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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

je vous réitère que la subsistance de ma maison dépend de cette rente

 ... Ne cesserai-je de rappeler à la caisse de pension de retraite qui me versera une maigre -ô combien !- part de ce que j'ai versé au fil des ans . Vivrai-je assez pour rentrer dans mes fonds ? Supense ...

 ... Pas pour tout le monde !

 rente retraite.jpg

 

« A François-Louis Jeanmaire

à Monrion près de Lausanne 15 mars 1757

Selon l'usage établi ente nous je vous averti toujours vers l'échéance des quartiers de ma rente sur Son Altesse sérénissime Mgr le duc de Virtemberg 1, et je vous réitère que la subsistance de ma maison dépend de cette rente . Vous m’obligeriez sensiblement de me faire payer au 1er avril des six mois échus . Prenez la voie qui vous sera la plus commode soit par les lettres de change de M. Turkheim soit en m'envoyant des espèces à Lausanne . J'entrerai dans toutes les vues que vous aurez et je me ferai un vrai plaisir de vous témoigner ma reconnaissance, étant bien véritablement, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

Voltaire

gentilhomme ordinaire du roi »

 

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14/10/2012 | Lien permanent

Monsieur Rousseau a dû recevoir de moi une lettre de remerciement

 http://www.deezer.com/listen-4587168

Longue liste de remerciements sincères : http://www.deezer.com/listen-5184177

 

 

 

« A Jean-Jacques Rousseau

[à Monsieur Briasson Libraire pour rendre s'il lui plait à Monsieur J.-J. Rousseau rue Saint-Jacques à Paris / voyez ci-derrière remettre à Monsieur Pissot Libraire quai Conti vis-à-vis le Pont Neuf]

 

 

[vers le 10 septembre 1755]

 

Monsieur Rousseau a dû recevoir de moi une lettre de remerciement [i]. Je lui ai parlé dans cette lettre des dangers attachés à la littérature. Je suis dans le cas d'essuyer ces dangers ; on fait courir dans Paris des ouvrages sous mon nom, je dois saisir l'occasion la plus favorable pour les désavouer [ii]. On m'a conseillé de faire imprimer la lettre que j'ai écrite à Monsieur Rousseau [iii] et de m'étendre un peu sur l'injustice qu'on me fait et qui peut m'être très préjudiciable. Je lui en demande la permission. Je ne peux mieux m'adresser en parlant des injustices des hommes qu'à celui qui les connait si bien.

 

V. »

i Lettre du 30 août qui contient la célèbre phrase : « Il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage », suite à l'envoi par Rousseau de son

 

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes.Cf. http://tecfa.unige.ch/proj/rousseau/voltaire.htm

 

ii Dans cette lettre, V*, en dénonçant encore les libelles de Desfontaines et l'édition annotée par La Beaumelle du Siècle de Louis XIV, désavoue l'édition Néaulme de l'Histoire universelle, les versions de La Pucelle qui « courent le monde » et l'édition qu'on veut faire de La Guerre de 1741.

 

iii Elle est imprimée à la suite de L'Orphelin de la Chine (1755).

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10/09/2010 | Lien permanent

vous êtes plus fait pour les agréments de la société que pour les misères de ce tripot

... M. Edouard Philippe , Le Havre/havre vous attend...

 

« A François-Louis-Claude Marin

Vous devez être bien ennuyé, monsieur, des misérables tracasseries de la littérature, vous êtes plus fait pour les agréments de la société que pour les misères de ce tripot . En voici une que je recommande à vos bons offices . Je ne sais pas qui fait aujourd'hui le Mercure, mais, quel qu'il soit, je vous supplie de faire mettre dans son journal le papier ci-joint 1. Vous êtes le premier qui m'ayez instruit de l'insolence des libraires de Hollande, il est dans votre caractère que vous soyez le premier qui m'aidiez à confondre ces abominables calomnies . Je me recommande à vos bontés avec la plus tendre reconnaissance .

V.

28è décembre 1764 à Ferney 2»

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04/03/2020 | Lien permanent

Je ne connais rien de plus sage et de plus fort

... Le 49-3 !

Que ça déplaise à une minorité, peu importe ! Il y a un temps où l'opposition imbécile et stérile doit prendre fin .

