24/11/2020
Il vous admire d’avoir su réduire les prêtres à être utiles et dépendants
...
« A Catherine II, impératrice de Russie
24 juillet 1765, près de Genève.
Madame, je n’ai pas manqué de chercher le neveu de l’abbé Bazin pour lui communiquer la lettre dont Votre Majesté impériale m’a honoré 1. C’est un homme retiré et obscur, mais votre gloire est venue jusqu’à lui ; elle lui est chère ; il connaît l’étendue de votre génie, de votre esprit, de votre courage. Il vous admire d’avoir su réduire les prêtres à être utiles et dépendants. Si je n’étais pas si vieux que je le suis, je demanderais à Votre Majesté la permission d’assister avec lui au premier carrousel qu’on ait vu dans vos climats. Talestris ne donna jamais de carrousel : elle alla cajoler Alexandre , mais Alexandre serait venu vous faire sa cour.
On n’a point encore incendié le livre de l’abbé Bazin. On croit qu’il l’a composé dans vos États, car la vérité vient du Nord, comme les colifichets viennent du Midi.
Au reste, madame, le neveu Bazin m’a dit qu’il avait été très-attaché à Mme la princesse de Zerbst, mère de Votre Majesté ; il dit qu’elle était aussi fort belle et pleine d’esprit, et que, si elle vivait, elle serait prête à mourir de joie en voyant les succès de sa fille.
Il y a un meilleur parti à prendre, c’est celui d’en être longtemps témoin. Que Votre Majesté impériale me permette de me joindre au petit Bazin pour me mettre à vos pieds.
Je suis avec un profond respect,
madame,
de Votre Majesté impériale
le très humble et très obéissant serviteur.
Voltaire. »
1 Voir note de la lettre du 16 juillet 1765 à d'Argence : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/11/21/je-sais-que-les-lois-le-conseil-d-etat-la-france-et-l-europe-6278960.html
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23/11/2020
une véhémente indignation contre les fripons et contre les fanatiques qui ont l’insolence de proscrire un art qu’ils devraient du moins étudier, pour mériter, s’il se peut, d’être entendus quand ils osent parler
... Non seulement l'art théâtral, mais tous les arts distrayants et--ou rendant le monde plus beau , tout ce qu'un humain peut créer qui ne soit pas destructeur, ne pas être stupidement stérile comme tous ces adeptes de l'islamisme et des sectes mortifères en tout genre .
En 1984, le 7 février, Jacques Chancel écrit :"L'Islam enveloppe la planète, l'embrase, l'assombrit . La pureté mobilise les turpitudes . Les fous de Dieu sont en route, les chiites, nouveaux fanatiques de cette fin de siècle, obéissent à la fois à une tradition millénaire et à un diable nommé Khomeyni qui a installé Allah dans ses pièges ... Si nous avons perdu le goût des croisades, les mollahs s'échinent eux, à réinventer la guerre sainte ... les prophètes ont changé de visage, ils ont des masques d'enfer ."[Le Guetteur de rives]
On n'est pas loin de la réalité .
https://sauvonslart.com/1917-2017-un-siecle-diconoclasme/
« A Claire-Josèphe-Hippolyte Léris de La Tude Clairon
A Ferney, 23 juillet [1765]1
Si j’avais pu, mademoiselle, recevoir votre réponse avant de vous avoir écrit mon épître , cette épître vaudrait bien mieux . Car j’ai oublié cette louange qui vous est due d’avoir appris le costume aux Français. J’ai très grand tort d’avoir omis cet article dans le nombre de vos talents . Je vous en demande bien pardon, et je vous promets que ce péché d’omission sera réparé. Ménagez votre santé, qui est encore plus précieuse que la perfection de votre art. J’aurais bien voulu que vous eussiez pu passer quelque mois auprès d’Esculape-Tronchin . Je me flatte qu’il vous aurait mise en état d’orner longtemps la scène française à laquelle vous êtes si nécessaire. Quand on pousse l’art aussi loin que vous, il devient respectable même à ceux qui ont la grossièreté barbare de le condamner. Je ne prononce pas votre nom, je ne lis pas un morceau de Corneille ou une pièce de Racine, sans une véhémente indignation contre les fripons et contre les fanatiques qui ont l’insolence de proscrire un art qu’ils devraient du moins étudier, pour mériter, s’il se peut, d’être entendus quand ils osent parler. Il y a tantôt soixante ans que cette infâme superstition me met en colère. Ces animaux-là entendent bien peu leurs intérêts de révolter contre eux ceux qui savent penser, parler et écrire, et de les mettre dans la nécessité de les traiter comme les derniers des hommes. L’odieuse contradiction de nos Français, chez qui on flétrit ce qu’on admire, doit vous déplaire autant qu’à moi et vous donner de violents dégoûts. Plût à Dieu que vous fussiez assez riche pour quitter le théâtre de Paris et jouer chez vous avec vos amis, comme nous faisons dans un coin du monde où nous nous moquons terriblement des sottises et des sots ! J’ai bien résolu de n’en pas sortir . Mon unique souhait est que Tronchin soit le seul homme au monde qui puisse vous guérir, et que vous soyez forcée de venir chez nous .
