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24/05/2025

faire payer le restant

... Trump, l'enflé US , continue son ratissage et revient à la charge contre l'Europe : https://www.liberation.fr/international/europe/donald-tru...

Qu'il n'oublie pas que l'Europe n'est pas négligeable .

 

 

« A Gaspard-Henri Schérer, Banquier

à Lyon

Je vous prie, monsieur, d'ajouter à toutes vos bontés pour moi, celle [de] vouloir bien vous faire payer le restant de la lettre de change ci-jointe 1. Je vous serai très obligé .

J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.

A Ferney 7è décembre 1769.2 »

1 Probablement la lettre de change destinée à Sirven ; voir lettre du 10 décembre 1769 à Audra : https://www.monsieurdevoltaire.com/2015/10/correspondance-annee-1769-partie-38.html

2 Original signé, cachet »Genève » ; ce manuscrit est endossé « [,,,] reçue le 9 déc[em]bre »

23/05/2025

Cet inconcevable fou descend en droite ligne du chien de Diogène : vous lui faites bien de l’honneur de prononcer son nom

... Faute de prononcer le nom du chef du Hamas terroriste qu'on ne connait pas, on peut  (dans la droite ligne macronienne ) mettre Netanyahou au rang des fous sanguinaires . Il rend toute paix impossible, il ne vit que dans la rancoeur , quelque chose en lui est pourri. En continuant à faire mourir hommes femmes et enfants désarmés , par les bombes et par la famine, il va faire passer Poutine pour un doux conquérant . Sans attendre coupons lui les soutiens financiers et militaires , chaque minute est tachée de sang . Insupportable vision . La Shoa n'a donc rien appris à ces salopards d'extrême droite israélienne pour qu'ils massacrent tant ?

05 Paresh (Inde).jpg

https://www.france24.com/fr/culture/20250509-l-actu-en-de...

 

 

« A Joseph-Michel-Antoine Servan 1

A Ferney 6è décembre 1769

Monsieur,

La lettre dont vous m’honorez me ranime. Je suis bien malade, et presque mourant ; mais portez-vous bien et vivez. Soyez très sûr que, malgré votre modestie, le monde a besoin de vous. M. l’abbé de Ravel m’a dit que votre santé était très faible ; je vous conjure d’en avoir grand soin, et surtout de votre poitrine.

Il est très vrai que j’ai souvent sur ma cheminée et sous mes yeux le peu d’écrits publics qu’on a de vous ; mais je vous ai donné mon cœur . Je m’intéresse à votre vie encore plus, s’il est possible, qu’à votre gloire . Qu’il y ait trois ou quatre hommes comme vous en France, et la France en vaudra mieux.

Vous ai-je jamais dit combien de larmes interrompirent la lecture que je faisais à douze ou quinze personnes de ce discours 2 dans lequel vous vengiez les droits de l’humanité contre un lâche qui s’était fait catholique, apostolique, romain, pour trahir sa femme et la réduire à l’aumône ? On m’a dit que tout l’auditoire avait éclaté en sanglots comme nous. M. d’Aguesseau, dont on a imprimé dix volumes 3, n’a jamais fait répandre une larme. Je ne veux pas vous en dire davantage ; mais je ne suis point ébloui des noms.

Je me flatte que vous n’avez pas oublié votre beau projet sur la jurisprudence. Peut-être l’article des « Mœurs » 4, dont vous voulez bien me parler, entre-t-il dans cet ouvrage. Permettez-moi de vous confier qu’une très petite société de gens, qui ont du moins le mérite de penser comme vous, travaille à un supplément de l’Encyclopédie 5, dont on va bientôt imprimer le premier volume. Si vous étiez assez bon pour envoyer ce que vous avez daigné écrire sur les Spectacles qui peuvent contribuer aux bonnes mœurs, ce serait un morceau bien précieux, dont nous ferions usage à l’article « Dramatique » ; et cela vaudrait mieux que la Conversation de l’intendant des menus avec l’abbé Grisel 6.

Il est bien plaisant, monsieur, que Jean-Jacques ait écrit contre les spectacles en faisant une mauvaise comédie, et contre les romans en faisant un mauvais roman. Mais qu’attendre d’un polisson qui dit, dans je ne sais quel Émile, que M. le dauphin pourrait faire un bon mariage en épousant la fille du bourreau 7? Cet inconcevable fou descend en droite ligne du chien de Diogène : vous lui faites bien de l’honneur de prononcer son nom.

Si vous poussiez la générosité jusqu’à nous envoyer ce qui regarde les spectacles, vous pouvez être sûr du plus profond secret. Vous n’auriez qu’à faire adresser le paquet à M. Vasselier, premier commis des bureaux des postes à Lyon. Je ne mérite pas cette bonté de votre part ; mais accordez-la au public, et agréez l’extrême vénération et l’attachement très respectueux du pauvre vieillard des montagnes.

