26/09/2021
Mes vaches et moi monsieur nous vous avons beaucoup d’obligation. Je vous remercie au nom de tout le troupeau. On nous avait accusés fort injustement d’avoir la peste
... Telle est la déclaration de chacun des candidats LR à leur président Christian Jacob, suite à la décision de choisir LE/LA préféré.e lors d'un congrès des quelques adhérents qui cotisent encore .
https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/pres...
« À Dominique-Louis Éthis de Corny
A Ferney 3 juillet [1766] 1
Mes vaches et moi monsieur nous vous avons beaucoup d’obligation. Je vous remercie au nom de tout le troupeau. On nous avait accusés fort injustement d’avoir la peste. Pour moi il y a longtemps que je suis accoutumé à la calomnie, mais avec Monsieur de la Corée 2 et avec vous je n’ai rien à craindre. Mes vaches paissent tranquillement dans vos montagnes et je traîne ma vieillesse en paix dans ma retraite. Je ne sais comment reconnaître monsieur la bonté que vous avez eue de démêler en ma faveur l’histoire du comté de Montbéliard. Cette affaire est pour moi d’une plus grande conséquence que mon troupeau: car j’ai mis la plus grande partie de mon bien sur Monsieur le duc de Virtemberg. Je me flatte que ni moi ni mes héritiers, nous ne serons jamais réduits à nous adresser au parlement de Besançon. Le duc de Virtemberg en agit avec moi avec toute la noblesse d’un prince. Si dans la suite quelque cas imprévu exigeait des discussions, je profiterais des lumières que vous avez bien voulu me donner et je commencerais surtout par venir vous remercier. Je ne peux vous exprimer avec quelle reconnaissance j’ai l’honneur d’être Monsieur votre très
humble et très obéissant serviteur
Voltaire. «
1 L'édition Caussy D. ne précise pas sa source et date de 1765 . L’année est fixée ici par les références à l'épidémie du bétail et à Montbéliard ; Éthis de Novéau est commissaire des guerres et son frère Dominique secrétaire de l'intendance de Besançon . Voir : https://voltaire-a-ferney.org/wp/wp-content/uploads/2019/09/Besan%C3%A7on-2018-05-1.pdf
2 Charles-André de La Corée est intendant de Franche-Comté : https://www.doubs.gouv.fr/layout/set/print/Services-de-l-Etat/Prefecture-et-sous-prefectures/La-prefecture-du-Doubs-a-Besancon/Presentation-historique-et-patrimoniale-de-la-prefecture-ancienne-intendance-royale/Prefecture-du-Doubs
et : https://racinescomtoises.net/index?/category/3079-charles_andre_lacore_1720_1784
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25/09/2021
Je crois qu’on est actuellement à Paris dans les ruines du bon goût, et quelquefois dans celles du bon sens
... C'est tout à fait juste, il n'est qu'à voir le monument à la gloire de Johnny, d'une part , et les décisions contre les dealers et drogués, de l'autre , ou comment prendre les gens pour des pantins ( à Pantin , you see, bad joke ) . Paris, plus belle capitale du monde ? A voir .
« Au chevalier Jacques de Rochefort d'Ally
1er juillet 1766
Vous n’êtes pas, monsieur, comme ces voyageurs qui viennent à Genève et à Ferney pour m’oublier ensuite et être oubliés. Vous êtes venu en vrai philosophe, en homme qui a l’esprit éclairé et un cœur bienfaisant. Vous vous êtes fait un ami d’un homme qui a renoncé au monde ; j’ai senti tout ce que vous valez ; vous m’avez laissé bien des regrets. Comptez, monsieur, que votre souvenir est la plus douce de mes consolations.
Je vous suis très obligé de ces Ruines de la Grèce 1. Je crois qu’on est actuellement à Paris dans les ruines du bon goût, et quelquefois dans celles du bon sens : mais de bons esprits, tels que vous et vos amis, soutiendront toujours l’honneur de la nation. Il est vrai qu’ils seront en petit nombre : mais à la longue le petit nombre gouverne le grand.
J’ai vu depuis peu un ouvrage posthume de M. Fréret, secrétaire de l’Académie des belles-lettres. Ce livre mérite d’entrer dans votre bibliothèque : il ne paraît pas fait pour être lu de tout le monde ; mais il y a d’excellentes recherches, et si l’on y trouve quelque chose de dangereux, vous en savez assez pour le réfuter. J’aurai l’honneur de vous l’envoyer par la diligence de Lyon, à l’adresse qu’il vous plaira de m’indiquer.
Mme Denis est très touchée de votre souvenir. Agréez, monsieur, mes tendres respects, que je vous présente du fond de mon cœur.
