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25/05/2024

dès qu’il s’agit de rendre service, il faut songer que la vie est courte, et qu’il n’y a pas un moment à perdre

... Comment ne pas aimer cet homme fraternel ! De nos jours l'abbé Pierre a joint le geste à cette parole . Nos politiques ne savent que brasser du vent pour gagner un pouvoir inutile sinon malfaisant , a minima toujours en retard .

 

 

« A Jacob Vernes

Au château de Ferney ce 13 novembre 1768 1

J’ai tout juste fait avec vous, mon cher philosophe, comme on faisait autrefois avec les théologiens vos devanciers ; on les croyait plus qu’on ne se croyait soi-même. J’avais beau être persuadé que M. le chevalier de Beauteville était en Suisse ; vous m’assurâtes si positivement qu’il était à Saint-Omer, que c’est à Saint-Omer que j’ai adressé ma lettre 2. Elle partit dès le lendemain de votre visite, car, dès qu’il s’agit de rendre service, il faut songer que la vie est courte, et qu’il n’y a pas un moment à perdre. Cependant nous avons perdu trois semaines au moins, grâce à la foi implicite que j’ai eue en vous . On vous avait trompé de même sur les quatre cents hommes pris en débarquant en Corse ; c’est bien, par tous les diables, au beau milieu de la terre ferme qu’ils ont été déconfits ; vous avez mis ma foi à de rudes épreuves ; cependant j’aurai toujours foi en vous, je veux dire en votre caractère de franchise et de droiture, et en votre esprit plein de grâces. Si Athanase vous avait ressemblé, nous ne serions pas où nous en sommes.

Sur ce, je vous donne ma bénédiction et reçois la vôtre.

V. »

1 Copie contemporaine ; édition Kehl ajoute en poste scriptum la lettre du 4 janvier 1768 à Moultou : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/07/29/tu-dieu-quel-homme-6454486.html

non-seulement toute la jeunesse du parlement, mais une grande partie du centre et plusieurs hommes de la tête vous sont entièrement dévoués

... J"en connais au moins deux qui seraient heureux d'entendre ce bilan statistique : M. Macron et M. Attal . Ils peuvent rêver ; mais pour l'instant ils cauchemardent . Ils s'y prennent comme des manches comme dit mon pépé qui en a déjà vu de bien rudes et n'aimerait pas se retrouver sous la coupe d'un couple Bardella - Le Pen qui est tout en gueule, râleur , vendeur de mirages .

 

 

 

« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin

13 novembre 1768

Nous ne savez pas, mon cher petit philosophe, combien je vous regrette. Je ne peux plus parler qu’aux gens qui pensent comme vous ; il n’y a que la communication de la philosophie qui console.

On 1 me mande de Toulouse ce que vous allez lire : « Je connais actuellement assez Toulouse pour vous assurer qu’il n’est peut-être aucune ville du royaume où il y ait autant de gens éclairés. Il est vrai qu’il s’y trouve plus qu’ailleurs des hommes durs et opiniâtres, incapables de se prêter un seul moment à la raison ; mais leur nombre diminue chaque jour ; et non-seulement toute la jeunesse du parlement, mais une grande partie du centre et plusieurs hommes de la tête vous sont entièrement dévoués. Vous ne sauriez croire combien tout a changé depuis la malheureuse aventure de Calas. On va jusqu’à se reprocher le jugement rendu contre M. Rochette 2 et les trois gentilshommes ; on regarde le premier comme injuste, et le second comme trop sévère 3. »

Mon cher ami, attisez bien le feu sacré dans votre Franche-Comté. Voici un petit ABC 4 qui m’est tombé entre les mains : je vous en ferai passer quelques-uns à mesure ; recommandez seulement au postillon de passer chez moi, et je le garnirai a chaque voyage. Je vous supplie de me faire venir le Spectacle de la Nature 5, les Révolutions de Vertot 6, les Lettres américaines sur l’Histoire naturelle de M. de Buffon 7. Le plus tôt c’est toujours le mieux : je vous serai très obligé. Je vous embrasse le plus tendrement qu’il est possible. »

1 C’était l’abbé Audra ; voir lettre  du 3 janvier 1769 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7442

2 Ministre protestant qui avait été pendu en 1762 ; voir note 3 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome41.djvu/500

3 Cette fois la lettre d'Audra est citée de façon fidèle ; voir lettre du 12 novembre 1768 à Choiseul : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/05/22/vous-etes-accoutume-a-reparer-quelquefois-les-fautes-d-autrui.html

