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31/03/2021

Les soufflets dégoûteraient les voyageurs

... Sûrement ! *

Une quarantaine, de cinq jours, exigée par l'Italie à tous ceux qui entrent sur son territoire va-t-elle endiguer l'arrivée de ceux qui aiment les pâtes, les gelati et le soleil du Sud ? https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-l-itali...

Que va-t-on pouvoir encore faire en France pour revenir à la vie normale ?

* Les soufflets du XVIIIè sont ordinairement rangés dans la boite à baffes au XXIè .( Le Petit Litré , 2021)

Site dédié au specimen Le Fou JD, ses motos, son métier, ses amours et plus  si affinités

Merci au gouvernement pour son évident bon sens de la prévention !

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

2è décembre 1765 à Ferney

Mes anges, je vous confirme que je me suis lassé de perdre mon temps à vouloir pacifier les Genevois. J’ai donné de longs dîners aux deux partis ; j’ai abouché M. Fabry avec eux. Cette noise, dont on fait du bruit, est très-peu de chose : elle se réduit à l’explication de quelques articles de la médiation. Il n’y a pas eu la moindre ombre de tumulte. C’est un procès de famille qui se plaide avec décence. Il n’est point vrai que le parti des citoyens ait mis opposition à l’élection des magistrats, comme l’a mandé M. Fabry, qui était alors peu instruit, et qui l’est mieux aujourd’hui. Les citoyens qui élisent ont seulement demandé de nouveaux candidats. Hennin trouvera peut-être le procès fini, ou le terminera aisément. Mon seul partage, comme je vous l’ai déjà dit1, a été de jeter de l’eau sur les charbons de Jean-Jacques Rousseau.

Ce qui m’a le plus déterminé encore à renvoyer les citoyens à M. Fabry, c’est un énorme soufflet donné en pleine rue à M. le président du Tillet, l’un des malades de M. Tronchin. C’est un homme languissant depuis trois ans, et dans l’état le plus triste. Un citoyen, qui apparemment était ivre, lui a fait cet affront. Le conseil, occupé de ses différends, n’a point pris connaissance de cet excès si punissable 2. Le docteur Tronchin, pour ne pas effaroucher les malades qui viennent de France, a traité le soufflet de maladie légère, et a voulu tout assoupir. Les soufflets dégoûteraient les voyageurs. Voilà pourtant la seconde insulte faite dans Genève à des Français. Le Conseil en pouvait faire justice d’autant plus aisément qu’il a mis aux fers un citoyen pour s’être rendu caution du droit de cité qu’un habitant réclamait sans montrer ses titres.

Il n’y a pas longtemps que M. le prince Camille fut condamné dans Genève à dix louis d’une espèce d’amende, pour avoir voulu séparer un de ses laquais qui se battait avec un citoyen 3. M. Hennin, encouragé par la protection de M. le duc de Praslin, mettra ordre à toutes ces étranges irrégularités. Pour moi, que mon âge et mes maladies retiennent dans la retraite, je fais de loin des vœux pour la concorde publique. J’aime tant la paix, et je l’inspire quelquefois avec tant de bonheur, que mon curé m’a donné un plein désistement du procès pour les dîmes. Ce désistement n’empêchera pas M. le duc de Praslin de persister dans ses bontés et de faire rendre un arrêt du Conseil qui confirmera les droits du pays de Gex et de Genève . Mais à présent des objets plus importants et plus intéressants doivent attirer son attention.

Je vous supplie, mes divins anges, de vouloir bien, quand vous le verrez, l’assurer de ma respectueuse reconnaissance. Le même sentiment m’anime pour vous avec l’amitié la plus tendre.

V. »

1 Voir lettre du 29 novembre 1765 :

2 Il n'en est effectivement pas fait état dans les archives de Genève .

3 Pas de trace non plus dans les archives .

30/03/2021

Quiconque vient chez moi me fait honneur, mais je n'adopte aucun parti que celui de la tranquillité et de la paix

... Je ronge mon frein ( il va falloir que je fasse une révision avant le contrôle technique ) , et je pense que vous aussi Mam'zelle Wagnière, en attendant la réouverture du château de notre ami .

Le château de Voltaire à Ferney : la dernière demeure du philosophe des  Lumières - Culturez-vous

Welcome home !

Virus quand vas-tu nous laisser circuler librement ?

 

« A Gabriel Cramer

[novembre-décembre 1765]

Je renvoie à M. Caro sa feuille M corrigée avec un nouveau petit chapitre . Je ne sais s'il est à Genève, ou à Tournay . Je sais seulement que nous avons grande envie de le voir . Je l'avais prié il y a quelque temps 1 de me faire avoir un Grégoire de Tours de la bibliothèque ; je lui serai très obligé de vouloir bien s'en souvenir .

