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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Ne pourriez-vous point me procurer une copie de la justification que le col tors a essayé de faire de ses injustifiables

... Sottises, le mot est trop faible, et "le" col tors est multiple , et universel, et la liste suivante non exhaustive : Poutine, Xi Jinping, Bachar al Hassad, Erdogan, Kim Jung-un , Gurbanguly Berdimuhamedow, Alexandre Loukachenko, Isaias Afewerki, Mswati III, Teodoro Obiang Nguema : https://www.noovomoi.ca/style-et-maison/infos-pratiques/a...

Voir ce beau travail : https://misterprepa.net/les-dernieres-dictatures-dans-le-monde-2-3-les-dictatures-qui-subsistent-aujourdhui-et-les-pays-ou-un-pouvoir-autoritaire-saffirme/

Les dernières dictatures dans le monde (2/3) - Les dictatures qui survivent  aujourd'hui et les pays où un pouvoir autoritaire s'affirme - Mister Prépa

Actualité brûlante

 

 

« A Gabriel Cramer

[juillet-août 1766]

Je commence à douter que le prophète Élie de Beaumont puise faire paraître son mémoire pour les Sirven dans les circonstances présentes . Elles sont affreuses, et d'ailleurs le parlement de Toulouse est endiablé . Gardez-vous bien d'envoyer à Paris un seul avis au public sur les parricides 1. Je vous en dirai davantage, mon cher Caro, quand je vous verrai, et j'ai grande impatience de vous voir .

Ne pourriez-vous point me procurer une copie de la justification que le col tors a essayé de faire de ses injustifiables sottises ?2 »

2 Il s'agit ici de Vernet et de l'affaire de La Barre signalée à propos de la lettre du 14 juillet 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/10/06/vous-allez-etre-bien-etonne-vous-allez-fremir-mon-cher-frere-6341972.html

Un col tors (d'après un ancien participe de tordre ) est un hypocrite ; V* utilise l'expression dans son poème de l’Éloge de l'Hypocrisie : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-34691597.html

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29/10/2021 | Lien permanent

Cela est bien honnête et je serais trop condamnable si j'en souhaitais davantage

... Voici ce que peut dire notre ministre des Finances , suite au projet d'intégrer l'illicite au licite , tout comme il a déjà par le passé trouvé le moyen -comme un mac de bas étage- d'imposer les péripatéticiennes :

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/02/01/co...

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Pour un statisticien, l'argent sale n'a toujours pas d'odeur

 

 

« A Adrien-Michel-Hyacinthe Blin de Sainmore

Au château de Ferney par Genève

28 février 1763 1

Je vois bien, monsieur, que les gens de lettres de Paris sont peu au fait des rubriques de la poste . Je reçus avant-hier deux lettres de vous, l'une du 6 décembre et l'autre du 6 février 2 . Je réponds à l'une et à l'autre .

Je vous dirai d'abord que vos vers sont fort jolis et qu'il n'appartient pas à un malade comme moi d'y répondre . Vous me direz que j'ai répondu au prétendu abbé Culture 3: c'est précisément ce qui me glace l'imagination . Rien n'est si triste que de discuter des points d'histoire . Il faut relire cent fatras . Je crois que c'est cette belle occupation qui m'a rendu aveugle . Il a fallu réfuter ce polisson de théologien . Il faut toujours défendre la vérité et ne jamais défendre son goût .

Je ne connais ni l'examen de Crébillon ni la platitude périodique dont vous me parlez . À l'égard des tragédies je suis très fâché d'en avoir fait . Racine devrait décourager tout le monde . Je ne connais que lui de parfait et quand je lis ses pièces, je jette au feu les miennes . L'obligation où je suis de commenter Corneille ne sert qu'à me faire admirer Racine davantage .

Vous m'étonnez beaucoup d'aimer l'article Femme dans l’Encyclopédie 4 ; cet article n'est fait que pour déshonorer un ouvrage sérieux . Il est écrit dans le goût d'un petit-maître de la rue Saint-Honoré . Il est impertinent d'être petit-maître, mais il l'est encore plus de l'être mal à propos .

Vous me dites, monsieur, dans votre lettre du 6 décembre, que le roi m'a donné une pension de 6000 livres . C'est un honneur qu'il ne m'a point fait et que je ne mérite pas . Il m'a conservé ma charge de gentilhomme ordinaire de sa chambre, quoiqu'il m'eût permis de la vendre , et il y a ajouté une pension de deux mille livres . Cela est bien honnête et je serais trop condamnable si j'en souhaitais davantage .