5 Sur cet ouvrage de l'abbé Pluche, voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%ABl-Antoine_Pluche

et voir lettre 365 page 385 :

et : https://archive.org/details/lespectacledelan00pluc/page/n13/mode/2up

7 Abbé de Lignac : Lettres à un Américain sur l'Histoire nouvelle, générale et particulière de M. de Buffon , 1753-1756, en neuf volumes . Voir : https://data.bnf.fr/fr/12247933/joseph-adrien_lelarge_de_lignac/fr.pdf

et : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb307828180

et : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96340040/f7.item.texteImage

24/05/2024

Destinataire inconnu

... inconnu, tout comme dans les réseaux dits sociaux où followers et influenceurs sont amis comme cul et chemise, jusqu'au premier pet . Alors la benne à ordures est de la partie, sans limite, et en toute impunité . Il est pourtant si agréable de ne pas perdre son temps avec ces débiles vindicatifs ; il serait idiot de perdre la moindre minute avec eux .

 

 

« [Destinataire inconnu]

[vers le 12 novembre 1768] 1

Monsieur,

Est très humblement supplié de vouloir bien faire mettre dans son exemplaire du Siècle de Louis XIV et de Louis XV, le carton ci-joint, à la place de la page 201 et 202 du quatrième volume, pour corriger une bévue de l'imprimeur. »

1 Original Cunisset-Carnot . Il s'agit évidemment d'une lettre circulaire relative à l’édition récente du Précis du Siècle de Louis XV ; voir lettre du 12 novembre 1768 au duc de Choiseul : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/05/22/vous-etes-accoutume-a-reparer-quelquefois-les-fautes-d-autrui.html

23/05/2024

Cela fait un galimatias absurde

... Pour vous en convaincre, il n'est qu'à voir ou revoir ( si vous êtes masochistes )  le débat du 21 mai au soir, qui confirme qu'il n'y a pas que sur les réseaux sociaux qu'on est bavard , menteur, insultant et fabuleusement  creux : https://www.touteleurope.eu/vie-politique-des-etats-membr...

Têtes de listes ?! Têtes de lard plutôt ! Que nous réserve le débat du premier ministre Attal vs Bardella , ce candidat à qui on fait trop d'honneur de l'affronter : RIEN !! Rien de Rien !! j'en suis persuadé et je ne prends aucun risque en pariant là-dessus . Bardella, vizir qui veut devenir calife ne va pas innover et va simplement critiquer le gouvernement, roi du "moi-je", un "petit péteux" comme dit ma bien-aimée belle-maman . Attal va tenter d'exposer le programme de la majorité et mettre en avant la liste menée péniblement par Valérie Hayer : rude besogne !

Voir : https://www.touteleurope.eu/vie-politique-des-etats-membres/elections-europeennes-2024-comment-voir-le-debat-entre-gabriel-attal-et-jordan-bardella/

Et pendant ce temps-là il y a grève dans le monde de l'audio-visuel (ce qui permet de profiter de l'écoute d'une foule de musiques et chansons qui n'ont habituellement pas voix au chapitre tant le bizness est maître de la programmation ) : https://www.lindependant.fr/2024/05/23/programmes-perturbes-ce-jeudi-a-france-bleu-france-inter-france-info-et-france-tv-en-raison-dune-greve-dans-laudiovisuel-public-pour-protester-contre-un-projet-de-fusion-11968464.php

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« A César-Gabriel de Choiseul, duc de Praslin

12è novembre 1768 à Ferney 1

Monseigneur,

Je n’ai pas osé vous faire moi-même ces compliments de consolation, qui sont surcroît d’affliction  . Je les ai adressés à M. d’Argental 2, qui veut bien faire valoir mes sentiments auprès de vous, et qui en a pour vous de si tendres. Puissiez-vous jouir très longtemps d’une santé affermie, et de tout ce qui peut contribuer à ce qu’on appelle le bonheur !

Comme je passe les trois quarts de ma vie dans mon lit, je n’ai pu avoir soin de la nouvelle édition du Siècle de Louis XIV. Il s’y est glissé une faute qui doit vous intéresser plus que personne, puisqu’il s’agit de la paix dont la France vous a l’obligation. On a mis à la page 202 du tome IV une addition qui était destinée pour la paix d’Aix-la-Chapelle . Cela fait un galimatias absurde. Voici le carton qu’on peut très aisément substituer. Je vous demande pardon pour mon libraire. Si M. d’Argental est encore avec vous, souffrez que je prenne la liberté de vous adresser le même carton pour lui, et je vous prie de conserver à l’auteur les bontés dont vous l’avez toujours honoré. Il vous sera attaché jusqu’au dernier moment de sa vie, avec autant de reconnaissance que de respect. 