P. S. Si vous aimez Henri IV, comme je n’en doute pas, je vous exhorte à lire la justification du président de Thou 2 contre le sieur de Bury, auteur d’une nouvelle Vie de Henri IV. »
1 Julien-David Leroy : Ruines des plus beaux monuments de la Grèce, , considérés du côté de l’histoire et de l’architecture , in folio 1758 ; réédition en 1769 ; https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k854533n
2 Le Président de Thou justifié, etc : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Pr%C3%A9sident_de_Thou_justifi%C3%A9/%C3%89dition_Garnier
et voir lettre du 17 mai 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/08/10/il-y-a-quelquefois-plus-de-generosite-chez-les-francais-que-6331411.html
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24/09/2021
il n’est pas juste qu’on croie que j’ai fait imprimer mes louanges à Genève
... Ni ailleurs, d'ailleurs .
« A Jacques Lacombe , Libraire 1
Quai de Conti
à Paris
1er juillet 1766
Je fais partir, monsieur, par la diligence de Lyon, à votre adresse, les trois volumes de Mélanges de philosophie et d’histoire 2 qui sont devenus un peu rares à Paris. Cet ouvrage ayant été débité avec une permission tacite, je ne puis croire que la chambre syndicale vous refuse votre exemplaire.
J’attends tous les jours la tragédie de mon ami 3, que je ne manquerai pas aussi de vous envoyer. Il me parut, à la première lecture que j’en fis, que les remarques historiques dont cette pièce est accompagnée pourraient lui procurer un très-grand débit. Si, en attendant, vous êtes toujours dans le dessein d’imprimer les petits chapitres par ordre alphabétique, on vous fera tenir des additions. Vous observerez, s’il vous plaît, qu’il se trouve plusieurs chapitres sur la même matière . Il ne vous sera pas difficile de conformer les titres aux objets qui sont traités dans chaque chapitre, et de mettre le tout dans un ordre convenable. Je vous supplie, s’il en est temps, monsieur, de vouloir bien ôter l’annonce de Genève à la Poétique que vous avez imprimée à Paris ; vous m’avez honoré d’une préface qui est trop à mon avantage ; il n’est pas juste qu’on croie que j’ai fait imprimer mes louanges à Genève ; mais, si ce que je vous demande n’est plus praticable, rendez-moi du moins, par vous et par vos amis, la justice que je mérite. J’ai à cœur que l’on sache combien vous m’avez fait d’honneur, et qu’on ne m’accuse pas d’avoir voulu m’en faire à moi-même. Je regarderai toujours comme un honneur très-flatteur d’être imprimé par vous. Ne doutez point des sentiments d’estime, d’amitié et de reconnaissance que je vous ai voués. »
3 Octavie ou Le Triumvirat .
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23/09/2021
Les deux insensés ...ont répondu, dans leurs interrogatoires, qu’ils avaient puisé leur aversion pour nos saints mystères dans les livres des encyclopédistes et de plusieurs philosophes de nos jours
... C'est ce que je sens d'avance . Pour ceux qui ont du temps à perdre, ce soir à la télé, le tête à tête Mélenchon / Zemmour, parfaitement inutile, puisque étant extrémistes tout deux, leurs idées (si on peut parler d'idées ) et leurs programmes (qui tiennent sur un ticket de métro ) qui sont au fond identiques, sont entachés de nullité . Et ce n'est pas une raison, puisque plus de 50% des Français ne croient plus en Dieu, qu'on se jette dans les bras des deux inutiles sus nommés .
https://twitter.com/EmmanuelChaunu/status/144093626815474...
« A Etienne-Noël Damilaville
1er juillet 1766 1
On me mande, mon cher frère, une étrange nouvelle. Les deux insensés 2, dit-on, qui ont profané une église en Picardie ont répondu, dans leur interrogatoire, qu’ils avaient puisé leur aversion pour nos saints mystères dans les livres des encyclopédistes et de plusieurs philosophes de nos jours. Cette nouvelle est sans doute fabriquée par les ennemis de la raison, de la vertu et de la religion. Qui sait mieux que vous combien tous ces philosophes ont tâché d’inspirer le plus profond respect pour les lois reçues ? Ils ne sont que des précepteurs de morale, et on les accuse de corrompre la jeunesse. On cherche à renouveler l’aventure de Socrate ; on veut rendre les Parisiens aussi injustes que les Athéniens, parce qu’on croit plus aisé de les faire ressembler aux Grecs par leurs folies que par leurs talents.
Ne pourriez-vous pas remonter à la source d’un bruit si odieux et si ridicule ? Je vous prie de mettre tous vos soins à vous en informer.
Est-il vrai qu'on va jouer la tragédie de Barnevelt ?3 Si elle est imprimée , je vous supplie de me l'envoyer .
J’ai reçu la visite d’un homme de mérite qui vous a vu quelquefois chez M. d’Olbac . Son nom est, je crois, Bergier . Il m’a paru en effet digne de vivre avec vous.
