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13/08/2018

Les Français n’ont encore jamais osé dire la vérité toute entière. Nous sommes de jolis oiseaux à qui on a rogné les ailes. Nous voletons, mais nous ne volons pas

...

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Pas encore !

 

 

« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise du Deffand

L’aveugle voltaire a l’aveugle marquise du Deffand.

Les gens de notre espèce, madame, devraient se parler au lieu de s’écrire, et nous devrions nous donner rendez-vous aux Quinze-Vingts, d’autant plus qu’ils sont dans le voisinage de M. le président Hénault. On m’a mandé qu’il avait été dangereusement malade ces jours passés, mais qu’il se porte mieux. Je m’intéresse bien vivement à votre santé et à la sienne . Car enfin il faut que ce qui reste à Paris de gens aimables vive longtemps, quand ce ne serait que pour l’honneur du pays.

Etes-vous de l’avis de Mécène, qui disait : Que je sois goutteux, sourd, et aveugle, pourvu que je vive, tout va bien ?1 Pour moi, je ne suis pas tout à fait de son opinion, et j’estime qu’il vaut mieux n’être pas que d’être si horriblement mal ; mais, quand on n’a que deux yeux et une oreille de moins, on peut encore soutenir son existence tout doucement.

J’ai eu une grande dispute avec M. le président Hénault, au sujet de François II 2, et je vous en fais juge. Je voudrais que, quand il se portera bien, et qu’il n’aura rien à faire, il remaniât un peu cet ouvrage, qu’il pressât le dialogue, qu’il y jetât plus de terreur et de pitié, et même qu’il se donnât le plaisir de le faire en vers blancs, c’est-à-dire en vers non rimés. Je suis persuadé que cette pièce vaudrait mieux que toutes les pièces historiques de Shakespeare, et qu’on pourrait traiter les principaux événements de notre histoire dans ce goût . Mais il faudrait pour cela un peu de cette liberté anglaise qui nous manque. Les Français n’ont encore jamais osé dire la vérité toute entière. Nous sommes de jolis oiseaux à qui on a rogné les ailes. Nous voletons, mais nous ne volons pas.

Je vous supplie, madame, de lui dire combien je lui suis attaché. Je le supplie de vous en dire autant quand j'ai l'honneur de lui écrire .

Adieu, madame ; je ne sais si nous avons jamais bien joui de la vie, mais tâchons de la supporter. Je m’amuse à entendre, sauter, courir, déraisonner mademoiselle Corneille, son petit mari, sa petite sœur, dans mon petit château, pendant que je dicte des commentaires sur Agésilas et Attila . Et vous, madame, à quoi vous amusez-vous ? Je vous présente mon très tendre respect.

V.

A Ferney 19è august 1763 car il est trop barbare d'écrire aoust et de prononcer ou.3 »

2 Hénault a écrit le 29 juin 1763 à V* : « […] Je dois vous faire part du succès d'un ouvrage qui vous doit en partie sa réputation, et que vous avez eu le courage d'adopter des premiers . Il a été traduit en italien, en allemand, on dit en chinois , et enfin il vient de paraitre en anglais [A new chronological abridgment of the history of France …] […] il me reste encore une chose à désirer ce serait que la pièce de François II fût traduite en anglais . Si j'ai mérité quelque réputation, il me semble que c'est pour un ouvrage qui n'est pas assez connu […]. » . François II est une tragédie en cinq actes et en prose .

3 Intéressante précision sur la prononciation de ce type de mots (saoul, août ) à l'époque .

12/08/2018

Vous ne pouviez choisir un plus mauvais médiateur que moi . Vous me paraissez d'autant plus à plaindre que vous avez beaucoup de mérite

... pourrait dire Alexis Kohler au vacancier présidentiel dont il doit un peu gâcher les loisirs estivaux . L'opposition semble bien vouloir mettre du sable, tiré du fond des maillots de bain, dans les rouages gouvernementaux , ce qui est diablement constructif selon ses normes de semeur d'embrouilles .

http://www.europe1.fr/politique/affaire-kohler-loppositio... 

