10/01/2018
Je suis entièrement à vos ordres et je n'ambitionne que de vous consoler et de vous servir
... Plus haut !
https://www.youtube.com/watch?v=AQW3d_H_IcM
« A Catherine-Josèphe de Loras du Saix, baronne de Monthoux 1
Du courage, madame, cette vie est pleine de malheurs 2, c'est le partage de l'humanité .
Mme Denis est malade, je deviens aveugle et c'est ce qui fait que je ne peux avoir l'honneur de vous écrire de ma main . Si je perds la vue je ne perdrai jamais les sentiments qui m'attachent à vous . Je suis entièrement à vos ordres et je n'ambitionne que de vous consoler et de vous servir . Mme Denis vous en dit autant .
J'ai l'honneur d'être, avec beaucoup de respect, madame, votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire
gentilhomme de la chambre du roi.
12 février 1763, à Ferney . »
2 Le baron de Monthoux est mort le 25 janvier 1763 .
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09/01/2018
Gli occhi, e i coglioni sono una gran materia / Les yeux et les couilles sont une grande affaire
... Lu et approuvé .
Je ne dirai pas le contraire !
Il ne lui reste plus que les yeux .... pour pleurer !
« A Gabriel Cramer
[vers le 10 février 1763]
Bravo ! Fort bien ! À merveille !
L'aveugle n'a pas le temps d'examiner les feuilles par la raison que bornibus et coclès non possunt cernere luces 1.
Gli occhi, e i coglioni sono una gran materia 2 . Mme Denis a la fièvre encore, on se mariera sans cérémonie, comme lorsqu'on vient vous dire, on a servi . »
1 Par la raison que le borgne (bornibus) et l'aveugle [Horarius Coclès) ne peuvent apercevoir les lumières . Il pourrait s'agir d'un dicton de collège .
2 Les yeux et les couilles sont une grande affaire .
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absolument guérie ? j'en suis au comble de la joie
...
« A Gabriel Cramer
[vers le 10 février 1763]
Ah ! cet Œdipe est encore plus mauvais que Pertharite . Du moins Pertharite n'avait pas été fait par Sophocle , et Corneille n'avait pas sous le nez son modèle et sa condamnation . Que j'aime Racine ! que j'aime Racine ! mais que je me plains de monsieur Gabriel ! Il ne m'envoie point les feuilles sur la tolérance, il me fait une peine mortelle . Comment se porte-t-il ? Comment se portent madame sa mère et madame sa femme ? M. Philibert ne vous mande-t-il pas que Mme la maréchale de Villars est entièrement hors d’affaire, absolument guérie ? j'en suis au comble de la joie . Bonsoir, ces dernières pièces de Corneille me feront perdre la vue, elles m'ont déjà fait perdre patience . »
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08/01/2018
Je dois aussi dire hardiment la vérité . Cela est délicat et demande du temps
... Du temps pour la dire ou du temps avant de la dire ? ou les deux ?
« A Gabriel Cramer
[vers le 10 février 1763]
Vous m'avez envoyé une fille qu'il faut élever 1, et à qui il faut donner un amant qui porte un nom plus honnête que celui que les belles dames n'osent prononcer .
Je donne aussi quelques nouveaux présents de noce à cette demoiselle, et je fais aussi raccommoder mes vieux habits que votre gros Suisse avait mis fort mal en ordre .
Je crois que le septième volume est celui qu'il vous faut pour le Corneille . Ce septième volume commence par Œdipe . Je vais revoir ce que j'ai écrit sur cette pièce . C'est une des plus mauvaises que nous ayons au théâtre, et même une des plus ridicules , quoique le sujet soit le plus terrible . Mais puisque j'ai fait aussi un Œdipe je ne dois parler de l'ancien qu'avec un peu de circonspection . Je dois aussi dire hardiment la vérité . Cela est délicat et demande du temps . Ma santé en demande aussi .
Je vous prie de m'envoyer le catalogue des livres de M. de Tournes 2. Il me semble que j'y ai vu des titres d'ouvrages sur les théâtres des anciens .
Adieu mon cher voisin, tout malade que je suis je ne vous ferai pas longtemps attendre . »
1 L'Education d'une fille, 1763 . Voir et écouter : http://short-edition.com/fr/classique/voltaire/l-education-d-une-fille
2 Gabriel Tournes (1658-1727), père de Jeanne -Louise de Tournes (1703-1778) qui est l'épouse de Guillaume-Philibert Cramer, et mère de Philibert et Gabriel Cramer . Voir : http://data.bnf.fr/12364591/guillaume_philibert_cramer/
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faire tout ce qui sera nécessaire
... et même superflu, c'est ce que m'inspire la décision de passer de 90km/h à 80km/h sur les routes à double sens de circulation non séparées par terre-plain (je cite) ; je me vois mal, très mal, l'oeil rivé en permanence sur le compteur pour ne pas dépasser la vitesse fatidique (je n'ai pas de régulateur ! ) , où sera alors la nécessaire attention à une bonne conduite qui doit tenir compte des autres usagers ?
