Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/03/2015

Il veut conserver contre moi des armes dont on pourrait abuser

...

 

 

 

« A François Tronchin

conseiller d’État

17 mars 1760

Vous êtes conciliant , mon cher confrère, et vous empêcherez sans doute Labat d'avoir un procédé peu digne de l'amitié que vous avez pour lui 1.

Le fait est qu'après qu'il a eu 6% de son argent et du mien, après qu’il s'est rendu maître de tout , après m’avoir remboursé comme il a voulu, après avoir exigé de moi des quittances générales, il refuse de m'en donner . Il veut conserver contre moi des armes dont on pourrait abuser, il ne m'a rendu aucun de mes papiers . J'ai annulé tous les siens, il n'a annulé aucun des miens, il m'a fait faire plusieurs quittances de mon propre argent conçues en ces termes : J'ai reçu de M. Labat 100 louis dont je tiendrai compte, au lieu de mettre à compte de l'argent qu'il a à moi . Enfin il ne finit point . Nous étions convenus de nous donner quittance réciproque par-devant notaire . C'est l'affaire d'un instant, et cet instant n'arrive point . J'ai recours à votre équité et à votre amitié .

V. »

 

17/03/2015

Ce n'est qu'avec de l'argent comptant qu'on réussit dans ce monde

... Réaliste , non ? trop vrai, oui !

"CE" monde veut du cash mais il vit à crédit financièrement, et énergétiquement .

 

kerviel-remboursement.gif

Blog qui mérite la visite : http://tbearbourges.com/page/52/?themes_on_signup_preview=1

 

« A Charles de BROSSES , baron de Montfalcon
Aux Délices, 17 mars [1760]
Je supplie monsieur l'antifétichier de n'être point antivoltaire. Ce procureur Finot me mande qu'il faut s'adresser au conseil pour ne point payer le grand procès des six noix à 100 livres la pièce 1. Je m'adresse donc au conseil. Pourquoi donc vous, monsieur le président, m'avez-vous dit de m'adresser au parlement ? J'ai eu en vous une foi implicite, et voilà qu'on me fait courir à M. de Courteilles !
A propos, monsieur, j'ai reçu vos plants de Bourgogne ; ils sont arrivés tout pourris. Notre terrain est indigne de la Bourgogne; cependant le plant que je fis l'année passée réussit fort bien.
Ayez donc, monsieur, un peu de crédit auprès de monseigneur le comte de La Marche. Il n'a point encore fini pour les lods et ventes de Ferney. Il me chicane. Je veux éloigner toute chicane pour Tournay. Je lui propose une somme fixe. Il me semble qu'il devrait bien l'accepter. On ne prend point assez à cœur la liberté du pauvre pays de Gex. Il n'y a certainement d'autre parti à prendre que de se racheter en donnant une somme au roi, qui s'accommodera comme il voudra avec les fermiers généraux. Ce n'est qu'avec de l'argent comptant qu'on réussit dans ce monde.
On dit qu'on va poursuivre les jésuites, et frère Sacy, et frère- procureur, et frère provincial, pour 150 000 livres tournois de lettres de change 2. S'ils n'ont pas d'argent, les jansénistes triompheront.
Je me mets aux pieds de mon grand antifétichier.

V. »

1 Des noyers abattus dont De Brosses demandait le remboursement ; voir lettre du 29 décembre 1758 à Jean-Robert Chouet : « Je prie monsieur Chouet de faire abattre et scier proprement les huit noyers près de Chambésy, ou autour du grand pré , lesquels ne portent point de noix et sont sur le retour . Fait à Tournay le 29 décembre 1758. Voltaire. »

2 Lisez 1 500 000 livres. Les jésuites furent condamnés comme solidaires avec le Père Sacy, puis supprimés et bannis. Le président de Brosses appelait l'arrêt relatif aux 1,500,000 livres, une avanie à la turque. (Note du premier éditeur.)