Je m'affaiblis plus que jamais, mon cher frère, mais puisque Fréron et Omer se portent bien, je dois être content .
On dit que Mlle Clairon a rendu le pain bénit, et que toute la paroisse a battu des mains.
M. le prince de Brunswic vient bientôt honorer mon désert de sa présence. Je ne sais comment je pourrai le recevoir dans l’état où je suis.
Je vous embrasse avec la plus tendre amitié. Écr. l’inf. »
1 La copie contemporaine Darmstadt B. omet les trois derniers mots et dans le quatrième paragraphe précise M. le baron d'Holbach ; l'édition de Kehl suivant la copie Beaumarchais, et les éditions suivantes ; omet le troisième paragraphe, déplace le cinquième et supprime deux fois je crois dans le quatrième .
2 Le chevalier de La Barre et Moinel ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Relation_de_la_mort_du_chevalier_de_La_Barre
3 Barnevelt : tragédie de Antoine-Marin Le Mierre : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k48313w/f1.vertical
18:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il vous est toujours très tendrement attaché, et conservera ces sentiments jusqu’au dernier jour de sa vie
... Oui, Mlle Sarah Knafo, Eric, modèle de fidèlité s'il en est, -demandez à Mme son épouse-, tient et tiendra à vous jusqu'à ce que ses intérêts vous séparent . Combien comptez-vous demander à Paris-Match ? Vous avez d'ores et déjà un avocat à titre gracieux : Eric Naulleau qui fait un gros caca nerveux face à l'exposition de votre image impudiquement dévoilée par un paparazzo . François Hollande, lui, avait eu plus de cran, sinon de finesse . Mais, chez Zemmour l'élégance n'existe pas , la vanité seule le fait vivre .
S'il brigue la place de président, je souhaite bon vent à ses électeurs .
Pas de photo ici, il est trop moche .
« A François Achard Joumard Tison, marquis d'Argence
Brigadier des armées du roi etc.
À Angoulême
1er juillet 1766
Je puis vous assurer, monsieur, que ceux qui imputent à M. des Barres 1 et à son camarade d’extravagances le discours qu’on leur fait tenir à M. Pasquier 2, ont débité l’imposture la plus odieuse et la plus ridicule. De jeunes étourdis que la démence et la débauche ont entraînés jusqu’à des profanations publiques ne sont pas gens à lire des livres de philosophie. S’ils en avaient lu, ils ne seraient pas tombés dans de pareils excès ; ils y auraient appris à respecter les lois et la religion de notre patrie. Toutes les nouvelles qu’on a débitées dans votre pays sont extrêmement fausses. Non-seulement l’arrêt n’a pas été exécuté, mais il n’a pas été signé, et il n’a passé qu’à la majorité de trois voix. On a pris le parti de ne point faire signer cet arrêt, pour prendre à loisir les mesures convenables qui en empêcheront l’exécution 3. La peine n’aurait pas été proportionnée au délit. Il n’est pas juste de punir la démence comme on punit le crime.
M. Boursier compte vous faire incessamment un petit envoi. Il vous est toujours très tendrement attaché, et conservera ces sentiments jusqu’au dernier jour de sa vie. »
1 Sic , pour de La Barre .
2 Denis-Louis Pasquier , conseiller au parlement de Paris, rapporteur de l'affaire La Barre . « La figure de Denis-Louis Pasquier, « tête de veau » ou « bœuf-tigre », déjà rapporteur dans l’affaire Lally, devient l’incarnation d’un certain Parlement dont Voltaire dénoncera les agissements jusque dans l’Histoire du Parlement de Paris rédigée à la même époque. » ; voir : https://www.fabula.org/actualites/journees-voltaire-2016-autour-de-l-affaire-la-barreappel-communications_71412.php
Et voir : Le Procès du chevalier de La Barre, de Marc Chassaigne, 1920 : https://archive.org/details/leprocsducheva00chas/page/n15/mode/1up
3 On peut juger par cette phrase de quel étonnement, de quelle fureur sera saisi Voltaire quand il apprendra le sanglant dénouement. (Georges Avenel.)
00:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2021
Je fais bien pis ; je crois que j’ai raison
... Est-il pire défaut ?
https://www.youtube.com/watch?v=GCTuXHW5vl4
« A Jean Le Rond d'Alembert
1er juillet [1766] 1
Ignis ubique latet, naturam amplectitur omnem,
Cuncta parit, renovat, dividit, unit, alit.2
Oui, mon cher philosophe, ces deux, mauvais vers sont de moi. Je suis comme l’évêque de Noyon 3, qui disait dans un de ses sermons : « Mes frères, je n’ai pris aucune des vérités que je viens de vous dire ni dans l’Écriture, ni dans les pères ; tout cela part de la tête de votre évêque. »
Je fais bien pis ; je crois que j’ai raison, et que le feu est précisément tel que je le dis dans ces deux vers. Votre Académie n’approuva pas mon idée, mais je ne m’en soucie guère. Elle était toute cartésienne alors, et on y citait même les petits globules de Malebranche : cela était fort douloureux. Je vous recommande, mon cher frère et mon maître, les Vernet dans l’occasion.