Les fabricants de panneaux se frottent les mains , merci Edouard !
P.S.-Je conseille au ministre de vendre les panneaux 90 par Ebay et Le Bon Coin , pour commencer, et si pas preneurs, les envoyer en Corse pour le plaisir des chasseurs .
« A Joseph-Marie Balleidier, Procureur
à Gex
Sitôt la présente reçue, monsieur Balleidier voudra bien se transporter à Prégny, et sommer les syndics de Prégny et Chambésy, de faire travailler sans délai à leur chemin tendant de Prégny au territoire de Genève, d'y porter du gravier, et y faire tout ce qui sera nécessaire, ce qu'ils ont refusé de faire sur la sommation verbale de Curial .
Monsieur Balleidier est prié de faire sans délai toute la diligence possible, mettre à l'amende les deux villages et y envoyer la maréchaussée ; je paierai tout .
Voltaire .
A Ferney 10è février 1763.1»
1 Balleidier a endossé la date sur le manuscrit et noté « Reçus le 12 dud[it] »
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07/01/2018
je tâche de montrer les choses les plus absurdes avec le plus profond respect, de ne point donner prise
...
« A Paul-Claude Moultou, Ministre
à Genève
Le sacrement de mariage dont je suis occupé, monsieur, a un peu nui à la sacrée tolérance dont je voudrais m'occuper souvent avec vous .
J'ai l'honneur de vous renvoyer les livres que vous avez bien voulu me prêter, je voudrais bien que le petit livret que je prépare, n'eût pas leur sort . Sûrement, ces livres-là quelque bons qu'ils puissent être, n'ont pas été lus à Versailles ; et la première loi dans une affaire comme celle-là, est de se faire lire par ses juges . Ce n'est pas encore assez, il faut avoir des gens qui parlent, et j'espère que nous en aurons . Vous endoctrinerez Mme la duchesse d'Anville mieux que moi . Je vous prie, monsieur, de vouloir bien lui présenter mes profonds respects, quand vous lui écrirez .
J'ai changé tout l'ouvrage, et je l'ai un peu augmenté pour le rendre plus curieux ; mais je ne sais si j'y aurai réussi . Je tâche d'y mettre des notes instructives, pour éclaircir quelques passages de l'Antiquité que je crains bien d'embrouiller, à la façon des commentateurs . J'aurais voulu faire tout cela dans votre chambre, et vous consulter à chaque ligne, car je ne suis pas le premier théologien de ce monde , et votre éloquence m'aurait encore pus aidé que votre théologie . J'ai envoyé à votre ami l'arien 1 un petit chapitre tout à fait édifiant, qu'il aura sans doute montré, car il ne me l'a point rendu . Ce n'est pas dans l’arianisme que je crains de tomber, c'est dans quelque chose en isme 2, qui est pire qu'une hérésie ; mais si les malins y trouvent quelques traces de cet abominable isme, j'ai tant de confrères, et de grandissimes confrères, que j'espère être soutenu dans mon infamie .
Sérieusement parlant, je m'examine avec le plus grand scrupule ; je tâche de montrer les choses les plus absurdes avec le plus profond respect, de ne point donner prise, de présenter sans cesse aux hommes l'adoration d'un Dieu et l'amour du prochain .
Ayez la bonté, je vous en supplie, de donner au porteur la petite esquisse, et le tome de Corneille où est Héraclius . Permettez-moi de vous embrasser sans cérémonie, avec autant d'empressement que j'en ai d'avoir l'honneur de vous revoir .
Mardi matin [8 février 1763] 3»
1 Jacob Vernes .
2 Faut-il comprendre une allusion à l'athéisme, comme le suggère Besterman, ou simplement théisme ?
3 L'édition Taillandier donne une version incomplète et sans date .
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06/01/2018
Pour moi, qui ne suis ni papiste ni huguenot, et qui depuis un mois ne me mets point à table, j’avoue ingénument que je suis de la plus grande indifférence sur le gras et sur le maigre
... A la vérité, la période festive passée n'a pas été sous le signe du jeûne, et le gras et le maigre ont connu une consommation qui a fait l'affaire du monde agricole et piscicole .
NDLR -- James a d'abord écrit "jeune", et si quelque lecteur préfère cette première version , libre à lui, les réveillons ne sont que deux par an .
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
6 février 1763 à Ferney 1
En réponse à la lettre du 29 janvier, reçue le 5 février, nous répondrons le 6è et notre lettre partira le 7 .