 

 

16/03/2015

pour le roi, je ne lui ferai point de grâce ; il aura affaire à moi

...

echec au roi.jpg

 Roi noir, roi blanc, ils ne sont rien sans aide

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ARGENTAL.
17 mars 1760.
Le tripot l'emporte sur la charrue et sur la métaphysique. Vous êtes obéi, mon divin ange, vous et Mme Scaliger ; un Tancrède et une Médime 1 partent sous l'enveloppe de M. de Courteilles, et ceci est la lettre d'avis. Vous saurez encore que, comme il s'agit toujours d'Arabes dans ces deux pièces, j'y ai joint un petit éclaircissement en prose sur le prophète Mahomet 2, dont je mets quelques exemplaires aux pieds de Mme Scaliger comme aux vôtres. Si vous connaissez quelque savant dans les langues. orientales, vous pourrez l'en régaler; c'est du pédantisme tout pur.
Vous êtes bien véritablement mon ange gardien ; vous me protégez contre le diabloteau 3 Fréron sans m'en rien dire; c'est la fonction des anges gardiens ; ils veillent autour de leurs clients, et ne leur parlent point. Que voulez-vous que je vous dise? vous êtes plus adorable que jamais, et j'ai pour vous culte de latrie 4.
J'ai saisi l'occasion pour demander une espèce de grâce, ou plutôt de justice, à M. de Courteilles. On me persécute, ne vous déplaise, de la part du conseil ; on veut que je sois haut-justicier ; on fait pendre, ou à peu près, de pauvres diables en mon nom.
On me fait accroire que rien n'est plus beau que de payer les frais, et on va saisir mes bœufs pour me faire honneur. Je suis toujours en querelle avec le roi, mais je le mène beau train. J'ai déjà fait bouquer 5 messieurs du domaine; je l'emporterai encore sur eux, car j'ai raison, et M. de Courteilles entendra raison. Je vous en fais juge; lisez la lettre 6 que je lui écris, seulement pour vous en amuser et pour la recommander. La charge d'ange gardien n'est pas avec moi un bénéfice simple. Vous avez encore eu l'endosse d'un abbé d'Espagnac ; tout cela est fini. Je ne le traite pas comme le roi ; je crains un conseiller-clerc bien davantage, et j'aime mieux payer cent pistoles que je ne dois pas, que d'avoir un procès avec un grand chambrier qui en sait plus que moi. Mais, pour le roi, je ne lui ferai point de grâce ; il aura affaire à moi, avec ma chienne de haute justice. Poussez cela, je vous prie, vivement avec M. de Courteilles.
Luc est plus fou que jamais ; je suis convaincu que, s'il voulait, nous aurions la paix. Je ne désespère encore de rien ; mais il faudrait que M. le duc de Choiseul m'écrivît au moins un petit mot de bonté. Cela n'est-il pas honteux que je reçoive quatre lettres 7 de Luc contre une de votre aimable duc ?
Et M. le maréchal de Richelieu, autre négligent, autre Pococurante 8; que fait-il ? ne le voyez-vous pas ? n'a-t-il pas des filles ? ne rit-il pas dans sa barbe de tout ce qui se passe? Est-il vrai que les jésuites ont fait pour quinze cent mille francs 9 de lettres de change qu'ils ne payent point? Il n'y a qu'à les mettre entre les mains des jansénistes : il faudra bien qu'ils payent.
Mon Dieu, que si j'ai de bon foin cette année je serai heureux!
Je baise plus que jamais le bout de vos ailes avec la plus tendre reconnaissance.
Madame Scaliger, si je n'ai pas fait dans Tancrède tout ce que vous vouliez, écrivez contre moi un livre.

V. »

2 La Lettre civile et honnête, etc.; le tout au sujet de Mahomet; http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65298757

3 Variante de diableteau qu'on retrouvera dans une lettre du 5 février 1765 à Damilaville dont on ne possède cependant pas l'original : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/02/05/le-premier-voyageur-qui-partira-pour-paris-vous-apportera-un.html

4 Sur le culte de latrie, « dulie = culte de respect et d'honneur, par opposition au culte de latrie, qu'on rend à Dieu seul. », dulie qui donne « aduler » et latrie qui donne « idolâtrie ».