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Un Kohler qui, lui,  ne souffre aucune critique

 

 

« [Destinataire inconnu] 1

18è auguste 1763 à Ferney

par Genève

Les Enfers ne rendent rien, monsieur, et je n'ai plus de commerce avec les Enfers quoique le diable m'ait adressé plusieurs épîtres . Vous ne pouviez choisir un plus mauvais médiateur que moi . Vous me paraissez d'autant plus à plaindre que vous avez beaucoup de mérite ; c'est une sauvegarde assez inutile dans ce monde . Si quelqu'un veut vous servir actuellement, c'est M. d'Alembert : je lui écrirai . En attendant je vous exhorte à la résignation, ne pouvant exhorter les vainqueurs dont vous me parlez à la restitution . Je suis bien véritablement monsieur etc. »

1 D'après deux copies contemporaines (P. M. Moreau ,et Mersebourg ) dont la seconde porte en tête cette mention : « Réponse de M. de Voltaire à un jeune homme qui avait perdu à la bataille de Rosbach pour 40000 ££ de livres et qui lui avait écrit pour l'engager à s'employer auprès du roi de Prusse, afin d'en obtenir sinon la restitution, au moins quelque indemnisation. »

11/08/2018

au bout du compte, puisque vous pensez comme eux sur bien des choses, pourquoi n'être pas unis avec eux ?

... Hein , pourquoi pas , gens de droite -y compris extrême- comme gens de gauche -y compris extrême- , grands créateurs de groupuscules politicards pour souligner des opinions apparemment différentes et au fond banalement identiques ?

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« A Charles Palissot de Montenoy

etc.

rue d'Enfer près du Luxembourg

à Paris

18è auguste 1763 à Ferney

Je deviens aveugle tout de bon, monsieur, me voilà comme le bonhomme Tobie, et je n'espère rien du fiel d'un poisson . Je suis bien aise qu'il n'y ait plus de fiel entre M. de Tressan et vous 1; et je voudrais que vous pussiez être l'ami de tous les philosophes ; car , au bout du compte, puisque vous pensez comme eux sur bien des choses, pourquoi n'être pas unis avec eux ? Il me semble que nous ne devons avoir que les sots pour ennemis . Je voudrais pouvoir vous voir à Ferney avec les Diderot, les d'Alembert, les Hume, les Jean-Jacques . Nous chanterions tous Mlle Corneille et son grand-oncle, mais Fréron n'en serait pas .

Sans compliment, et à vous de tout mon cœur .

V. »

1 La brouille entre Tressan et Palissot remontait à l'année 1756 : Palissot en rejette la faute sur d'Alembert ; voir la lettre de Palissot à Voltaire du 12 mars 1756  et : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1756/Lettre_3225

Expliquez-moi donc cela , je vous en conjure . Est-il fou ?

... Donald Trump, bien entendu ! Une armée de l'espace ! Coutant des milliards de dollars ! Dans le même temps que des milliers de pompiers luttent contre des incendies énormes depuis des temps infinis avec des moyens finis . Le président bas-de-plafond-décoloré a vu trop de films de série Z, Z comme zinzin (et non pas Zorro !) Résultat de recherche d'images pour "Plan 9 from Outer Space"

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI

et à

Jeanne-Grace Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

18è auguste 1763 1

Je reçois la lettre du 11è auguste, de mes divins anges, avec le gros paquet . J'entre tout du coup en matière, car je n'ai pas de temps à perdre .

D'abord , mes anges sauront que toutes les choses de détail ne sont point du tout comme elles étaient .

À l'égard de l'horreur que vous me proposez, et à laquelle Mme Denis n'a jamais pu consentir, cela prouve que vous êtes devenus très méchant depuis que vous êtes ministre 2. C'est ce que je mande à M. le duc de Praslin 3 ; le crime ne vous coûte rien ; nous avions jugé dans l'ignorance des champs, qu'il était abominable que Fulvie voulût assassiner Antoine, que ce n’était point l'usage des dames romaines quand on leur présentait des lettres de divorce, que deux assassinats à la fois, et tous deux manqués, pouvaient révolter les âmes tendres et les esprits délicats . Mais puisque ce comble de l'horreur vous fait tant de plaisir, je commence à croire que le public pourra la pardonner, mais je vous avertis que la combinaison de ces deux assassinats est horriblement difficile . Il est à craindre que l'extrême atrocité ne devienne ridicule . Un assassinat manqué peut faire un effet tragique . Deux assassinats manqués peuvent faire rire , surtout quand il y en a un hasardé par une dame . Toutes les combinaisons que ce plan exige, demandent beaucoup de temps . J'y rêverai, et j'y rêve déjà en vous contant la chose seulement .

