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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

il dénie la paternité de l'Ode sur la guerre

... Et bien plus encore son implication dans la guerre . Qui est-il ? qui sont-ils, ceux qui qui correspondent à ces qualités (sic) ? Si j'étais pape , bénissant urbi et orbi, j'en aurais diablement beaucoup à exclure des bienfaits de mon goupillon, et la liste est longue, toujours trop longue . Nous verrons fin 2017 si les voeux pieux et profanes ont eu quelque semblant de réalisation . Wait and see !

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« A Joseph du Fresne de Francheville 1

[2 janvier 1762]

[Dans cette lettre d'une main de secrétaire, mais dont la formule est autographe, V* , entre autres choses, fait amicalement grief à son ancien secrétaire d'avoir pu croire qu'une « seconde partie » de Candide était de lui ; il lui apprend qu'il n'aurait pas entrepris le commentaire de Corneille s'il n'avait été assuré de l'aide de ses confrères de l'Académie ; il dénie la paternité de l'Ode sur la guerre (voir lettre du 16 septembre 1761 à Pierre Rousseau ) , quoiqu'il avoue en aimer quatre strophes ; les souscriptions pour l'édition de Corneille doivent être envoyées aux Cramer à Genève . Pour sa part, il vit maintenant à Ferney, où il a construit une église et son théâtre .]2

2 Les détails donnés sont tirés de la réponse de Du Fresne de Francheville envoyée « De Hoff en Saxe, quartier général de Son Altesse Royale » le 5 février 1762, dans laquelle celui-ci remercie V* d'une lettre qu'il a reçue de lui « par la voie [du] prince Henri ».

 

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02/01/2017 | Lien permanent

je vous obéirais avec plaisir quand même je serais roi de la Bourgogne

... Disent en gros les membres de la cour de Fanfoué Fillon en quête d'un maroquin dès le mois de mai 2017 ; les lèche-culs sont de sortie (dont Rachida Dati qui morpionne ) , comme d'hab' autour de celui qui se doit de renvoyer l'ascenseur  ou , plus exactement, qui n'a pas le courage d'être indépendant et se rassure en distribuant des charges comme dans l'Ancien Régime (au fond, seul le prix de la charge a changé, la pratique est toujours la même ) .

Qui sera / est le fou du roi ?

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« A Dominique-Jacques Barberie, marquis de Courteilles 1

A Ferney 18 novembre 1761

Monsieur, si monsieur le président De Brosses est roi de France ou au moins de la Bourgogne cis-jurane, je suis prêt à lui prêter serment de fidélité . Il n'a voulu recevoir ni d'un huissier ni de personne l'arrêt du conseil à lui envoyé par lequel il devait présenter au conseil du roi les raisons qu'il prétend avoir pour s'emparer de la justice de La Perrière qui appartient à Sa Majesté .

Il me persécute d'ailleurs pour cette bagatelle 2, comme s'il s'agissait d'une province . Vous en jugerez monsieur par la lettre ci-jointe que j'ai été forcé de lui écrire et dont j'ai envoyé copie à Dijon à tous ses confrères qui lèvent les épaules .

Au reste monsieur je ferai tout ce que vous voudrez bien me prescrire, et je vous obéirais avec plaisir quand même je serais roi de la Bourgogne cis-jurane ainsi que M. le président De Brosses .

J'ose imaginer monsieur que le roi peut à toute force conserver la justice de La Perrière malgré la déclaration de guerre de monsieur le président .

J'ai l'honneur d'être avec beaucoup de respectueux monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 Le destinataire a été identifié par Beuchot .Voir : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F28551.php

et : https://searchworks.stanford.edu/view/9710066

2 Note de V* sur le manuscrit : c'est-à-dire à cause de cette bagatelle, en haine de mon bon droit en cette bagatelle .

 

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24/11/2016 | Lien permanent

Vous êtes parti dans le temps où nous avions le plus besoin de vous

...

 

 

 

« A Joseph-Louis de Ponte, comte d'Albaret 1

Aux Délices , 16 août [1759]2

L'oncle et la nièce, monsieur, devraient avoir répondu plus tôt à la lettre dont vous les avez honorés, mais l'oncle était malade et la nièce apprenait son rôle . Vous êtes parti dans le temps où nous avions le plus besoin de vous . Nous avons un petit théâtre à Tournay, et hors moi tous les acteurs se portent bien . Tous vous regrettent, tous disent que sans vous on n'aura qu'une troupe médiocre . Mais on vous regrette encore davantage dans la société . Vous en faisiez l’agrément . La bonne compagnie de Turin qui vous possède, ne vous permettra pas de la quitter pour venir nous voir . Nous le sentons avec douleur, mais si jamais vous revenez sur les bords de notre lac, n'oubliez pas ceux qui sont pénétrés pour vous de tous les sentiments que vous méritez . Comptez nous parmi ceux qui vous sont le plus dévoués , et soyez persuadé surtout de l'attachement tendre et respectueux du solitaire et du malade .