V. »

2 Discours dans la cause d’une femme protestante, 1767, in-12 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5612702k.texteImage

Servan en avait envoyé un exemplaire à V* deux ans auparavant ; voir lettre du 13 janvier 1768 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/08/12/il-a-parle-avec-courage-contre-la-finance-la-pretraille-et-l-6456433.html

3 Effectivement V* possède les dix volumes d'Oeuvres de M. le chancelier d'Aguesseau, 1763-1765. Ses plaidoiries étaient célèbres .

5 Il s’agit des Questions sur l’Encyclopédie, dont le premier volume parut en 1770, et qui ont été refondues dans le Dictionnaire philosophique.

7 Allusion renouvelée à l'ouvrage de J.-J. Rousseau, au chapitre V : https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89mile,_ou_De_l%E2%80%99%C3%A9ducation/%C3%89dition_1852/Livre_V

22/05/2025

On pourrait même, dans ce programme, donner quelque échantillon, comme par exemple l’article Femme , afin d’amorcer vos chalands

... Les publicitaires n'ont rien inventé lorsqu'ils utilisent l'image de la Femme pour idéaliser et vendre tout produit de consommation, le Patriarche savait déjà que la Femme est attirante , même si c'est seulement pour racoler des lecteurs d'encyclopédies et textes philosophiques . Que les féministes n'en prennent pas ombrage .

Sa formule de politesse prouve qu'il est loin d'être insensible au charme féminin, c'est adorable de candeur .

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Femme et savante, grand amour de Voltaire, ne l'oublions pas

 

 

« A Charles-Joseph Panckoucke

6 de décembre [1769] 1

Vous savez, monsieur, que je vous regarde comme un homme de lettres 2 et comme mon ami ; c’est à ces titres que je vous écris.

On a besoin sans doute d’un supplément à l’Encyclopédie ; on me l’a proposé ; j’y ai travaillé avec ardeur ; j’ai fait servir tous les articles que j’avais déjà insérés dans le grand dictionnaire ; je les ai étendus et fortifiés autant qu’il était en moi ; j’ai actuellement plus de cent articles de prêts 3. Je les crois sages ; mais s’ils paraissent un peu hardis, sans être téméraires, on pourrait trouver des censeurs qui feraient de mauvaises difficultés, et qui ôteraient tout le piquant pour y mettre l’insipide. Je vous réponds bien que tous ceux qui sont a la tête de la librairie ne mettront aucun obstacle à l’introduction de cet ouvrage en France ; et je vous réponds d’ailleurs qu’il sera vendu dans l’Europe, parce que, tout sage qu’il est, il pourra amuser les oisifs de Moscou aussi bien que les oisifs de Berlin. Puisque vous avez été assez hardi pour vous charger de mes sottises in-quarto 4, il faut que cette sottise-ci soit de la même parure.

Il ne serait pas mal, à mon avis, de faire un petit programme par lequel on avertirait Paris, Moscou, Madrid, Lisbonne et Quimper-Corentin, qu’une société de gens de lettres, tous Parisiens et point Suisses, va, pour prévenir les jaloux, donner un supplément à l’Encyclopédie. On pourrait même, dans ce programme, donner quelque échantillon, comme par exemple l’article Femme 5, afin d’amorcer vos chalands.

Au reste, je pense qu’il faut se presser, parce qu’il se pourrait bien faire qu’étant âgé de soixante-seize ans je fusse placé incessamment dans un cimetière, à côté de mon ivrogne de curé 6, qui prétendait m’enterrer, et qui a été tout étonné que je l’enterrasse.

Encore un mot, monsieur ; avant que vous vous fussiez lancé dans les grandes entreprises, vous aviez, ce semble, ouvert une souscription pour les malsemaines de Martin Fréron. Je me suis aperçu, à mon article Critique 7, que je dois dévouer à l’horreur de la postérité les gueux qui, pour de l’argent, ont voulu décrier l’Encyclopédie et tous les bons ouvrages de ce siècle, et que c’est une chose aussi amusante qu’utile de rassembler les principales impertinences de tous ces polissons. Envoyez-moi tout ce que vous avez, jusqu’à ce jour, des imbéciles méchancetés de Martin, afin que je le fasse pendre avec les cordes qu’il a filées.

Je vous embrasse de tout mon cœur, sans cérémonie, et je vous prie de vouloir bien faire mes compliments à madame votre femme, dont j’ai toujours l’idée dans la tête depuis que je l’ai vue a Ferney. »

2 Sur la réputation de Panckoucke, voir Georges B. Watts « Charles-Joseph Panckoucke, l'Atlas de la librairie française », Studies on Voltaire, 1969 , et Suzanne Tucoo-Chala, « La diffusion des Lumières dans la seconde moitié du XVIIIè siècle » : CH.-J. Panckoucke, un libraire éclairé », Dix-huitième siècle, 1974.

