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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

On imprime monsieur beaucoup de pièces fugitives sous mon nom, qui devraient fuir en effet loin des yeux des lecteurs

... On croirait entendre un candidat à la présidentielle recadrant son dir comm !

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Pièces fugitives et promesses volatiles

 

 

« A Philibert-Charles-Marie Varenne de Fénille, Commis de

monseigneur le Contrôleur général

à Paris

21 novembre [1761] 1

On imprime monsieur beaucoup de pièces fugitives 2 sous mon nom, qui devraient fuir en effet loin des yeux des lecteurs . À l'égard de la lettre que j'eus l'honneur de vous écrire au sujet de la très ridicule excommunication des personnes de talent employées par le roi, je ne me souviens point du tout du contenu de cette lettre . Voulez-vous bien avoir la bonté de m'en envoyer copie ? Je vous serai très obligé .

Je n'ai point reçu le paquet de M. de Fénelon . Je vous supplie de vouloir bien lui dire que quand on envoie de gros paquets par la poste il faut les faire contresigner .

On m'a mandé que Mlle Clairon est malade . J'aimerais mieux que ce fût maître Le Dains qui le fût , ou même maître fL...3 Je vous présente monsieur mes très humbles obéissances .

V. »

2 Voir : Pièces fugitives de Monsieur de Voltaire, de Monsieur Desmahis et de quelques autres auteurs, avec deux histoires de Sadi, célèbre poète persan

3 Joly de Fleury .

 

 

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28/11/2016 | Lien permanent

enfin détruire tout l'effet d'un coup de théâtre entièrement nouveau, se priver de la surprise que cause le mariage

... De Sarko et Fillon dont on ne sait lequel méprise le plus l'autre, et qui vont devoir hypocritement mener campagne pour que l'ex-premier ministre soit calife à la place du calife .

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Et pendant ce temps, à l'Elysée une stratégie (gagnante ?! ;-) ) ...

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

Ferney 27 novembre [1761]

Ô anges, croyez-moi voilà comme il faut commencer un peu après le rôle d'Olympie . Ensuite nous le fortifions dans quelques endroits, mais commencer dans le goût de Zaïre ; mais rendre froid dans Olympie ce qui dans Zaïre est piquant par sa première éducation dans le christianisme ; mais disloquer le premier acte, et donner le change au spectateur en discutant la mémoire d’Alexandre après avoir parlé d'amour ; mais enfin détruire tout l'effet d'un coup de théâtre entièrement nouveau, se priver de la surprise que cause le mariage d'Olympie ; ah mes anges rejetez bien loin cette abominable idée ! Et laissez-moi faire . Oubliez la pièce, renvoyez-la moi, je vous la redépêcherai sur-le-champ et si vous n’êtes pas contents dites mal de moi .

Je vous prie, je vous conjure de présenter ma nouvelle requête à M. le comte de Choiseul . Il faut absolument que je gagne mon procès sur mon comte de Talleyrand .

Mlle Corneille jouera le comique parfaitement, et ne sera pas mal dans les seconds rôles tragiques .

C'est une nouvelle bien intéressante !

Dites-moi donc quelque chose du tripot s'il n'y a rien sur l'Espagne . »

 

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30/11/2016 | Lien permanent

Heureux qui vit loin des villes

... Et qui, le temps des vacances venu, se presse dans la foule de ses semblables en ville , cette ville qui prend alors toutes les qualités puisqu'il l'a choisie pour le plaisir et non pour le travail . 

Heureux qui vit loin des villes , en bonne santé, sinon ...

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Pour les doux rêveurs

 

 

« A monsieur le docteur Théodore Tronchin à Genève

professeur

[septembre 1762] 1

Mon cher Esculape , Mme Denis me dit que vous cherchiez une maison de campagne pour y passer l'automne . Voulez-vous bien accepter les Délices ? elles sont à vos ordres, ainsi que le possesseur d'icelles . Heureux qui vit loin des villes 2. Voulez-vous bien me mettre aux pieds de Mme la duchesse d'Anville . Mon cher Esculape vivez pour vous et pour vos amis .

V. »

1 Pour la date, on notera que c'est probablement à la suite du refus de Tronchin à l'offre de V* que ce dernier loua sa maison au duc de Villars .

