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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

les gens qui parlent de tout sans rien savoir, gens qui sont en fort grand nombre, ont fait de beaux commentaires sur le

... Gabriel Attal ne tient pas en place et communique son virus à quelques-uns de ses ministres, ce qui déplait à beaucoup, mais plait à tous ces Français qui se sentent flattés chaque fois qu'une "huile" est à portée de main et de voix, à la stupide ère du selfie et de la gloire du "vu à la TV" .

Qui sont-ce ? https://www.gouvernement.fr/composition-du-gouvernement

 

 

« A François de Chennevières

25 Mai 1768

Il me semble, mon cher ami, qu’on a peu d’attention à la poste pour vos paquets. Non seulement je vous avais envoyé quarante écus pour votre M. de Mesnard, mais je vous avais envoyé encore quarante écus pour madame Denis, avec une lettre. Rien de tout cela n’est arrivé à bon port. Vous voyez qu’il y a des gens qui courent après les sommes les plus modiques. Je ne hasarde point de vous envoyer la Guerre, que vous demandez ; on l’imprime à Paris.

Je sais, mon cher ami, que les gens qui parlent de tout sans rien savoir, gens qui sont en fort grand nombre, ont fait de beaux commentaires sur le voyage de ma nièce ; mais, puisque vous avez eu l’occasion de lui parler de moi, vous savez sans doute qu’il n’y a pas un mot de vrai dans tout ce qu’on a dit. Elle est allée à Paris pour raccommoder nos affaires, qu’une absence de quinze ans avait beaucoup délabrées ; malgré ce délabrement, je lui donne vingt mille francs de pension, et environ dix tant au reste de la famille qu’à madame Dupuits. Un vieillard comme moi a peu de besoins ; il faut qu’il ne vive que pour la retraite et pour la sobriété ; je suis honteux même du beau château que j’occupe ; j’espère bientôt le vendre pour madame Denis, et me retirer dans un ermitage plus convenable à mon âge et à mon humeur. Je vous confie ma situation. Je compte sur votre amitié et sur celle de madame de Chevennièvres. »



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16/01/2024 | Lien permanent

S'il y a quelque chose sur le tapis, soyez assez bon pour m'en faire confidence

...

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

15è auguste 1768 à Ferney

A propos, monsieur, on dit que vous avez été dîner au château d'Annemasse . Est-ce que vous voulez l'acheter ? Vous me feriez plaisir . Mais n'auriez-vous pas vu là un M. de Foncet, un président, qui prétend arranger l'hoirie 1, et peut-être acheter la terre en payant les créanciers ? S'il y a quelque chose sur le tapis, soyez assez bon pour m'en faire confidence . Je suis facile en affaires, et d’ordinaire quand on me rend les trois quarts et même la moitié de l'argent que j'ai prêté, je crois avoir fait un excellent marché .

On dit que celui du roi de Pologne n'est pas si bon que les miens . S'il jouissait en paix de la moitié de son royaume, je ne le croirais pas encore aussi heureux que moi, à moins qu'il ne digère, chose à laquelle j'ai renoncé . Aimez toujours un peu le solitaire de Ferney, vous ne l’aimerez pas longtemps .

V. »

1 Les problèmes posés par le partage de la succession . Voir lettre du 18 août 1768 à Hennin : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-annee-1768-partie-24.html

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06/03/2024 | Lien permanent

Quand on a fait une faute, il y a de l'honneur à la réparer

... Cela vaut pour moi, sans aucun doute, vulgum pecus, et cela vaut pour tout dirigeant qui ne saurait s'y soustraire au prétexte de son rang .

