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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Je vous renvoie la queue de Socrate

Faute d'apprendre à éteindre un incendie dans un coeur (ça y-est, je me crois un sex-symbol qui déchaine les coups de foudre ; oublions...), j'ai appris à manier l'extincteur. Pourvu que je n'en aie jamais besoin !!!

Pour rappel, à tous ceux que ça pourrait intéresser, la poudre s'utilise à 3 metres et même au delà, l'eau pulvérisée à 2 m et le CO2 à 1m-1,5m. Un début de feu, un départ de feu, selon le terme précis (à ne pas confondre avec l'incendie qui lui nécessite au moins une caserne de pompiers) est quelque chose qui se jugule en quelques secondes si on a le geste correct avec le matériel correct. Comme je l'ai déjà dit, on apprend tous les jours, peu ou prou.En plus, c'est facile . La preuve, j'ai su le faire ...

 

 

 

Que ceux qui ont eu des idées coquines avec le titre de cette note me rejoignent : vous êtes les bienvenus !

 

 

 

 

 

 

« A Gabriel Cramer

 

 

Cher Gabriel, n’auriez-vous rien sur les cosaques ? Pourriez-vous me trouver les voyages de Corneille Lebruin ? [Voyages de Corneille Le Brun par la Moscovie, en Perse et aux Indes orientales, 1718, de Cornelis de Bruin] Ces deux petits secours me sont absolument nécessaires .

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Je vous renvoie la queue de Socrate [la pièce imprimée, envoyée aux d’Argental le 20 juillet est prétendue de « feu M. Thomson traduite par M. de Faitema]. Puisse cet ouvrage faire trembler les fanatiques . Envoyez-moi, je vous prie, au plus tôt un exemplaire .

 

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Voltaire

                   Mai  1759. »

Et pour ce gourmand de Volti, amateur de chocolat, toujours de Cornelis de Bruin

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Pas de queue, juste les fèves !!!!
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25/05/2009 | Lien permanent

En vous remerciant de vos perdrix

... Quel accompagnement me conseillez-vous ?

 

« A Louis-Amable Deprez de Crassier

En vous remerciant de vos perdrix mon cher monsieur . Je vous supplie de vouloir bien nous faire l'honneur de venir les manger avec nous . Nous allons travailler à force à finir notre petit château pour vous y recevoir . Mme Denis vous fait mille compliments . Je n'avais d'abord songé qu'à servir six gentilshommes à qui on faisait injustice mais depuis que j'ai l'honneur de vous connaître, c'est mon ami que je sers .

Recevez les tendres et respectueux sentiments de V...

A Ferney 25 décembre [1760] 1»

1 L'édition Cayrol place cette lettre en 1764, Moland fait la rectification .

 

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25/12/2015 | Lien permanent

Il y a peu de corrections

... Oui, M. Veran !

https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-la-mise-au-point-de-veran-sur-le-prolongement-de-l-etat-d-urgence-7800910365

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers 1765]1

Monsieur Caro voudra bien se souvenir que je lui ai donné ce même tome X qu'il demande . Il y a peu de corrections, et les occupations présentes ne me laissent pas une minute pour en faire de nouvelles . Mille tendres compliments . »

1 L'édition Crowley place la lettre en 1756, mais V* n'appelle Cramer Caro qu'à partir de 1759 ; on ne sait ce qu'est ce « tome X ».

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25/10/2020 | Lien permanent

lesquels ne portent point de noix et sont sur le retour

...  Ceci n'est pas une question mais une affirmation qui à mes yeux concerne exactement les sénateurs et sénatrices  qui défendent leurs privilèges surannés , dont l'immunité n'est pas le moindre, n'est-ce pas M. Serge Dassault ? Bande de hors la loi !

 Tas de vieilles noix,

T'as de viles noix.

 DSCF5109 noix.png

 

« A Jean-Robert Chouet 1

Je prie monsieur Chouet de faire abattre et scier proprement les huit noyers près de Chambésy, ou autour du grand pré, lesquels ne portent point de noix et sont sur le retour . Fait à Tournay le 29 décembre 1758 . 

