11/07/2020
Je mourrai content si je peux contribuer à bannir de la terre le fanatisme et l'intolérance
... En toute modestie et sincèrement .
« A Philippe Debrus
à Genève
Monsieur Debrus est probablement informé que le 21è mars, toutes les chambres du parlement de Toulouse s’assemblèrent et qu'on nomma des commissaires pour faire des remontrances au roi ; ils doivent demander 1° que Sa Majesté n'accorde plus si facilement des évocations, 2° que s'il en accorde ce ne soit que d'un parlement à un autre , 3° que le roi n'ait point d'égard au jugement des requêtes de l'hôtel en faveur des Calas, 4° que le roi approuve et conserve à jamais la procession du 17è mai, par laquelle on remercie Dieu solennellement d'avoir répandu le sang de ses frères . Enfin , le parlement a défendu sous des peines corporelles d'afficher l'arrêt qui justifie la famille Calas . Ce nouvel excès va indigner l'Europe, mais je ne sais encore si Versailles ne ménagera pas le parlement de Toulouse . Ces nouvelles me fortifient dans l'idée où j’ai toujours été que Mme Calas ne devait faire aucune démarche touchant la prise à partie sans avoir auparavant fait consulter M. le vice-chancelier et M. le contrôleur général . Je prie M. Debrus d'envoyer ce billet à Mme Calas , après l'avoir communiqué à M. de Végobre et à ses amis . Je mourrai content si je peux contribuer à bannir de la terre le fanatisme et l'intolérance .
Je souhaite à M. Debrus une santé meilleure que la mienne .
2è avril 1765. »
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10/07/2020
j'aime à voir les grands hommes
...
Un petit regret néanmoins : Il n’y a pas que des grands hommes qui ont fait l’Histoire mais aussi de grandes femmes ;-)
https://www.paperblog.fr/7377725/l-histoire-des-grands-ho...
« A Élie Bertrand
Le 2 avril 1765 1
Vous voudriez, mon cher philosophe, être assez heureux pour placer monsieur votre fils auprès du roi de Pologne . Vraiment je le crois bien et si j'avais un fils j'en ferais autant que vous . Le vôtre à ce qu'on m'a dit est digne de se former sous un prince qui est le meilleur citoyen de son pays , le plus spirituel et le plus éloquent .
Je suppose que la main de votre fils est digne de la tête du roi et qu’il écrit aussi bien que Sa Majesté dicte ; d'ailleurs le climat de Pologne ne doit pas effrayer un Suisse . Mon cher philosophe, si je n'avais que soixante ans je serais du voyage car j'aime à voir les grands hommes, mais malheureusement j'en ai soixante et douze qui joints à une très mauvaise santé en font plus que quatre-vingts . On ne peut être plus sensible que je suis au souvenir dont MM. les comtes Mniszech m'honorent ; je leur présente mes respects ; plus ils auront demeuré près de vous, plus ils devront plaire à leur aimable roi .
Je vous embrasse tendrement, ma philosophie est la très humble servante de la vôtre .
Voltaire. »
1 L’original est passé à la vente Charavay de Paris le 20 juin 1882 . Version ici selon l'édition Stanislaw Tomkowicz : Zwicku Stanislawa Augusta, Cracovie (en polonais) ; en français : Emmanuel Rostworowski : « La Suisse et la Pologne au XVIIIè siècle », « Échanges entre la Pologne et la Suisse », 1964 . Mestral était le ministre danois à Varsovie, et Bertrand lui a envoyé sans aucun doute une copie de cette lettre .
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09/07/2020
vous me feriez plaisir de m'instruire des sentiments du public que vous avez sans doute recueillis
... Telle est ma requête à Kanye West : https://www.bfmtv.com/international/anti-avortement-et-an...
Les USA, non content d'avoir un sale président et une épidémie de Covid meurtrière qu'on préfère traiter par le mépris en sauvant uniquement les finances, viennent de dégoter un rappeur millionnaire comme candidat à la présidence ; c'est la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf (suivant en celà sa compagne Kim qui, elle, a donné la priorité d'abord à son postérieur, ses mamelles et son compte en banque ! ), syndrome de la grosse tête . Encore un idiot qui met Dieu à toutes les sauces .
Plus bing bling que ça, tu meurs . A l'ouest rien de nouveau !
« A Etienne-Noël Damilaville
1er avril 1765 1
Mon très cher frère, j'ai reçu votre lettre du 24è mars . Je vous dirai d'abord que voyant combien les avis sont partagés sur la prise à partie, il m'est venu dans la tête que Mme Calas devrait faire pressentir M. le vice-chancelier, et M. le contrôleur général, afin de ne pas faire une démarche qui pourrait alarmer la cour , et diminuer peut-être les bontés qu'elle espère du roi . On pourrait engager M. Héron à savoir par le premier secrétaire de M. le vice-chancelier ce qu'il pense sur cette affaire . Il me semble qu'il est très aisé de savoir si ces deux ministres approuveraient ou non la prise à partie, et que c'est par là qu'il faut commencer . C'est ce que j'écris à Mme Calas .
