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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Les bruits de paix redoublent dans l'Allemagne

... Paix toute relative car la guerre économique , elle, redouble d'intensité dans le monde entier . C'est à qui bouffera l'autre .

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« A Jean-Robert Tronchin

à Lyon

Lausanne 20 février [1758]

Les bruits de paix redoublent dans l'Allemagne, mon cher monsieur . Mais la guerre se prépare . Je ne sais rien de nouveau . Je vous supplie de vouloir bien faire donner ce reçu à M. l'envoyé palatin par votre correspondant qui sans doute a touché l'argent . Mille amitiés à M. Camp , votre vicaire .

V. »

 

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17/06/2013 | Lien permanent

Si avec cela vous avez de la santé, il ne vous manque rien

... Portez-vous bien mesdames, et faites des enfants dont nous soyons les pères !

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Retenez bien l'adresse , on va embaucher d'ici peu à la maternité de Portland

 

 

« A Louise-Florence-Pétronille de Tardieu d'Esclavelles d'Epinay

[Madame de La Live d'Epinay / place Vendôme / à Paris ]

2è mars 1764 à Ferney

En vous remerciant, madame, de la bonté que vous avez d’informer des gens de l’autre monde du bel établissement que vous faites dans celui-ci 1. Vous serez toujours ma belle philosophe, quand même vous m’auriez oublié. Je me mets aux pieds de madame votre fille, à condition qu’elle sera philosophe aussi.

Savez-vous bien que je suis quelquefois en commerce de lettres avec monsieur votre fils ? Mais je lui demande pardon de n’avoir pas répondu à sa dernière lettre, j’étais extrêmement malade. Je ne sors presque plus du coin de mon feu, tout s’affaiblit chez moi, hors mon respectueux attachement pour vous. La tranquillité dont je jouis est la seule chose qui me fasse vivre. Je crois, madame, que vous avez mieux que de la tranquillité ; vous devez jouir de tout le bonheur que vous méritez ; vous faites celui de vos amis, il faut bien qu’il vous en revienne quelque chose. Si avec cela vous avez de la santé, il ne vous manque rien. Pardonnez-moi, s’il vous plaît, de ne vous pas écrire de ma main ; je deviens un peu aveugle ; mais on dit que quand il n’y aura plus de neige sur nos montagnes, j’aurai la vue du monde la plus nette. Je ne veux pas vous excéder par une longue lettre ; vous êtes peut-être occupée actuellement à coiffer la mariée. Je présente mes très humbles respects à la mère et à la fille.

V. »

1 Mme d'Epinay marie sa fille Angélique-Louise-Charlotte au vicomte Dominique de Belsunce le 10 mars 1764, âgée d'un peu plus de quatorze ans : https://gw.geneanet.org/favrejhas?lang=fr&n=lalive+d+epinay&oc=0&p=angelique+louise+charlotte+pauline

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27/03/2019 | Lien permanent

Il n'y a point de comédie Caro

... Dommage !

Jeu de Phlyax — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_Phlyax

 

 

« A Gabriel Cramer

[1765-1766]1

Il n'y a point de comédie Caro . C'est par Dieu bien assez de deux tragédies, avec des dissertations assez curieuses sur des choses très intéressantes . Comment va la tragi-comédie de Genève ? »

1 L'édition Crowley date la lettre de « 1762-1768 ? ».

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20/04/2021 | Lien permanent

Nos corps ne valent pas nos âmes

... Quant à la longévité, oui, on peut le supposer .

Quant à la beauté, il est de bien vilaines âmes attachées à de beaux corps , et heureusement on peut voir aussi  l'inverse.

 Belle fl-âme 

DSCF0409 belle fl âme.png


 

 

 

« A Louise-Florence-Pétronille de Tardieu d'Esclavelles d'Epinay

[vers septembre 1758]

Tant mieux, ma belle philosophe, car je suis aussi bien malade, mais demain si vous venez je me porterai mieux . Nos corps ne valent pas nos âmes, aussi vous savez qu'elles sont immortelles . »

 

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27/10/2013 | Lien permanent

il faut espérer que tout le monde arrangera ses affaires, puisque le roi de France arrange les siennes

... Encore faut-il que le "roi de France" soit exemplaire !

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« A monsieur le professeur Pierre Pictet

Sur Saint-Jean près des Délices

16è juillet 1764 à Ferney

Je vous suis bien obligé, mon très cher voisin, des bonnes nouvelles que vous voulez bien me donner de Stutgard . Celles des receveurs ne sont pas si bonnes, mais il faut espérer que tout le monde arrangera ses affaires, puisque le roi de France arrange les siennes . Mille tendres respects, je vous en prie, à Mme Constant et à Mme Pictet quand vous lui écrirez . Tout Ferney vous embrasse de tout son cœur . »

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04/09/2019 | Lien permanent

Il y a encore quelques points à mettre sur les i

... de "islamistes" , comme  : indésirables , insupportables , ignobles , inhumains , ...