V. »

1Le comte d'Albaret est vraisemblablement Joseph-Louis de Ponte, comte d'Albaret (fils d'Antoine-Marie, intendant de Roussillon, mort en 1750) ; il a été l'hôte de Voltaire en 1758.

Voir page 56 : http://books.google.fr/books?id=bWvrRdG_EOwC&pg=PA56&dq=Joseph-Louis+de+Ponte,+comte+d'Albaret&hl=fr&sa=X&ei=nIgdVJCIJcPPaPD9gtAF&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=Joseph-Louis%20de%20Ponte%2C%20comte%20d'Albaret&f=false

2 Date fixée, entre autres considérations, par une lettre de Théodore Tronchin à d'Albaret, du 16 octobre 1759, où on peut lire : « On jouera samedi à Tournay la tragédie de Cassandre . M. de Chauvelin vous en dira des nouvelles », ce qui indique que le comte est un des familiers du théâtre de Voltaire .

 

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23/09/2014 | Lien permanent

vous devez avoir reçu plusieurs paquets de moi, et vous en recevrez encore

... Paquets de bits et octets en pagaille, petits éclairs électroniques sensés apporter un semblant d'information, à prendre au vol et à oublier de même pour ne pas devenir un big data sur pattes dénué de logiciel de tri , un âne de Buridan .

 Image associée

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

17è novembre 1763

Mon cher frère, vous devez avoir reçu plusieurs paquets de moi, et vous en recevrez encore. Votre petit billet du 12 vient de m’être rendu. Vous me dites que la nymphe Clairon a reçu une brochure ; c’est sans doute un Cramer qui la lui a envoyée , mais vous devez en avoir beaucoup par M. d’Argental et par d’autres voies. Je vous supplie de me mander si tout cela est parvenu entre vos mains. Il y a surtout une lettre pour M. Mariette, qui m’inquiète beaucoup : c’est au sujet de mon affaire des dîmes ; je vous l’adressai il y a environ quinze jours , l’affaire presse beaucoup, et il serait bien triste que cette lettre fût perdue.

Quant au digne frère de l’auteur des chansons hébraïques 1, on nous fait espérer une instruction 2 très pastorale, qui sera plus approfondie et meilleure que celle de l’évêque d’Alétopolis . Sitôt qu’elle pourra me parvenir, je ne manquerai pas de vous en faire part . Mais, au nom de Dieu, mandez-moi si vous avez reçu des nouvelles de Lyon, de Besançon et de M. d’Argental, depuis un mois. Je vous suis attaché plus que jamais.

Ecr. l’inf. »

2 La première Lettre d'un quakre .

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11/11/2018 | Lien permanent

La copie que vous m'envoyez est pleine de fautes

... M. Mélenchon, non pas bêtement des fautes d'orthographe ou de grammaire, mais beaucoup plus grave des fautes contre la vérité " dit en substance Me Dupond-Moretti : https://www.lefigaro.fr/politique/dupond-moretti-accuse-melenchon-de-faire-en-sorte-que-les-gamins-aient-envie-d-aller-chez-les-islamistes-20210205

Cette grande gueule de Mélenchon -grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf- veut se préparer un lot d'électeurs , à tout prix . Triste sire !

Résultat de recherche d'images pour "mélenchon grenouille caricature"

Petit ajout du 7/2/2021 : https://www.lepoint.fr/politique/jean-luc-melenchon-le-de...

 

 

« A Henri-Louis Lekain

[8 octobre 1765]1

Vous avez très bien fait, mon cher Roscius, de m'envoyer la copie d'Adélaïde, et vous auriez beaucoup mieux fait de me l'envoyer dès les premiers jours des représentations ; et vous l'auriez déjà prête à imprimer avec un discours préliminaire, qui peut-être sera assez plaisant, et qui contribuera à votre débit .

La copie que vous m'envoyez est pleine de fautes . Je les corrigerai de mon mieux et je vous renverrai le tout dès que je croirai la pièce moins indigne de vos grands talents et de votre amitié .

V.

