25/07/2020
Présentez mes respects à vos deux maris
...
« A Marie-Jeanne Pajot de Vaux, Maîtresse
des comptes
à Lons-le-Saulnier
Il faut bien que je vous respecte, madame, vous voilà une mère de famille vénérable, toute jeune que vous êtes ; il n'y a plus moyen de vous appeler pâté . J'aurais désiré infiniment d’accompagner monsieur votre frère , de faire ma cour à la mère, et de voir son gros petit enfant, mais ma misérable santé ne me permet pas ces consolations . Si jamais je peux voyager ce sera assurément pour vous, et pour avoir l'honneur de revoir vos deux aimables maris .
Je fais actuellement le métier de maçon ; je bâtis des appartements pour vous recevoir, en cas qu'il vous prenne fantaisie de revoir le pays de Gex . Dites, je vous en prie, à mon filleul, que je l'aime déjà beaucoup, et que je veux radoter un jour à ses noces 1.
Adieu, madame, soyez toujours aussi heureuse que vous méritez de l'être . Présentez mes respects à vos deux maris , et recevez les miens .
V.
10è avril 1765 à Ferney. »
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24/07/2020
Il est fort à son aise, nous lui avons fait bâtir une jolie église, nous lui avons donné des ornements d'évêque, et s'il ne boit pas d'aussi bon vin que moi, il en boit beaucoup davantage
... Ah ! l'heureux temps où l'on pouvait boire, vin de messe ou autre, sans inviter ce fumeux "modération" !
Si les musulmans m'agacent par leurs invocations incessantes à Allah au début, au milieu , à la fin de chaque phrase, les présentateurs de télévision et tous journalistes de l'audio-visuel me gonflent sérieusement par leur "avec modération" dès qu'on parle, peu ou prou, de boisson, peu ou prou, alcoolisée . On croirait qu'ils jouent leur place s'ils ne se plient pas à la sacro-sainte formule . Ridicule !
En toute logique médicale, la modération devrait être aussi impérative pour toutes les boissons sucrées, sodas et autres mixtures qui tuent plus sournoisement mais aussi à coup sûr que le picrate de nos anciens . Maintenant que nous avons des élus écologistes patentés , quand vont-ils pondre un texte de loi étendant le "modération" aux boissons mortelles non alcoolisées ?
https://www.pressesante.com/sodas-un-pied-dans-la-tombe-s...
« A Antoine-Jean-Gabriel Le Bault
A Ferney , 10 avril 1765
Monsieur,
Ce que vous avez bien voulu m'écrire dans la dernière lettre dont vous m'honorez 1, concernant les justices subalternes, est digne d'un magistrat tel que vous . Je vis, il y a un an, le parlement de Bourgogne, sous la juridiction duquel j'ai le bonheur de me trouver, donner un bel exemple qui doit contenir ces justices dans les bornes des lois . Une pauvre fille de mon voisinage qui n'avait point celé sa grossesse, et qui était accouchée entre les mains de trois femmes d'un enfant mort en naissant, fut condamnée à être pendue par des juges de village : elle fut amenée par-devant votre Tournelle qui la déclara innocente, et trouva la sentence très inique .
Quelques-uns de vos magistrats me firent plusieurs mois après, l'honneur de venir dîner à Ferney . Le juge qui avait porté cette malheureuse sentence s'y trouvait, on en parla ; un de vos messieurs, indigné, lui dit : « Quel est le butor qui a prononcé cette sentence ? Il mériterait qu'on le prît à partie, et qu'on le punît sévèrement . »
Le butor à qui on adressait la parole ne répondit rien, et je ne lui fis pas l'affront de le découvrir . Je peux vous assurer, monsieur, que la justice de Gex aurait besoin quelquefois d'être éclairée par ses supérieurs . M. Dupuits qui a épousé Mlle Corneille et qui aura l 'honneur de vous rendre ma lettre, est appelant d'une sentence de Gex, rendue contre lui en faveur d'un Genevois 2. Je crois que vous serez son juge ; je ne prends pas la liberté inutile de vous solliciter ; la sollicitation ne doit être que dans l'évidence du bon droit . Il vous expliquera sa cause . Peut-être est-elle d'une nature que les ordonnances sur substitution n'ont ni assez éclaircie, ni même assez prévue : car l’ordonnance ressemble assez, comme vous savez, au conte de La Fontaine : On ne s'avise jamais de tout 3.