L'état où je suis ne me permet pas de longues lettres ; mais les sentiments que j'ai pour vous n'y perdent rien . J'ai l'honneur d'être avec toute l'estime que vous méritez, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .

Voltaire . »

1 L'édition Pièces inédites place cette lettre en 1766 ; le destinataire n'a été identifié que par Besterman .

2 Voici quelques extraits de la première de ces lettres, mêlée de prose et de vers : « Je n'ai point lu, monsieur, et je ne lirai point le nouveau livre contre vous où l'on prétend relever vos erreurs ; mais j'en ai beaucoup entendu parler . […] Ce qui me chagrine principalement, c'est d'apprendre que vous vous proposez de lui répondre . /Combattre un sot, c'est l'honorer. /On vantera toujours les sons de votre lyre, / Et dans l'oubli vous le verrez rentrer , / Votre réponse le ferait lire : /Pour écraser un vers audacieux /Jupiter ne doit point s'armer de son tonnerre . / L'aigle qui plane au haut des cieux/Entend il les serpents qui sifflent sur la terre ?/ […] tout Paris vous attribue une brochure qui a pour titre Éloge de Crébillon, et qui n'est qu'une satire sanglante de ses ouvrages . On a eu grand soin d'y faire remarquer ses défauts et l'on ne rends aucune justice à ses beautés qui sont très nombreuses et très marquées . Quant à moi, monsieur, j'ai de la peine à me persuader que cet écrit soit véritablement de vous […] . Si quelqu'un devait faire l'éloge de cet illustre tragique, ce serait vous , monsieur, qui avez couru la même carrière et qui devez en sentir toutes les difficultés . […] L'article Femme pour l'Encyclopédie est écrit en petit-maître, c'est à dire avec impertinence et avec légèreté . On attribue à M. Picardin de Dijon le Sermon du rabbin Akib sur la petite cérémonie très chrétienne et très édifiante qui s'est faite à Lisbonne . Je ne suis pas fâché que quelque forte voix s'élève de temps en temps contre les ennemis de l'humanité . […] On m'assure que cette dame [Mme de Pompadour] vous avait fait augmenter votre pension de 4000 livres . Je vous en fais mon compliment de tout mon cœur . »

3 Blin de Sainmore a noté sur le manuscrit : « A cette lettre était joint un exemplaire des Éclaircissements historiques etc., qui servait de réponse au livre intitulé Les Erreurs de M. de Voltaire. »

4 Cet article est en plusieurs parties, de différents auteurs . Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Encyclop%C3%A9die/1re_%C3%A9dition/FEMME

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02/02/2018 | Lien permanent

Les hommes sont bien bêtes et bien fous . Adieu, madame ; prenez-les pour ce qu’ils sont, et vivez aussi heureuse que vo

... En les tolérant, surtout, n'oubliez pas ! Ils ont une double excuse innée, constitutionnelle, quasiment irréparable .

 

 

« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise du Deffand

11 octobre 1763 1

Je vous jure, madame, que je suis aveugle aussi ; n’allez pas me renier. Il est vrai que je ne le suis que par bouffées, et que je ne suis pas encore parvenu à être absolument digne des Quinze-Vingts. J’ai d’ailleurs pris mon parti depuis longtemps sur tout ce qu’on peut voir et sur tout ce qu’on peut entendre ; et c’est ce qui fait que je ne regrette guère dans Paris que vous, madame, et le très petit nombre de personnes de votre espèce.

Je suis persuadé que madame la duchesse de Luynes 2 est partie pour la vie éternelle avec de grands sentiments de dévotion ; et cela est bien consolant.