Vous auriez pu m’envoyer ce gros paquet sous contreseing, je l’aurais reçu infailliblement . »

1 Datée d'après la lettre du même jour envoyée à d'Argental avec la présente .

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06/02/2021 | Lien permanent

Je tâche autant que je peux de dérouter les curieux

... dit Donald le caméléon US qui ne sait plus ce qu'il dit et est de toujours de l'avis de celui qui lui fait le plus peur . Ah qu'il est beau "le pays le plus puissant du monde" [sic] quand son président se déculotte à tout va ! Le mensonge lui tient lieu de mode de pensée , qui l'aime le suive .

https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/07/17/ap...

 Image associée

Possible !

 

Mais pour en revenir à des choses et gens plus utiles, ne pas oublier de donner un peu de son sang pour soigner et sauver malades et blessés : http://www.leparisien.fr/societe/don-du-sang-l-efs-lance-...

 Appel urgent au don de sang !

A faire sans délai et sans crainte : https://dondesang.efs.sante.fr/

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

29 juillet [1763]

Je me sers de la route de Lyon mon cher frère pour vous dire qu'il y a un petit paquet pour vous chez M. d'Argental qu'il peut avoir remis au suisse de M. de Courteilles 1. Je tâche autant que je peux de dérouter les curieux . Vous devez avoir reçu un envoi par Besançon .

N. B. – Le paquet que je vous annonce chez M. d'Argental a été adressé à M. le duc de Praslin, or M. de Praslin est à Compiègne, ainsi le paquet aura retardé de deux ou trois jours .

N. B. – Autre paquet par la même poste .

N. B. – Je vous supplie de me mander ce que vous avez reçu .

N. B. – Je vous aime tendrement bien mais je désespère de vous posséder . »

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18/07/2018 | Lien permanent

Il serait bon que Mme l'abbesse fît tenir aussi quelques particularités dont on pût faire usage

chevalier_barre1.jpg Statue détruite en 1941, remplacée par celle ci-dessous

 Mme l'abbesse vue par Juliette : http://www.deezer.com/listen-1161938

 

« A Charles-Joseph Dumaisniel, seigneur de Belleval i


13è décembre 1773

 

La personne à qui monsieur de Belleval a fait parvenir un papier signé de lui le 9è de novembre 1773 ii est obligé de lui dire que le journal en question iii est tout entier de la main de M. Casin, avocat au Conseil, écrit de sa main. Il a été imprimé dans les Questions encyclopédiques, auxquelles plusieurs gens de lettres ont travaillé. On en achève présentement une nouvelle édition dans laquelle le même article est déjà inséré iv. Si monsieur de Belleval a des instructions à donner, on les imprimera à la suite, et on corrigera l'article suivant ses intentions v. Il serait bon que Mme l'abbesse fît tenir aussi quelques particularités dont on pût faire usage.

 

Le roi de Prusse protège beaucoup le fils de M. d'Etallonde, et a promis d'avoir soin de son avancement. »

 

i  Belleval : père d'un des co-accusés , -de Saveuse de Belleval,- dans l'affaire du chevalier de La Barre ;                                                                                 voir : http://gaelleju.free.fr/secret-public/IMG/pdf/TEXTE_14_Cl...

iii  Relation de la mort du chevalier de La Barre, publiée par V* sous le nom de Cassen.                                             http://www.voltaire-integral.com/Html/25/35_Relation.html

iv  Voir note dans la lettre à Damilaville du 14 juillet 1766 où V* parle du rôle peu honorable attribué à Belleval dans l'affaire de La Barre par la prétendue lettre d'Abbeville du  7 juillet 1766. http://users.skynet.be/litterature/ressources/voltairelab...

 

v La rétractation concernant l'article « Justice » des Questions sur l'Encyclopédie où était imprimée la Relation ... parut seulement à la fin du dernier volume des Questions sur l'Encyclopédie dans l'édition encadrée en 1775. Voir billet à Cramer du 31 décembre 1773. Et page 361 - ... : http://books.google.fr/books?id=2R4tAAAAYAAJ&pg=PA361...

 labarre.jpg

 

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13/12/2010 | Lien permanent

à Montriond. J’y cherche la santé et la solitude, et je n’y trouve ni l’une ni l’autre

 

Sourire ? Sans souris ! Sans soucis !... 

http://www.youtube.com/watch?v=b7e9s9srnmg&feature=re...

 

Hommage (?! ) au monde paysan qui se crève la nénette la plupart du temps pour jongler avec des prix de vente indécemment bas et la paperasse des aides européennes.

http://www.youtube.com/watch?v=2bHTnEsMbUk&feature=re...

 

Puisque j'y suis autant vous faire profiter de ce petit "chef-d'oeuvre" machin plus près du style Ingmar Bergman que Wallace et Grommit !

