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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

quand il faudra faire de nouvelle dépenses, vous n'avez qu'à parler

... et la réponse sera : NON ! " dit Bruno Le Maire ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique au président Macron qui est diablement tenté de faire encore des offres de Gascon  .

Inflation : les dépenses contraintes de plus en plus lourdes chez les  Français

 

 

 

« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin

Mercredi au soir 4è novembre 1767 à Ferney

Je vous envoie , mon cher ami, le contrat des deux cent mille livres insinué . J'y joins dix louis d'or, et quand il faudra faire de nouvelle dépenses, vous n'avez qu'à parler . Vous avez dû recevoir ma lettre que j'avais adressée à M. Leriche . Elle devient actuellement inutile, mais je vous prie de me mander si elle vous est parvenue . Je l'avais adressée à Besançon par Pontarlier .

Dieu ait en sa sainte garde M. Benoise 1 et ceux qui pensent comme lui . Apparemment que le premier président du parlement de Douai s'était déclaré contre Fantet puisque Dieu l'a puni d'une bonne apoplexie, et qu'il est allé juger des libraires dans l'autre monde .

Bonsoir mon cher philosophe ; je vous embrasse et je vous regrette .

V.

Je vous prie d'envelopper toujours le contrat . Il est sur du papier de Hollande qui se déchire aisément . Il est déjà sali . »

1 Ce mot a d'abord été écrit De Noise, puis corrigé .

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05/06/2023 | Lien permanent

Il était impossible de travailler plus heureusement à votre justification et à votre gloire

... MM. Ciotti et Retailleau, que vous êtes jolis, que vous me semblez beaux,etc., etc. et pitoyablement vains et creux dans votre chasse au hochet de président du LR : https://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/pr...

Election à la présidence des Républicains: ce qui distingue les candidats  Ciotti, Pradié et Retailleau - Nouvelles de France de nicematin.com

 

 

 

« A Jean-François Marmontel

de l'Académie française

[vers le 20 mai 1767] 1

Mon cher ami, mon cher confrère, je viens de lire l'indiculum ridiculum . Vous devez aller remercier le Sorbonne en cérémonie . Elle a rassemblé les pensées d'un grand écrivain et d'un grand citoyen . Elle démontre au roi que vous êtes un sujet fidèle, et à l’Église que vous êtes un homme très religieux . Il était impossible de travailler plus heureusement à votre justification et à votre gloire .

Votre ancien ami qui vous embrasse.

V. »

1 Pour la date, le 12 mai 1767, d'Alembert écrit à V* que l'Indiculum lui a été adressé (voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/03/correspondance-avec-d-alembert-partie-45.html

) ; le 16, V* ne l'a manifestement pas encore reçu (voir lettre du 16 mai 1767 à Marmontel ; http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/12/05/il-ne-s-agit-plus-ici-de-plaisanter-il-faut-ecraser-ces-sots-6415489.html

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11/12/2022 | Lien permanent

Le sentiment est tout ce qui me reste

... A savoir la capacité d'apprécier ce qui m'entoure , du laid au détestable en passant par le beau et l'admirable , le monde et ses habitants sont une source inépuisable .

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Tout nouveau, tout beau ?

 

 

« A Antoine-Bernard de Raymond, marquis de Modène, etc.

à Tarascon 1

Ferney, 13 janvier 1768 2

Il y a plus de deux ans, monsieur, que je n'ai écrit à Son Altesse Électorale . Il y a trois ans que je n'en avais que soixante et treize . Il y a deux ans que je ne sors guère de mon lit . J'ai fait chercher la lettre dont vous me faites l'honneur de me parler, et je ne l’ai point trouvée . Quand je serais plus jeune que je ne suis, je n'aurais pas pour vous des sentiments plus vifs . Le sentiment est tout ce qui me reste .

J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .

Voltaire.

Au château de Ferney par Genève 15è février 1768. »

1 Cette adresse a été biffée et remplacée d'une autre main par : « Au café de M. Guion sur le cours à Aix-en-Provence » ; aujourd'hui Café des Deux Garçons : voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Deux_Gar%C3%A7ons

2 Original signé ; l'édition Paul Le Clerc « Deux inédits relatifs à la correspondance de Voltaire », Revue d'Histoire littéraire, mars-avril 1972.

Voir : https://www.e-enlightenment.com/person/raymoantoi001172/

et : https://gw.geneanet.org/fdst?lang=fr&iz=65764&p=antoine+joseph+bernard&n=de+raymond+de+modene

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26/09/2023 | Lien permanent

Je n’ai pas été témoin de cette horrible dépravation des mœurs

... Ni l'acteur d'ailleurs !

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

5 novembre 1766 1

J’espère, mon cher ami, que ce petit paquet vous parviendra. Celui de Meyrin est perdu, à ce que je vois. Je ne sais pas ce qu’il contenait ; mais si ce sont des choses qui vous intéressent, vous et ce pauvre M. Boursier, il faut ne rien négliger pour en savoir des nouvelles.

