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27/08/2009

Ils se sont dit : Vivons heureux

What's new Pussy Cat ?

http://www.youtube.com/watch?v=VBdSqk78nHw

 

 

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Un insecte -  bijou pour une fleur bleue .

Et maintenant quoi de neuf au château de Volti ? Son nouvel administrateur nommé le 24 août 2009, M. François-Xavier Verger, en charge de Cluny et Ferney à la fois (par mesure d'économie, un administrateur pour deux ou trois monuments nationaux est la règle maintenant pour le CMN; reste à en juger la pertinence ).

 L'hypothèse :Volti, se retourner dans sa tombe ? Non, le connaissant, il doit plutôt se marrer !

Jésus, ton tombeau est plus vide que celui du patriarche à Ferney, tu me pardonneras de trouver que celui-ci fut un de tes meilleurs ouvriers . Il avait compris le message; l'appliquait et n'avait plus besoin de messager .

Messager - mensonger (comme traduction - trahison), j'ai parfois de singulières associations d'idées... Il faut que je sorte, la cocotte commence à siffler !...

 

 

 

cocotte.gif

 

 

 

 

 

 

«  A Louise-Honorine Crozat du Châtel, duchesse de Choiseul,

et à Etienne –François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul

 

 

                            Madame, après avoir embelli votre royaume de Chanteloup par vos bienfaits, vous venez encore, M. le duc de Choiseul et vous, d’étendre vos grâces sur notre hameau de Ferney.

 

 

                            Peut-être apprendrez-vous tous deux avec quelque satisfaction que nos émigrants ont donné pour la saint Louis une petite fête qui a consisté en un très bon souper de cent couverts, avec illumination, feux d’artifice, et des Vive le roi sans fin. Peut-être même monsieur le duc ne sera pas fâché d’apprendre au roi qu’il est aimé et célébré par se nouveaux sujets comme par les anciens.

 

 

Vos noms, Madame, n’ont été oubliés ni en buvant ni dans le feu d’artifice.

 

Nous étions tous fort attendris

Voyant du fond de nos tanières

Des Choiseul les beaux noms écrits

En caractères de lumières

Sur nos vieux chênes rabougris

Et parmi nos sèches bruyères.

 

                            C’était un plaisir de voir nos huguenots et nos papistes être tous de la même religion en montrant à leurs bienfaiteurs la même reconnaissance.

 

Rien n’est plus selon mon humeur

Que de voir de bons hérétiques

Boire et chanter de si grand cœur

Avec nos pauvres catholiques.

Dans cet asile du bonheur

Le prêche est ami de la messe ;

Ils se sont dit : Vivons heureux

Et tolérons avec sagesse

Ceux qui se moquent de nous deux.

 

Que j’aime à voir notre vicaire

Appliquer assez pesamment

Un baiser près du sanctuaire

A la femme du prédicant.

 

                            On voit bien après cela, Monseigneur, qu’il n’y a pas moyen de refuser un édit de tolérance.

 

 

                            Nos colons, vos protégés, se mettent à vos pieds et nous supplions tous notre bienfaiteur et notre bienfaitrice d’agréer nos profonds respects et notre reconnaissance.

 

 

                            Le vieil ermite, de Ferney, secrétaire

                            Ferney 27è auguste 1770. »

 

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