Je vous autorise à me jeter la pâte à modeler qui vous reste en travers du clavier !

http://www.youtube.com/watch?v=857uO3LT8vU&feature=re...

 

 

montriond.jpg

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d’Argental

 

19 décembre [1755] à Montriond

 

                            Mon cher ange, je vous demande pardon de vous envoyer des vers tragiques qui ne sont pas d’une tragédie [Poème sur le désastre de Lisbonne ? ], mais ils pourront exercer votre philosophie et celle de votre société. Je les crois aussi sages qu’il est possible, et de nature cependant à n’être qu’en vos mains [à Thiriot, il écrit qu’il a « fait un sermon … sur Lisbonne » mais ne lui envoie pas .] .Mandez-moi, je vous prie, votre sentiment et celui des anges.

 

                            Je ne sais si vous avez reçu une lettre où je vous annonçais une tragédie pour vos menus plaisirs [Les Commènes, de François Tronchin, annoncée dès le 10 décembre, jamais jouée à Paris]. L’auteur dit qu’il a une voie  pour vous la faire tenir, mais je ne crois pas que vous en ayez une pour la faire jouer. Songez, je vous prie, qu’il faut que je termine Jeanne, et La Guerre de 1741, et l’Histoire universelle, et mes Œuvres qu’on imprime, et songez que je n’ai point de santé.

 

                            Donnez-moi toujours vos ordres sous l’enveloppe de M. Tronchin. Je passe mon quartier d’hiver à Montriond. J’y cherche la santé et la solitude, et je n’y trouve ni l’une ni l’autre. Il me faut cependant l’une et l’autre pour vous donner des tragédies, puisque vous les aimez.

 

                            Adieu mon divin ange.

 

                            V. »

Montriond ? A Lausanne ?

Connais pas ?

A voir :

http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.lausanne...

 

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18/12/2009 | Lien permanent

Les étrangers voient avec admiration une vigueur et un esprit de suite, dans le ministère, que leurs préjugés ne voulaie

 ... Ah ! ah ! ça vous la coupe ( la = ce que vous voulez, ou ne voulez plus ) !

 Une preuve, entre autres,  s'il en était besoin :

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120724.AFP3728/zone-euro-paris-et-londres-preoccupes-il-y-a-urgence.html

Eh ! oui, même les Anglais ont besoin de la France , dans un autre domaine que celui de la gastronomie et la mode . Il faut le noter, le claironner .

Ma fierté individuelle et nationale croit de jour en jour, et mon souci d'exil fiscal s'éloigne d'autant ( d'autant plus que je n'ai rien à exiler, sauf peut-être quelques sous pour acheter du chocolat suisse, à chacun ses faiblesses . ) .

Donc, c'est bien vrai, depuis des siècles, la "vigueur et l'esprit de suite" de nos ministères forcent l'admiration, ou je me trompe ? Même sous les Napoléons (les deux), nos derniers rois Bourbons (à mon avis assez imbuvables quand il s'agit de l'alcool US ), Pétain, Sarko ?

Le doute m'assaille, je reviens sur terre, "du passé faisons table rase" comme on le chante après un divorce ou un meeting communiste .

Un vigoureux nettoyage est en route

 

vague géante.jpg


Sacré Volti, tu as vécu des moments étonnants , merci de nous les faire partager, tes paroles sont parfois d'une redoutable actualité ou d'une ironie parfaite . Indémodable !

 

 

« A M. Joseph PARIS-DUVERNEY.

Aux Délices, le 26 juillet [1756]