Qui d'Israël et du Hamas saura jamais réparer les horreurs perpétrées en ce moment ? Peu importe le nombre de morts dans chaque camp, un seul est déjà de trop; je ressens une seule et irrésistible envie, celle de baffer tous hommes en armes, celle d'assommer tous ceux qui les commandent . Ils n'ont pas encore compris qu'ils s'entretuent pour une terre qu'ils transforment de plus en plus en cimetière .

 conflit cern.jpg

 Conflit

« A Claude-François Jore 1

L'état où vous êtes touche mon cœur, quoique j'aie eu beaucoup à me plaindre de vous . Vous pouvez tirer sur moi une lettre de change de deux cent cinquante livres argent de France . Je vous aiderai tant que vous serez à plaindre . Mais vous devez à Dieu, au public et à moi la réparation du factum calomnieux 2 et indécent que l'abbé Desfontaines vous fit signer .

Quand on a fait une faute, il y a de l'honneur à la réparer . Vous devez m'écrire avec les sentiments que vous me devez ; que vous ne vous pardonnerez jamais l'écrit calomnieux auquel l'abbé Desfontaines vous a obligé de mettre votre nom ; que je vous ai comblé de bienfaits, et que vous conserverez toujours pour moi le respect, le repentir et la reconnaissance dont vous ne pouvez vous dispenser ; je ne paierai la lettre de change qu'en recevant votre lettre signée de vous . Si vous avez en effet un véritable repentir de votre faute, j'y aurai toujours égard .

Voltaire

gentilhomme ordinaire

du roi, comte de Tournay

A Tournay par Genève, 26 mai 1759

 

J'exige de vous la lettre la plus forte et la plus convenable ; il faut que vous vous tiriez du nombre des ingrats, dont j'ai été le bienfaiteur, et que vous vous en fassiez gloire en me le disant d'une manière qui puisse me convenir . »

1 On a trouvé une copie par Jore de ce billet sur les pages blanches d'un Voltairiana ( http://books.google.fr/books?id=aAIUAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false ).

Jore avait écrit à V* le 15 mai 1759 . Il se plaignait de la situation dans laquelle il se trouvait réduit depuis trois ans à Amsterdam, à cause des injustes procédés du « sieur Le Lièvre, apothicaire du roi » pour le compte duquel un voyage effectué en Pologne avait rapporté 10000 livres converties en marchandises . Ce bénéfice qui devait être partagé de moitié avait été gardé par Le Lièvre pour « deux années de pension et frais faits dans une maladie » de Jore, résidant chez lui . Jore s'était alors installé en Hollande sous le nom de d'Alibourg et avait exploité à son compte le secret du baume de vie de son ancien maître, en en retirant juste de quoi vivre . Il espérait de V* un secours qui lui « fasse supporter avec patience" » l' « affreuse vieillesse » qu'il craignait, se trouvant dans sa « soixantième année » . Jore répondra à V* le 5 juin que l'offre de deux cent cinquante livres est faite « à des conditions trop basses pour y consentir ».

Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude-Fran%C3%A7ois_Jore

 

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11/07/2014 | Lien permanent

Je ne suis occupé que d'écraser l'infâme

... Ainsi devrait se conclure la présentation du plan de déconfinement, cet après-midi, d'Edouard Philippe . C'est ce que ne semblent pas croire les membres de l'opposition, vexés de n'être plus que la cinquième roue du carrosse , et que des lois et décrets ne soient plus discutés à l'infini et pourris d'amendements ineptes et infantiles :"je veux pas ! na !" .

 

Si au moins , pour une fois, tout le monde allait dans le même bon sens ... ça urge !

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

5 février 1765

Mon cher frère, écr l'inf . Je ne suis occupé que d'écr l'inf . C'est la consolation de mes derniers jours . Dites écr l'inf à tous ceux que vous rencontrerez . Vous aurez incessamment la petite destruction d'alembertine qui est un bon écr l'inf et le premier voyageur qui partira pour Paris vous apportera une bonne provision de petits diabloteaux .