5 Faire bouquer quelqu'un : « Lui faire baiser ce qu'il ne veut pas baiser » Littré, et au figuré « lui faire faire ce qu'il ne veut pas « 

6 Nous ne connaissons pas cette lettre. (Clogenson) , et peut-être d'Argental a jugé bon de ne pas la transmettre .

7 Nous ne connaissons pas ces lettres. (Clogenson .)

8 Personnage de Candide.

9 Lisez 1500000 livres. Les jésuites furent condamnés comme solidaires avec le Père Sacy, puis supprimés et bannis. Le président de Brosses appelait l'arrêt relatif aux 1,500,000 livres, une avanie à la turque. (Note du premier éditeur.)

 

15/03/2015

Le clergé va nous aider un peu

... Que Dieu nous exauce et lui donne un  sérieux coup de main !

Mais quel clergé ? et comment ? qui va-t-il aider ?  mystère ; ça me fait penser à tous ces joueurs qui sont tous également persuadés avoir plus de chance que leur voisin de gagner au loto un vendredi 13 , ce qui, statistiquement remet tout le monde sur le même plan évidemment .

 Clergé sunnite, chiite, protestant, bouddiste, catholique, juif , and so on, puisses-tu cesser de mentir aux malheureux humains en parlant au nom d'un dieu dont on n'a pas idée , ce serait vraiment, vraiment enfin  aider à la paix du monde . 

 jossot-le-clerge-1902.jpg

 Un des clergés et ses ouailles/oyes .

 

 

« A Ami Camp

Aux Délices 14 mars 1760

Je vous prie, monsieur, de vouloir bien donner au sieur Poncet 5000 livres tournois pour parfait paiement des prés qu'il m'a vendus . Je voudrais avoir tout mis en prés plutôt qu'en billets de loteries et annuités . Je suis devenu sage trop tard . Je crois la France ruinée et je compte plus sur la pauvreté générale que sur la paix . Le clergé va nous aider un peu . Mais tant que les Anglais nous feront la guerre sur mer, et le prince Ferdinand sur terre, nous perdrons honneur et argent .

Je vous prie, monsieur, de vouloir bien faire les plus tendres compliments de ma part à M. Tronchin et de lui dire que je lui épargne mes inutiles lettres, et que je respecte les affaires dont il doit être occupé .

Quand les effets publics seront un peu remontés, supposé qu'ils remontent, je le prierai de me défaire des miens .

Vous connaissez monsieur tous mes sentiments pour vous .

V.

N.B.- Le libraire de Paris Briasson 1 m'envoie souvent des livres et en tire le paiement sur vous avant qu'ils me soient parvenus . Cela n'est guère dans l'ordre . Je vous prie, monsieur, de vouloir bien payer ses traites quand j'aurai accusé réception . »

 

14/03/2015

mes curiosités sont des charrues et des semoirs ; mais il faut que les princes aient ce que les autres hommes n'ont pas

... Comme des équipes de foot ou des écuries de dromadaires de course ! Pourvu qu'on parle d'eux, ils se fichent pas mal du nombre de pattes de ceux qu'ils payent grassement et enverront à l'abattoir sans murmure au moindre faux pas , car qui paye cash/casse .

tintinfessée.jpg

 Futur propriétaire du PSG ?