Voltaire »

1 Copie par de Brosses . On y lit : « Non seulement par une direction la plus mal entendue l'on a coupé les noyers qui étaient les plus superbes, ceux qui restent ne peuvent servir pour refendre étant voutés . C’est la suite d'une direction très aisée à comprendre . /Chouet. » Le bois de noyer, comme de nos jours était très estimé pour la fabrication de meubles .

 

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17/01/2014 | Lien permanent

le plaisir donne de la force

Et le déplaisir nait de la faiblesse , de toutes les faiblesses, physiques et morales . 

D'où viennent sans tarder la colère et l'injustice .

D'où viennent au moins deux coeurs malheureux !

Qui doivent se pardonner . Qui peuvent se retrouver . En paix ...

coeur brisé.jpg

 

Voila ce que j'ai vécu, ressenti au cours d'un voyage lyonnais ,hier . Voyage perturbé par des coureurs à pieds , rues barrées, détournements sans nombre, fatigue, énervement , mouvements d'humeur et séparation impromptue et douloureuse .

On ne dira jamais trop le mal que peut provoquer le sport de masse, dirai-je pour rire et tenter de distraire mon coeur en désarroi .

http://vimeo.com/7555870  : que j'écoute en pensant à celle qui compte plus que tout pour moi .

 

 

Volti , lui, souhaite longue vie à ceux qui embellissent le monde, je me joins à lui pour Mam'zelle Wagnière qui transmet la vie des textes du seul compagnon de route qui ne la/me déçoive jamais , Voltaire . 


 

 

« A M. le maréchal duc de Richelieu

 

Colmar, le 17 octobre [1754]

 

Mme Denis vous avait déjà demandé vos ordres, monseigneur, avant que je reçusse votre lettre charmante . Je suis dans la confiance que le plaisir donne de la force . J'aurai sûrement celle de venir vous faire ma cour . L'oncle et la nièce se mettront en chemin dès que vous l'ordonnerez, et iront où vous leur donnerez rendez-vous . J'accepte d'ailleurs la proposition que vous voulez bien me faire de vous être encore attaché une quarantaine d'années ; mais je vous donne mes quarante ans, qui, joints avec les vôtres, feront quatre-vingts . Vous en ferez un bien meilleur usage que moi chétif, et vous trouverez le secret d'être encore très aimable au bout de ces quatre-vingts ans . Franchement, c'est bien peu de chose . On n'a pas plutôt vu de quoi il s'agit dans ce petit globe qu'il faut le quitter . C'est à ceux qui l'embellissent comme vous, et qui y jouent de beaux rôles, d'y rester longtemps . Enfin, monseigneur, je vous apporterai ma figure malingre et ratatinée avec un cœur toujours neuf, toujours à vous, incapable de s'user comme le reste .

 

J'ai pensé mourir, il y a quelques jours, mais cela ne m’empêchera de rien . Le corps est un esclave qui doit obéir à l'âme, et, surtout, à une âme qui vous appartient . Mettez donc deux êtres qui vous sont tendrement attachés au fait de votre marche, et nous nous trouverons sur votre route, à l'endroit que vous indiquerez : ville, village, grand chemin, il n'importe ; pourvu que nous puissions avoir l’honneur de vous voir, tout nous est absolument égal, ce qui ne l'est pas, c'est d'être si longtemps sans vous faire sa cour . Donnez vos ordres aux deux personnes qui les recevront avec l'empressement le plus respectueux et le plus tendre . »

 

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03/10/2011 | Lien permanent

Autant on voit ailleurs de fanatisme et de cruauté, autant il y a de vertu et de générosité dans votre âme

... M. Matthieu Ricard , et vos compagnons d'écriture :

Trois Amis En Quête De Sagesse   de André Christophe  Format Beau livre

Trois sourires qui font plaisir . A suivre ...