Comment se porte Mme Cara ? »

 

 

 

« A Gabriel Cramer

[novembre-décembre 1765]

Je prie M. Caro d'interrompre un moment les affaires politiques pour me mander si :

Il a entendu parler des deux premières feuilles de l’Histoire de Charles XII déjà tirées, les discours préliminaires, ou s'il a entendu l’histoire elle-même ? Ces discours préliminaires contiennent 58 pages dans l'édition in-8° que j'ai sous les yeux .

Il serait très convenable de placer l’addition que je prépare à la fin de ces discours préliminaires, plutôt qu'à la fin de l'histoire .

Je souhaite qu'on ait commencé en effet par ces discours, parce que je viens de recevoir du bureau des affaires étrangères des éclaircissements sur les premiers temps des expéditions de Charles XII . Il est important que monsieur Cramer me fasse une réponse positive et prompte . Il l'enverra chez M. Souchay à dix heures .

Je le prie de me renvoyer aussi la lettre que je lui ai confiée ; il m'a promis de n'en laisser courir aucune copie dans Genève . Je me flatte qu'il ne laissera pas ignorer à M. Tronchin Boissier que j'ai marqué la plus vive indignation contre la lettre du citoyen à Jean-Jacques , dans laquelle un homme de son mérite est si indignement outragé 1. Je veux bien qu'on sache que quelques personnes des rues basses, qui n'ont point du tout l'esprit bas, viennent quelquefois se promener à Ferney et me voir . Quiconque vient chez moi me fait honneur, mais je n'adopte aucun parti que celui de la tranquillité et de la paix .

M. le duc de Praslin , M. de Sainte-Croix [so]n premier commis digne de toute sa confiance, M. Hennin qui m'honore de son amitié peuvent me rendre témoignage que je ne leur ai jamais rien écrit sur Genève dont personne ait le moindre sujet de s'alarmer . J'ai l'honneur d'être voisin de la République, et je dois souhaiter plus que personne sa prospérité et son repos ; et je supplie M. Cramer d'assurer les parents et les amis qu'il a dans le Conseil, que j'ai droit à leur bienveillance par mes sentiments . »

1 Il s'agit de la Lettre d'un citoyen à Jean-Jacques Rousseau en mars 1765, qui vient de paraître à Genève et a été supprimée par le Conseil de Genève le 16 novembre 1765 ; « l'homme de mérite » critiqué dans l'opuscule est Tronchin-Boissier .

29/03/2021

Tous les chefs de l’État, lassés de ces ravages, Cherchent un port tranquille après tant de naufrages

... Si au moins ces vers étaient notre réalité, on pourrait être plus optimiste pour l'avenir de nos enfants et petits enfants !

Les tutos de la croisière - préparez-vous à naviguer

Nos pays sont-ils des Titanic ?

 

 

« A Mme Nicolas-Bonaventure Duchesne 1

Au château de Ferney, par Genève, 30 novembre 1765

M. de Voltaire ayant lu la tragédie intitulée Adélaïde du Guesclin, que Mme Duchesne a imprimée, la prie très instamment d’ajouter à la pièce la feuille qu’il lui envoie. Il est de l’intérêt de Mme Duchesne de faire cette addition. Il lui fait ses compliments.

L’auteur, en lisant cette pièce dont il n’a pu ni voir la représentation ni conduire l’impression, a été étonné d’y trouver des vers qui non-seulement ne sont pas de lui, mais que même il ne peut entendre.

On trouve à la page 30 :

Non, c’est pour obtenir une paix nécessaire.
Gardez d’être réduit au hasard dangereux
Que les chefs de l’État ne trahissent leurs vœux.

Il ne sait ni de quels chefs de l’État, ni de quels vœux on veut parler : ce vers ne lui a pas paru intelligible. Apparemment que les comédiens ayant fait ce qu’ils appellent des coupures, ils ont fait aussi ce vers, que l’auteur ne comprend pas.

Il y a dans son manuscrit :

Non, c’est pour obtenir une paix nécessaire.
Les Anglais la feront, et peut-être sans vous.
Laissez à l’intérêt désarmer le courroux.
Tous les chefs de l’État, lassés de ces ravages,
Cherchent un port tranquille après tant de naufrages.
Ne vous exposez point au hasard dangereux
De vous voir ou trahir ou prévenir par eux.

L’habitude où sont les acteurs de faire ainsi des changements à la plupart des pièces qu’ils jouent les oblige quelquefois à gâter le style. On ne s’en aperçoit pas à la représentation ; les libraires impriment sur la copie qui est entre les mains des comédiens, de sorte qu’une pièce tolérée au théâtre devient très défectueuse à la lecture ; ce qui fait tort également à l’intérêt de l’éditeur et au soin que tout écrivain doit avoir de son art, quelque peu de cas qu’il fasse de ses ouvrages.