M. de Laleu doit vous remettre un papier important concernant mes affaires temporelles ; c'est mon testament , ne vous déplaise, auquel il faut que je fasse quelques additions . Quoique cet ouvrage ne soit pas un écr l'inf je le recommande pourtant à vos bontés qui s'étendent à tous les objets . »

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28/04/2020 | Lien permanent

nous serons plus flattés du bienfait que de la somme

... peuvent dire certains candidats à la présidentielle, du moins ceux qui ont le moins triché :

http://www.lepoint.fr/presidentielle/comptes-de-campagne-...

 Ce sont quand même des sommes qui font dresser les cheveux quand on pense que ce sont nos impôts qui les payent et qu'on est au SMIC .

 

 

« A Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha

Aux Délices par Genève, 7è mars 1763 1

Madame, je suis bientôt près de quitter ce monde dont vous faites l’ornement. Je ne m’intéresse guère à lui qu’en cas qu’il y ait encore quelques âmes comme la vôtre. Le roi de Prusse y joue un grand rôle, et je crois que Votre Altesse Sérénissime n’a pas été fâchée qu’il ait résisté à la maison 2 qui vous a fait perdre votre électorat . Il a acquis une gloire immortelle. Je connais une nation qui ne pourra pas dire autant d’elle ; mais on dit, que nous avons à Paris un opéra-comique, qui est fort bon, et cela suffit. Si nous n’avons pas vaincu tous nos ennemis, nous avons du moins chassé les jésuites ; c’est un assez beau commencement de raison ; nous finirons peut-être par nous en tenir à Jésus-Christ ; mais je serai mort avant que ce bienheureux jour arrive.

Les Calas, dont Votre Altesse Sérénissime a vu les mémoires, obtiennent enfin justice ; et le conseil du Roi ordonne qu’on revoie leur procès. C’est une chose très rare en France que des particuliers puissent parvenir à faire casser l’arrêt d’un parlement, et il est presque incroyable qu’une famille de protestants, sans crédit, sans argent, dont le père a été roué à un bout du royaume, ait pu parvenir à obtenir justice.

Nous sommes obligés de faire une collecte en faveur de ces infortunés . Les frais de justice sont immenses. Si Votre Altesse Sérénissime veut se mettre au rang des bienfaiteurs des Calas, elle sera au premier rang, et nous serons plus flattés du bienfait que de la somme, qui ne doit pas être considérable.

J’apprends que pendant que tout le monde est en paix, votre maison est en guerre pour la principauté de Meiningen 3; je me flatte que votre guerre ne sera pas longue, et que vous la finirez comme le roi de Prusse, en jouissant de tous vos droits. J’ai eu l’honneur de voir autrefois feu M. le prince de Meiningen 4 ; je vous assure que sa cour n’était pas si brillante que celle de Gotha.

Je ne sais point, madame, où demeure madame la comtesse de Bassevitz, qui vous est si attachée ; il faut absolument que je lui écrive, et je ne sais comment faire sans avoir recours à Votre Altesse Sérénissime. Je la supplie de permettre que je prenne la liberté de mettre la lettre dans ce paquet. On nous a fait espérer, madame, que nous aurions après la paix, messieurs les princes vos enfants, dans notre voisinage . J’aurai du moins la consolation de faire ma cour à la mère dans la personne de ses enfants.

Je me mets aux pieds de toute votre auguste famille, et je suis avec le plus profond respect, et l'attachement le plus inviolable ,

madame

de Votre Altesse Sérénissime

le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.

En qualité d’aveugle, je demande à la grande maitresse des cœurs, des nouvelles de ses yeux .

