08/08/2025
douze mille cinq cents livres, je vous prie d'avoir la bonté de les joindre aux fonds que vous avez à moi, à quatre pour cent
... Ah que j'aimerais en dire autant qu'au temps voltairien et faire des placements à quatre pour cent, juste quand on vient de passer la première semaine de réduction drastique des intérêts sur la Caisse d'Epargne !
« A Gaspard-Henry Schérer, Banquier
à Lyon
A Ferney 21è février 1770 1
Je vous prie, monsieur, de vouloir bien envoyer sur-le-champ cette lettre de change de six mille livres sur M. de Laleu 2 .
J'y ajoute une autre lettre de six mille cinq cents du trésorier de l’Électeur palatin, sur M.M. Tourton et Baur qu'on pourrait fort bien prendre à Lyon dans la circonstance présente .
Quand vous aurez reçu ces douze mille cinq cents livres, je vous prie d'avoir la bonté de les joindre aux fonds que vous avez à moi, à quatre pour cent . J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire.
Je suppose que la lettre de change Boissier 3 de 2488 livres 8 sols est payée . »
1 Original signé, cachet « Genève » ; endos « Reçue le 22 février ».
2 Voir lettre du même jour à Laleu :http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/08/06/je-vous-prie-monsieur-de-payer-a-vue-6558142.html
3 Voir lettre du 19 janvier 1770 à Schérer : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/07/31/je-voudrais-avoir-une-douzaine-de-pintes-d-excellente-eau-de-6557453.html
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Écrire un commentaire