Voilà deux horribles aventures qui exercent à la fois votre bienfaisance philosophique . J'enverrai incessamment la signature de Sirven, si le généreux M. de Beaumont n'aime mieux vous confier la dernière feuille du mémoire numéroté, et Sirven mettrait son nom par-devant notaire au bas de cette page qu'on vous renverrait, et qu'on rejoindrait aux autres, comme je crois vous l'avoir déjà mandé .
M. Delahaye fermier-général doit vous envoyer des chiffons 2 couverts d'une toile cirée . Il y a une Mme de Chamberlin 3 demeurant rue des Douze-Portes, qui aime passionnément les chiffons ; vous ferez une bien bonne œuvre de lui en envoyer deux . On ne peut se dispenser d'en envoyer trois à M. de Chimène, rue Neuve-des-Bons-Enfants, près du Palais-Royal, attendu qu'il en donnera un à M. d'Autré pour lui faire entendre raison . Vous êtes prié d'en faire tenir un par la poste à M. le marquis d'Argence au château de Dirac par Angoulême . Il y en aura pour vos amis, pour les Le Clerc de Montmercy, pour tous les adeptes . M. d'Argental doit avoir certainement deux paquets que vous devez partager, et ces deux paquets sont curieux . Ils sont d'une seconde fabrique, et on en fait actuellement une troisième . Ce sont des étoffes qui deviennent fort à la mode . Je vois que le goût se perfectionne de jour en jour ; ce n'est peut-être pas en fait de tragédies . Il ne m'appartient pas d’en parler ; il y aurait à moi de la mauvaise grâce ; mais vous me feriez plaisir de m'instruire des sentiments du public que vous avez sans doute recueillis . Quelquefois ce public aime à briser les statues qu'il a élevées ; et les yeux se fâchent du plaisir qu'ont eu les oreilles .
Je me recommande à vos prières dans ce saint temps de Pâques, et à celles de nos frères . Je vous avais prié de me dire si Helvétius est à Berlin . Pour frère Protagoras il devait bien s'attendre que le libraire maître de son manuscrit, en disposerait selon son bon plaisir, qu'il en donnerait à ses amis, et que ces amis pourraient en apporter à Paris . Mon ami Cideville a gardé le secret, et n’en a parlé à personne qu'à Protagoras lui-même . Le livre d'ailleurs ne peut faire qu'un très grand effet ; et l'auteur jouira de sa gloire sans rien risquer .
Continuez, mon cher et digne frère, à faire aimer la vérité . C'est à elle que je dois votre amitié, elle m'en est plus chère, et je mourrai attaché à vous et à elle .
Écr l'inf . »
1 L'édition de Kehl omet la fin du premier paragraphe à partir de On pourrait engager …, et la formule finale .
2 Ces « chiffons » ne sont pas les exemplaires d'une nouvelle édition du Catéchisme de l'honnête homme comme le pensait Beuchot, mais une édition du Dictionnaire philosophique . Pour M. Delahaye, voir lettre du 27 mars 1765 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/07/02/la-reine-a-bu-dit-on-a-sa-sante-mais-ne-lui-a-point-donne-de-quoi-boire.html
3 Cette « Mme de Chamberlin » a écrit à V* le 30 janvier 1765 une lettre très admirative, lui disant entre autres : « [… ] vous dont la Zaïre a fait couler de mes yeux les premières larmes de tendresse qui soient sorties de mon cœur, vous par qui j'ai connu l'amour, êtes-vous insensible à ma peine […] ? » . Elle d plaignait que son libraire voulût lui vendre cinq louis le Dictionnaire philosophique, d’où l’attention que V* a pour elle de lui en faire parvenir un exemplaire .
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08/07/2020
Les uns lui conseillent de prendre les juges à partie, les autres non, et moi je ne lui conseille ni l'un ni l'autre
... Et voici l'avis de l'intéressé :
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'ArgentaI
1er avril 1765 à Ferney
Mes divins anges, je m'adresse à vous quand il faut remplir mes devoirs . M. de Belloy m'a envoyé son drame ; vous avez permis que ma première lettre passât par vos mains , je demande la même grâce pour la seconde 1. Vous m'avouerez que le petit ex-jésuite entendrait bien mal ses intérêts s'il avait de l'empressement .
