui répète que jamais ni Baron ni Mlle Lecouvreur n’ont approché d’elle. Mais je peux vous assurer que je ne suis point coupable de sa désobéissance à la médecine. Ce que j’avais prévu, et voulu empêcher, est arrivé ; il lui a pris une perte de sang affreuse ; il lui a fallu du temps pour se remettre . Elle est partie pour la Provence dans un carrosse où elle est couchée. Tronchin lui a dit que, si elle remontait sur le théâtre, il ne répondait pas de sa vie, et qu’il ne se mêlerait jamais de sa santé. Elle a répondu que, quand le roi daignerait vouloir l’entendre, elle serait, comme ses autres sujets, prête à hasarder sa vie pour lui plaire, mais que partout ailleurs elle serait très docile aux ordonnances de Tronchin.
Nous sommes ici une troupe de malades dont j’ai l’honneur d’être le doyen, et qui, malgré notre obéissance aux oracles d’Esculape, ne nous en portons pas mieux. Madame la comtesse d’Harcourt est dans son lit depuis quatre ans. J’ai un parent, âgé de vingt-quatre ans, devenu paralytique pour le reste de sa vie 1. Pour moi, je partage mes misères entre Genève et cette petite maison où je vous ai fait ma cour. Il y a des jours où je suis aveugle ; il y en a d’autres où mes yeux me rendent quelque service, et je saisis ces moments-là pour vous renouveler l’attachement le plus respectueux et le plus tendre qu’on puisse avoir pour vous . J’ai toujours eu envie de vous demander si vous aviez lu les lettres de Henri IV à Corisande 2, qui sont imprimées dans l’Essai sur l’histoire générale et placées mal à propos après le chapitre de Louis XIII. Elles sont curieuses, et méritent votre attention.
Conservez-moi, monseigneur, des bontés qui font le charme de ma vie.
V.
Voici la rapsodie qu’on a faite pour mademoiselle Clairon 3. »
1 Son neveu Daumart ; voir lettre du 9 mai 1764 à Mme Du Deffand : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/06/11/on-est-entoure-alors-d-hypocrites-qui-vous-obsedent-pour-vous-faire-penser.html
2 Voir lettre du 25 juillet1762 à La Motte-Geffrard : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/06/13/je-vous-souhaite-monsieur-l-avancement-que-vous-meritez-5953668.html
3 Mots ajoutés dans la marge du bas de lettre , se rapportant à l’Épître à Mlle Clairon .
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26/12/2020
Permettez-moi de présenter mes respects au plus aimable des Français et au plus aimable des Russes
... En France, facile, les plus aimés parce qu'aimables, élus : Jean-Jacques Goldman et Sophie Marceau ; côté russe je propose encore un Français (?) : Gérard Depardieu . Mais je peux me tromper ...
« A Claire-Josèphe-Hippolyte Léris de La Tude Clairon
A Ferney, 30 aug[us]te 1765
Je ne vous dirai pas, mademoiselle, à quel point vous êtes regrettée, parce que je ne pourrais l’exprimer.
Voici ce qu’on 1 m’écrit de Versailles : Tout le monde veut savoir des nouvelles de mademoiselle Clairon, et le roi tout le premier.
Voici ma réponse 2:
« Elle est partie aussi malade que regrettée et honorée, couchée dans son carrosse, et soutenue par son courage. M. Tronchin ne répond pas de sa vie si elle remonte sur le théâtre. Elle lui a dit qu’elle serait forcée d’obéir à ses ordonnances, mais que toutes les fois que le roi voudrait l’entendre, elle ferait comme tous ses autres sujets, qu’elle hasarderait sa vie pour lui plaire. »
Vous voyez, mademoiselle, que j’ai dit la vérité toute pure, sans rien ajouter ni diminuer.
Permettez-moi de présenter mes respects au plus aimable des Français 3 et au plus aimable des Russes 4.
Nous nous entretenons de vous à Ferney, nous vous aimons de tout notre cœur, et en cela nous n’avons d’avantage sur personne. J’ai par-dessus les autres le sentiment de la reconnaissance. Nous ne nous flattons pas de vous avoir une seconde obligation. Vous êtes pour moi le Phénix qu’on ne voyait qu’une fois en sa vie 5.
Vous êtes au-dessus des formules de lettres.
V. »
1 Richelieu .
2 Voir lettre suivante du même jour à Richelieu .
3 Joseph-Alphonse-Omer de Valbelle , amant de Mlle Clairon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Alphonse-Omer_de_Valbelle
4 Neledinsky . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Armorial_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_la_noblesse_de_l%27Empire_russe#N
5 Le thème du Phénix est repris dans La Princesse de Babylone .
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25/12/2020
quelque horreur qu’il inspire, on le tolère, et il se fait un revenu du mépris qu’il inspire
... C'est Boïko Borissov ( et toute sa clique de partisans et protégés ), la corruption faite homme, celui que jamais on ne voudra pour cadeau d'étrennes, et qui , bien que puant , est accueilli dans les palais gouvernementaux sans froncements de nez affichés : j'aimerais penser qu'il y en a sous les masques, mais la politique internationale et le commerce font avaler toutes les couleuvres : https://plus.lefigaro.fr/tag/boiko-borissov
Père Noël fiche lui une paire de baffes de ma part !
Maquignons célèbres
« A François Achard Joumard Tison, marquis d'Argence etc.
au château de Dirac
près d'Angoulême
30 auguste 1765.1
J’ai trop tardé, mon cher monsieur, à vous remercier de la justice que vous avez bien voulu rendre aux Calas, et de la générosité avec laquelle vous avez daigné confondre les calomnies de ce malheureux Fréron. On m’a dit qu’on avait été indigné de sa feuille ; mais, quelque horreur qu’il inspire, on le tolère, et il se fait un revenu du mépris qu’il inspire. J’aurais voulu vous envoyer une petite lettre de remerciement qu’on doit imprimer à la suite de la vôtre 2 ; mais je n’ai pu en avoir encore un exemplaire.
Mlle Clairon m’a fait oublier les maladies qui persécutent ma vieillesse. Elle a joué dans Tancrède et dans Oreste sur mon petit théâtre que vous connaissez. J’ai vu la perfection en un genre pour la première fois de ma vie . Elle est actuellement en Provence, vous auprès d’Angoulême ; ainsi je passe ma vie dans les regrets.
V. »
1 L'édition Supplément au recueil place la lettre en 1763, bien que le manuscrit soit bien daté ; elle est rectifiée par Beuchot .
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