Cet avertissement est indispensable. »

28/03/2021

n’importe d'où vienne la lumière, pourvu qu’elle éclaire

... Au passage, je suppose que, comme la journée de ce dimanche, --premier jour à l'heure d'été,-- est amputée d'une heure, le bilan, publié lundi, des contaminés et morts du Covid sera d'au moins 4% inférieur aux jours précédents . Hélas, très prosaïquement, les statisticiens comptent sur 24 H et non en jour : dur-dur, on n'aura pas même ce petit plaisir, cette illusion que quelque chose va mieux !

Guide de lumière

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

30è novembre 1765

J’ai lu Thrasybule 1, mon cher ami : il y a de très bonnes choses et des raisonnements très forts. Ce n’est pas là le style de Fréret ; mais n’importe d'où vienne la lumière, pourvu qu’elle éclaire. Il eût été plus commode pour le lecteur que cet ouvrage eût été partagé en plusieurs lettres. On divise les pièces de théâtre en cinq actes pour donner du relâche à l’esprit.

Jean-Jacques se conduit toujours comme un écervelé ; cet homme-là n’a pas en lui de quoi être heureux.

J’ignore toujours si le petit paquet que le sieur Boursier m’a dit vous avoir envoyé 2 de Genève par M. de Courteilles vous est parvenu.

Comment va votre mal de gorge ? Ma santé est actuellement fort mauvaise . Je suis accoutumé à ces dérangements . Ils n’affaiblissent pas assurément les tendres sentiments que j’ai pour mon cher ami. Je recommande toujours les pauvres Sirven à votre humanité bienfaisante. »



2 La Collection des Lettres sur les miracles .

27/03/2021

Il est à croire que vous ne vous bornerez pas à cet essai

... Le cannabis médical, vaste programme : détendez-vous ! Yo man !

https://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/cannabis/cannabis-medical-l-article-a-lire-pour-tout-comprendre-a-l-experimentation-lancee-en-france_4327571.html

Le gouvernement doit lancer en mars une expérimentation du cannabis médical auprès de 3 000 patients. (ELLEN LOZON / FRANCEINFO)

Belle plante

 

 

« A Jean-François Cailhava de L'Estendoux

Au château de Ferney 30 novembre 1765 1

Je ne puis trop vous remercier, monsieur, de la bonté que vous avez eue de me faire partager le plaisir que vous avez donné à tout Paris . Je n'ai point été étonné du succès de votre pièce 2: non seulement elle fournit beaucoup de jeu de théâtre, mais le dialogue m'en a paru naturel et rapide ; elle est aussi bien écrite que bien intriguée . Il est à croire que vous ne vous bornerez pas à cet essai, et que le théâtre français s'enrichira de vos talents . Ma plus grande consolation dans ma vieillesse languissante est de voir que les beaux-arts que j'aime sont soutenus par des hommes de votre mérite .

J'ai l'honneur d'être avec toute l'estime qui vous est due, monsieur, etc. »

1 L'édition Mémoires secrets, du 2 janvier 1766, paraît pour cette fois moins soignée que celle de Kehl qui est ici suivie .

26/03/2021

je peux m'être trompé dans les moyens de pacification que j'ai proposés ; mais ces mêmes moyens serviront à en faire trouver de plus efficaces

... ""Les semaines qui viennent seront très difficiles, il faut être très lucide" [...] "Mais les perspectives qui sont les nôtres grâce à la vaccination doivent nous conduire à ensemble, le faire avec beaucoup d'esprit de responsabilité et de respect mutuel" a estimé Emmanuel Macron. "

-- Qui dit mieux ?

-- Trop facile : "tout le monde " dites-vous avec raison ; c'est vrai, dans le domaine des phrases creuses, celles-là sont quasi abyssales . Emmanuel, écoute-toi, tu dis des fadaises ! Quand on ne sait rien on se tait .

Emmanuel Macron | Urtikan.net - le premier journal satirique, actualité,  dessins, mauvais esprit et humour

 

 

 

« A Jean-André De Luc

à Genève

Si vous voulez, monsieur, nous faire l'honneur de venir dîner demain samedi dans votre ancien château de Ferney, vous y trouverez un homme mieux instruit que moi 1 de vos affaires et de vos droits ; vous pourrez vous en retourner à Genève avec lui . Il est plus en état que moi de rendre un compte détaillé au ministre de la France, et de contribuer à la concorde et au bonheur de votre estimable ville . Je n’aurai que l'avantage d'avoir préparé les voies ; c'est bien assez pour un vieux solitaire . J'ai la satisfaction de voir que les magistrats de Genève sont très contents que j'aie l'honneur de m'entretenir quelquefois avec vous, et que M. le duc de Praslin approuve ma conduite . Il est vrai que je n'ai que du zèle, et que je peux m'être trompé dans les moyens de pacification que j'ai proposés ; mais ces mêmes moyens serviront à en faire trouver de plus efficaces ; on pourra rectifier mes idées, on n'ajoutera jamais rien à mon amour pour votre liberté et pour votre patrie , ni à l'estime et à l'attachement sincère que j'aurai pour vous tant que je vivrai .