4 L’édition in-4° avait été commencée par Cramer. Les Questions sur l’Encyclopédie en forment les tomes XXI à XXIV, et sont de 1774.

6 Pierre Gros (dont on peut voir dans la chapelle du château de Ferney le bénitier qu'il a donné) , qui a été remplacé par Pierre Hugonet .

21/05/2025

m’envoyer cent bouteilles de votre vin rouge et cent bouteilles du joli petit vin blanc ... Ayez pitié d’un pauvre malade

... Ces vins de Bourgogne ne sont pas pour rien dans la longévité du "pauvre malade" Voltaire qui sans entendre les slogans de "boire avec modération" a su user sans abuser. Je ne connais pas à l'heure actuelle une quelconque description du Patriarche pompette, et le projet de replanter une vigne sur ses terres de Ferney est tout à fait sympathique . Ce sera un plaisir et un honneur d'y faire les vendanges, j'en suis impatient .

En attendant, petit détour sympa chez François Vibert (autrefois Pierre Vibert), proche voisin du château: https://www.bottin.fr/fiche-locale/beebhdhfjeabjjicicfc--...

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In vino veritas

 

 

« A Antoine-Jean-Gabriel Le Bault

À Ferney, 6 décembre 1769 1

Monsieur,

Vous êtes charitable, je bois du vinaigre, j’ai recours à vos bontés ; je vous supplie de m’envoyer cent bouteilles de votre vin rouge et cent bouteilles du joli petit vin blanc de madame Le Bault. Ayez pitié d’un pauvre malade qui vous est bien véritablement attaché.

J’ai l’honneur d’être, avec bien du respect, de M.et de Mme Le Bault le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 Ed. Mandat-Grancey.

 

20/05/2025

Nos grandes nouvelles ce sont les affaires publiques, et dans ces moments de crise on rougirait presque de s’occuper sérieusement de nouvelles littéraires

... dixit Suzanne Necker, femme d'un esprit digne de Voltaire, paroles d'actualité . Comment penser à lire pour se distraire dans un temps de guerres.

 

 

« A Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu

3è décembre 1769 1

Enfin, monseigneur, voici les Souvenirs de Mme de Caylus 2, que j’attendais depuis si longtemps ; ils sont détestablement imprimés. C’est dommage que Mme de Caylus ait eu si peu de mémoire. Mais enfin, comme elle parle de tout ce que vous avez connu dans votre première jeunesse, et surtout de Mme la duchesse de Richelieu votre mère, et de M. le duc de Richelieu, qui est votre père , quoi qu’on die ; je suis persuadé que ces souvenirs vous en rappelleront mille autres, et par là vous feront un grand plaisir. Je me flatte que le paquet vous parviendra, quoique un peu gros. Permettez-moi de vous faire souvenir des Scythes, pour le dernier mois de votre règne des Menus. On dit qu’il ne sied pas à un dévot comme moi de songer encore aux vanités de ce monde ; mais ce n’est point vanité, c’est justice. Je vous supplie d’être assez bon pour me dire si les souvenirs de Mme de Caylus vous ont amusé.

Recevez, avec votre bonté ordinaire, mon très tendre respect.

V. »

1 Original ; éd. Kehl . Le 2 décembre, Mme Suzanne Necker (épouse de Jacques Necker ) écrit à Clavel de Brenles de Paris : « Nos grandes nouvelles ce sont les affaires publiques, et dans ces moments de crise on rougirait presque de s’occuper sérieusement de nouvelles littéraires ; dans ce genre M. de Voltaire fournit seul des aliments à la curiosité ; et en attendant l'heure du spectacle où l'on joue ses pièces, on lit ses brochures nouvelles . La musique de Grétry tourne aussi toutes les têtes [...] »

2 Sur cet ouvrage, voir lettre du 10 octobre 1769 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/04/22/je-commence-a-croire-que-nous-devenons-trop-anglais-et-qu-il-6544621.html

et voir les préface et notes de Voltaire sur ces Souvenirs, dont il donna la première édition : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome28.djvu/295

19/05/2025

vous êtes actuellement instruit du contenu de la sentence

... C'est ainsi que Laurent Wauquiez a appris le résultat de l'élection l'opposant à Bruno Retailleau ; il est réduit à être la cinquième roue du carrosse ; et c'est heureux : https://www.lefigaro.fr/politique/bruno-retailleau-largement-elu-president-des-republicains-l-homme-de-beauvau-nouvel-espoir-de-la-droite-20250518

 

 