Mes divins anges, mon affaire contre la sainte Église est entre les mains de M. Mariette ; cette affaire est terrible . Si nous la perdions, tous les droits, tous les avantages de notre terre nous seraient infailliblement ravis ; nous aurions jeté plus de cent mille écus dans la rivière . Tous nos droits sont fondés sur le traité d'Arau, il ne s'agit aujourd’hui que de savoir qui doit être juge du traité d'Arau, ou le roi qui le connait, ou le parlement de Dijon qui ne le connait pas .

La république de Genève, intéressée comme moi dans cette affaire, a chargé M.M. Crommelin d'en parler ou d'en écrire à M. le duc de Praslin, afin que ce ministre puisse faire regarder au Conseil cette affaire comme une affaire d’État, laquelle doit être jugée au Conseil des parties, comme tous les procès de ce genre y ont été jugés .

Mais aujourd’hui, il ne s'agit que de revenir contre un arrêt de ce même Conseil des parties, obtenu par défaut, et subrepticement contre MM. de Budé qui n'en ont rien su, et qui étaient dans leurs terres en Savoie, quand on a rendu cet arrêt ; il renvoie les parties à plaider au parlement de Dijon, selon les conclusions de l’Église, et contre les déclarations de nos rois que MM. de Budé n'ont pu faire valoir, dans l'ignorance où ils étaient des procédures que l'on faisait contre eux .

C’est à M. Mariette, chargé du pouvoir de MM. de Budé et du nôtre, à revenir contre cet arrêt, et à renouer l'affaire au conseil de parties .

Il sera peut-être nécessaire que préalablement, nous obtenions des lettres patentes du roi, au rapport de M. le duc de Praslin . C'est ce que j'ignore, et sur quoi probablement M. Mariette m’instruira .

On m'avait mandé des bureaux de M. de Saint-Florentin, que cette affaire dépendait de son ministère, parce qu’il a le département de l’Église ; mais M. le duc de Praslin a la département des traités .

Pompée et Fulvie disent qu'ils sont fort fâchés de cet incident qui vient les croiser, que le traité d'Arau n'a aucun rapport avec l'Empire romain et les proscriptions .

Mes anges, ma tête bout, mes yeux brûlent . Je me mets à l'ombre de vos ailes .

Encore un mot, pourtant . M. de Martel, fils de la belle Martel 4, ci-devant inspecteur de la gendarmerie, arrive ici sous un autre nom, par la diligence, avec une vielle redingote pelée, et une tignasse par-dessus ses cheveux ; il dit qu'il vous connait beaucoup . Expliquez-moi donc cela , je vous en conjure . Est-il fou ?

V.

M'est-il permis d'insérer ici ce petit paquet pour frère Damilaville ? Je ne vous parle point de Saül, j'aime mieux Pompée .

Respect, tendresse et reconnaissance .

V. »

1 L'édition de Kehl, suivie des autres, omet à la suite de la copie Beaumarchais tout ce qui suit la première initiale .

2 Pour mémoire, d'Argental est ministre de Parme à Paris .

3 Voir lettre du 21 août 1763 au duc de Praslin : « Je me flatte toujours que vous daignerez aussi être mon juge, et que Mariette vous présentera une requête pour le traité d'Arau. »

4 Mme de Fontaine-Martel :

10/08/2018

Il s'agit de confondre un prêtre , c'est toujours une bonne œuvre

... Dans le domaine des "bonnes oeuvres", on peut trouver mieux, mais il est rageant d'avoir à, encore et encore, poursuivre des prêtres pour délits pédophiles et un pape et ses princes de l'Eglise  incapables de faire le ménage dans leur (é)curie romaine . Lamentable .

http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-l-eglise-catholiqu...

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/scandales-pedop...
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Mais qu'est-ce que j'apprends ? mes curés bandent encore à tort et à travers !

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

17è auguste [1763]

au départ de la poste

Je demande pardon à mon cher frère de ne lui parler que du temporel . Ce n'est pas que je ne m'intéresse vivement au caloyer, et que j'abandonne le spirituel ; mais je me flatte que mon cher frère regardera cette affaire des dîmes comme un objet digne de son zèle . Il s'agit de confondre un prêtre , c'est toujours une bonne œuvre . Je me flatte que mon cher Maître voudra bien m'envoyer pour mon édification ce Saül et David dont on parle tant, et que je ne connais pas . J'ai vu le radoteur 1 et beaucoup de drogues de cette espèce ; tout cela n'est pas de l'argent comptant . J'embrasse mon cher frère .

Écr l'inf. »

09/08/2018

je ne suis qu’un pauvre laboureur ; je sers l’État en défrichant des terres, et je vous assure que j’y ai bien de la peine... mais, à tout prendre, je crois que le bénéfice l’emporte un peu sur les charges.