Nous commençons par dire que nos anges sont toujours aussi injustes qu’adorables. Ils ont condamné Marie Corneille pour n’avoir point écrit depuis longtemps à père et mère, à mesdemoiselles de Vilgenou et de Félix, et même à l’étonnant Le Brun ; et cependant Marie avait rempli tous ses devoirs, sans oublier même ce Le Brun.
Nos anges gardiens condamnent ladite Marie pour n’avoir point demandé le consentement de père et mère à son mariage ; et nos anges doivent avoir entre leurs mains la lettre de Marie à père et mère, accompagnée de la mienne 2.
Nos anges ont condamné M. Dupuits pour n’avoir point écrit au beau-père et à la belle-mère futurs ; et la lettre de M. Dupuits doit avoir été adressée à nos anges mêmes : M. Dupuits m’assure qu’il a pris cette liberté.
Il ne nous manque que de savoir la demeure du père Corneille ; car, jusqu’à ce que nous soyons instruits, nous ne pouvons mettre qu’à monsieur, M. Corneille, dans les rues.
Vous demandez les noms et qualités du gendre et de ses père et mère, et vous devez les avoir reçus avec une lettre de madame Denis et une de M. Dupuits. Il ne me reste qu’à vous demander pardon pour madame Denis, qui oublia d’envoyer le paquet à l’adresse de M. de Courteilles.
Vous voyez donc, mes chers anges, que nous avons rempli tous nos devoirs dans la plus grande exactitude. Je vous confie que madame Denis craint beaucoup que la tête de François Corneille ne ressemble à Pertharite, Agésilas, Surenna, et ne soit fort mal timbrée. Je n’ai su que depuis quelques jours que, dans le voyage que fit chez moi François Corneille lorsque j’étais très malade, François dit à Marie , gardez-vous surtout de vous marier jamais ; je n’y consentirai point . Fuyez le mariage comme la peste ; ma fille, point de mariage, je vous en prie.
Je vous confie encore une autre douleur de madame Denis : elle tremble que les réponses ne viennent pas assez tôt, qu’elle ne soit obligée de marier Marie en carême, qu’il ne faille demander une permission à l’évêque d’Annecy, difficile à obtenir ; que ses perdrix de Valais, ses coqs de bruyère, ne soient inutiles, et qu’on ne soit réduit à manger des carpes et des truites un jour de noce, attendu que M. le comte d’Harcourt et compagnie, qui seront de la noce, sont d’excellents catholiques. Pour moi, qui ne suis ni papiste ni huguenot, et qui depuis un mois ne me mets point à table, j’avoue ingénument que je suis de la plus grande indifférence sur le gras et sur le maigre . Je ne sers ni Baal ni le Dieu d’Israël 3, et je ne mange ni coq de bruyère ni truite.
Je suis profondément affligé que Son altesse Philibert Cramer se soit mêlée de la négociation entre M. le contrôleur-général et M. Tronchin, pour la souscription du roi . Je l’avais prié, par son frère le libraire, de n’en rien faire, parce qu’il ne tenait qu’à moi de toucher huit mille livres du roi pour mademoiselle Corneille par les mains de M. de Laborde, et qui s’en serait bien fait rembourser ; il aurait donné même dix mille livres.
Vous avez très grande raison, mes divins anges, de dire que les rentes viagères ne conviennent point ; je vois que Philibert veut avoir pour lui les rentes viagères, et payer les dix mille livres . Je suis bien aise qu’il soit en état de faire ces virements de parties, et qu’il ait fait avec moi cette petite fortune.
A l’égard de Sa Majesté, si nous pouvions obtenir qu’il fût permis de mettre dans le contrat qu’elle daigne donner huit ou dix mille livres, cela n’empêcherait pas de lui envoyer tant d’exemplaires de Corneille qu’elle en voudrait ; ce serait seulement une chose très honorable pour mademoiselle Corneille, pour les lettres, et pour nous ; j’en ai écrit à M. le duc de Choiseul 4. Si la chose se fait, tant mieux ; sinon il faudra se consoler comme de toutes les choses de ce monde, et assurément le malheur est léger.
Toutes ces terribles affaires, mes divins anges, n’empêcheront point que vous n’ayez l’amoureuse Zulime, le bon Bénassar, et le froid Ramire, avec la manière absolument nécessaire dont il faut jouer la dernière scène ; cela sera joint à une petite préface, en forme de lettre, à la demoiselle Clairon 5, attendu que la pièce est tout amour, et que nous disserterons beaucoup sur cette passion agréable et honnête. Daignez donc me mander quand vous voudrez jouer Zulime, et alors tous vos ordres seront exécutés.
