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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Il semble que ma destinée ait été de prendre le parti de ceux que des juges, ou prévenus ou trop sévères, ont inhumainem

... Quel meilleur avocat peut-on avoir que Voltaire , sa générosité et sa compassion colérique ?

Avec le bon coeur de Brassens , qui me semble inspiré par l'affaire de La Barre : https://www.youtube.com/watch?v=w7JGZwLeWeE 

Humour Tribunal: Le juge ne manque pas d'humour - Doc de Haguenau

 

 

 

« A Jean-Baptiste Targe 1

En réponse, monsieur, à la lettre dont vous m’honorez, du 25 juillet, je dois vous dire qu’il est très vrai que j’envoyai, en 1757, à l’amiral Byng, quelques mois avant sa mort 2, le témoignage que M. le maréchal de Richelieu avait rendu à sa conduite. Monsieur le maréchal avait été témoin du combat naval donné fort près du port : j’envoyai sa lettre originale à M. l’amiral Byng ; je l’avais vu à Londres en 1726 ; mais je ne crus pas devoir lui rappeler notre connaissance ; je crus que je le servirais mieux en paraissant être ignoré de lui . Mon paquet tomba dans les mains du feu roi d’Angleterre, qui l’ouvrit, et qui eut la générosité de l’envoyer à l’amiral.

La lettre de M. le maréchal de Richelieu fut présentée au Conseil de guerre ; elle fit pencher quelques juges en faveur de l’accusé ; mais la loi était précise contre lui, rien ne put le sauver. L’amiral, avant sa mort, recommanda sur le tillac, à son secrétaire, de m’écrire qu’il mourait mon obligé, et de m’envoyer tous les écrits qui contenaient sa justification.

Voilà, monsieur, tous les éclaircissements que je puis vous donner sur cette cruelle aventure. Il semble que ma destinée ait été de prendre le parti de ceux que des juges, ou prévenus ou trop sévères, ont inhumainement condamnés.

L’Histoire d’Angleterre, à laquelle vous travaillez, monsieur, offre plus d’un exemple de ces jugements sanguinaires ; et, quelque histoire qu’on lise, l’humanité gémit toujours. J’espère que la lecture de votre ouvrage sera un de mes plus grands plaisirs dans la retraite où je finis mes jours.

J’ai l’honneur d’être, etc.

Voltaire

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi 

Aux eaux de Rolle en Suisse, le 4 août 1756 .»

1 Jean-Baptiste Targe, né à Paris vers 1720, mort en 1788, est auteur de quelques ouvrages, et entre autres d’une Histoire d’Angleterre depuis le traité d’Aix-la-Chapelle en 1748, jusqu’au traité de Paris en 1763, qui parut en 1768, cinq volumes in-12,  ; voir : http://worldcat.org/identities/lccn-n87926821/

et : https://www.dlib.si/stream/URN:NBN:SI:doc-7NJPRPKO/1184602d-eded-466d-9c37-4596abdd7b39/PDF

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31/10/2021 | Lien permanent

Je sais, monsieur, que vous vous amusez quelquefois de littérature. J'ai fait chercher L'Ingénu, pour vous l'envoyer, et

... Cher président , saurez-vous perdre un peu de votre morgue ?

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

22 auguste 1767 1

Je sais, monsieur, que vous vous amusez quelquefois de littérature. J'ai fait chercher L'Ingénu, pour vous l'envoyer, et j'espère que vous le recevrez incessamment. C'est une plaisanterie assez innocente d'un moine défroqué, nommé Laurent, auteur du Compère Matthieu 2.

J'ai vu à Ferney, depuis peu de jours, votre ami, qui est menacé de perdre entièrement les yeux, et dont la santé est très altérée. Il m'a montré des lettres des ministres, de MM. les maréchaux de Richelieu et d'Estrées, et de toute la maison de Noailles, au sujet de La Beaumelle. Il m'a dit que ses démarches étaient absolument nécessaires, que les écrits de La Beaumelle étaient très répandus dans les pays étrangers, et qu'on n'y recherchait même d'autre édition du Siècle de Louis XIV que celle qui a été faite par ce malheureux, et qui est chargée de falsifications et de notes infâmes. Ce La Beaumelle est un énergumène du Languedoc, un esprit indomptable, qu'il a fallu écraser. Le canton de Berne 13, outragé dans ses libelles, en a demandé justice au ministère.