Adieu mademoiselle, soyez aussi heureuse que vous méritez de l’être . Croyez que je vous admire autant que je méprise les ennemis de la raison et des arts, et que je vous aime autant que je les déteste. Conservez-moi vos bontés . Je sens tout ce que vous valez . C’est beaucoup dire.
V. »
1 Georges Avenel, suivant les éditeurs, date cette lettre du 23 juillet 1760, en pensant que l'épitre citée est l’Épître à Daphné publiée fin 1760, alors qu'il s'agit de L’Épître à Mlle Clairon , bien différente . On note que le 23, V* n'est pas encore sûr de l'arrivée de Mlle Clairon et il a pu envoyer la lettre à Lyon .
Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89p%C3%AEtres_(Voltaire)/%C3%89p%C3%AEtre_91
et : https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89p%C3%AEtres_(Voltaire)/%C3%89p%C3%AEtre_95
J'aime particulièrement ces deux vers :
« Une femme sensible, et que l’amour engage,
Quand elle est honnête homme, à mes yeux est un sage. »
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22/11/2020
je sais que les lois, le conseil d’État, la France et l’Europe entière le condamnent
... l'autoproclamé reis Erdogan , indigne Turc détestable . L'Europe, qui fort heureusement ne veut pas de lui dans l'UE , envisage enfin quelques mesures de rétorsion : https://www.20minutes.fr/politique/2913711-20201121-union...
Envisager, soit, premier point ; agir , second et dernier point ; point de jérémiades , sinon ...
« A François Achard Joumard Tison, marquis d'Argence
Je me hâte, monsieur, de répondre à votre lettre du 5 de Juillet. Non sans doute le parlement de Toulouse ne peut rien contre l’arrêt d’un tribunal suprême nommé par le roi pour juger en dernier ressort, et jugeant au nom du roi même. Je crois l’arrêt des maîtres des requêtes affiché actuellement dans Toulouse par un huissier de la chaîne 1. Toute la famille Calas doit rentrer dans ses biens, dans son état, dans sa bonne renommée ; la mémoire de Jean de Calas est réhabilitée, et il ne manque à cette famille que le pardon que les huit juges fanatiques doivent lui demander à genoux, l’argent à la main. Je ne sais pas ce que fera ce parlement, mais je sais que les lois, le conseil d’État, la France et l’Europe entière le condamnent. On est occupé à présent à tirer du greffe la sentence qui a condamné les Sirven . Si on y parvient, nous aurons bientôt deux grands monuments du fanatisme de province et de l’équité de Versailles.
L’impératrice de Russie a écrit une lettre charmante 2, pleine de raison et d’esprit, au neveu de l’abbé Bazin. On pense dans le Nord comme auprès d’Angoulême.
La nièce a pour vous, monsieur, les mêmes sentiments que moi. Continuez à aimer le bien et à le faire.
Vous savez que ce n’est point à moi d’écrire la lettre que vous voulez bien demander, puisque je n’ai point vu la sottise à laquelle vous croyez qu’il faut répondre . On ne peut écrire au hasard. Je ne peux rien ajouter à ce que j’ai eu l’honneur de vous mander (1)3 à ce sujet.
Adieu, monsieur ; permettez-moi de vous embrasser très tendrement.
16 juillet [1765]4 »
1 L'huissier de la chaîne ou à la chaîne est un officier du Conseil du roi, ainsi nommé parce qu'il porte une chaîne d'or aux armes du roi ; voir : https://sites.google.com/site/doctojuris/_/rsrc/1298762550237/Home/pages-professionnelles/etudie/huissiers-de-justice/ici/03bis/P%20Vente%201775.jpg
2 Lettre non datée, possiblement de mai ou juin 1765 :
« L'impératrice de Russie est très obligée au neveu de l'abbé Bazin de ce qu'il lui a bien voulu dédier l'ouvrage de son oncle qui assurément n'a rien de commun avec Abraham Chaumeix, maître d'école à Moscou où il enseigne l'abc à des petits enfants . Elle a lu ce beau livre d'un bout à l'autre avec beaucoup de plaisir, et ne s'est point trouvée supérieure à ce qu'elle a lu parce qu'elle fait partie de ce genre humain si rempli, et si enclin à goûter les absurdités les plus étranges . Elle est persuadée que ce livre ne manquera pas d'en éprouver sa part, il sera infailliblement purifié par le feu, à Paris, ce qui lui donnera un lustre de plus .