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« A Gabriel Cramer

[juin – juillet 1765]

Comment se porte mon cher Gabriel ? Je voudrais bien l'aller voir . J'ai bien des choses à lui dire sur son édition . Je le prie de me renvoyer La Henriade que j'ai commencé à corriger . Il y a encore quelques points à mettre sur les i .

Comment se porte Mme Cramer ? Aurons-nous bientôt les journaux de Schurler ? »

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23/10/2020 | Lien permanent

Ma santé me rend le vin de France nécessaire

... Hips ! Et c'est un domaine, ma santé , où je m'efforce de mettre toutes les chances de mon côté, liquides rouges, rosés, blancs, avec ou sans bulles , toutes sources d'oligo-éléments bons pour mon corps d'athlète [sic]. L'essentiel dans ce traitement est de respecter une prise quotidienne comme me l'a prescrit le docteur Théodore Tronchin , vous n'avez qu'à le consulter, il confirmera . Il m'arrive de boire des vins étrangers, mais c'est seulement pour ne pas mourir ignare . Le traitement est encore plus actif lorsqu'il est pris et partagé entre amis, je vous l'assure .

"Jamais homme noble ne hait le bon vin" comme disait si justement frère Jean de Entommeurs . NDLR : femme noble est du même goût , évidemment .

Sur ce da mihi potum !

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« A Albrecht von TSCHARNER 1

Aux Délices près de Genève 21 septembre [1757]

Monsieur, j'ai été déterminé par vos bontés à venir à Lausanne plus souvent que je ne faisais . Vous daignez me rendre ce séjour bien agréable . Ma santé me rend le vin de France nécessaire . Je ne sais si j'oserai en faire venir environ quatre tonneaux par an . Vous avez bien voulu permettre jusqu'à présent que je busse du vin de mon pays . Mais je crains d'abuser de votre condescendance . J'ignore si je dois vous prier de vouloir bien m'obtenir une patente que LE 2 donnent quelquefois aux étrangers à votre recommandation ou si je dois simplement m'en tenir à la bonté que vous avez toujours eue . Permettez moi de vous demander sur cela vos ordres . Rien n'ajoutera aux sentiments de la respectueuse reconnaissance avec lesquels j'ai l'honneur d'être

Monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur .

Voltaire

gentilhomme ordinaire du roi . »

1  Bailli de Lausanne .

2  Leurs Excellences

 

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23/12/2012 | Lien permanent

C'est une action d'honnêteté et de charité, de ne point accuser son prochain quand il est encore en vie, et de charger l

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Mais n'oublions pas que Le chien aboie et la clarinette basse :

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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

 

23è janvier 1768

 

Mon cher ange, c'est une grande consolation pour moi que vous ayez été content de M. Dupuits i. Il me parait qu'il vaut mieux que le Dupuits de Des Ronais ii. Je souhaite à M. le duc de Choiseul que tous les officiers qu'il emploie soient aussi sages et aussi attachés à leur devoir. Je l'attends avec impatience dans l'espérance qu'il nous parlera longtemps de vous .

 

Que je vous remercie de vos bontés pour Sirven ! Il faut être aussi opiniâtre que je le suis pour avoir poursuivi cette affaire pendant cinq ans entiers sans jamais me décourager . Vous venez bien à propos à mon secours. Je sais bien que cette petite pièce n'aura pas l'éclat de la tragédie des Calas ; mais nous ne demandons point d'éclat, nous ne voulons que justice iii.

 

Votre citation du chien qui mange comme un autre du dîner qu'il voulait défendre est bien bonne ; mais je vous supplie de croire par amitié, et de faire croire aux autres par raison et par intérêt de la cause commune, que je n'ai point été le cuisinier qui a fait ce dîner iv. On ne peut servir dans l'Europe un plat de cette espèce qu'on ne dise qu'il est de ma façon. Les uns prétendent que cette nouvelle cuisine est excellente, qu'elle peut donner la santé, et surtout guérir des vapeurs. Ceux qui tiennent pour l'ancienne cuisine disent que les nouveaux Martialo v sont des empoisonneurs. Quoi qu'il en soit , je voudrais bien ne point passer pour un traiteur public . Il doit être constant que ce petit morceau de haut goût est de feu Saint Hyacinthe. La description du repas est de 1728. le nom de Saint-Hyacinthe y est ; comment peut-on après cela me l'attribuer ? Quelle fureur de mettre mon nom à la place d'un autre ! Les gens qui aiment ces ragoûts-là devraient bien épargner ma modestie.