On dit que M. de Beaumont fait le factum pour les protestants de Guyenne, accusés d'avoir assassiné les curés. Je ne vois pas comment il peut faire à Paris un mémoire sur une enquête secrète instruite à Bordeaux.

Pourriez-vous, monsieur, avoir la bonté de me faire parvenir le petit livre de la Théologie portative 4? Vous savez qu'on n'a pas voulu faire une seconde édition de l'ouvrage de mathématiques . Le libraire dit qu'on est surchargé d'éléments de géométrie. Il n'y a plus de livres qu'on imprime plusieurs fois, que les livres condamnés. Il faut aujourd'hui qu'un libraire prie 5 les magistrats de brûler son livre pour le faire vendre.

Votre ami malade vous fait les plus tendres compliments . Je vous prie de faire tenir le billet ci-joint 6.

J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Boursier. »

1 Copie contemporaine Darmstadt B. ; l'édition de Kehl supprime la phrase relative à la Théologie portative et celle qui fait dire au libraire qu'on est « surchargé d'éléments de géométrie ».

3 Dans son ouvrage intitulé Mes Pensées, La Beaumelle outrage plusieurs familles bernoises; voyez tome XV, page 101. : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome15.djvu/111

4 Paul-Henri Dietrich, baron d'Holbach : Théologie portative ou Dictionnaire abrégé de la religion chrétienne, par M. l'abbé Bernier, 1768, qui doit avoir été imprimé dès cette époque . D’Alembert en parle à V* le 14 août 1767 . V* mettra dans son exemplaire en note « livre dangereux ».

5 Mot remplacé par supplie dans l'édition de Kehl .

6 Texte de la copie de Darmstadt et de l'édition de Kehl ; la Correspondance littéraire porte à la place : « Il passe la moitié de la journée à souffrir, et l'autre à travailler », qui est un emprunt à la fin de la lettre du 26 août 1767 .

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10/04/2023 | Lien permanent

Si vous voulez, mon cher président, quelques exemplaires du recueil fait par les Cramer, je vous en ferai tenir sans exi

... Mais prendrez-vous seulement le temps, M. Macron, de lire Voltaire ? Et l'histrion Mélenchon ?

 

NDLR-Rédigé le 8 mai pour parution le 5 mai 2022.

 

« A Germain-Gilles-Richard de Ruffey

15è janvier 1767 , à Ferney 1

Mon cher président, il est vrai que je suis environné de deux fléaux : dix pieds de neige et des dragons 2 ; toute communication avec Genève est interrompue ; nous éprouvons la plus cruelle disette, et j’ai cent bouches à nourrir par jour. Je ne réponds pas des filles de Tournay, mais je réponds des bois qui sont encore plus vieux que moi, et beaucoup plus gros, et en fort petite quantité 3 ; il n’y a que les taillis qui soient la proie du soldat, et M. le président de Brosses ne m’a point laissé de taillis. Il n’y a pas, Dieu merci, dans son bouquet, qu’il appelle forêt, de quoi faire deux moules de bois pour me chauffer. J’ai dix fois plus de bois à Ferney qu’il n’y en a à Tournay, et il faut que j’en achète pour quatre mille francs par an. Si M. de Brosses m’avait connu, il aurait eu des procédés plus généreux avec moi. J’aimais Tournay, je me serais plu à l’embellir selon ma coutume. J’ai bâti onze maisons à Ferney, parmi lesquelles il y en a de très jolies, et qui produisent des lods considérables 4. J’ai augmenté le nombre des charrues et quadruplé celui des habitants. J’en aurais usé ainsi à Tournay ; j’aurais eu son amitié, et il aurait retrouvé après ma mort la plus jolie terre de la province. Mais je l’ai entièrement abandonnée. J’ai donné le château pour rien à mes libraires, et le rural à un Suisse, qui m’en rend environ dix-sept cents livres, en comptant ce qu’il fournit en nature 5. Il y a quatre ans que je n’y ai mis le pied. M. de Brosses me l’a vendue à vie, à l’âge de soixante et six ans, quarante-cinq mille livres. J’ai fait en ma vie de plus grandes pertes.