 

 

« A Caroline-Louise de Hesse-Darmstadt, margravine de Baden-Durlach 1

A Ferney 22 juillet 1766 2

Madame,

Votre Altesse Sérénissime ne perd aucune occasion de faire du bien . Autant on voit ailleurs de fanatisme et de cruauté, autant il y a de vertu et de générosité dans votre âme . Ma respectueuse admiration pour vos sentiments augmente mon regret de ne pouvoir vous faire ma cour . Mon âge et mes maladies m'ont privé de ce bonheur . Je n'aspire qu’au moment où je pourrais venir à vos pieds vous dire avec quel profond respect et avec quel attachement je serai jusqu'au dernier moment de ma vieillesse

madame

de Votre Altesse Sérénissime

le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

2 Edition Erich Schmidt, dans Im neuen Reich, 1879

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je tâcherai de tout réparer

... C'est une bonne intention mister Président .

 

 

« A Mme Nicolas-Bonaventure Duchesne

A la réception de votre lettre, madame, je commençai une révision exacte des tragédies que vous imprimez 1, ainsi que des comédies et du poème épique. Étant tombé malade trois jours après, j'ai été obligé de discontinuer l'ouvrage; et en cas que je me porte mieux, je le reprendrai avec la plus grande exactitude. Si votre mari en avait usé avec 2 la même circonspection et la même franchise, il ne nous 3 aurait pas jetés, vous et moi, dans l'embarras où nous sommes. J'en suis encore très mortifié; je tâcherai de tout réparer, et de vous fournir de quoi donner une édition complète et correcte.

Je suis, madame, bien véritablement votre très humble et très obéissant serviteur. 

Voltaire.

12è septembre à Ferney. »

1 La veuve Duchesne a publié en 1764 les Œuvres de théâtre de M. de Voltaire, 1763-1764, en cinq volumes . Elle en préparait une autre édition en six volumes, comprenant Charlot, ce qui fixe la date aux derniers mois de 1767 . Thieriot avait recommandé cette entreprise à V* par une lettre du 27 août 1767 .

2 avec ajouté au-dessus de la ligne par V*.

3 vous corrigé en nous sur le manuscrit .

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25/04/2023 | Lien permanent

alors nous parlerons de perruques

... Tenue correcte exigée . A l'Assemblée nationale . La même que pour accéder, de toute éternité, aux salles de jeux des casinos ! Pour les messieurs, actuellement . J'attends la première députée en crop top .

 

Rédigé le 10/11/2022 pour parution le 5/11 .

 

« A Jacob Vernes

Le 25 avril [1767] 1

Mon cher prêtre philosophe et citoyen, je vous envoie deux mémoires des Sirven.

Bénissez Dieu, mon cher huguenot, qui chasse partout les jésuites, et qui rend la Sorbonne ridicule . Il est vrai qu'il traite fort mal le pays de Gex, mais il faut lui pardonner le mal en faveur du bien . Je me suis mis, depuis longtemps, à rire de tout, ne pouvant faire mieux .

Rien ne vous empêche de venir chez nous en passant par Versoix, Gentoux, et Collex, alors nous parlerons de perruques .

Je vous donne ma bénédiction . »

1 Copie Beaumarchais-Kehl, édition de Kehl ; voir note de la lettre du 15 avril 1767 à Vernes : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/10/11/moi-j-ecris-pour-agir-6405883.html

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05/11/2022 | Lien permanent

Je ne sais quel est le plus grand fléau du fanatisme, de la guerre, de la peste, et de la famine

... Ou de la bêtise ![NDLR .- James veut rester poli, mais vous pouvez penser con....]. Fanfoué Fillon ,et ses costars noirs sur fond de cabinet noir élyséen, devient de plus en plus fielleux, quasi ridicule ; qu'il retourne vite à son cabinet de conseil et joue les mères maquerelles à 50000 € la passe pour ses riches clients en mal de relations tarifées .

 Résultat de recherche d'images pour "betise fléau humour"

Fillon fils se chargeant de rendre le costume de son père ...