Vivez, madame, gaiement avec quatre sens qui vous restent : quatre sens et beaucoup d’esprit sont quelque chose . C’est vous qui êtes très clairvoyante, et non pas moi ; vous voyez surtout à merveille le ridicule de la façon d’écrire d’aujourd’hui. Le style qui est à la mode me porte plus que jamais à écrire avec la plus grande simplicité . Il n’est pas juste que vous soyez sans Pucelle. Je vais prendre si bien mes mesures, que vous en aurez une incessamment. Il y a quelquefois de petits morceaux assez curieux qui me passent par les mains, mais je ne sais comment faire pour vous les envoyer. Et vous, madame, comment feriez-vous pour vous les faire lire ? Ces petits ouvrages sont pour la plupart d’une philosophie extrêmement insolente, qui ferait trembler votre lecteur. On ne peut guère confier des rogatons à la poste . Si vous aimiez l’histoire, vous auriez un amusement sûr pour le reste de votre vie ; mais j’ai peur que l’histoire ne vous ennuie. J’essaierai de vous faire parvenir un petit morceau 3 dans ce genre qui vous mettra au fait de bien des choses : cela est court, et n’est point du tout pédant . Le grand malheur de notre âge, madame, c’est qu’on se dégoûte de tout. Un Pompignan 4 amuse un quart-d’heure, mais on retombe ensuite dans la langueur ; on vit tristement au jour la journée ; on attend que quelqu’un vienne chez nous par oisiveté, et qu’il nous dise quelque nouvelle à laquelle nous ne nous intéresserons point du tout. On n’a plus ni passion ni illusion ; on a le malheur d’être détrompé , le cœur se glace, et l’imagination ne sert qu’à nous tourmenter .

Voilà à peu près notre état ; et quand, avec cela, on a perdu les deux yeux, il faut avouer qu’on a besoin de courage. Vous en avez beaucoup, madame, et il est soutenu par la société de vos amis.

Je vous prie de dire à M. le président Hénault que je lui serai bien sincèrement attaché pour tout le reste de ma vie . Je l’estime infiniment à tous égards. Ma grande querelle avec lui sur François II 5 ne roule point du tout sur le fond de l’ouvrage, qui me plaît beaucoup, mais sur quelques embellissements que je lui demandais, en cas qu’il fît réimprimer l’ouvrage.

On m’a parlé d’une tragédie de Saül et David 6 qui est dans ce goût ; elle est traduite, dit-on, de l’anglais  Cette pièce est fort rare. Si vous pouvez vous la procurer, elle vous amusera un quart d’heure, surtout si vous vous souvenez de l’histoire hébraïque qu’on appelle la Sainte-Ecriture. Les hommes sont bien bêtes et bien fous . Adieu, madame ; prenez-les pour ce qu’ils sont, et vivez aussi heureuse que vous le pourrez, en les méprisant et en les tolérant. »

1 V* répond à une courte lettre du 30 septembre 1763 : « L'aveugle Du Deffand, au soi-disant aveugle, mais très clairvoyant Voltaire . Je ne vous dirai point pourquoi j'ai tant tardé à vous répondre ; si vous avez appris la mort de Mme de Luynes [tante de Mme du Deffand, morte le 11 septembre 1763] , vous avez dû deviner quelles étaient mes raisons ; […] on a volé ma Pucelle, cette perte est-elle irréparable ? Laissons François second tel qu'il est ; c'est un genre qu'il est difficile de perfectionner […] . Je suis indignée de l'éloquence régnante, j'aime mieux le style des balles […] . Adieu monsieur, ne m'oubliez pas et envoyez moi quelque chose qui m'amuse , j'en ai besoin, je péris de langueur et d'ennui . »

2 Et non pas la duchesse de Luxembourg comme il est écrit dans certaines éditions , double erreur de l'éditeur car c'est le duc de Luxembourg qui venait de mourir .

3 Remarques pour servir de supplément à l’Essai sur l’Histoire générale. (Georges Avenel)

4 Une édition fautive écrit Pucelle au lieu de Pompignan .

6 Walpole a noté ici sur une copie du manuscrit par Wyan : « C'était de Voltaire lui-même », ce qui est bien entendu exact .

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04/10/2018 | Lien permanent

Je ne laisse pas d'avoir avec vous des comptes qui ne ressemblent guère aux écrits d'un homme de lettres, mais il faut d

 ... Ce que pourront dire également les lauréats des grands prix littéraires, s'il leur reste un tant soit peu de franchise . Leurs éditeurs et le fisc sont au courant .

Dans le domaine musical, peu de grands gagnants à coup sur, si ce n'est la direction de la SACEM

 

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 http://www.pcinpact.com/news/56339-sacem-gestion-collective-cour-comptes.htm

 

« A M. Jean-Robert TRONCHIN, négociant à Lyon

A nos Délices, 13 avril [1757].