Votre lettre, monsieur, augmente la joie que les succès de M. le maréchal de Richelieu m'ont causée. Votre amitié pour lui, qui ne s'est jamais démentie, justifie bien mon attachement. Une si belle action fait sur vous d'autant plus d'effet que vous formez au roi des sujets qui apprendront à l'imiter. Vous vous êtes fait une carrière nouvelle de gloire par cette belle institution 1 qu'on doit à vos soins, et qui sera une grande époque dans l'histoire du siècle présent. Le nom de M. le maréchal de Richelieu ira à la postérité, et le vôtre ne sera jamais oublié.
Les événements présents fourniront probablement une ample matière aux historiens. L'union des maisons de France et d'Autriche, après deux cent cinquante ans d'inimitiés l'Angleterre, qui croyait tenir la balance de l'Europe, abaissée en six mois de temps; une marine formidable créée avec rapidité; la plus grande fermeté déployée avec la plus grande modération tout cela forme un bien magnifique tableau. Les étrangers voient avec admiration une vigueur et un esprit de suite, dans le ministère, que leurs préjugés ne voulaient pas croire. Si cela continue, je regretterai bien de n'être plus historiographe de France. Mais la France, qui ne manquera jamais ni d'hommes d'État ni d'hommes de guerre, aura toujours aussi de bons écrivains, dignes de célébrer leur patrie.
Je ne suis plus bon à rien ma santé m'a rendu la retraite nécessaire. Il eût été plus doux pour moi de cultiver des fleurs auprès de Plaisance 2 qu'auprès de Genève; mais j'ai pris ce que j'ai trouvé. J'aurais eu bien difficilement un séjour plus agréable et plus convenable. Le fameux docteur Tronchin vient souvent chez moi. J'ai presque toute ma famille dans ma maison. La meilleure compagnie, composée de gens sages et éclairés, s'y rend presque tous les jours, sans jamais me gêner. Il y vient beaucoup d'Anglais, et je peux vous dire qu'ils font plus de cas de votre gouvernement que du leur.
Vous souffrez sans doute, monsieur, avec plaisir ce compte que je vous rends de ma situation. Je vous dois, en grande partie, la douceur de ma fortune; je ne l'oublierai point. Je vous serai attaché jusqu'au dernier moment de ma vie.
Je vous prie, quand vous verrez monsieur votre frère 3, de vouloir bien l'assurer de mes sentiments, et de compter sur ceux avec lesquels j'ai l'honneur d'être si véritablement, etc. »

1 Livraison des locaux de l'Hôtel de l'École royale militaire : http://rde.revues.org/index3552.html#bodyftn27

Et voir lettre de V* du 26 avril 1756 et notes : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/06/28/si-les-anglais-ont-ete-assez-malavises-pour-ne-pas-prendre-d.html

2 Campagne de Pâris-Duverney.

3 Jean Pâris-Montmartel.

 

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24/07/2012 | Lien permanent

Malheur aux hommes publics, et aux ouvrages dont on ne lit mot !

... Mon cher Voltaire, tu ne crois pas si bien dire ! Je fais des voeux pour que cette malédiction se réalise .

13 candidats à la primaire Les Républicains, mais il y a un battage médiatique qui m'écoeure pour parler du non évènement qu'est la candidature de Zébulon Ier et son programme ( racoleur, si on est dénué de mémoire et de tout sens moral)

http://www.la-croix.com/France/Politique/Presidentielle-2...

44 candidats déclarés en mai 2016 : http://www.sudouest.fr/2016/05/02/presidentielle-2017-qui...

et je ne sais combien ont rejoint les rangs des partants . Je suis estomaqué qu'une troupe pareille veuille se sacrifier pour le bien de la France et de ses citoyens . Il y a des barjots, c'est sûr et certain, et ces barjots ne sont peut-être pas ceux dont on parle le moins, il y a des vieux chevaux de retour qui auront  l'occasion de sortir enfin  de l'écurie et nous prouver qu'ils ne sont pas morts, même si leurs idées ont plus de rides que les fesses de Bernadette C* (ou de son chien ), des célébrités, des connus de leur concierge et de leur mère, et tout le toutim .

 Permettez que je vous se présente le général Didier Tauzin : https://rebatirlafrance.fr/ , garde à vous ! repos ! "Un principe intangible : tout doit être mis au service de l'homme et de son développement intégral.", voilà un état d'esprit qui au moins mérite le respect ; peut-être trop difficile à suivre dans un monde où le fric est maître ; dommage  !

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Max', trouve-moi un candidat qui soit d'accord avec toi ! au choix , pochette surprise : http://www.linternaute.com/actualite/politique/1318962-le...

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

Il n'y a point de poste par laquelle je n'envoie quelque tribut à mes anges .

Voici Médée . Vous êtes suppliés de vouloir bien l'envoyer à notre secrétaire perpétuel, quand elle vous aura bien ennuyés .

J'ose encore vous supplier de vouloir bien faire donner le paquet ci-joint à Mme du Deffand .

Je suis bien aise que Mlle Gaussin joue à son âge un rôle de petite fille ; cela me fait croire qu'il est permis de faire des sottises au mien . Ne joue-t-on pas à présent la nouvelle sottise du Droit du seigneur ? est-il sifflé ? il est sûrement critiqué, et il faut qu'il le soit . Malheur aux hommes publics, et aux ouvrages dont on ne lit mot ! L'oncle et les deux nièces baisent le bout de vos ailes.

Qu'est devenue l'affaire de MM. Titon père et fils 1? Vous ne me dites jamais rien, et je m'intéresse à tout . »

1 Sur cette affaire obscure, d'un intérêt limité, voir le Journal encyclopédique, Bouillon, 15 mars 1762, II, iii, 157 .

 

 

 

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26/08/2016 | Lien permanent

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