 

 

« A Jean Le Rond d'Alembert

26 de Décembre 1764.1

J’ai lu, mon cher philosophe, l’histoire de la Destruction avec autant de rapidité que vous l’avez écrite, et avec un plaisir que je n’avais pas connu depuis la première lecture des Lettres provinciales. Je vous demanderai, comme à Pascal, comment avez-vous fait pour mettre tant d’intérêt et tant de grâce dans un sujet si aride ? Je ne connais rien de plus sage et de plus fort ; vous êtes le prêtre de la raison, qui enterrez le fanatisme. Ce monstre expire dans les maisons de tous les honnêtes gens de l’Europe ; il ne végète plus, et ne fait entendre ses sifflements que dans les galetas des auteurs du Journal chrétien et de la Gazette ecclésiastique. Dieu vous bénisse ! Dieu vous le rende ! Vous écrasez, en vous jouant, les molinistes, les jansénistes ; vous faites le bien de l’État en rendant également méprisables les deux partis qui l’ont troublé. On va se mettre dans deux jours à l’impression. Cramer vous enverra incessamment ce que vous savez 2. On a lapidé les jésuites avec les pierres des décombres de Port-Royal 3; vous lapidez les convulsionnaires avec les ruines du tombeau du diacre Pâris, et la fronde dont vous lancez vos cailloux va jusqu’à Rome frapper le nez du pape.

Cher défenseur de la raison, macte animo 4, et passez joyeusement votre vie à écraser de votre main les têtes de l’hydre, sans qu’elle puisse en expirant nommer celui qui l’assomme. Ecr. l’inf... »

1 La formule finale a été ajoutée par Renouard .

2 V* parle du règlement que Cramer va faire pour le manuscrit .

4 Bravo / Courage ! Virgile, Enéide,IX, 641 : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/V09-503-671.html

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01/03/2020 | Lien permanent

Vous ne faites que de bonnes actions, monsieur

... A qui pourrais-je dire cela aujourd'hui ?

A qui pourriez-vous le dire ?

Depuis l'abbé Pierre, je ne vois personne d'aussi bon, et c'est triste . Heureusement, son oeuvre perdure .

Treize ans après sa disparition, un hommage à l'Abbé Pierre à Esteville, où  il repose

Une bonté et un sourire vrais

 

 

« A François Achard Joumard Tison, marquis d'Argence

Brigadier des armées du roi

au château de Dirac

près d'Angoulême

20è septembre 1765 à Ferney

Vous ne faites que de bonnes actions, monsieur, vous protégez l’innocence des Calas contre un scélérat ; et vous mariez mademoiselle votre fille 1 à un bon gentilhomme. J’espère que vous aurez des petits-fils qui seront bons serviteurs du roi, et bons philosophes comme vous. C’est bien dommage que nos terres soient si loin des vôtres : nous vous donnerions la comédie pour les noces. Permettez-moi de présenter mes respects à madame votre femme et à monsieur votre frère. Tout ce qui a eu le bonheur de vous voir à Ferney vous fait les plus tendres compliments. »

1 Louise va épouser Louis-Honoré Froger de l'Équille le 24 octobre 1765 (20 novembre 1765 selon Besterman : note adaptée par F. Deloffre) ; voir : https://gw.geneanet.org/wailly?lang=en&p=louise&n=joumard+tison+d+argence

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19/01/2021 | Lien permanent

on a besoin de tels hommes contre les fanatiques

... Oui, des humains *  tels que Voltaire !

Voir : https://www.cafephilosophia.fr/sujets/la-raison-est-elle-...

* En ce "Jour de la Femme", je mets "humains" pour ne pas avoir à sacrifier à la sempiternelle litanie "hommes ET femmes" qui regroupe tout simplement les "Hommes" ainsi qu'on me l'a appris à l'école, ce que nombre de couillons verbeux/couillonnes verbeuses semblent encore ignorer . C'est dit ! Et c'est ainsi que l'entendait Voltaire avec ses "hommes" .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« A Charles Manoël de Végobre, Avocat

à Genève

18è février 1764

Mon cher monsieur, la requête à monsieur le vice-chancelier pour ce pauvre Sirven contient uniquement une supplication de se faire rendre compte de l'affaire par M. le premier président du parlement de Toulouse, après quoi je pense qu’il pourra retourner sans rien craindre dans sa patrie . Monsieur le vice-chancelier est juste et humain ; le premier président aussi, on a besoin de tels hommes contre les fanatiques .