... ça eut payé ! 

Ne pas manquer, Fernand Raynaud ( qui fut censuré un temps pour ce sketche ) : https://www.youtube.com/watch?v=Uaxnrx3oxKM&index=3&a...

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Il faut(che) c'qu'il faut ( mais s'il continue à tenir sa faux comme ça il va se couper les pieds ! )

 

 

« A Pierre-Samuel Dupont de Nemours, fils

chez Monsieur son père, rue de Richelieu

vis-à-vis la fontaine

à Paris

Au château de Ferney par Genève,

16è auguste 1763

Je vois, monsieur, que vous embrassez deux genres un peu différents l’un de l’autre, la finance et la poésie 1. Les eaux du Pactole doivent être bien étonnées de couler avec celles du Permesse. Vous m’envoyez le fort jolis vers avec des calculs de  sept cent quarante millions. C’est apparemment le trésorier d’Aboulcassem qui a fait ce petit état de sept cent quarante millions, payables par chacun an. Une pareille finance ne ressemble pas mal à la poésie ; c’est une très noble fiction. Il faut que l’auteur avance la somme pour achever la beauté du projet.

Vous avez très bien fait de dédier à M. l’abbé de Voisenon vos Réflexions touchant l’argent comptant du royaume ; cela me fait croire qu’il en a beaucoup. Vous ne pouviez pas mieux égayer la matière qu’en adressant quelque chose de si sérieux à l’homme du monde le plus gai. Je vous réponds que si le roi a autant de millions que l’abbé de Voisenon dit de bons mots, il est plus riche que les empereurs de la Chine et des Indes. Pour moi, je ne suis qu’un pauvre laboureur ; je sers l’État en défrichant des terres, et je vous assure que j’y ai bien de la peine. En qualité d’agriculteur, je vois bien des abus ; je les crois inséparables de la nature humaine, et surtout de la nature française ; mais, à tout prendre, je crois que le bénéfice l’emporte un peu sur les charges. Je trouve les impôts très justes, quoique très lourds, parce que, dans tout pays, excepté dans celui des chimères, un État ne peut payer ses dettes qu’avec de l’argent. J’ai le plaisir de payer toujours mes vingtièmes d’avance, afin d’en être plus tôt quitte.

A l’égard des Fréron et des autres canailles, je leur ai payé toujours trop tard ce que je leur devais en vers et en prose.

Pour vous, monsieur, je vous paie avec grand plaisir le tribut d’estime et de reconnaissance que je vous dois. C’est avec ces sentiments que j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

Je l’avais pris d’abord pour le trésorier d’Aboulcassem. Messieurs les Parisiens doivent regorger d’or et d’argent.

... Voltaire veut sans doute parler de Nasser al-Khelaïfi, le président de Qatar Sports Investments, société propriétaire du PSG . Qu'on veuille bien excuser le philosophe  d'avoir confondu Tamim Al-Thani, émir du Qatar avec  Aboulcassem surnommé Aboultonpèze par ses intimes. Longue vie à tous ces millionnaires, qu'ils dépensent sans compter et sans arrêt et contribuent à notre hausse du PIB ! C'est bien le moins qu'ils puissent faire .

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Autre façon de coincer la bulle

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

16è août 1763

J’envoie à mes divins anges la lettre de M. Douet ou Drouet, fermier-général, lequel fermier paraît n’avoir point du tout envie de donner au neveu de Pierre Corneille un nouvel emploi ; et il le trouve posté à merveille au port Saint-Nicolas 1. Tout ce que je souhaite, c’est de voir un Drouet mesurer du bois et du charbon, et un Corneille fermier-général.

On m’a envoyé des choses assez plaisantes sur les 740 millions de M. Roussel 2. Je l’avais pris d’abord pour le trésorier d’Aboulcassem. Messieurs les Parisiens doivent regorger d’or et d’argent.

Au reste, mes anges voient que j’ai un peu d’occupation ; je les supplie très instamment de m’excuser auprès de M. de La Marche si je n’ai pas l’honneur de lui écrire. Je n’ai pas eu encore le temps d’écrire à M. de Chauvelin ; à peine ai-je celui de vaquer à mes petites affaires. Un pauvre laboureur est bien empêché quand il faut faire des tragédies et des commentaires sur des tragédies : c’est bien pis pour l’histoire ; le pauvre homme n’en peut plus, il demande quartier.

Je baise humblement le bout de vos ailes, mes anges. »

1Saint Nicolas du Port .