1 Le post scriptum manque dans les éditions . La duchesse a annoncé la paix à V* le 19 février 1763 : « … vous entendrez avec plaisir monsieur la bonne nouvelle de la paix entre l'impératrice, la Saxe et le roi de Prusse. Les articles définitifs ont été signés et publiés le 15 du courant à Hubertsbourg . […] Je ne me souviens pas d'un événement qui m'aie transportée et remuée à ce point […] Le roi recouvre par ce traité toutes les provinces qu'il possédait avant cette funeste guerre et la base de ce traité sont ceux de Breslau et de Dresden tous favorables à ce monarque […] le roi de Prusse […] se tire d'affaire le plus glorieusement du monde sans perdre un pouce de terre […] Mais il fallait aussi une tête comme la sienne, un génie et un héroïsme au dessus de tout […] . »

2 La maison d'Autriche .

3 Ici et deux ligne plus loin, le mot est écrit par Wagnière Memungen, transcrivant une note de V* .

4 Antoine-Ulrich, qui est mort quelques semaines plus tôt .Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine-Ulrich_de_Saxe-Meiningen

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15/02/2018 | Lien permanent

Je vous supplie de me mander par quelle voie je peux vous envoyer le payement

... Ce que je ne demanderai sans doute jamais à mon percepteur !

J'ai oublié le code de ma carte gold . Dommage ! Paypal me rend tout pâle d'un seul coup . Je vous envoie des espèces sonnantes et trébuchantes par la prochaine malle-poste .

 

malle poste.jpg


Un Rousseau peut en racheter un autre, ou deux , ou trois même . Vive Pierre Rousseau que malheureusement on ne fête pas à l'égal de JJ R l'affreux .

 

 

 

« A M. Pierre ROUSSEAU

31 janvier 1756.

C'est avec un extrême plaisir, monsieur, que je vois les progrès de votre journal 1. Je vous supplie de me mander par quelle voie je peux vous envoyer le payement de la souscription de l'année. On m'a dit que M. Rousseau, citoyen de Genève, qui est actuellement à Paris, travaille avec vous à cet ouvrage. Je vous en fais mon compliment à tous deux. Je suis ici dans une petite solitude 2, presque sans livres et éloigné de mes papiers. Si jamais je trouve sous ma main quelque chose que vous vouliez honorer d'une place dans votre recueil, je me ferai un vrai plaisir de vous l'envoyer, mais vous n'aurez pas besoin de ce secours. Si vous avez l'inscription arabe dont vous parlez, je vous serai obligé de me la faire tenir. Au reste, monsieur, je n'ai que des grâces à vous rendre, mais le public vous aura encore plus d'obligations que moi.
J'ai l'honneur, etc. »

2 Sa maison de Monrion, près de Lausanne .

 

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08/08/2012 | Lien permanent

rien ne serait valablement consommé, puisqu'il faut que tout le passé soit acquitté pour que j'accepte légalement vos ar

... Propos recueillis à l'Assemblée nationale ? D'un membre de l'opposition ? Possible .

 

 

« Au Conseil suprême de Montbéliard

A Ferney 1er avril 1768

Messieurs,

Je reçois aujourd’hui les deux soumissions des sieurs Rozé et Mévrier ou Menier 1, de me payer dorénavant mes rentes en vertu de vos ordres, et je suis satisfait de ce côté, en attendant que cette délégation soit authentique selon les lois du pays, me confiant d'ailleurs entièrement en vos promesses .

Il reste à faire usage des deux billets de Son Altesse Sérénissime pour me payer de ce qui m'est dû jusqu’au 1er d'avril où nous sommes .

Ces deux billets sont de 30 000 livres chacun, payables l'un en l'an 1769 et l'autre en 1770 .

Le sieur Jaquelot prête cet argent à cinq pour cent et retient l'intérêt qui se monte

Pour la première année à 3 500 livres

Et pour la seconde à 1 750 livres

Reste la somme de 64 750 livres que monseigneur doit toucher .

Il me doit au dernier mars la somme

de 66 924 livres

Il m'en paie par les deux billets 64 750 livres

En me cédant ces deux billets, reste --------------------------------

à me payer présentement la somme de 2 174 livres

Il faut donc que vous ayez la bonté d'ordonner que cet appoint me soit délivré, moyennant quoi je vous donnerai quittance générale jusqu'au 1er avril ; et tout sera parfaitement en règle . J'ai d'autant plus besoin de cet argent, que ce sera le seul que j'aurai d'ici au mois de juillet, supposé encore que vos fermiers paient exactement .