 

« A Élie BERTRAND.
Au château de Tournay, 14 mars.
Le planteur de choux et le semeur de grains n'a pas oublié, monsieur, d'envoyer en son temps votre lettre à M. de La Tourrette 1. Vous me parlez de fossiles et de curiosités naturelles 2; si je pouvais trouver quelque chose de rare pour le cabinet de monseigneur l'électeur palatin, vous me feriez grand plaisir de me l'indiquer. Je me souviens d'avoir vu à Berne du sable d'une petite rivière qui donne dans l'Aar ; ce sable, vu au microscope, est un amas de pierres précieuses ; n'y aurait-il point encore quelques autres colifichets pour amuser les curieux. Je fais plus de cas, dans le fond, d'un bon champ de blé et d'une belle prairie ; mon cabinet de physique est ma campagne ; mes curiosités sont des charrues et des semoirs ; mais il faut que les princes aient ce que les autres hommes n'ont pas : de belles coquilles du temps du déluge, de belles pierres qui enfermaient un poisson, lequel n'a jamais existé, des congélations qui ne bonnes à rien, quelque animal né avec deux têtes, quelque belle maison de colimaçon. On a raison de rechercher toutes ces drogues, si elles font plaisir.
Je ne crois pas que le Bonneville qui est à Pierre-Encise y soit pour les vers du roi de Prusse ; on le soupçonne de quelque prose; et, pour le roi de Prusse, on le soupçonne d'être fort mal dans ses affaires.
Cet impudent Grasset fruitur diis iratis 3, et, malgré la défense de Leurs Excellences 4, imprime tout ce qu'il veut à Lausanne, sous le nom d'un autre. Ce malheureux m'écrivit, il y a cinq ou six mois, la lettre la plus punissable, signée de son nom, d'une écriture contrefaite et qui n'est pas la sienne. Si jamais je fais un tour à Lausanne, il entendra parler de moi. Adieu, monsieur; ne m'oubliez pas auprès de M. et de Mme de Freüdenrick.

Tuus.

V. »

1 Claret de La Tourrette, naturaliste, né à Lyon en 1729 ; l'un des membres de l'académie de cette ville, et de la Société économique de Berne. Voltaire était en correspondance avec lui depuis la fin de 1754. (Clogenson.)

Voir lettre du 10 mars 1760 à Claret de la Tourrette : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/03/11/des-hommes-lorsqu-ils-suivent-la-pure-nature-sont-pour-la-pl-5581127.html

2 A la même époque, dans une lettre à Haller, Bertrand , se plaignant du silence de la comtesse de Bentinck à son égard, ajoutait : « Je lui avais fait une collection de fossiles : je l'avais instruite par les yeux ; elle était enchantée de pouvoir étaler sa science aux yeux du conseiller de Baillou [...] »

3 A contre lui les dieux irrités , Juvénal, Satires, I, 49-50 .

4 Le gouvernement de Berne .

 

 

 

Il trouve très bon qu'elle consulte le cousin qui est un peu brutal à la vérité, mais qui comme vous dites à de l'argent et une bonne tête

... Le "cousin" se trouve être Poutine, et "il" le trop célèbre Jean-Marie père de "elle" , la Marine FN que la démocratique Russie  trouve bon de financer, la marine nationale , elle, lui ayant fait faux bond (NB - la France peut s'enorgueillir d'avoir un Mistral qui dépasse les 100 km/h dans la vallée du Rhône et deux Mistral supposés popofs qui servent de pièges à moules dans l'estuaire de la Loire ) .

Je fais des voeux pour que l'on joue le coup de l'Emprunt russe, -de triste mémoire pour mes grands parents,- cette fois ci aux dépens du prêteur soviétique .

 

cousin brutal.png

 Cousin "un peu" brutal : quelle famille !

 

« A Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha

A Genève 11 mars [1760]

Ma chère et honorée Demoiselle,

J'ai d'abord l'honneur de vous dire que notre famille a reçu une lettre de Mlle Cidefre 1. Son futur n'est point du tout content d'elle . Il trouve très bon qu'elle consulte le cousin qui est un peu brutal à la vérité, mais qui comme vous dites à de l'argent et une bonne tête . Mais nous trouvons très mauvais qu'une fille qui monte en graine et qui a besoin d'être mariée fasse tant la difficile quand on lui veut assurer un très bon douaire . Ma belle Demoiselle vous êtes un grand esprit, vous avez lu les fables de La Fontaine, souvenez-vous de la fable du héron qui refusa de manger une carpe à son déjeuner, et puis une tanche, et une perche et qui finit par être trop heureux de manger un colimaçon !2