Faites bien mes compliments à M. Debrus et soyez persuadé des sentiments de votre très humble et très obéissant serviteur

V. »

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08/03/2019 | Lien permanent

cela est plus nécessaire que des juleps de cresson

... Ecouter François Morel et autres chroniqueurs.euses de France-Inter ; par ex., en prime :https://www.youtube.com/watch?v=LfX9YbEBGhc&ab_channe...

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

18 auguste 1767 à Ferney

Bénis soient Dieu et mes anges ! Puisque Mme d'Argental se porte mieux, je suis assez hardi pour envoyer deux exemplaires des Scythes. Je n'en envoie que deux, pour ne pas trop grossir le paquet. J'en ai adressé quatre à M. le duc de Praslin, et trois à M. le duc de Choiseul. J'en ferai venir tant qu'on voudra, on n'a qu'à commander.

Dès que me d'Argental sera en pleine convalescence, et qu'elle pourra s'amuser de balivernes, adressez-vous à moi, je vous amuserai sur-le-champ ; cela est plus nécessaire que des juleps de cresson 1. Elle a essuyé là une furieuse secousse. Pour moi, je ne sais pas comment je suis en vie, avec ma maigreur qui se soutient toujours, et mon climat, qui change quatre fois par jour. Il faut avouer que la vie ressemble au festin de Damoclès ; le glaive est toujours suspendu.

Portez-vous bien tous deux, mes divins anges. Le petit ermitage va faire un feu de joie.

V. »

1 Longtemps tenu pour être une médication énergétique . De nos jours, voir : https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=cresson_nu

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07/04/2023 | Lien permanent

je suis pénétré de tout ce que vous daignez faire

... Entre autres https://www.francetvinfo.fr/jeux-paralympiques/paris-2024...

 

 

« A Joseph Audra

10 mars 1769 au château de Ferney

Voici enfin, monsieur, l’infortuné Sirven qui paraît devant vous . Il perdra ce titre d’infortuné grâce à vos bontés et à celles de M. l’avocat de La Croix 1. Je peux vous assurer qu’on ne verra dans lui que l’innocence et la vertu même. Il est bien digne de vous et de M. de La Croix de protéger une famille si cruellement persécutée. S’il faut interroger ses deux filles, je les enverrai dès que M. de La Croix m’aura donné ses ordres . Sentez, monsieur, je vous prie, à quel point je suis pénétré de tout ce que vous daignez faire.

J’ai l’honneur d’être, avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.»

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11/09/2024 | Lien permanent

lisez cela avec vos amis, et n'en donnez point de copie

... http://www.laposte.net/thematique/actualites/media/article.jsp?idArticle=20140406184750-le-gorafi----infaux--en-continu&idAgg=actu_media

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« A Théodore Tronchin

[vers le 1er mars 1759]1

Mon cher professeur de médecine, de vérité et de sagesse, lisez cela avec vos amis, et n'en donnez point de copie . Si j'étais à la place de M. de Jaucourt 2 je ne resterais pas longtemps à Paris . »

1 Le billet a été écrit au bas de la copie d'une lettre du 24 février 1759 de d'Alembert à V*, envoyée à T. Tronchin . Voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-avec-d-alembert-partie-10-123062322.html

 

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06/04/2014 | Lien permanent

A midi précis le fiacre part

 ... Soit ! Heure d'été ou heure d'hiver ?

Mais à quelle heure arrivera-t-il s'il est conduit par un agent SNCF qui a dix ans d'ancienneté dans les TGV ?

 

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« A Louise-Florence-Pétronille de Tardieu d'Esclavelles d'Epinay

[septembre 1758]

André est un paresseux qui n'a pas porté mes écrits hier au soir . Selon ma louable coutume ces billets demandaient les ordres du ressusciteur, et de la ressuscitée . Le carrosse ou le fiacre le plus doux est à leurs ordres à midi . Je n'ai pas un moment de santé, je ne mange plus , et j'ai des indigestions . Je suis sans inquiétude et je ne dors point . C'est la vecchiaia, la debolezza,1 et c'est ce qui fait que je n'ai pu encore aller chez les dévotes du révérend père Tronchin 2 .

Frère V.

A midi précis le fiacre part . »

1 La vieillesse, la faiblesse .

2 Le médecin Théodore Tronchin .

 

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27/10/2013 | Lien permanent

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