Vous m'avez peut-être écrit mon cher correspondant , il y a probablement quelque lettre de vous à Lausanne . Je viens de lire en arrivant l'annonce et l'exposé succinct de la nouvelle loterie 1. Je vois qu'il faut vivre douze ans pour escompter ses lots avec avantage. Allons, il faut se résoudre à vivre douze ans. J'ai déjà fait marché pour neuf à Lausanne 2 ce n'est que trois de plus avec le roi de France, qui est déjà mon débiteur. M. de Montmartel 3 m'a mandé qu'il me retient pour quatre-vingt mille livres de billets. Je jette le filet en votre nom, et je hasarde quatre-vingt mille livres au jeu nouveau que le roi joue avec ses sujets, mais je vous avertis qu'au mois de juin il me faudra encore vingt mille livres . Je vous enverrai incessamment des rescriptions ou lettres de change pour environ trente mille . Je ne laisse pas d'avoir avec vous des comptes qui ne ressemblent guère aux écrits d'un homme de lettres, mais il faut de tout dans la vie . Je vous embrasse bien tendrement .

V. »

2 Pour la location de la maison du Grand Chêne .

3 Jean Pâris de Montmartel : voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_P%C3%A2ris_de_Monmartel

 

 

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23/10/2012 | Lien permanent

je crois qu'il faudra bien du temps pour rétablir la circulation et la confiance

... Et vous sentez bien qu'il ne s'agit pas là des conditions de circulation routière alors qu'on parle d'alerte météo dans 19 départements : attention nous sommes en hiver et il va neiger , quel scoop !

Il peut être question des chauffeurs de taxis qui savent à l'occasion, tout comme les routiers et les cheminots semer le soukh et geler eux aussi les déplacements de leurs concitoyens qui n'en  peuvent mais .

Malheureusement, on fait un constat tristounet à propos de notre politique

confiance Charles_Alexandre_de_Calonne.jpg

 

« A Jean-Robert TRONCHIN

à Lyon
Je commence à espérer la paix, et je pense que cet événement si désirable est ou sera la suite de ce que je vous mandai il y a quelque temps. Mais je crois qu'il faudra bien du temps pour rétablir la circulation et la confiance.
Ne soupçonnez-vous pas que M. Silhouette voulait faire rendre gorge à certains financiers, et que ceux-ci l'ont culbuté?1 Il allait trop vite, il effarouchait; peut-être de bonnes intentions trop
précipitées l'ont perdu. S'il y a quelques nouvelles je vous prie de m'en faire part . Je n'en sais point encore d'Allemagne .

Si vous pensez, mon cher monsieur que le vin que vous avez eu la bonté 2 soit de garde je vous prie de m'en envoyer encore deux pièces .

J'ai écrit à Paris pour les livres qu'on ne peut trouver à Lyon .

Nulle nouvelle sinon qu’on attend la réponse de Vienne pour avoir la paix . Le roi de Prusse inattaquable dans son camp de Meissen et le duc de Virtemberg battu la font espérer .

Votre très humble serviteur

V.

17 décembre [1759] 3»

2 V* a oublié quelques mots, sans doute de m'envoyer . Voir lettre du 6 octobre 1759 à JR Tronchin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/10/26/n-auriez-vous-point-du-nectar-cette-annee-en-beaujolais-rien-5476966.html

3 Année ajoutée sur le manuscrit .

 

 

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27/12/2014 | Lien permanent

Nous ne pouvons d’ici conduire des gens qui sont à Paris . Contentons-nous de procurer à cette infortunée toutes les pro

... et votons !

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« A Philippe Debrus [à monsieur Bruce]

[vers le 26 juillet 1762] 1

Mon neveu, conseiller au grand conseil 2, me mande qu'on pourrait bien renvoyer l'affaire de Calas à ce tribunal. En ce cas nous aurons sûrement justice .

Mais ce renvoi est fort douteux et on ne doit en parler ni en écrire à personne à Paris .

Mon neveu a vu cette malheureuse veuve . Il fera tout pour elle, mais comme il peut être son juge, gardons le secret . Il a confiance en Beaumont , qui lui a dressé une lettre pour monsieur le chancelier, que la pauvre Calas a signée .

Laissons-les faire, Beaumont est actif, Mariette ne l'est point . Nous ne pouvons d’ici conduire des gens qui sont à Paris . Contentons-nous de procurer à cette infortunée toutes les protections possibles .