Présentez, je vous prie, mes tendres respects à M. l’ancien premier président de La Marche.

Je n’ai jamais fait qu’un bon marché, c’est avec M. Pourchet 6 ; je lui ai envoyé de mauvais ouvrages qu’il m’avait demandés, et il m’a donné de bon vin. Si vous voulez, mon cher président, quelques exemplaires du recueil fait par les Cramer, je vous en ferai tenir sans exiger seulement une bouteille de bourgogne ; mais je ne pourrai vous les envoyer reliés, parce qu’il n’y a plus moyen de faire travailler un seul ouvrier de Genève. En vous remerciant de la bonté avec laquelle vous avez parlé de moi à M. le chevalier de Boufflers. Ne m’oubliez pas auprès de M. Le Gouz 7.

V. »

1 Edition Correspondance inédite, 1836, éditeur TH. Foisset (auteur des notes suivantes)

2 La frontière de France était garnie de troupes, à raison des troubles qui agitaient Genève malgré notre médiation. (Th. F.)

3 Ceci a trait sans doute à quelques nouveaux abus de jouissance à Tournay, dont M. de Brosses avait entretenu M. de Ruffey, qui en avait écrit à Voltaire. (Th. F.)

4 Les lods étaient un droit pécuniaire dû au seigneur lorsqu’un immeuble dépendant de sa terre changeait de main par vente, échange ou donation. (Th. F.)

5 Voltaire varie continuellement sur cette évaluation. (Th. F.)

6 Le nom de Pourcher est assez répandu et celui dont il est question n'a pu être identifié à coup sûr . Je trouve un M. Pourcher, ingénieur en chef du canal du Charolais, mort en 1778, auteur de planches géographiques gravées par Monnier.

7 Bénigne Le Gouz de Garland, né à Dijon en 1695, mort le 17 mars 1774, avait étudié avec Voltaire au collège de Clermont, aujourd’hui de Louis-le-Grand. (Th. F.)

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05/05/2022 | Lien permanent

Les honnêtes gens ne peuvent combattre qu'en se cachant derrière les haies. Il y a des choses qui affligent ; cependant

...  Il est des travaux et projets irréalistes et injustes qui font justement sortir de derrière les haies :

https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/direct-mani...

 

 

« A Jean Le Rond d'Alembert

3 d'auguste [1767]

Il faut que je vous dise ingénument, mon cher philosophe, qu'il n'y a point d'Ingénu 1, que c'est un être de raison ; je l'ai fait chercher à Genève et en Hollande ; ce sera peut-être quelque ouvrage comme le Compère Matthieu 2. L'ami Cogé pecus 3 fait apparemment courir ces bruits-là, qui ne rendront pas sa cause meilleure. Vous voyez l'acharnement de ces honnêtes gens : leur ressource ordinaire est d'imputer aux gens des Ingénus pour les rendre suspects d'hérésie, et malheureusement le public les seconde, car s'il paraît quelque brochure avec deux ou trois grains de sel, même du gros sel, tout le monde dit: « C'est lui, je le reconnais; voilà son style; il mourra dans sa peau comme il a vécu. » Quoi qu'il en soit, il n'y a point d'Ingénu, je n'ai point fait L’Ingénu, je ne l'aurai jamais fait; j'ai l'innocence de la colombe, et je veux avoir la prudence du serpent 4.

En vérité, je pense que vous et moi nous avons été les seuls qui aient prévu que la destruction des jésuites rendrait les jansénistes trop puissants. Je dis d'abord, et même en petits vers, qu'on nous avait délivrés des renards pour nous abandonner aux loups 5. Vous savez que la chasse aux loups est beaucoup plus difficile que la chasse aux renards; il y faut du gros plomb ; pour moi, qui ne suis qu'un vieux mouton, j'achève mes jours dans ma bergerie, en vous priant d'armer les pasteurs, et de les exciter à défendre le troupeau.