Comme le neveu de l'abbé Bazin a gardé un profond silence sur le lieu de sa résidence, on adresse cette réponse à monsieur de Voltaire, si reconnu pour protéger et favoriser les jeunes gens dont les talents font espérer qu'ils seront un jour utiles au genre humain ; cet illustre auteur est prié de faire parvenir à sa destination ses peu de lignes . Il ne saurait trouver mauvais, en cas qu'il ne connaisse point le neveu de l'abbé Bazin, qu'on lui indique ce jeune homme de mérite, ce qui sera l'excuse de cette démarche. »
3 Lettre du 15 juin 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/11/08/vous-pouvez-compter-que-les-sentiments-que-vous-m-avez-connu-6275537.html
4 Date complétée par d'Argence .
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Il est très important que vous m'instruisiez de vos desseins, que les pièces soient dans leur ordre, que les matières ne soient point mêlées, que je sache ce que contiennent vos volumes
... Cette supplique peut venir du président de la république pour ses ministres qui font et défont des projets de lois plus ou moins liberticides, touchant la liberté de presse en particulier . Le parlement a tranché (enfin ) , article 24 : oui, mais ! Je trouve ça un peu bordélique M. Darmanin , ça me rappelle la politique de l'escalade US au Viet Nam : un GI est menacé, on envoie deux GIs pour le protéger, on a alors trois GIs menacés, etc, etc. , vous voyez le principe, un policier est potentiellement menacé, on arrête le potentiel agresseur, la présomption d'innocence on en reparlera après quelques heures au poste, au mieux .
Et puis qu'on arrête de filmer n'importe quoi pour avoir sa minute de gloire sur le net, et finalement mettre en danger ceux qu'on sera bien content d'avoir se son côté en cas d'urgence .
« A Gabriel Cramer
[juillet 1765]
Mon cher Gabriel, vous voyez que Dieu a puni Duchesne pour m'avoir mal imprimé 1. Ainsi j'espère que vous aurez une longue vie .
Voici quelques corrections nécessaires pour les premiers chants de La Henriade .
Je vous ai trouvé des pièces fugitives plus curieuses que celles que vous m'avez envoyées . La plupart ne sont point de moi, et n'en valent cependant pas mieux .
Il est très important que vous m'instruisiez de vos desseins, que les pièces soient dans leur ordre, que les matières ne soient point mêlées, que je sache ce que contiennent vos volumes, que je voie ce qu'on a déjà mis sous presse . Votre intérêt et mon honneur exigent cette confiance de votre part .
Portez-vous mieux que moi mon cher Gabriel . »
1 Le libraire Nicolas-Bonaventure Duchesne est mort le 5 juillet 1765 (1710- 1765) ; voir : https://books.openedition.org/pulm/1514?lang=fr
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21/11/2020
Bon trois cent-vingt-sixième anniversaire Voltaire
...
Même les fleurs sourient en pensant à toi !
Petit résumé biographique :
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/article-revue/comment-voltaire-est-devenu-voltairien/
PS-- Alain Badiou qui est évoqué brièvement ( il ne mérite pas plus ) dans l'article ci-dessus est un "philosophe" singulièrement borné, et rousseauiste de surcroit (borné et rousseauiste = pléonasme ) .
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Vous faites fort bien de vous défaire de votre charge pour être tranquille ; je ne connais dans l'histoire que le cardinal de Fleury qui ait été assez fou pour en prendre une à l'âge de soixante et treize ans
... Que dirais-tu mon cher Voltaire en voyant tous ces vieux birbes qui s'accrochent aux hochets du pouvoir , du nord au sud, de l'est à l'ouest, ces vieilles choses restent sur leurs perchoirs , de vrais morpions . Ils sont nombreux à être bons pour l'EHPAD, et pour les plus décatis l'asile, ce ne sont pas tous des De Gaulle : moyenne d'âge de près de 70 ans !*. Soyons heureux d'avoir un jeune président ( heureux pour l'âge, le reste c'est vous qui jugez ).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_dirigeants_actuel...
* NDLR -- Que les plus de soixante-dix ans me pardonnent, ils n'ont pas atteint la DLC, mais je trouve détestable ces vieux politicards qui méprisent leurs constitutions et se font élire et réélire jusqu'à plus soif ( je déteste tout autant les plus jeunes qui en usent ainsi ) .
Après la journée du Beaujolais nouveau ?
http://collections.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artef...