Il arrive quelquefois que de petits paquets restent dans un coin, et sont négligés par les commis de la diligence. Il se peut aussi que vous ayez oublié de faire écrire ce que le paquet contenait. L’inadvertance d’un cocher peut encore être cause de cette perte. J’ai écrit à Lyon, agissez à Paris ; mettez-moi au fait, et tâchons de retrouver notre paquet.

On a joué Olympie cinq jours de suite à Genève. Vous voyez que Jean-Jacques a eu raison de dire que je corrompais sa république 2. Je n’ai pas été témoin de cette horrible dépravation des mœurs ; je suis toujours dans mon lit, et toujours me consolant par votre amitié.

Mais renvoyez-moi donc les trois lettres de Jean-Jacques 3. Je m’étais trompé sur les dates ; il faut que je les vérifie. Bonsoir, mon cher ami, je n’en peux plus. »

1L'édition Correspondance littéraire, comme d'habitude concernant Damilaville, omet le destinataire .

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07/02/2022 | Lien permanent

Je crois, madame, que si quelqu'un est assez heureux pour vous diriger, ce ne peut être qu'un homme du monde, un homme a

... Mme Borne que pensez-vous du président, hiérarchiquement votre supérieur  ? A-t-il les dons requis ? plus de mérite que M. Olivier Allix, et ce dernier était-il trop directeur ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Borne

 

 

« A Marie-Anne-Françoise Mouchard, comtesse de Beauharnais 1

[vers le 10 auguste 1767] 2

On dit, madame, que les divinités apparaissaient autrefois aux solitaires dans les déserts ; mais elles n'écrivaient point de jolies lettres ; et j'aime mieux la lettre dont vous m'avez honoré, que toutes les apparitions de ces nymphe de l'Antiquité . Il y a encore une chose qui me fait un grand plaisir, c'est que vous ne m'auriez point écrit, si vous aviez été dévote ou superstitieuse : il y a des confesseurs qui défendent à leurs pénitentes de se jouer à moi . Je crois, madame, que si quelqu'un est assez heureux pour vous diriger, ce ne peut être qu'un homme du monde, un homme aimable qui n'a point de sots scrupules . Vous ne pouvez avoir qu'un directeur raisonnable et fait pour plaire . Le comble de ma bonne fortune, c'est que vous écrivez naturellement, et que votre esprit n'a pas besoin d'art . On dit que votre figure est comme votre esprit . Que de raisons pour être enchanté de vos bontés ! Agréez, madame, la reconnaissance et le respect du vieux solitaire

V... »

2 Copie Beaumarchais-Kehl ; copie ancienne ; édition de Kehl qui place la lettre en mai 1772 , année déjà proposée par les deux copies . Mais il s'agit manifestement de la lettre à laquelle répond une lettre de Fanny de Beauharnais du 19 août 1767 ; d'où la date proposée ici .

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22/03/2023 | Lien permanent

Il est indubitable qu'il faut pendre les géomètres

... C'est du second degré, nulle haine pour ces gens de terrain . Pendons plutôt un Poutine voleur de territoires sans mesures , le plus tôt sera le mieux : à la mort, et allons dîner .

 

 

« A Gabriel Cramer

[octobre 1767]

Il est indubitable qu'il faut pendre les géomètres, et cela est même prouvé par la note : à la mort, et allons dîner 1.

La petite Marianne m'avait dit dans son petit langage : « Saint Jean a tué un enfant et la mère aussi . »

Et voilà justement comme on écrit l'histoire .2

Monsieur Cramer aura incessamment La Comtesse de Givry avec vers nouveaux et des notes 3. »

3 Pour le volume V des Nouveaux mélanges, dans lequel Charlot est imprimé .

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21/05/2023 | Lien permanent

Je vous prie de me dire pourquoi les offres n'ont pas été jugées réelles

... Tout simplement parce que plusieurs milliers d'amendements pour contrer une loi nécessaire sont la preuve d'une énorme vacuité de raison, le "NAAANNN" d'un gamin boudeur . Aucun esprit constructif dans ces lamentables oppositions .

 

 

« A Joseph-Marie Balleidier, Procureur

à Gex

Vous n'avez que trop raison, monsieur, M. Arnoult est parent du sieur Vachat ; on a fait juger que les offres que vous aviez faites n’étaient point réelles . Mme Denis est condamnée aux frais qui se montent à trois louis d'or .

On me mande qu'il faut que je donne les cent quarante quatre et les trois louis d'or, ce qui se monte à neuf louis d'or . Je vous prie de dire sur-le-champ à M. Nicod qu'il porte les neuf louis d'or à Vachat, qu'il en tire une quittance, et qu'il me l’envoie ou qu'il me l'apporte . Je vous serai très obligé .

Votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . 

 

16è juillet 1767 à Ferney.1

Je vous prie de me dire pourquoi les offres n'ont pas été jugées réelles. »

1 Balleidier a écrit sur le manuscrit : « A conserver pour raison. »

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06/02/2023 | Lien permanent

cent pour nous plaindre , Et pas un pour nous secourir.