V.»



1 Original de la main de Wagnière ; édition Cayrol & François .

Vous êtes accoutumé à réparer quelquefois les fautes d’autrui

... Ce serait si bien si c'était vrai M. le président des antipodes : Veni, vidi, vicit ! hélas non vicit  , juste veni, pas même bien vidi . Que faire d'un territoire qui a des moyens , et évidemment des petits qui veulent devenir gros et des gros qui veulent être énormes : money, money, money !

 

 

« A Etienne-François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul

12 novembre [1768]

Mon protecteur,

Daignez lire ceci, car ceci en vaut la peine. Ce n’est pas parce que la marmotte des Alpes a bientôt soixante-quinze ans, ce n’est pas parce qu’elle radote, qu’il s’est glissé un galimatias absurde dans le Siècle de Louis XIV et de Louis XV, touchant la paix que nous vous devons : pendant que je passe la vie dans mon lit, l’éditeur a mis, à la page 202 du IVè tome, une addition 1 que je lui avais envoyée pour la page 142. Il a ajouté à votre paix ce qu’il devait ajouter à la paix d’Aix-la-Chapelle. Il vous sera aisé de faire placer adroitement ce carton ci-joint . Vous êtes accoutumé à réparer quelquefois les fautes d’autrui.

Voici le carton pour la page 202 . Votre bibliothécaire ne s'y peut tromper.

J’ai voulu finir par la gloire de la nation et par la vôtre.

Quand l’édition était finie, quelques officiers  m’apprennent des choses étonnantes, dignes de l’ancienne Rome.2

Le prince héréditaire de Brunsvick veut surprendre M. de Castries, qui en veut faire autant. On envoie à l’entrée de la nuit M. d’Assas, capitaine d’Auvergne, à la découverte . Le régiment le suit en silence . Il trouve, à vingt pas, des grenadiers ennemis couchés sur le ventre . Ils se lèvent, ils l’entourent, lui mettent vingt baïonnettes sur la poitrine : « Si vous criez, vous êtes mort » . Il retient son souffle un moment pour crier plus fort : « À moi, Auvergne, les voilà ! » et il tombe percé de coups : Décius en a-t-il plus fait ?

On me prend pour le greffier de la gloire ; on me fournit de beaux traits, mais trop tard ; c’est pour une belle édition in-4°.

Je vous demande en grâce de lire la page 177, tome IV ; vous y verrez une action très supérieure à celle des Thermopyles, et très vraie 3.

N. B. – J’ai envoyé un Siècle à M. de Saint-Florentin. Il m’a mandé qu’il croyait que je pouvais le présenter au roi, et qu’il s’en chargerait. Je vais lui mander que je crois que vous lui avez donné le vôtre, et j’aurai l’honneur de vous en renvoyer un avec le carton de la page 202 . M’approuvez-vous ? Je prêche gloire et paix dans cet ouvrage.

N. B. –  Il s’est fait une grande révolution dans les esprits. Voici ce qu’un homme très sage 4 me mande de Toulouse :« Les trois quarts du parlement ont ouvert les yeux, et gémissent du jugement des Calas. Il n’y a plus que les vieux endurcis qui ne soient pas pour la tolérance. »

Il en sera bientôt de même dans le parlement de Paris, je vous en réponds. On ne sera plus homicide pour paraître chrétien aux yeux du peuple. J’aurai contribué à cette bonne œuvre.

N. B. – Ce changement dans les mœurs ne sera pas inutile à votre colonie de Versoix.

Permettez-moi de vous écrire un jour, à fond, sur votre colonie. Vous protégez votre vieille marmotte . Cet établissement touche à mon pauvre trou . Je suis de la colonie.

L’évêque d’Annecy est un fou, vous avez bien dû le voir. Le voilà disgracié à la cour pour ses sottises. Le fanatisme n’a jamais fait que du mal.

Mon protecteur, vous avez beau jeu. Le duc de Grafton 5 n’est pas une tête à résister à la vôtre.

Me pardonnez-vous de vous écrire une si longue lettre ?

La vieille marmotte est à vos pieds ; elle vous adore ; elle vous souhaite prospérité et gloire ; elle vous présente d’ailleurs son profond respect.