 

Sérieusement vous me feriez le plus sensible plaisir d'engager M. Suard à ne point mettre cette misère sur mon compte. C'est une action d'honnêteté et de charité, de ne point accuser son prochain quand il est encore en vie, et de charger les morts à qui on ne fait nul mal. En un mot, mon cher ange, je n'ai point fait, et je n'aurai jamais fait les choses dont la calomnie m'accuse.

 

Les envieux mourront, mais non jamais l'envie vi. Ayez la bonté, je vous en prie, de parler à M. Suard s'il vient chez vous.

 

Puis-je espérer que mon cher Damilaville aura le poste qui lui est si bien dû vii? Il est juste qu'il soit curé après avoir été vingt ans vicaire .

 

J'ai une autre grâce à vous demander ; c'est pour ma Catherine . Il faut rétablir sa réputation à Paris chez les honnêtes gens. J'ai de fortes raisons de croire que MM. les ducs de Praslin et de Choiseul ne la regardent pas comme la dame du monde la plus scrupuleuse ; cependant je sais autant qu'on peut savoir qu'elle n'a nulle part à la mort de son ivrogne de mari : un grand diable d'officier aux gardes, Préobazinski, en le prenant prisonnier lui donna un horrible coup de poing qui lui fit vomir du sang ; il crut se guérir en buvant continuellement du punch dans sa prison, et il mourut dans ce bel exercice viii. C'était d'ailleurs le plus grand fou qui ait jamais occupé un trône . L'empereur Venceslas n'approchait pas de lui.

 

A l'égard du meurtre du prince Yvan ix, il est clair que ma Catherine n'y a nulle part . On lui a bien de l'obligation d'avoir eu le courage de détrôner son mari, car elle règne avec sagesse et avec gloire ; et nous devons bénir une tête couronnée qui fait régner la tolérance universelle dans cent-trente-cinq degrés de longitude . Vous n'en avez , vous autres, qu'environ huit ou neuf, et vous êtes encore intolérants . Dites donc beaucoup de bien de Catherine, je vous en prie, et faites-lui une bonne réputation dans Paris.

 

Je voudrais bien savoir comment Mme d'Argental s'est trouvée de ces grands froids . Je suis étonné d'y avoir résisté. Conservez votre santé, mon divin ange, je vous adore de plus en plus.

 

V. »

 

i Mari de Marie-Françoise Corneille, -donc « gendre » adoptif de V*,- est allé à Paris pour y obtenir un commandement.

 

ii  Pièce de Charles Collé : Dupuis et des Ronais, 1759, tirée des Illustres Françaises de Robert Challe .

Dupuis et des Ronais : http://books.google.fr/books?id=0UIGAAAAQAAJ&printsec...

Illustres françaises : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Illustres_Fran%C3%A7aises

 

iii Il faut qu'ils soient reconnus innocents de la mort de leur fille et qu'ils récupèrent leurs biens.

 

iv  Dîner du comte de Boulainvilliers par M. de St-Hiacinthe, 1717, qui est de V* ; http://www.voltaire-integral.com/Html/26/27_Boulainvillie...

 

v François Massiolot (1663-1733) qui écrivit Le Cuisinier royal et bourgeois, 1691 ; V* le nomme déjà Martialo dans le Mondain.

http://www.archive.org/stream/lenouveaucuisin00massgoog#page/n4/mode/2up

Le Mondain , vers 37 : http://www.voltaire-integral.com/Html/10/23_Mondain.html

 

vi Voir Tartuffe.

 

vii Poste alors vacant de directeur du vingtième où il était premier commis . Il était « barré » par Sauvigny.

Le vingtième : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vingti%C3%A8me

 

viii Dans ses Notebooks, tome II, page 335, V* reprend le témoignage du comte Rewusky.

 

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23/01/2011 | Lien permanent

je demande à être reçu partie contre quiconque voudra s'arroger le droit de me défigurer comme on a déjà fait

... Voltaire, bien avant Jean-Michel Blanquer se fait combattant "contre la désinformation" , mais ce que va bien pouvoir déclarer Emmanuel Macron ce soir risque bien d'être  automatiquement défiguré, si j'en juge par les critiques faites dès avant sa prise de parole . Poste peu enviable en ce moment que celui de président de la République en France !

 

 

« A Pierre Guy

Je déclare qu'aucun libraire de Paris n'a ni ne peut avoir le privilège de mes ouvrages ; que tous les privilèges pour l'impression des pièces de théâtre que j'ai eu le malheur de faire, étant expirés, si le droit de réimprimer appartient à quelqu'un, c'est à moi seul ; que ce droit est mon bien, que c'est à moi d'en gratifier qui le voudrait ; qu'un privilège de jouir de mon bien, sans mon consentement, ne peut être légalement obtenu ; que je demande à être reçu partie contre quiconque voudra s'arroger le droit de me défigurer comme on a déjà fait ; que je ne peux ni ne dois me dépouiller de mon bien qu’en faveur de ceux qui me demanderont ma permission, à condition de m'imprimer correctement selon les lois de la librairie, et de ne donner sous mon nom aucun des ouvrages qu'on m'attribue faussement .