Je reviens, avec votre permission, mes anges, à notre mariage, qui m’intéresse plus que celui d’Atide et de Ramire. En voilà déjà un de rompu 6 ; il ne faut pas qu’il arrive la même chose à l’autre. Est-il vrai que François Corneille soit aussi têtu qu’imbécile, et diamétralement opposé à l’hymen de Marie ? En ce cas, il faudrait lui détacher mademoiselle Félix, qui sait comme il faut le conduire, et le mettre à la charrue sans qu’il regimbe . Mais je ne sais point la demeure de mademoiselle Félix. Quand nous lui avons écrit 7, c’était par le canal du pindarique Le Brun. Nous ne savons encore si nos lettres ont été reçues, et il me paraît difficile que j’aie un commerce bien régulier avec cet élève de Pindare. Le mieux serait de ne point lâcher les vingt-cinq louis à François qu’il n’eût signé ; et si, par une impertinence imprévue, François refusait d’écrire tout ce qu’il sait, c’est-à-dire d’écrire son nom, alors François de Voltaire, qui est la justice même, le laisserait mourir de faim, et il ne tâterait jamais des souscriptions. Marie Corneille est majeure dans deux mois, nous la marierions malgré François, et nous abandonnerions le père à son sens réprouvé.
Calmez-vous, mes chers anges, sur la fatale feuille qui déplairait tant à messieurs 8. Cette feuille n’a point été tirée, je l’ai bien empêché. Philibert Cramer a très mal fait de la coudre à son exemplaire. Je sentis bien que ces mots cent quatre-vingt membres se démirent de leurs charges ; les murmures furent grands dans la ville, et le roi fut assassiné 9, etc. , que ces mots, dis-je, pourraient faire soupçonner à des grammairiens que cet assassinat fut le fruit immédiat du lit de justice, comme en effet Damiens l’avoua dans ses interrogatoires à Versailles et à Paris. Je sais bien qu’il est permis de dire une vérité que le parlement a fait imprimer lui-même ; mais j’ai bien senti aussi que le parlement serait fâché qu’on vît dans l’histoire ce qu’on voit dans le procès-verbal. Cette seule particule et est un coup mortel. Un seul mot peut quelquefois causer un grand mal. Cette même particule, très mal expliquée par M. de Silhouette dans le traité d’Utrecht, a causé la dernière guerre, dans laquelle nous avons perdu le Canada ; je ne perdrais pas même Ferney, car je l’ai donné à ma nièce ; mais malgré mon juste ressentiment contre l’infâme condamnation de la Loi naturelle 10, je fis jeter au feu cette feuille ; je mis à la place ces émotions furent bientôt ensevelies dans une consternation générale, par l’accident le plus imprévu et le plus effroyable . Le roi fut assassiné, le 5 de janvier, dans la cour de Versailles, etc. »
J’ai inséré même des choses trop flatteuses pour le parlement dans la même feuille ; et je dis expressément Le parlement faisait voir qu’il n’avait en vue que le bien de l’État, et qu’il croyait que son devoir n’était pas de plaire, mais de servir 11. En un mot, j’ai tourné les choses de manière que, sans blesser la vérité, j’ai tâché de ne déplaire à personne. D’ailleurs dans toute l’histoire de Damiens, je me borne uniquement à citer les interrogatoires. Au reste, l’ouvrage n’est pas encore achevé d’imprimer.
Ce dimanche 6, sexagésime . Nous venons de fiancer nos futurs ; de là je conclus qu’il faut que François se presse.
Voici, mes anges, une lettre de M. Dupuits, par laquelle il vous remercie de toutes vos bontés.
Je me prosterne devant mes deux anges gardiens.
V.»
1 La copie Beaumarchais omet le premier paragraphe, suivie par les autres éditions .
2Ces lettres ne sont pas connues .
3 Athalie, III, 3 de Racine . La formule était passée en proverbe .
4 On ne connait pas cette lettre .
5 Cette préface parut effectivement à la tête de Zulime .
6 Celui de Vaugrenant .
7 Voir lettre du 26 janvier 1763 à Ecouchard Le Brun : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/01/06/une-etoile-bien-singuliere-si-tant-est-qu-on-ait-une-etoile-6014557.html
8 Les parlementaires .
9 Ce passage figurait originellement au chapitre LIX du Siècle de Louis XIV ; V* le rejeta finalement dans le Précis du siècle de Louis XV, où il plaça la référence au parlement à la fin du chapitre XXXVI, tandis que le récit de l'attentat contre le roi ouvrait le chapitre suivant .
10 Voir lettre du 7 février 1759 à Thieriot : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/02/26/ce-qui-est-neuf-n-est-pas-toujours-vrai-5308752.html
11 Ce passage fut supprimé , à juste titre : les intentions du parlement étaient loin d'être aussi pures que le disait cette phrase .
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