J'attends avec impatience votre réponse sur Cogé pecus. Ce ne sont pas ces cuistres-là qui sont les plus dangereux. Les trompettes ne sont pas à craindre, mais les généraux le sont. Les honnêtes gens ne peuvent combattre qu'en se cachant derrière les haies. Il y a des choses qui affligent ; cependant il faut vivre gaiement; c'est ce que je vous souhaite au nom du père, etc, en vous embrassant de tout mon cœur. »

1 Pourtant le 1er août 1767, Chirol écrit à Beccaria qu'il espère pouvoir lui envoyer « le poème de M. de Voltaire dont vous me parlez avec son nouvel ouvrage qui sortira sous huit jours de la presse sous le titre de L'Ingénu dans le goût de son Candide ».

3 Coge pecus (chasse le bétail) est une réminiscence de Virgile, Bucoliques, III, 20, dont on a fait une plaisanterie contre Coger . Le surnom a été signalé à V* par d'Alembert dans une lettre du 14 juillet 1767 . Voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/03/correspondance-avec-d-alembert-partie-46.html

4 Évangile selon Matthieu, X, 16 : https://www.aelf.org/bible/Mt/10

5 Cette idée revient souvent dans sa correspondance .

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08/03/2023 | Lien permanent

Je reçois de vos grâces deux cafetières en dépit du docteur

... C'est bien connu, les médecins sont faits pour ne pas être écoutés, tant qu'il y aura des fumeurs et des alcooliques dans leurs rangs . A qui se fier  ?

Allez ! au jus !

 cafetière marabout.jpg

http://www.argenterie-et-orfevrerie.com/histoire%20des%20objets/Le%20caf%C3%A9%20et%20la%20cafeti%C3%A8re/le%20caf%C3%A9%20et%20la%20cafeti%C3%A9re.htm

 

 

« A Jean-Robert Tronchin

à Lyon

Je reçois de vos grâces deux cafetières en dépit du docteur ,1 et cinquante-neuf petits pitons dorés . Mon cher monsieur je vous prie d'envoyer à M. Cathala quatre cents louis d'or neufs pour mon compte par la messagerie le plus tôt que vous pourrez .

Je suppose que vous avez touché les 25 000 livres tournois . Je vous embrasse de tout mon coeur . »

V.

Ce 16 novembre [1757]

1 Théodore Tronchin était effaré par la consommation de café de V* .

 

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30/01/2013 | Lien permanent

Je suis tous les jours tenté de m'habiller

... Et , dois-je l'avouer, je cède à la tentation, comme des millions de mes concitoyens . Ma sympathie pour la nudité ne résiste pas à la lâcheté devant les rigueurs hivernales et les foudres de la justice . Mon rêve, comme celui de bien des gens, une île sous les tropiques, sans moustiques (sales bêtes ! suceurs de sang à l'égal des percepteurs ), et liberté , attendra le jackpot du loto .

 s habiller.gif

 

« A Louise-Florence-Pétronille de Tardieu d'Esclavelles d'Epinay

[vers le 20 novembre 1757]

Madame, je suis malade et garde-malade . Ces deux belles fonctions n'empêchent pas que je sois rongé de remords de ne vous point faire ma cour . Je suis tous les jours tenté de m'habiller (ce que je n'ai fait qu'une fois pour vous depuis trois mois) et d'entreprendre le voyage de Genève .

Je ferai ce voyage pour vous , madame, dès que ma nièce sera mieux . Je vous demande des nouvelles de votre santé et je vous présente mes profonds respects .

Le Suisse V. »

 

 

 

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03/02/2013 | Lien permanent

Destructif de tout gouvernement. Comment trouvez-vous ce mot ?

... Parfaitement juste concernant les projets du FN (= Fake News ), heureusement remis aux calendes grecques .