J'ai eu l'honneur de vous envoyer trois feuilles d'un ouvrage qui m'est tombé entre les mains, mais comme je n'ai reçu aucun ordre de vous je n'ai pas continué les envois . Cet ouvrage pourtant, m'a paru curieux et digne de vous amuser quelques moments .
La pauvre veuve Calas n' a point encore reçu du roi de dédommagement pour la roue de son mari . Je ne sais pas au juste la valeur d'une roue, mais je crois que cela doit être cher . Les uns lui conseillent de prendre les juges à partie, les autres non, et moi je ne lui conseille ni l'un ni l'autre . Mon avis est qu'elle fasse pressentir M. le vice-chancelier et M. le contrôleur général , de peur de faire une démarche qui pourrait déplaire à la cour , et affaiblir la bonne volonté du roi .
Vous devez mes divins anges avoir reçu deux gros paquets, l'un par M. Devillars, capitaine aux gardes suisses ; l'autre par M. de Châteauvieux, autre capitaine .
Les bagatelles qu'ils renferment sont pour vous et pour M. Damilaville . J'ai envoyé tout ce que j'avais, il n'y en a plus ; on en refait d'autres ; tout le monde devient honnête de jour en jour .
Je ne sais nulle nouvelle du tripot, ni du tyran du tripot, il a un fonds d'humeur où je ne conçois rien . Mes divins anges, prenez-moi sous votre protection dans ce saint temps de Pâques, et daignez me mander je vous en conjure, si vous avez reçu les petites drôleries en question .
Toute ma petite famille se met au bout de vos ailes .
Mes divins anges, je n'entends plus parler des dîmes, cela nous inquiète un peu, maman et moi . »
1 Voir lettres du 6 mars 1765 à de Belloy et à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/05/20/je-joins-de-loin-mes-acclamations-a-celles-de-tout-paris-6240095.html
15:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lisez, jugez, arrangez-vous , et voyez ce qu'il faut que je réponde
... Eric Dupond-Moretti a-t-il consulté ainsi quelqu'un avant de rendre réponse à une offre de poste ministériel ? J'en doute, compte tenu de l'orgueil du bestiau ( ours mâtiné de pitbull , selon moi ), grande gueule par nature et par profession .
« A Théodore Tronchin
[mars-avril 1765]1
Je vous envoie, mon très cher Esculape, la lettre de M. le duc de La Vallière . Lisez, jugez, arrangez-vous , et voyez ce qu'il faut que je réponde . Je ne sais s'il convient à monsieur Tronchin le conseiller d’État de louer les Délices pour quelques mois .
J'ai toujours sur le cœur l'honneur que nous a fait Mme de Gourgue 2 de venir à Ferney . Mme Denis et moi nous étions très malades, et nous ne pûmes peut-être répondre comme nous le voulions aux bontés de Mme de Gourgue . Vous pouvez compter mon cher ami, que je ne passe pas un seul jour sans souffrir . Je ne peux opposer à mes maux qu'une entière résignation ; mais cette résignation ne suffit pas pour bien faire les honneurs de sa maison .
Je vous demande en grâce de vouloir bien faire ma cour à Mme de Gourgue dont je connais tout le mérite, et à la santé de laquelle je m'intéresse infiniment .
Je sais que le bâtard du chien de Diogène n'a pas dit des choses agréables de vous et de moi à Mme de Luxembourg . Esculape était peint avec un serpent à ses pieds . C'était apparemment quelque Jean-Jacques qui voulait lui mordre le talon . Il faut avouer que ce malheureux est un monstre, et cependant, s'il avait besoin de vos secours vous lui en donneriez . Quelle différence, grand Dieu, d'un Tronchin à un Jean-Jacques.
V.
Tâchez, je vous prie, de me rendre une réponse prompte chez M. Souchay, afin que je puisse satisfaire l'impatience de M. le duc de La Vallière . »
1 L'édition Cayrol place la lettre en mars 1765 ; mais le duc ne pouvait alors savoir que V* quittait les Délices . Par ailleurs , le 3 septembre 1766, V* dit à Théodore Tronchin qu'il n'a pas écrit à La Vallière depuis plus d'un an .
2 Voir lettre du 25 mars 1765 à Théodore Tronchin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/06/28/sept-cent-mille-tetes-absurdes-l-emporteront-sur-cinquante-tetes-bien-faite.html
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07/07/2020
Voilà un genre nouveau dont vous serez le père ; on en avait besoin, et je suis vivement persuadé que vous rendez service à la nation
... Que déclarer de plus aimable à M. Macron, M. Castex vous qui faites de l'auto-satisfaction en mettant au pinacle ceux que vous venez de choisir ?
https://www.lci.fr/politique/en-direct-remaniement-eric-d...