 

 

« A Claude-Philippe Fyot de La Marche

25è avril 1762, au château de Ferney

Il y a quinze jours, monsieur, que je suis attaqué d'une fluxion de poitrine . La chair est faible, l'esprit n'est pas prompt, mais le cœur est tendre ; il sent toutes vos bontés . Mille remerciements à votre graveur pour son estampe, que je crois destinée à La Toison d'or . Ce n'est pas que cette Toison soit digne d'une taille-douce ; mais il en faut aux pièces qu'on ne jouera jamais , comme à celles qu'on joue . Nous traitons de même tous les enfants de Corneille, et les bossus comme les mieux faits .

Il n'est pas juste de vous priver de vos artistes, pour Pertharite, Agésilas, et Suréna ; c'est trop abuser de votre bonne volonté et de votre patience . Qu'ils se réduisent à six estampes, et qu'ils choisissent . Autrement, vous seriez privé un an entier de ceux qui doivent travailler pour vous par préférence ; il y aurait à moi une indiscrétion impardonnable de le souffrir .

Lorsque j’eus l'honneur de vous écrire sur l'abomination de Toulouse, je vous croyais encore à Paris, et à portée de faire causer M. de Saint Priest ; cette affaire , ou je suis fort trompé, est un reste de l'esprit des croisades contre les Albigeois .

Si mon mal de poitrine me joue un mauvais tour, je partirai ayant vu honnêtement d’horreurs dans ce monde . L'aventure des jésuites pourrait être consolante, mais on va être livré aux jansénistes, qui ne valent pas mieux . Je ne sais quel est le plus grand fléau du fanatisme, de la guerre, de la peste, et de la famine .

Je vous crois un peu empêché avec des têtes échauffées 1. La chaleur ne va pas trop avec la raison ; vous ferez, sans doute, comme Perrin Dandin, qui attendait qu'on fût fatigué et calme 2. En voilà beaucoup pour un homme qui a la fièvre, mais pas assez pour l'homme qui vous est attaché avec le plus tendre respect . 

V.»

1 A cause de l'affaire du parlement de Dijon .

 

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24/03/2017 | Lien permanent

travailler pour des rois? Rois de quoi ?

Ce dernier jour du premier mois de cette année 2009 de l’ère du fox à poils durs, je vous livre tout brut le credo d’un Volti* surbooké et survolté dans un exercice qu’il déteste, créer un spectacle de commande qu’on nommerait aujourd’hui comédie musicale .

A bientôt cher amis, je cours me défouler sur un trispot ( les archers me comprendront). !

 

 

 

 

« A Pierre-Robert Le Cornier de Cideville

 

Mon aimable ami, je suis un barbare qui n’écrit point ou qui n’écris qu’en vile prose .Vos vers font mon plaisir et ma confusion. Mais ne plaindrez-vous pas un pauvre diable qui est bouffon du roi à cinquante ans [ il écrit la Princesse de Navarre ], et qui est plus embarrassé avec les musiciens, les décorateurs, les comédiens, les comédiennes, les chanteurs, les danseurs, que ne le seront les huit ou neuf électeurs pour se faire un César allemand [ Charles VII empereur est mort le 20 janvier]? Je cours de Paris à Versailles, je fais des vers en chaise de poste . Il faut louer le roi hautement, Mme la dauphine finement, la famille royale tout doucement, contenter la cour, ne pas déplaire à la ville .

        

Oh qu’il est plus doux mille fois

De consacrer son harmonie

A la tendre amitié dont le saint nœud nous lie !

Qu’il vaut mieux obéir aux lois

De son cœur et de son génie

Que de travailler pour des rois !

 

                   Bonjour mon cher ami, je cours à Paris pour une répétition, je reviens pour une décoration [ La Princesse de Navarre sera représentée le 23 février ]. Je vous attends pour me consoler et pour me juger . Que n’êtes-vous venu pour m’aider ! Adieu, je vous aime autant que j’écris peu .

 

                            Voltaire

                            A Versailles, 31 janvier 1745. »

 

 

 

Moi aussi, j'écris "PEU" !

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31/01/2009 | Lien permanent

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