V. »

1 Il s'agit d'un passage relatif au siège de Maëstricht en 1748 . La faute ne fut corrigée que bien plus tard et seulement en partie ; voir la note de Beuchot vers le commencement du chapitre XXX du Précis du Siècle de Louis XV . Certains exemplaires de l'édition de 1768 n'ont pas le carton .

Voir la note 1 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome15.djvu/343

3 Cette action avait pris place dans la guerre des Indes ;

voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome15.djvu/367

4 L’abbé Audra . Ces phrases sont une version résumée et « améliorée » d'une lettre de Joseph Audra à V* . Le texte exact peut être lu dans la lettre du 13 novembre 1768 à Christin : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-annee-1768-partie-31.html

et  voir lettre du 3 janvier 1769 à Audra : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-annee-1769-partie-1.html

5 Augustus Henry Fitzroy, troisième duc de Grafton, né vers 1735, était alors premier lord de la trésorerie de 1768 à 1770. Il est mort en 1811. Il n'a pas laissé dans l'Histoire le nom d'un homme d’État de premier plan.

22/05/2024

Ce sera le fils de Caton qui prêchera la liberté

.... Notre Caton le Jeune [évidemment] est Macron le Missionnaire, qui comme tout énarque résout les problèmes en créant, comme ses prédécesseurs, une nouvelle commission ( au passage, oublions l'empreinte carbone de son jet et celle des missionnaires ). Il va avoir à faire avec  des fous indépendantistes qui ont peur d'être démocratiquement minoritaires . Je lui conseille surtout de bien respecter "la Coutume" : https://www.nouvellecaledonie.travel/guide-de-voyage/cout...

Mettra-t-il la "robe mission" ? Quelles seront les offrandes ? Carottes et bâtons ?

Les "Loyalistes" tentent de faire revenir le calme : https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/politique/f...

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Le Sénat coutumier

 

 

« A Anne-Rose Calas, chez monsieur

Duvoisin,

à l'hôtel de monsieur l'ambassadeur

de Hollande

à Paris 1

A Ferney 12è novembre 1768 2

Mon âge et mes maladies, madame, ne me permettent pas toujours de répondre bien exactement aux lettres qu'on me fait l'honneur de m'écrire ; mais la vôtre m'a fait un plaisir extrême ; je sais bien bon gré à Mme Duvoisin de vous avoir donné un petit-fils 3 . Je souhaite qu'élevé par son père et sous vos yeux il devienne un ministre éloquent qui enseigne la tolérance aux hommes . Cette divine tolérance sera mieux reçue dans sa bouche que dans toute autre . Ce sera le fils de Caton qui prêchera la liberté . Je souhaite à sa mère et à sa grand-mère du fond du cœur des jours heureux dont elles sont si digne . J'embrasse toute votre famille qui me sera précieuse jusqu'au dernier moment de ma vie . J'ai l'honneur d'être avec ces sentiments, madame, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 La lettre est réexpédiée « rue Neuve ».

2 Original signé . Un extrait de cette lettre fut imprimé par Coquerel.

21/05/2024

Permettez, monsieur, que je vous adresse une lettre de change

... Cette phrase est attendue de tous les grévistes * qui attendent une prime spéciale, une prime d'une valeur olympique : https://www.francetvinfo.fr/economie/greve/aeroports-sncf...

Comme maîtres-chanteurs, on trouve difficilement mieux . Et après ils vont s'étonner que la France soit en inflation et les prix en hausse : ducks you suckers !

* Hommes et femmes, etc.

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https://www.chappatte.com/en/images/encore-des-greves

 

 

 

« A Gaspard-Henri Schérer

11è novembre 1768 à Ferney 1

Permettez, monsieur, que je vous adresse une lettre de change de six mille livres 2, et que je vous prie de la placer avec les autres fonds en réservant toujours une somme de huit à neuf cents ou mille livres pour les besoins courants .

Je vous renouvelle mes remerciements et les sentiments avec lesquels j'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéisant serviteur .
Voltaire.

Voulez-vous bien avoir la bonté de faire mettre à la poste ma lettre d'avis à M. de Laleu ? »

1 Original signé sur lequel Schérer a noté « Reçue le 12 [...] ».

2 Cette lettre de change est conservée et endossée par Schérer : « Payez à l'ordre de MM. Rougemont frères, valeur en compte . Lyon ce 15è novembre 1768 . / Henri Schérer. / Pour acquit, Rougemont frères ./  »

Ce qui confirme l'identité du banquier ; voir lettre du 26 avril 1768 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/12/28/quand-vous-permettrez-que-je-remette-de-l-argent-a-votre-dis-6477664.html