AEG, P.H. 4861

Conclusions du procureur général Jean-Robert Tronchin, suite à la demande d’examen des ouvrages de Rousseau par le Petit Conseil. 19 juin 1762 (AEG, P.H. 4861)

 

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 22 juin 1762]

Destructif de tout gouvernement.1

Comment trouvez-vous ce mot ?

Eh bien point de feuille de Jules César Shakespear . »

1 Ces mots figurent à la fin de la Conclusion de M. le procureur général J.-R. Tronchin sur le Contrat social et l'Emile datée du 19 juin 1762 . Voir : http://ge.ch/archives/15-condamnation-de-lemile-contrat-social-1761-1762

et : http://www.jstor.org/stable/40940638?seq=1#page_scan_tab_contents

et : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k16144h/texteBrut

 

 

 

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09/05/2017 | Lien permanent

Il est bon de prévenir l'effet des méchancetés

...

 

« A Henri Rieu

5 novembre [1764] au soir 1

Je vous serai très obligé, mon cher corsaire, de vouloir bien envoyer ce petit avertissement aux journaux de Hollande que vous connaissez . Il est bon de prévenir l'effet des méchancetés . On me mande que ces lettres ont été recueillies par La Beaumelle, et par lui envoyées à un nommé Schneider qui est dit-on libraire en Hollande .

Mandez-moi je vous prie si vous connaissez ce Schneider . Je soupçonne plutôt Marc-Michel Rey .

Serez-vous encore longtemps à Chouilly ? N'aurez-vous pas la bonté de passer par Ferney avant de retourner à Genève ? Mille respects à toute votre famille . »

1 Cette lettre est en rapport avec l'affaire de la correspondance Voltaire-Frédéric II préparée en Hollande ; voir lettre du 1er novembre 1764 à Thulemeier :http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/12/16/rien-ne-saurait-etre-fait-en-hollande-qui-puisse-deplaire-a-un-prince.html

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28/12/2019 | Lien permanent

Tout ce que je puis, c’est de me plaindre

... On parle ici du mal français dont on ne connait aucun remède, plus contagieux que le SRAS chinois et qui fait en réalité beaucoup plus de mal que le virus asiatique , qui sévit depuis une éternité avec des accès ridicules et irraisonnés ; Français vous êtes des niolus  !

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« A François Tronchin

[27 novembre 1764] 1

Mon cher ami, vous me rendrez un vrai service, si vous voulez bien communiquer ce petit billet à l'un de messieurs les scolarques . Je suis indigné de l'effronterie avec laquelle les libraires de Hollande inondent l'Europe de livres sous mon nom . Le stathouder lui-même ne pourrait les en empêcher . Tout ce que je puis, c’est de me plaindre . Faites-moi l’amitié, je vous en supplie, de dire à Esculape combien je m'intéresse à sa gloire .

Ne serez-vous point assez aimable pour venir quelque jour par un beau soleil, sur votre joli petit cheval, dîner chez vos amis de Ferney ? Maman vous embrasse le plus tendrement du monde . »

1 La date est ajoutée par Tronchin sur le manuscrit .

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25/01/2020 | Lien permanent

Il est prié de ne pas oublier le mémoire des frais

... dit le G7 à M. Xi Jinping : cessez de cacher le montant de vos manoeuvres commerciales frauduleuses: https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/20/l...

Libération on Twitter: "Poutine et XI Jinping face aux Ukrainiens et aux  Ouïghours, par @cocoboer ✍ https://t.co/8AePwQxBwZ" / Twitter

Malfaiteurs ! élus, mais nuisibles au-dela de l'imagination

https://twitter.com/libe/status/1471580563073122317

 

 

« A Gabriel Cramer

[octobre 1767]

On n'a eu encore qu'une feuille du corps de l'ouvrage, et l'on a envoyé cependant de quoi en faire cinq .

On avertit monsieur Cramer qu'il y a une assez longue correction à faire au IIè acte de La Comtesse de Givry, on ne manquera pas de la lui envoyer .

Il est prié de ne pas oublier le mémoire des frais pour Tournay . Tout Ferney lui fait bien des compliments . »

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21/05/2023 | Lien permanent

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