Je crois que je serai bientôt au nombre de vos clients . Ma nièce, du moins, à qui j'ai donné le château de Ferney, pourra être obligée de plaider par-devant vous contre son curé pour les dîmes ; c'est une affaire dont nous n'avons pas encore la moindre connaissance ; elle était pendante au Conseil du roi du temps des prédécesseurs du seigneur et du curé . Les principaux documents sont à Turin et à Berne ; tout ce que j'en sais, c'est que nous avons contre nous le concile de Latran, et pour nous Henri IV ; c'est lui qui sollicite en notre faveur, et je crois même que vous avez déjà fait gagner notre cause, en enregistrant des lettres patentes de ce prince qui maintiennent les seigneurs de Gex dans la possession de leurs dîmes, en vertu des traités faits avec les ducs de Savoie et le canton de Berne . Je ne sais si ces traités furent enregistrés au parlement . Il serait bien étrange qu'on eût omis une formalité si essentielle .
M. de Fontette négocie actuellement avec M. le duc de Praslin, pour prendre des arrangements convenables . Je n'en sais pas davantage . Oserais-je vous supplier, monsieur, d'en parler à M. de Fontette ? Il paraît que messieurs de Berne et de Genève ayant les mêmes intérêts que nous dans ce qui regarde le maintien des traités, c'est une affaire d’État autant que de jurisprudence .
Au reste , les petits délais que doit nécessairement éprouver le curé de Ferney, ne lui sont pas bien préjudiciables . Il est fort à son aise, nous lui avons fait bâtir une jolie église, nous lui avons donné des ornements d'évêque, et s'il ne boit pas d'aussi bon vin que moi, il en boit beaucoup davantage .
J’ai l'honneur d'être, avec beaucoup de respect, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
Voltaire . »
1 Lettre inconnue .
2 Vers cette époque Mme Denis écrit à Ruffey : « [M. Dupuits] vient à Dijon pour un procès qui doit être jugé incessamment . […] Faites-nous l'amitié de le conduire et de lui dire les démarches qu'il faut faire . »
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23/07/2020
Ce n'est pas assez d’être justifié , il faut être dédommagé
... Pour cela il faut que la justice passe ; or il est des chiffres qui laissent pantois : https://www.liberation.fr/checknews/2020/07/22/pour-100-v...
« A Etienne-Noël Damilaville
10è avril 1765 1
Voici les deux feuillets signés Sirven . J'ignore toujours si le parlement de Toulouse osera faire des remontrances . Je ne suis pas plus content que vous des aménagements qu'on a gardés en réhabilitant les Calas ; et je suis affligé de voir tant de délais aux grâces que le roi doit leur accorder . Ce n'est pas assez d’être justifié , il faut être dédommagé, et si le roi ne paie pas il faut bien que ce soit David qui paie .
Gabriel ne m'avait pas fait voir les dernières épreuves de la Destruction ; il est un peu négligent ; il m'assure que malgré les tracasseries de Genève qui l'occupent beaucoup, il sera encore plus occupé de la tracasserie du théologien .
Je me flatte que vous avez reçu la paquet de M. Delahaye, celui de la sentence et de l'arrêt contre Sirven ; et que M. d'Argental vous a rendu justice sur les autres paquets . Je voudrais qu'il y en eût davantage; mais il faut attendre une nouvelle édition qui sera plus ample et plus correcte .
Permettez que je vous adresse les deux billets ci-joints . Embrassez pour moi les frères ; je vous salue tous dans le saint amour de la vérité . Écr l'inf. »
1 Voir la lettre du 8 avril 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/07/19/on-dit-qu-il-y-a-des-prejuges-qu-il-faut-respecter-6252630.html
07:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2020
Je ne sais si le fatras des sottises mystérieuses des mortels vous plaira beaucoup
... Petit exemple des coïonneries actuelles ( en passant sous silence les énormes boeuffferies de chefs d'Etats transatlantiques ): https://www.lci.fr/people/kanye-west-pete-encore-les-plom...
Vous vous en fichez comme d'une guigne ? Moi aussi ! je n'ai pas lu une ligne de l'article , mais les vendeurs de papier glacé sans intérêt se passent de moi comme moi d'eux .
Circulez ! Il n'y a que Voltaire à voir, et suivre !
Et vous pouvez aussi suivre Jean-Paul Brighelli : https://blog.causeur.fr/bonnetdane/mots-cles/islam
« A Charles-Augustin Ferriol , comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
10 avril 1765
Je vous envoie, mes anges, l'Antiquité à bâtons rompus 1. Je ne sais si le fatras des sottises mystérieuses des mortels vous plaira beaucoup . Vous êtes de bien bonne compagnie pour lire avec plaisir ces profondeurs pédantesques, mais votre esprit s'étend à tout, ainsi que vos bontés .
Les horreurs des Sirven vont succéder aux abominations des Calas . Le véritable Élie prend une seconde fois la défense de l'innocence opprimée ; voilà trop de procès de parricide, dira-t-on, mais , mes divins anges, à qui en est la faute ?