Votre très humble et très obéissant serviteur

V.

Permettez-moi de faire mille compliments à toute votre famille .

 

Vendredi 29è novembre 1765 à Ferney . »

1 Très probablement Fabry .

25/03/2021

La raison commençait à pénétrer chez les hommes, le fanatisme ecclésiastique peut l’écraser

... Vérifié à chaque instant sous tous les climats .

Infos recommandables  : https://journals.openedition.org/chrhc/14070

dessin d'actualité humoristique sur la laïcité mise en danger

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

29è novembre 1765 1

Je commencerai par dire que celui de mes anges qui m’a béatifié de ses réflexions sur Octave a la plus grande raison du monde , et que, si le génie du jeune homme égale la sagesse de ces conseils, l’ouvrage ne sera pas indigne du public, tout dégoûté et tout difficile qu’il est.

Je suis, comme vous savez, le serviteur de M. Chabanon . Je m’intéresse à ses succès ; il doit savoir avec quel plaisir je recevrai sa Virginie. J’ai reçu le Tuteur dupé de M. de L'Estendoux 2, je l’en remercierai incessamment. Je prends la liberté de mettre dans ce paquet une lettre pour Lekain 3. voilà pour tout ce qui regarde le tripot.

Comme mes anges daignent s’intéresser à la nièce de Corneille, il est juste que je leur dise que notre enfant en a fait un autre gros comme mon poing, que nous avons mis dans une boite à tabac doublée de coton, et qui n’a pas vécu trois heures. L’enfant-mère se porte bien, et toute la famille est aux pieds et aux ailes de mes anges.

Venons à présent aux tracasseries de Genève.

Le secrétaire d’État 4 est venu me remercier, de la part du Conseil, de la manière impartiale et du zèle désintéressé avec lequel je me suis conduit. J’ai eu le bonheur jusqu’à présent d’avoir obtenu quelque confiance des deux partis, et de leur avoir fait approuver ma franchise ; mais je me suis aperçu que ce procès me fait perdre tout mon temps, et qu’il faudrait que je fusse à Genève, où je le perdrais encore davantage. Ni ma santé, ni mon goût, ni mes travaux, ne me permettent de quitter ma douce retraite. Vous savez, mes divins anges, que je vous ai parlé une fois5 d’un M. Fabry, syndic des petits États de mon pays de Gex, maire de la ville de Gex, qui a été longtemps employé au règlement des limites avec la Suisse et Genève ; il est chargé des affaires en attendant l’arrivée de M. Hennin. Il m’a paru n’être pas mécontent des moyens de pacification que j’ai imaginés, et de ceux que j’ai ajoutés depuis ; il m’a paru désirer de travailler sur ces principes, et de préparer l’ouvrage que M. Hennin doit consommer ; il a cru que ce service lui mériterait les récompenses qu’il attend d’ailleurs de M. le duc de Praslin.

J’ai pensé, mes divins anges, que je devais lui faire le sacrifice de cette petite négociation, sans pourtant abandonner le rôle que je joue, et ce rôle est de jeter de l’eau sur les charbons ardents allumés par Jean-Jacques . Cela me suffit, je n’en veux pas davantage. Je me flatte que M. le duc de Praslin agréera ma conduite, et que M. Hennin n’en sera pas mécontent.

Si vous voyez M. le coadjuteur, je vous supplie de lui dire que je suis aussi fâché que lui du train qu’ont pris les choses. On a, ce me semble, trop fatigué le roi et le ministère par des expressions pleines d’aigreur. On a hasardé de perdre jusqu’aux libertés de l’Église gallicane, dont tous les parlements ont toujours été si justement et si invariablement les défenseurs. Cela fait de la peine à un pauvre historien qui aime sa patrie, et qui est entièrement de l’avis de l’archevêque de Novogorod la grande . La raison commençait à pénétrer chez les hommes, le fanatisme ecclésiastique peut l’écraser. J’en gémis jusqu’au fond de mon cœur ; mais je compte toujours sur la sagesse du roi et de ses ministres, qui empêcheront que ces étincelles ne deviennent un embrasement.

Pardonnez à la bavarderie 6 du vieux Suisse, qui aura toute sa vie pour vous la tendresse la plus respectueuse. »

1 L'édition de Kehl place cette lettre en 1764, ce qui est corrigé par Beuchot .

4 Pierre Lullin .

6 Terme déjà vieillissant à cette époque et que V* emploiera plus rarement .