Le premier président du grand conseil a pleuré en lisant la lettre de Donat Calas, mais il faut qu'on le sache .

V. »

1 L'édition Lettres inédites place cette lettre entre le 16 et le 25 août 1762, ce qui est trop tard .

 

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18/06/2017 | Lien permanent

Je crois qu'il faudra nécessairement attendre que cet orage soit passé

... Oui, laissons refroidir les cendres de Notre Dame . Et dans le même temps bouillons de colère devant l'avalanche de crédits et cagnottes accordés pour sa restauration alors qu'il y a quinze jours les expulsions de logements ont repris et qu'il y a encore des milliers de sans-abris . Mme Hidalgo, maire de Paris, vous êtes fort généreuse avec les deniers publics pour sauver un monument et radine comme Harpagon pour loger les miséreux : gestion la-men-ta-ble , mentalité de m'as-tu-vu, seriez-vous une lâche soucieuse du qu'en dira-t-on si vous n'apportiez pas votre quote part ? C'est ce que je crois .

De plus, sans vouloir jouer les Cassandre, je parie qu'un certain nombre de cagnottes vont finir dans des poches qui n'apporteront pas d'eau bénite à la cathédrale .

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Cendré de Notre Dame ... pour vous restaurer

 

 

« A Gabriel Cramer

[mars 1764]

Je renvoie à mon cher Caro les feuilles E et F. La feuille F fourmille de fautes, le prote 1 doit y mettre toute son attention .

J'enverrai chercher incessamment les deux douzaines de Corneille en deux paquets . Je n'ai nulle nouvelle de la Tolérance, on est toujours aux trousses de l'archevêque et des jésuites . Je crois qu'il faudra nécessairement attendre que cet orage soit passé . »

1 Voir : http://www.cnrtl.fr/definition/prote .

Wagnière n'a pas compris ce mot et a écrit « Le Prost » (il récidivera dans la lettre du 25 mars à Cramer, écrivant Le Prault comme s'il s'agissait du libraire Le Prault ) . La faute n'est pas sans intérêt car elle semble marquer que V* prononçait fermé le o de prote, qui aujourd'hui est ouvert .

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16/04/2019 | Lien permanent

N'oubliez pas, ... , le mot mémorable qu'un grand ministre m'écrit , Nous prenez-vous pour des gens absurdes et pour des

... La réponse est "non" quant à la persécution et "oui, souvent" quant à l'absurdité . A propos des grévistes anti-réforme des retraites, la réponse est "oui, absolument" aux deux qualificatifs .

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19 avril 2018 ... 5 janvier 2020 : rien de changé, la race des râleurs n'est pas en voie de disparition en France .

 

 

« A monsieur le Ministre Paul-Claude Moultou

à Genève

9è novembre 1764

Mon aimable et vrai philosophe, je vous supplie instamment de me renvoyer les cahiers le plus tôt que vous pourrez . Si vous daignez y ajouter des remarques, la vérité et moi nous vous aurons grande obligation . Vous pourriez aussi m'indiquer les sources où je peux puiser . Je suis sans livres, et je ne serai peut-être pas toujours sans yeux .

Souvenez-vous je vous prie de Paul et de Thècle 1. Souvenez-vous que tous les ministres d’État de France, sans en excepter un, m'ont écrit sur ce que vous savez .

Souvenez vous qu'il est de la plus grande fausseté qu'une certaine^personne ait été chargée de faire des remerciements .

Au reste, je félicite M. Abauzit et M. Polier de Bottens, aussi bien que l'évêque de Glocester ; si Loke et Midleton étaient encore ua monde, on leur devrait aussi des compliments .

N'oubliez pas, mon cher philosophe , le mot mémorable qu'un grand ministre m'écrit , Nous prenez-vous pour des gens absurdes et pour des persécuteurs ?2

Je vous embrasse bien tendrement, et je vous aime autant que je vous estime . »

1 Il s'agit sans doute des Acta Pauli et Theclae, apocryphes .Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Actes_de_Paul_et_Th%C3%A8cle

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05/01/2020 | Lien permanent

un impudent est celui qui ayant dit, écrit et fait tant de sottises, veut qu'on lui érige une statue

...