Fait à Genève le 15 de mars 1764 1

Voltaire

de l'Académie française

gentilhomme ordinaire du roi. »

1 D'après une copie ancienne, qui a dû former la dernière page d'une copie d'une lettre du 16 mars à Damilaville , où les derniers mots (N.B. – Je vous suis très obligé de l'avis que vous me donnez sur Guy Duchesne . Voici ma réponse ) précèdent ce billet .

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15/04/2019 | Lien permanent

malgré toute ma sensibilité pour vous, je pense que l'eau du Rhône est aussi bonne que l'eau de la Seine

... Dit Voltaire .

Mais connaissant votre goût pour le plus beau fleuve de France, que dis-je, du monde ( ;-) ), j'ajouterai, chère Mam'zelle Wagnière : "Tout ce qu'on a fait dans Paris depuis quelques années me parait le comble de la folie humaine" . Et du coup, c'est Delanoé qui va se rebiffer . Tant pis, je ne suis pas son ami !

 Et puis, l'eau de la Seine est détestable, elle ne sera jamais bonne à m'amener près de vous .

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 Génissiat juin 2012

 

« A Jacques-Bernard Chauvelin

Aux Délices, près de Genève

14 mars 1759 1

Je reçois, monsieur, la lettre dont vous m'honorez en date du 9 mars 1759 , avec le mémoire de mes ennemis les fermiers généraux, et l'extrait de la déclaration du roi du 20 mars 1708 . Je ne puis trop vous remercier de la bonté avec laquelle vous daignez entrer dans mes petites peines, et me rendre raison des refus du conseil : Intras in judicium cum servo tuo, Domine 2 . Permettez donc à votre serviteur, le Job des Alpes, de rebéquer 3 encore contre son seigneur, et de lui envoyer cette fois-ci un mémoire très sérieux . Ce n'est qu'en qualité de bon Français que j'ai eu la bêtise de faire griffonner mon contrat par un notaire de Gex . Je pouvais également employer un tabellion suisse , et alors les fermiers généraux n'auraient jamais entendu parler de moi . Je pouvais encore vous lâcher les Treize Cantons et les Ligues grises 4. Nous sommes jaloux de notre liberté, nous autres Helvétiens, et nous sommes de bonnes gens qui croyons que les traités doivent être exécutés à la lettre . Ainsi, monsieur, en qualité de Suisse, de Français et de votre ancien courtisan, j'ose encore vous supplier de revoir mon affaire pour la dernière fois .

Mme Denis est très sensible à l'honneur de votre souvenir . Nous sommes tous également attachés à votre personne, et à tout ce qui porte votre nom ; mais malgré toute ma sensibilité pour vous, je pense que l'eau du Rhône est aussi bonne que l'eau de la Seine , et qu'il importera très peu à ma figure légère d'être mangée des vers du mont Jura ou de ceux de la paroisse de saint Roch . Tout ce qu'on a fait dans Paris depuis quelques années me parait le comble de la folie humaine, et je me croirais plus fou que tout Paris si, à mon âge, je ne savais pas vivre dans la retraite . Il est vrai que je regretterai toujours votre société et vos bontés ; mais il faut savoir se retirer quand on n'est plus propre pour le monde . Au reste, que les fermiers généraux m'assomment ou non, mea virtute me involvo 5. Pardonnez à ma main droite, un peu pote 6, si je vous ennuie par une main étrangère .

Pour le reste de ma vie, et avec tous les sentiments d'un homme qui vous respecte et qui vous aime

Le Suisse V. »

1 Sur la lettre, Chauvelin note : « M'en parler, car cette nouvelle raison peut changer la décision . - Le 22 mars , remis à M. de Faventines le nouveau mémoire de M. de Voltaire . »

2 Seigneur, tu entres dans le jugement de ton serviteur ; Psaumes, cxlii, 2 .

3 Rebecquer, rebéquer : v : se rebiffer, être impertinent .L'emploi de ce verbe sans pronom a surpris car non attesté par Littré, mais dans la langue classique tout verbe pronominal employé à l'infinitif comme complément de faire, laisser, voir, etc. perd normalement le pronom complément ; comparer « j'ai senti réveiller en moi tous les sentiments [...] » de la lettre du 30 mars 1759 à Étienne de Champflour .

4 C'est à dire des Grisons .

5 Je me drape dans ma vertu ; Horace, Odes, III, xxiv .

6 Gourde ou engourdie .

 

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