Vous m’enchantez de me dire que Mlle Clairon a rendu le pain bénit ; on aurait bien dû la claquer à Saint-Sulpice. Je m’y intéresse d’autant plus, moi qui vous parle, que je rends le pain bénit tous les ans avec une magnificence de village que peut-être le marquis Simon Lefranc n’a pas surpassée. Je suis toujours fâché que le puissant auteur de la belle Préface 4 ait pris martre pour renard, en citant saint Jean 5. Les pédants tireront avantage de cette méprise, comme Cyrille se prévalut de quelques balourdises de l’empereur Julien ; et de là ils concluront que les philosophes ont toujours tort.
Nous aurons incessamment dans notre ermitage un prince 6 qui vaut un peu mieux que le protecteur 7 de Catherin Fréron.
Êtes-vous homme à vous informer de ce jeune fou nommé M. de La Barre, et de son camarade, qu’on a si doucement condamnés à perdre le poing, la langue, et la vie, pour avoir imité Polyeucte et Néarque ?8 On me mande qu’ils ont dit, à leur interrogatoire, qu’ils avaient été induits à l’acte de folie qu’ils ont commis par la lecture des livres des encyclopédistes.
J’ai bien de la peine à le croire ; les fous ne lisent point, et assurément nul philosophe ne leur aurait conseillé des profanations. La chose est importante. Tâchez d’approfondir un bruit si odieux et si dangereux.
M. le chevalier de Rochefort m’a bien consolé de tous les importuns qui sont venus me faire perdre mon temps dans ma retraite. Dieu merci, je ne les reçois plus ; mais quand il me viendra des hommes tels que M. le chevalier de Rochefort, qui me parleront de vous, mes moments seront bien employés avec eux. Je viens de voir aussi un M. Bergier 9, qui pense comme il faut ; il dit qu’il a eu le bonheur de vous voir quelquefois, et il ne m’en a pas paru indigne.
N’oubliez pas, je vous en supplie, Polyeucte et Néarque ; mais surtout mandez-moi si vous êtes dans une situation heureuse, et si vous vous consolez des niches qu’on fait tous les jours à la philosophie. »
1 V* répond à la lettre du 25 juin 1766 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6374
2 Le feu est partout caché, il embrase toute nature, il donne naissance à tout, renouvelle, divise, unit, nourrit toute chose ; ces vers latins sont en épigraphe à l'Essai sur la nature du feu et sur sa propagation, 1738 ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Essai_sur_la_nature_du_feu_et_sur_sa_propagation/%C3%89dition_Garnier/Avertissement
3 François de Clermont-Tonnerre , , né en 10-29, mort le !5 février 1701, membre de l'Académie française, et dont le malin d'Alembert a fait l'Apologie. (Beuchot.) ; voir la note : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome26.djvu/559
4 Voir lettre 6252 du 1er février 1766 à Frédéric II, roi de Prusse : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/05/18/sans-justesse-il-n-y-a-ni-esprit-ni-talent-6316581.html
5 Frédéric a signalé comme apocryphe la passage de Saint Jean I, v, 7-8 alors qu'il s'agit seulement d'une inerpolation .
6 Le prince de Brunswick.
7 Le prince de Deux-Ponts : https://journals.openedition.org/crcv/16148
8 Voir lettre du 16 juin 1766 à Alexandre d'Hornoy : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/09/09/je-suis-tres-touche-du-sort-des-polyeuctes-et-des-nearques-que-les-velches.html
9 Le traducteur Claude-François Bergier, frère du théologien : https://data.bnf.fr/fr/12268357/claude-francois_bergier/
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21/09/2021
Cesse d'admirer la fumée, les richesses et le bruit de l'heureuse Genève
... A Genève, de philosophes : point, des financiers : prou, et seul l'automne sera fidèle au rendez-vous .
« A Pierre-Michel Hennin
Mardi [juin-juillet 1766]
Omitte mirari beatae
fumum et opes strepitum que Geneve .1
Monsieur le Résident et M. le chevalier de Taulès sont-ils assez bons pour venir demain mercredi dîner avec les solitaires de Ferney ? Il n'y aura que des philosophes . »
1 Horace, Odes, III, 11-12 : Cesse d'admirer la fumée, les richesses et le bruit de l'heureuse Genève .
18:12 | Lien permanent | Commentaires (0)