2 Ce qui contredit un peu l'affirmation de la lettre du 10 septembre 1762 à la comtesse Bentinck : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/08/06/il-est-d-ailleurs-fort-agreable-de-demeurer-pres-d-une-grand-5969166.html

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12/08/2017 | Lien permanent

Je crois à présent tous nos grands préparatifs pour le théâtre de Polichinelle parvenus à leur fin

... Ne reste plus qu'à élire le Polichinelle-sénateur-président pour que la farce de la soi-disant opposition montre toute la qualité de sa remarquable magnifique réflexion sur l'avenir de notre France .

 Raffarin-Larcher, Larcher-Raffarin, kif-kif bourricot, deux patapoufs qui pantouflent sans gène dans un sénat hypertrophique ( à leur image , justement ! ) .

Et n'oublions pas le tout aussi génial Marini qui est en mal de publicité et veut jouer les pseudo trouble-fêtes d'opérette, ou l'amant qui sort du placard . Il en sera marri, mais ne voudra jamais l'admettre car un marri nie ( je sais , je ne vous épargne rien ! mais vous le méritez bien ).

 Ce type de politicienchinelle vit grassement à nos crochets

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« A Ami Camp

à Lyon

22 août [1759]

Je rougis un peu, monsieur, de toutes les peines que vous et M. Tronchin vous voulez bien vous donner pour des bagatelles . Je crois à présent tous nos grands préparatifs pour le théâtre de Polichinelle parvenus à leur fin . Il ne nous faut que cent soixante pieds de fleurs et de verdure au lieu de cent aunes 1. Je réduis ma magnificence le plus que je peux . Il n'en sera pas ainsi du voyage du roi dans votre belle ville . Je crois que vous n'épargnerez pas les dépenses comme je fais .

Il n'y a encore nulle nouvelle des Russes et des Prussiens . Ceux-là peuvent s'égorger tant qu'ils voudront . Je ne m'intéresserai pas à eux comme à l'armée que le duc de Broglie aurait dû commander . Mille compliments à tous vos amis .

V. »

 

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29/09/2014 | Lien permanent

Les sottises des hommes vous font perdre un temps précieux

...

 

 

 

« A Jean Vasserot de Châteauvieux

[août 1759]

Allons donc, je ferai ce que veut mon Cicéron . Je garderai mon argent, je ne donnerai que les 4375 livres de France . Vous avez fait œuvre pie d'aller consoler un Samaritain incarcéré par un Juif.

Je vous donnerai un billet portant promesse de payer dans un mois ou 15 jours 4375 livres de France moyennant quoi il me cèdera tout le plus de foin qu'il pourra et gardera tout le reste .

Choudens me remettra son contrat usuraire avec Pasteur .

Je crois que Choudens ayant passé en France l'acte de vente de son domaine doit passer l'acte de subrogation en France, ou du moins articuler dans l'acte à Genève qu'il se soumet à la juridiction de France .

Voilà bien des peines que vous vous donnez . Les sottises des hommes vous font perdre un temps précieux . Vous vous payez par le plaisir de faire du bien . Quel exemple [pour ] les prêtres ? Que je vous aime !1

S'il veut me céder tout son foin il y en a je crois pour environ 350 livres de France par an .

Je lui donnerais 2400 livres .

Je serais payé en 7 ans ou à peu près .

Cela serait plus convenable à un homme de mon âge que d'avoir l'insolence de stipuler pour onze ans .

Pauci quos aequus amavit 2. »

1 C'est ici la fin de la première page du manuscrit olographe, et le bas du papier est abimé .

2 Il y en a peu que [Jupiter] a aimés à l'égal de ceux-là . Virgile fait allusion à quelques privilégiés à qui Jupiter a permis de visiter les Enfers ; Enéïde, VI, 129 .

 

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20/09/2014 | Lien permanent

Le patient sera encore quelques jours en prison . Cela ne le rendra pas plus actif

...

 

 

 

« A Jean Vasserot de Châteauvieux

[août 1759]

Il faudra donc que Betens m'envoie quelque garçon notaire, mon cher Cicéron . Il est juste qu'au préalable le dit Betens déclare de bonne foi toutes ses dettes, et ce qu'il paye de dixième, et de taille , et d'autres menus droits . Il déclare aujourd'hui une dette, demain, il en déclare une autre, et après-demain on en trouve une troisième . Il ne donne aucune instructions . Il n'a personne qui en donne pour lui . Comment transiger avec un tel homme ?