... Combien chacun des millions de terriens de pays en guerre peuvent-ils crier cette plainte ? En vain ...

 

 

« A François Achard Joumard Tison, marquis d'Argence, Brigadier des armées

du roi, etc.

à Angoulême

Je ne puis encore,mon cher marquis, vous envoyer cette ode 1. Il y a quelques stances qui sont peut-être un peu dangereuses dans le temps présent et qu'on pourrait malignement interpréter . Il faut que je les corrige afin que personne n'ait le prétexte de se plaindre . Mandez-moi, je vous prie, qu’elle est la date de votre lettre à M. le comte de Périgord 2, cela m'est important . Je ne sais si je vous ai envoyé la stance qui vous regarde . La voici.

Qu’il est beau, généreux d’Argence,
Qu’il est digne de ton grand cœur,
De venger la faible innocence 3
Des traits du calomniateur !

Souvent l’amitié chancelante
Resserre sa pitié prudente ;
Son cœur glacé n’ose s’ouvrir ;
Les amis sont réduits à feindre,
Nous en trouvons cent pour nous plaindre ,
Et pas un pour nous secourir.

Je vous souhaite une meilleure année qu'à moi . Voici le temps où les neiges me rendent aveugle et où je souffre de la tête aux pieds .

9è janvier 1767 .»

2  Sur cette lettre du marquis d'Argence, voir lettre du 8 décembre 1766 à celui-ci . Les mots comte de sont ajoutés entre les lignes par V* .

3  Le mot est écrit innonce dans le manuscrit original, la correction s'impose .

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18/04/2022 | Lien permanent

Souffrez aussi que je félicite mon siècle de ce qu’il produit des âmes comme la vôtre, qui désarment la superstition

... Vive Pierre-François Moreau !

Et Spinoza, le véritable insoumis !*

https://www.philomag.com/articles/la-raison-contre-la-sup...

*Pas comme le   Mélenchon politicard, insoumis de pacotille.

Qu'est-ce que la pensée magique et la superstition? | Psychomédia

 

NDLR - Rédigé le 7 mai pour parution le 30 avril 2022

 

« Au chevalier François-Jean de Chastellux

Au château de Ferney, par Genève, 14è janvier 1767

Monsieur,

Il y a des malheurs 1 qui produisent les choses du monde les plus heureuses. Votre philosophie et votre générosité ont secouru l’innocence menacée. Permettez-moi de vous témoigner la reconnaissance dont je serai pénétré toute ma vie. Souffrez aussi que je félicite mon siècle de ce qu’il produit des âmes comme la vôtre, qui désarment la superstition . Cela ne serait pas arrivé il y a vingt ans.

J’ai l’honneur d’être, avec autant de reconnaissance que de respect,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 Le chevalier de Chastellux a écrit en marge la note suivante : « Il s’agissait dans cette lettre de livres arrêtés. Je ne me rappelle pas à quel propos ; mais c’était toujours une recommandation auprès de M. d’Aguesseau (fils du chancelier et oncle de Chastellux) que M. de V. avait demandée. »

D'Aguesseau de Fresne, doyen du conseil, beau-frère du comte de Chastellux, père du chevalier François-Jean de Chastellux ; voir : https://portail.biblissima.fr/ark:/43093/pdatab534c2a39c3... et : https://gw.geneanet.org/arnac?lang=fr&n=de+chastellux&oc=0&p=francois+jean

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30/04/2022 | Lien permanent

Toutes les choses de ce monde n’atteignent pas à leur but . Il faut se consoler ; la patience est une vertu nécessaire

...

 

« Au chevalier Jacques de Rochefort d'Ally

20 Avril 1767 

J’ai reçu votre lettre du 9 d’avril, mon très aimable et preux chevalier (puisque vous ne voulez pas que je vous appelle monsieur). Je vous avais écrit, huit ou dix jours auparavant, par M. Chenevières 1. Je n’ai reçu aucun des paquets dont vous me parlez. Toutes les choses de ce monde n’atteignent pas à leur but . Il faut se consoler ; la patience est une vertu nécessaire.

Je vous fais mon compliment sur votre mariage2 . Faites-nous beaucoup d’enfants qui pensent comme vous : vous ne sauriez rendre un plus grand service à la société. Je vous écris à Châlons-sur-Marne. J’aimerais mieux que ce fût à Châlon-sur-Saône, j’aurais le bonheur d’être moins éloigné de vous. Je ne puis rien vous mander, je suis dans la solitude et dans les neiges, bloqué par vos troupes, et malades. Quand vous serez à la source des plaisirs et des nouvelles, n’oubliez pas les solitaires dont vous avez fait la conquête. »

2 Mariage le 3 mai 1767 avec Jeanne-Louise Pavée de Provenchères . Voir : http://institutions.ville-geneve.ch/fileadmin/user_upload/bge/sites_html/bge-gazette/47/voltaire_nous_ecrit.html

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23/10/2022 | Lien permanent

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