 

« A Jean -André de Luc

[février 1767] 1

Monsieur de Luc doit faire convenir M. J.-J. R. de la valeur du mot imprudent . L'imprudent est celui qui, pouvant vivre heureux chez lui, s'est mis au point de n'avoir ni feu ni lieu . Qui a changé de religion trois fois . Qui s'est pâmé de joie en communiant de la main de M. de Montmolin, et qui le lendemain , a écrit contre son prédicant . Qui a barbouillé une comédie et qui , ensuite, a barbouillé du papier contre la comédie . Qui s'est mêlé de laver les prédicants de Genève de l'accusation de socinianisme et qui ensuite a imprimé qu'ils étaient sociniens . Qui s'est fait avocat pour et contre sans en être prié de personne, comme l'avocat Breniquet . L’imprudent est celui qui s'est brouillé avec tous ses amis et avec ses bienfaiteurs . On conseille à J.-J. de ne plus se contredire, de tâcher de vivre heureux, et alors il sera prudent, mais comme il n'a jamais eu la simplicité de la colombe il ne faudra pas qu'il ait la prudence du serpent .

N.B. – Si dans la lettre de […] , à monsieur de Luc il y a impudent et non imprudent 2 il faut encore le faire convenir qu'un impudent est celui qui ayant dit, écrit et fait tant de sottises, veut qu'on lui érige une statue... »

1 Copie par Dupan ; édition Gustave L. Van Roosbroeck, « An unknown letter of Voltaire about J.-J. Rousseau », avril 1923, qui date de 1766.

2 Avant de transcrire cette lettre qu'il adressait à Mme Freudenreich, Dupan écrit à celle-ci : « Je vous ai envoyé, madame, la lettre de Rousseau du 31 janvier où il est parlé de l'impudence ordinaire de Volt. Quelques copistes ont ajouté une r à ce mot et en ont fait imprudence . Volt a trouvé l'injure plus forte . Il peut être quelquefois beau, dit-il, d'être impudent à l'âge de soixante-treize ans, mais à cet âge il n'est pas permis d'être imprudent . Et le lendemain, il envoya ce qui suit à la personne qui lui avait parlé de cette lettre . » En fait , la lettre de Rousseau, écrite de Wooton à Ivernois ( et non à de Luc) commence dans l'original (conservé à Neuchâtel ) comme suit : « Jamais, monsieur, je n'ai écrit ni dit ni pensé rien de pareil aux extravagances qu'on vous dit avoir trouvées écrites de ma main dans les papiers de M. Lenieps, non plus rien de ce que M. de Voltaire publie, avec son impudence ordinaire, être écrit et signé de moi dans les mains du ministre Montmolin . »

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01/07/2022 | Lien permanent

Nous devons en user à cet égard comme les Anglais par rapport à nos vins, dont ils ne font passer chez eux que les meill

... Brexit ou pas Brexit, les British sont trop fous pour ne pas avoir quelque chose de bon à en tirer , à nous de faire le meilleur choix.

Etait appelé " British humour" L0L....suite - Cinquantaine-Harmonie

Humour is always good

 

« A Simon-Augustin Irailh 1

A Ferney, 30è mars 1766

Depuis la lettre, monsieur, que vous avez bien voulu m’écrire, du 4 mars, M. Thieriot ne m’a rien envoyé. Je n’ai reçu aucune de ses nouvelles. Il a peu de santé, et c’est l’excuse de son extrême négligence. Si vous êtes dans le dessein de me favoriser du paquet dont vous me flattiez, le moyen le plus court et le plus sûr est de l’envoyer par la diligence de Lyon à M. Souchay, négociant à Genève.

J’espère trouver, dans les Mémoires de miss Honora 2 le plaisir que m’ont fait vos autres ouvrages. Vous m’annoncez cette production comme tirée d’une source anglaise. Nous devons en user à cet égard comme les Anglais par rapport à nos vins, dont ils ne font passer chez eux que les meilleurs. Tâchons de ne tirer de leur sol en tout genre que ce qu’il peut nous offrir de mieux.

Je ne doute point de la bonté du choix que vous aurez fait, du mérite du sujet, et de tout l’intérêt que vous-même aurez répandu dans cet essai. Voulant bien m’en procurer la lecture, vous me fournirez une occasion de plus de m’affermir dans l’estime que j’ai conçue pour vos talents. C’est avec ces sentiments que j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Volt. »

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04/07/2021 | Lien permanent

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