« A Pierre-Laurent Buyrette de Belloy
31 mars 1765 au château de Ferney 1
A peine je l'ai lu, mon cher confrère, que je vous en remercie du fond de mon cœur . Je suis tout plein du retour d'Eustache de Saint-Pierre et des beaux vers que je viens de lire :
Vous me forcez seigneur , d'être plus grand que vous 2.
Et celui-ci , que je citerai souvent :
Plus je vis l'étranger, plus j'aimai ma patrie 3.
Que vous dirai-je, mon cher confrère ? Votre pièce fait aimer la France et votre personne . Voilà un genre nouveau dont vous serez le père ; on en avait besoin, et je suis vivement persuadé que vous rendez service à la nation . Recevez encore une fois mes tendres remerciements . »
1 L'édition « A M. de Belloy » dans le Mercure de France de mai 1769 donne la lettre précédée des mots suivants : « Nous n'avons qu'en ce moment connaissance d'une lettre de M. de Voltaire, et nous croyons qu'on lira avec plaisir son sentiment sur Le Siège de Calais . »
2 Acte V, sc. 2. Voir : https://books.google.fr/books?id=syFaAAAAcAAJ&pg=PA44&lpg=PA44&dq=si%C3%A8ge+de+calais+Vous+me+forcez+seigneur+,+d%27%C3%AAtre+plus+grand+que+vous&source=bl&ots=g5qWzYQlp6&sig=ACfU3U0esblGkCrBdhqK5-PaabGC7SYh0w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwin3aHo1LnqAhVS1hoKHQ51ALkQ6AEwAHoECAwQAQ#v=onepage&q=si%C3%A8ge%20de%20calais%20Vous%20me%20forcez%20seigneur%20%2C%20d'%C3%AAtre%20plus%20grand%20que%20vous&f=false
3 Ac. II, sc. 3.Voir : https://books.google.fr/books?id=RMFAAAAAYAAJ&pg=PA16&lpg=PA16&dq=si%C3%A8ge+de+calais+Plus+je+vis+%C3%A0+l%27%C3%A9tranger,+plus+j%27aimai+ma+patrie&source=bl&ots=KevZMOhE7V&sig=ACfU3U1USqbOaxPUHJ_-a2jSrccq-bupOQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiZ44Oz1LnqAhUqzIUKHaSDDMEQ6AEwBXoECAgQAQ#v=onepage&q=si%C3%A8ge%20de%20calais%20Plus%20je%20vis%20%C3%A0%20l'%C3%A9tranger%2C%20plus%20j'aimai%20ma%20patrie&f=false
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06/07/2020
le public se lasse bien vite d'être généreux
... Vacances !
« A Etienne-Noël Damilaville
30 mars [1765] 1
Mon cher frère,
Je vous crois instruit des démarches du parlement de Toulouse , qui a défendu qu'on affichât l'arrêt des maîtres des requêtes et qui s'est assemblé pour faire au roi de belles remontrances tendant à faire déclarer bien roués tous ceux qui ont été roués par ledit parlement . Je ne sais pas si ces remontrances auront lieu . J'ignore jusqu’à quel point la cour ménagera le parlement des Wisigoths . C'est dans cette incertitude que j'ai conseillé à la veuve Calas de ne point hasarder la prise à partie, sans faire pressentir les deux ministres dont dépend sa pension ; mais je me rendrai à l'avis que vous aurez embrassé .
J'attends tous les jours à Toulouse la copie authentique de l'arrêt qui condamne toute la famille Sirven ; arrêt confirmatif de la sentence rendue par un juge de village ; arrêt donné sans connaissance de cause ; arrêt contre lequel tout le public se soulèverait avec indignation si les Calas ne s'étaient pas emparés de toute sa pitié . Je ne conseillerais pas à un auteur de donner une seconde pièce patriotique . Il n'y a que le zèle de M. de Beaumont qui soit inépuisable ; le public se lasse bien vite d'être généreux .
Je reçois dans le moment la sentence des Sirven . Je les croyais roués et brûlés, ils ne sont que pendus . Vous m'avouerez que c'est trop s'ils sont innocents et trop peu s'ils sont parricides . Les complices bannis me paraissent encore un nouvel affront à la justice, car s'ils sont coupables d’un parricide, ils méritent la mort . Il n'y a pas le sens commun chez les Wisigoths . Je crois qu’après les Sirven les gens les plus à plaindre sont ceux qui liront ces horreurs .
Je suis bien malade . Tout baisse chez moi hors mes tendres sentiments pour vous ; je me soumets à l'Être de êtres et aux lois de la nature . »
1 Une copie contemporaine la date par inadvertance de 1767 ; l'édition de Kehl, suite à la copie Beaumarchais amalgame cette lettre à celle du 5 avril 1765 : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/09/correspondance-annee-1765-partie-12.html
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