 

« A Joseph Audra

30 novembre 1769 1

Mon cher philosophe, vous êtes actuellement instruit du contenu de la sentence. Je conseille à Sirven de faire tout ce que vous et M. de La Croix lui ordonnerez. Son innocence ne peut plus être contestée. Faudra-t-il qu’il lui en coûte de l’argent pour avoir été si indignement accusé, pour avoir été exilé de sa patrie pendant sept ans, et pour avoir vu mourir sa femme de douleur ? Je suis prêt à payer les 224 livres de frais auxquels on le condamne ; mais il serait plus juste que le juge de Mazamet les payât. Il est vrai que Sirven était contumax ; mais il ne fallait pas le condamner, lui et sa famille, quand on n’avait nulle preuve contre lui. Le juge et le médecin méritaient tous deux d’être mis au pilori avec un bonnet d’âne sur leur tête.

Je suis bien malade ; je ne puis écrire à M. de La Croix ; je vous supplie de lui dire que je suis près de l’aimer autant que je l’estime. Bonjour, mon cher philosophe. »

1 Copie contemporaine ; l'original est passé à la vente Charavay le 17 avril 1880 ; l 'éd. Kehl, suivie des autres éditions, porte à tort deux cent quatre-vingt livres au lieu de 224.

18/05/2025

Est-ce la peine de vivre quand on souffre ? oui, car on espère toujours qu’on ne souffrira pas demain

... Mais quand l'espérance est déçue, que tout soin ne permet plus qu'une survie lamentable de notre "machine" , alors il est temps de passer au point mort et couper le contact. Les élus qui doivent décider des modalités de ce dernier acte doivent arrêter d'ergoter, de pinailler , des pays voisins sont en avance sur nous ; c'est bien français que de vouloir réinventer l'eau chaude . En attendant des gens souffrent désespérément . Assez !

A suivre : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/fin-de-vie-les-d%C3%A9put%C3%A9s-approuvent-un-droit-%C3%A0-laide-%C3%A0-mourir/ar-AA1EZ7PL?ocid=BingNewsSerp

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

29è novembre 1769

Vous êtes le premier, mon cher ange, à qui je dois apprendre que l’innocence de Sirven vient de triompher, que les juges lui ont ouvert les prisons, qu’ils lui ont donné mainlevée de ses biens saisis par les fermiers du domaine ; mais il faut qu’il y ait toujours quelque amertume dans la joie, et quelque absurdité dans les jugements des hommes. On a compensé les dépens entre le roi et lui ; cela me paraît d’un énorme ridicule. De plus, il est fort incertain que messieurs du domaine rendent les arrérages qu’ils ont reçus. Sirven en appelle au parlement de Toulouse. J’ose me flatter que ce parlement se fera un honneur de réparer entièrement les malheurs de la famille Sirven, et que le roi payera les frais tout du long. Ce n’est pas là le cas où il faut lésiner, et sûrement le roi trouvera fort bon que les dépens du procès retombent sur lui.

J’ai vu, dans une gazette de Suisse, que M. le duc de Praslin quittait le ministère 1. Ce n’est certainement pas le suisse de votre porte qui mande ces belles nouvelles ; mais il y a dans Paris un Suisse bel esprit, qui inonde les Treize-Cantons des bruits de ville les plus impertinents.

Mais comment se porte Mme d’Argental ? On dit qu’elle est languissante, qu’elle fait des remèdes . Je la plains bien, je sais ce que c’est que cette vie-là. Est-ce la peine de vivre quand on souffre ? oui, car on espère toujours qu’on ne souffrira pas demain ; du moins, c’est ainsi que j’en use depuis plus de soixante ans. Ce n’est pas pour rien que j’ai fait un opéra où l’espérance arrive au cinquième acte. On dit que la Pandore de La Borde a très bien réussi à la répétition ; mais il y a certains vers où l’on dit que le mari de Pandore doit obéir ; cela est manifestement contraire à saint Paul, qui dit expressément 2 : Femmes, obéissez à vos maris. Je croyais avoir rayé cette hérésie de l’opéra.

Mille tendres respects, mon cher ange, à vous et à Mme d’Argental.

V. »

1 Effectivement, le Supplément aux Nouvelles de divers endroits du 18 novembre 1469 annonce cette nouvelle ; des bruits de ce genre circulèrent à de nombreuses reprises . En fait, la chute de Choiseul et de son cousin le duc de Praslin n'aura lieu que le 24 décembre 1770.

2 Dans son Épître aux Éphésiens, v. 22, il dit : « Mulieres viris suis subditæ sint ; » « Que les femmes soient soumises à leurs maris. » et dans son Épître aux Colossiens, III, 18 : « Mulieres, subditæ estota » »Femmes, soyez soumises. »