Ma chère et honorée Demoiselle, je n'ai d'autre intérêt à ce mariage que le bien des deux parties . Si votre parenté est capricieuse j'en suis bien fâché pour elle . Nous connaissons tout son mérite mais il ne faut pas la gâter . Nous pensions que vous étiez en commerce de lettres avec elle , et que vous pouviez lui faire entendre raison, car nous savons qu'avec tous vos charmes et toutes les grâces de votre esprit, vous avez un très bon cœur et que vous êtes conciliante . Que vous êtes heureuse , Mademoiselle ! vous avez vu tous les talents de l'auguste maison de Saxe Gotha se déployer 3! quel plaisir pour leur adorable mère ! et pour madame la grande maîtresse des cœurs . Monseigneur et madame son auguste épouse ont-ils bien pleuré de joie ? J'en aurais pleuré aussi, moi qui vous parle, si j'avais pu me transporter dans votre charmante cour . Mais j'ai été obligé de rester dans mon village, car les travaux de la campagne, Mademoiselle, doivent marcher les premiers, et vous sentez bien qu'il faut avoir du blé avant d'avoir du plaisir . Nos troupeaux se portent assez bien . Nous lisons les soirs avant de nous coucher . Nous voudrions bien pouvoir vous envoyer les vers moraux qu'on attribue à Sa Majesté le roi de Prusse, mais on les a fait saisir en France et nous n'en aurons pas sitôt un exemplaire .

Le roi d'Espagne chasse les jésuites du Paraguay . C'est du moins une consolation . Le frère Saci, jésuite marchand banquier, a perdu à Paris un gros procès pour une lettre de change de dix mille écus . Cela fait beaucoup de bruit dans l'église de Dieu . Nos chers ministres de Suisse ne perdront jamais tant d'argent .

On paye en France environ le cinquième de son bien pour faire la guerre en Allemagne . Prions Dieu, ma chère Demoiselle . Je suis avec toute ma famille bien humblement votre très humble et obéissant serviteur .

Jacques Lamentier 4

Nous vous prions de vouloir bien Mademoiselle faire rendre ce poulet à la future . »

1 Anagramme de Fédéric, signature du roi de Prusse ; voir la lettre du 24 février 1760 de Frédéric II : page 314 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f328.texte.r=roi%20de%20prusse

ainsi la suite de la lettre est claire ; voir la lettre du 21 mars 1760 à la duchesse  .

4 Comparer avec la lettre du 15 février 1760 à la duchesse , signée Sutamier, si elle est bien lue : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/02/14/mademoiselle-je-vous-fais-ces-lignes-pour-vous-remercier-de-l-air-gracieux.html

 

13/03/2015

Envoyez-moi donc des réponses au turc

... A mon goût, vu ce qui se passe en Turquie, vu le comportement de ses dirigeants, les réponses des pays de la communauté européenne ne peuvent être que négatives à toute demande de ce pays pour intégrer la communauté . Laissons tourner les derviches et les grils à kebabs  et couler les eaux du Bosphore encore longtemps !

Erdogan = Ô  danger !

L'islamisme et son soutien sont plus présents que la démocratie dans ce moyen orient sans tapis volants . Il faudra frotter plus d'une lampe pour en faire sortir quelque génie qui exauce ses voeux expansionnistes .

 erdogan.jpg

... and Erdogan is his prophet !

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 10 mars 1760]

Caro Gabriele, voici la préface 1 .

Voici la lettre pour M. le duc de Villars 2.

Envoyez-moi donc des réponses au turc, et me ama . »

1 Certainement pour l'Ecossaise ; voir lettre du 12 mars 1760 à Cramer : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/03/10/1.html

2 Certainement la Lettre civile et honnête . Voir : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65298757