Permettez-moi, messieurs, d'avoir l'honneur de vous représenter que rien n’était plus facile que de faire ce compte et d'en signer un double, sans quoi rien ne serait valablement consommé, puisqu'il faut que tout le passé soit acquitté pour que j'accepte légalement vos arrangements pour l’avenir . Si je manquais à ce devoir j'en serais responsable envers ma famille .

Daignez donc consommer l’affaire en ordonnant qu'on m'envoie 2 174 livres qui me sont dues ; et je vous enverrai quittance générale jusqu'au premier avril de cette année . Je joindrai ici les sentiments de la reconnaissance à ceux avec lesquels j'ai l'honneur d'être,

messieurs,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

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27/11/2023 | Lien permanent

Je crois que le démon de Socrate était un ami

... Mis en ligne le 8/8/2017 pour le 29/9/2015

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

29 septembre [1760] 1

Voici je crois mes dernières volontés, mon adorable ange, car je n'en peux plus . N'allez pas je vous en conjure casser mon testament . Faites essayer ce qui a si bien réussi chez moi . Voilà les cabales un peu dissipées, voilà le temps de jouer à son aise . Les comédiens ne doivent pas rejeter mes demandes . Cela serait bien injuste et me ferait une vraie peine . Aménaïde Denis vous embrasse . Je me jette aux pieds de Mme Scaliger . Je crois avoir profité de son excellent mémoire . Qu'il est doux d'avoir de tels anges !

Je crois que le démon de Socrate était un ami . »

1 Sur le manuscrit, communiqué sans doute aux éditeurs de Kehl, d'Argental avait porté ces mots : «  Voici un petit mot que je n'avais pas vu d'abord et que je retrouve. » On a là un témoignage de la constante amitié du comte qui conserva pieusement tout ce qui venait de Voltaire .

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29/09/2015 | Lien permanent

Je tremble toujours pour La Tolérance, quoi qu'on die, quoi qu'on die

... Elle semble bien être la chose du monde la moins bien partagée , la moins bien comprise et de ce fait la moins bien appliquée . Ce serait si simple pourtant .

 Image associée

Comme ces migrants mexicains, la tolérance est en cage .

 

« A Gabriel Cramer

[février-mars 1764] 1

Voici copie . Que Dieu répande ses bénédictions sur ce petit recueil de Guillaume Vadé et de Jérôme Carré . Ce sont mes deux bons amis ; monsieur Gabriel et moi nous leur servons de père . Tout Paris donne la préférence aux Trois Manières de Jérôme sur La Reine Berthe de Guillaume . Pour moi, je ne décide point, je ne veux point faire de jaloux .

Je tremble toujours pour La Tolérance, quoi qu'on die, quoi qu'on die 2; et je conseille à monsieur Gabriel de glisser Jérôme et Guillaume dans Pierre . »

1 L'édition Gagnebin place cette lettre dans la seconde moitié d'avril . C'est au milieu d'avril au plus tard que les exemplaires des Contes de Guillaume Vadé imprimés parvinrent à Paris, d'où la date proposée .

2 Rappel des Femmes savantes, III, 2 : http://www.toutmoliere.net/acte-3,405429.html#nhi

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21/03/2019 | Lien permanent

plutôt pour tous les réformés

...

 

 

« A Charles Manoël de Végobre

[28 mai 1764]1

M. de Voltaire fait bien des compliments à M. de Végobre, il est toujours à ses ordres, il lui envoie le factum pour les sieurs Potin, ou plutôt pour tous les réformés . »

1 Date notée par Végobre sur le manuscrit .

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06/07/2019 | Lien permanent

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