Je ne sais si vous avez connu feu l'abbé Bazin, auteur de la Philosophie de l'histoire . Son neveu le chevalier Bazin a dédié l'ouvrage de son oncle à l'impératrice de toutes les Russies 2, comme vous le savez, mais j'ai peur que les dévots de France ne pensent pas comme cette impératrice .
Respect et tendresse . »
1 La Philosophie de l'histoire ; https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8618430t/f7.image
07:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2020
Je ne veux point mourir sans avoir vu un vrai philosophe qui veut bien m'aimer
... L'appel est lancé !...
« A Claude-Germain Le Clerc de Montmercy
8 avril 1765
Plus monsieur de Montmercy m'écrit et plus je l'aime . Je n'ose lui proposer de venir philosopher dans ma retraite cette année . Je suis environné de maçons et d'ouvriers de toute espèce, mais je le retiens pour l'année 1766, supposé que les quatre éléments me fassent la grâce de conserver mon chétif corps jusque là . Je ne veux point mourir sans avoir vu un vrai philosophe qui veut bien m'aimer, et qui étant libre pourra faire ce petit voyage sans demander permission à personne . C'est avec de tels frères que je voudrais achever ma vie dans le petit couvent que j'ai fondé .
Quand il y aura quelque chose de nouveau dans la littérature, je vous prierai, monsieur, de m'en faire part , mais vos lettres me font toujours plus de plaisir que les ouvrages nouveaux . »
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20/07/2020
On dit qu'il y a des préjugés qu'il faut respecter
... Je n'en connais guère . Qu'on m'en donne un exemple , je suis à court .
Paroles de jeunes, un espoir de changement : http://lepetitrapporteurla.eklablog.com/les-prejuges-a119713242
« A Etienne-Noël Damilaville
8è avril 1765 1
Vous guérirez sûrement mon cher frère, car voilà la troisième lettre d'Esculape . Je vous prie au nom de tous les frères d'avoir grand soin de votre santé ; c'est vous qui tenez l'étendard auquel nous nous rallions ; c'est vous qui êtes le lien des philosophes . Il est venu chez moi un jeune petit avocat général de Grenoble 2 qui ne ressemble point du tout aux Omer . Il a pris quelques leçons des Da et des Di 3. C'est un bon enfant et une bonne recrue .
Frère d'Argental doit actuellement avoir reçu tous ses paquets ; je crois, par conséquent, qu'il peut vous lâcher encore quelques pistolets à tirer contre l'infâme .
Je suppose qu'à présent vous avez la sentence et l'arrêt contre Sirven ; et qu'il ne manque plus rien à Élie pour être deux fois en un an le protecteur de l'innocence opprimée .
M. Delahaye vous a sans doute remis un petit paquet couvert de toile cirée à votre adresse . On tâchera de vous fournir de petites provisions toutes les fois qu'on pourra se servir d'un honnête voyageur .
L'ouvrage dont vous me parlez à la fin de votre lettre du 1er avril, est aussi détestable que vous le dites, et ce n'est pas un poisson d'avril que vous me donnez . Je ne crois pas qu'il y ait deux avis sur cela parmi les connaisseurs ; mais vous sentez bien qu'il ne m'appartient pas de dire mon avis . On dit qu'il y a des préjugés qu'il faut respecter, et celui-là est respectable pour moi .
Ne pourrai-je savoir le nom du théologien dénonciateur à qui nous sommes redevables de la plus jolie réfutation qu'on ait faite ?
Et la Destruction, qu'en dirons-nous ? est-elle arrivée ? est-elle en sûreté ?
Je me recommande toujours à vos saintes prières, mais surtout , écr l'inf . »
1 L'édition de Kehl, suite à la copie Beaumarchais et suivie des autres éditions, mêle des fragments de la présente lettre avec une version abrégée de la lettre du 10 avril 1765 : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/09/correspondance-annee-1765-partie-13.htm
2 Joseph-Michel-Antoine Servan, dont il sera de nouveau question à la fin de la lettre à Damilaville du 13 avril 1766 et à qui V* écrira le même jour . Voir : https://data.bnf.fr/fr/11924525/joseph-michel-antoine_servan/
et https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Michel_Antoine_Servan
3 D'Alembert et Diderot .
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2020
Quand on fera voir aux hommes pour quelles sottises ils combattent ils ne combattront plus
... Cette belle idée me semble encore absolument irréaliste en notre XXIè siècle .
Deux reportages, vus hier, m'ont marqué pour toujours .