« A Balthazar Espeir de Chazel 1
Au château de Ferney 15è juillet 1765 . 2
C'est un malade, monsieur, qui répond à un autre malade . Un petit avertissement de plus que j'ai reçu de la nature, et qui me dit qu'il faut songer à faire mon paquet, est ce qui a retardé ma réponse . Je vois que nous souffrons tous deux, mon cher et ancien camarade ; nous sommes contemporains ; tous les hommes sont nés pour mourir , et la plupart pour souffrir . Il y a longtemps que j'ai pris mon parti sur ces deux bagatelles . Il n'y a guère qu'une extrême sobriété qui puisse nous procurer une vieillesse un peu tolérable . M. Tronchin est un grand médecin, mais la nature en sait plus que lui . Nous avons joui de la vie dans notre jeune âge, supportons-la aujourd’hui, et quand il le faudra sachons la quitter sans regret .
Ce sera une grande consolation pour moi de pouvoir vous embrasser si vous venez à Genève au temple d'Epidaure . Vous faites fort bien de vous défaire de votre charge pour être tranquille ; je ne connais dans l'histoire que le cardinal de Fleury qui ait été assez fou pour en prendre une à l'âge de soixante et treize ans . Heureusement cela lui a réussi ; mais s'il était mort la première année de son ministère, il aurait passé pour le plus insensé de tous les hommes .
Je suis fâché qu'il se commette autant de crimes que vous le dites dans votre pays d'Alaric . Je me souviens qu'en passant par Tours qui est une plus grande ville que Nîmes, le procureur du roi me dit que depuis vingt-cinq ans qu'il exerçait sa charge, il ne s'était jamais trouvé dans le cas de donner des conclusions à des peines afflictives ; je contais à Paris cette anecdote à une Tourangeote, et je lui disais, savez-vous bien qu'il y a vingt-cinq ans qu'il ne s'est commis de crime à Tours ? Quoi donc, me dit-elle, est-ce qu'il s'en commettait auparavant ?
Si tous vos compatriotes vous ressemblaient , monsieur, les Languedochiens répondraient comme ma Tourangeote .
Le papier me manque, mille respects .
V. »
1Et non pas Jacques ,fils de Balthazar Espeir de Chazel,( ancien condisciple de V* , qui mourra en 1766, ), comme l'indique par erreur la lettre 9050 de l'édition Besterman ( La Pleiade , 1983), aux notes traduites et adaptées par Frédéric Deloffre. Voir page 2 : http://www.etudesheraultaises.fr/wp-content/uploads/1997-1998-21-voltaire-et-ses-correspondants-languedociens.pdf
2 Une lettre du 26 juin 1765 de Jacques Espeir de Chazel dit qu'il se rendra peut-être à Ferney pour y accompagner son protecteur le vicomte de Narbonne (Best ; D 12661).
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20/11/2020
j'aime mieux les Romains que les Welches et les Bretons du XIVè siècle, mais les Romains ne sont plus à la mode
... Mais n'allez pas m'accuser de glottophobie, ce mal si pressant qu'il faut de toute urgence l'éradiquer par voie parlementaire : https://www.valeursactuelles.com/societe/une-proposition-...
Or si je m'en tiens à l'étymologie quand on parle de phobie on est dans le médical, une phobie échappe à la raison, il faut recourir au psychologue, au psychanalyste, au psychiatre et en aucun cas à un parlementaire ou un sénateur à moins qu'ils soient de ces professions .
Alors que tous ces zozos accentués vont blablater à l'Assemblée nationale sur l'oral, le français comme on le parle, ils laissent passer tous les anglicismes et acronymes dont ils sont friands et qui pourrissent l'écrit et l'oral . Mais bon, je ne suis qu'un ignare sans accent, un nanti bienheureux qui ne fait ni sourire ni demander que je répète .
Té ! bande de fadas ! Gare aux ch'tis ! Gnollus!
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
15 juillet 1765
Mes anges le présent paquet contient deux choses bien importantes que je mets sous votre protection . La première consiste en mauvais vers pour mettre à la place d'autres mauvais vers de l'ex-jésuite dans vos Roués . La seconde est un paquet de pièces un peu meilleures que nous présentons Mme Denis et moi à M. de Calonne 1, et nous espérons qu'elles ne seront point sifflées ; nous présumons que nos anges gardiens voudront bien lui faire parvenir ce paquet qui est réellement pour nous de la plus grande importance . Il contient l'acte de l'inféodation de nos dîmes .
Je voudrais perdre mes dîmes et que les Roués fussent intéressants, mais on ne peut tirer d'un sujet que ce qu'il comporte . Je le trouve intéressant, moi, parce que j'aime mieux les Romains que les Welches et les Bretons du XIVè siècle, mais les Romains ne sont plus à la mode . Je demande bien pardon à mes anges des libertés que je prends toujours avec eux .
Je les supplie de vouloir bien faire agréer par M. le duc de Praslin mon respect et ma reconnaissance .
V. »
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