Je suis encore complètement écoeuré par le comportement des hommes pakistanais envers toutes les femmes qu'ils traitent comme des choses qu'on possède et dont on se débarrasse à volonté ; être femme au Pakistan donne une faible idée de la vie en enfer : https://fr.wikipedia.org/wiki/Condition_des_femmes_au_Pak...
De plus , j'ai vu ce que l'on peut faire impunément au Nigéria : empoisonner tout un pays pour lui voler, oui, voler ( je ne vois pas d'autre terme ) son pétrole . Comment gagner des milliards ? Soyez une multinationale pétrolière, pillez, et surtout mentez envers et contre tout, écrasez vos opposants ! Facile, ils sont de moins en moins, malades , morts de faim : https://www.amnesty.be/IMG/pdf/delta_niger_resume.pdf
Quand on voit ça, on a des envies de sortir la batte de base ball ! Voltaire, mon ami, comment combattre cela seulement avec des idées et des mots ?
« A Paul-Claude Moultou
7è avril 1765 1
Mon cher philosophe, vous voilà dans votre patrie 2 et votre beau climat.
Vous jouissez du plaisir de voir à votre aise M. de Saint-Priest 3, et moi, je n’ai eu la satisfaction de lui faire ma cour qu’un moment. Je suis bien persuadé qu’il pense sur l’aventure des Calas comme tous les maîtres des requêtes qui ont réhabilité cette famille infortunée. J’attends tous les jours la nouvelle qui m’apprendra que le roi lui accorde une pension. C’était aux juges de Toulouse à la lui faire, mais celle du roi sera plus honorable, et j’ose dire qu’elle le sera autant au roi qu’aux Calas.
Après la douleur de vous avoir perdu, je n’en ai point de plus grande que celle de voir le bel ouvrage que vous aviez entrepris, différé 4. Vous n’aurez pas emporté vos livres en Languedoc, et je doute beaucoup que vous trouviez où vous êtes les matériaux dont vous avez besoin. Je suppose, pour ma consolation, que vous avez fait assez d’extraits pour être en état de travailler sans livres.
N’abandonnez jamais, je vous en conjure, cette entreprise utile. Vous rendrez un service essentiel à tous ceux qui pensent et à ceux qui veulent penser. Vous serez le premier qui aurez écrit sur cette matière, sans vous tromper et sans vouloir tromper personne. Les esprits sont bien disposés ; voici le moment de leur montrer la lumière . Quand on fera voir aux hommes pour quelles sottises ils combattent ils ne combattront plus .
Votre ami Vernes a fait imprimer je ne sais quelles lettres de lui et de Jean-Jacques 5, qui ne sont pas assurément des lettres de Cicéron et de Pline.
J’ignore d’ailleurs comment vont les tracasseries de Genève. Je ne suis occupé que d’ajouter deux ailes à mon petit château de Ferney, où je voudrais bien vous tenir, si jamais vous reveniez dans la triste cité de Calvin.
Je me flatte que l’air natal a fait du bien à monsieur votre père, et que la Faculté de Montpellier lui en fera encore davantage. Quoi qu’il arrive, souvenez-vous, mon cher philosophe, qu’il y a entre les Alpes et le mont Jura un vieillard qui voudrait passer avec vous les derniers jours de sa vie.
Il y a des philosophes qui ne savent que haïr. J’en connais d’autres qui savent aimer, et j’ose croire que vous et moi nous sommes tous deux de cette école. »
1 L'édition Taillandier donne toujours une version aussi incomplète et inexacte que de coutume : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1765/Lettre_5980
2 Moultou est né à Montpellier. Au sujet de son séjour dans cette ville, voir lettre du 29 janvier à Moultou : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/04/18/je-ne-me-suis-regarde-dans-le-passage-de-cette-vie-que-comme-6231164.html
et du 30 janvier à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/04/18/tres-philosophe-et-tres-aimable-et-point-du-tout-pretre-6231166.html
3 Jean-Emmanuel Guignard, vicomte de Saint-Priest , intendant du Languedoc, ne s'était nullement montré favorable aux Calas ; cependant par une politique aussi habile que bienveillante , il protège Paul Rabaut contre les rigueurs de Versailles . Voir ses lettres à Saint-Florentin et au chancelier .Voir : https://data.bnf.fr/fr/10724793/jean-emmanuel_guignard_de_saint-priest/
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Emmanuel_Guignard_de_Saint-Priest
4 L'histoire de l'Eglise inédite dont il est question dans la lettre à Moultou du 25 décembre 1762 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/11/01/et-qu-il-lui-dit-d-injures-qui-ne-prouvent-rien-5994947.html
5 Lettres de M. le pasteur Vernes à M. J.-J. Rousseau avec les réponses ; voir : https://data.bnf.fr/fr/12108836/jacob_vernes/
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