J'ai fait prier Mme la générale de Donop 1 votre tante par son procureur de vouloir bien différer . J'attends ses ordres . Le patient sera encore quelques jours en prison . Cela ne le rendra pas plus actif . Mon cher Cicéron, v[otre] compassion vous coûte bien des som[mes]. »

 

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21/09/2014 | Lien permanent

La chose presse, et elle indigne

... Il serait temps que les Africains se bougent les fesses pour réduire à néant Boko Haram, pour autant que je sache ce ne sont pas les armes qui leur manquent, alors qu'ils en profitent, enfin ils ont l'appui de l'ONU .

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20150131.AFP7235/ban-ki-moon-en-faveur-d-une-force-regionale-africaine-de-lutte-contre-boko-haram.html

 N'oublions pas, surtout n'oublions pas qu'il est des sauvages assassins qui détruisent des enfants

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« A Jean-Robert Tronchin

Aux Délices 26 janvier [1760]

Voici, mon cher monsieur, tout ce que nous ont rapporté jusqu'à présent les terres de Ferney et Tournay . Voilà cent mille écus bien employés ! Nous vous conjurons instamment Mme Denis et moi de vouloir bien faire passer le mémoire 1 ci-joint à M. le contrôleur général . Il ne s'agit que de l'engager à recommander cette affaire à M. l'intendant de Bourgogne par un mot au bas du mémoire . Nous sommes dans la plus grande peine et nous comptons sur votre amitié . La chose presse, et elle indigne .

V. »

 

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31/01/2015 | Lien permanent

je me soumets d'ailleurs au pape et à l'Église, avec toute la résignation d'un bon chrétien tel que je suis et que j'ai

... Résignation !? Résignation ? si ce qu'a fait et dit Voltaire sur la religion et en particulier sur la catholique, est signe  de résignation, je veux bien retourner à l'église illico . En réalité , je crois que je ne cours pas grand risque .

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« A Nicolas-Claude THIERIOT. 1

Chez M. Bélidor

à l'Arsenal

à Paris
Aux Délices, 11 juin [1759].
Mon ancien ami, Mlle Fel 2 est chez moi avec son frère, qui est plus vieux que vous, qui a fait le voyage gaiement, et qui chante encore. Quand vous voudrez venir nous voir sans chanter, vous ne serez pas si bien reçu que chez les Montmorency ; mais oves ad flumina pascit Adonis.3
De là je conclus que vous pourrez très-bien venir philosopher sur les bords de notre lac. J'ai la folie de faire bâtir un très- beau château ; mais ce ne sera pas là que j'aurai l'insolence de vous recevoir, mais bien dans la guinguette des Délices. Vous verrez un homme entièrement libre. Le roi m'a accordé la confirmation des privilèges de ma terre, qui la rendent entièrement indépendante. Je suis parvenu à ce que j'ai désiré toute ma vie, l'indépendance et le repos. Vous ferez fort bien de venir partager avec moi ces deux biens inestimables ; nous ajusterons ensemble l'Histoire de Pierre le Grand. Plus je vais en avant, plus je vois qu'il mérite ce titre. Quand je le vis, il y a quarante ans 4, courant les boutiques de Paris, ni lui ni moi ne 5 doutions que je serais un jour son historien. Je vous avertis qu'il a fait sortir les jésuites de ses États; apparemment que quelque frère Berthier lui avait déplu.
Il y a longtemps que quelqu'un 6 exigea de moi des paraphrases de l'Ancien Testament; je choisis le Cantique des cantiques et l'Ecclésiaste. L'un de ces ouvrages est tendre, l'autre est philosophique. J'ai eu le plaisir de parler au cœur et à la raison; mais je crains bien que les copies de l'Ecclésiaste ne soient falsifiées : je m'en remets à la Sorbonne pour la condamnation des copistes; je me soumets d'ailleurs au pape et à l'Église, avec toute la résignation d'un bon chrétien tel que je suis et que j'ai
toujours été.
Il y a longtemps que j'ai les quatre volumes 7 de M. d'Alembert, et je les ai lus avec un extrême plaisir.

Je ne comprends pas comment vous ne vous êtes pas fait payer des cent vingt livres par Mme de Fontaine 8. Elle est chargée, par un grand accord de famille, de vous payer cette somme, et vous recevrez votre argent tôt ou tard avec cette lettre.
Bonsoir; je vous quitte pour Pierre le Grand. Je me flatte toujours que, quand vous aurez fait votre cours d'artillerie sous M. Bélidor 9, vous viendrez vous reposer aux Délices.
Vale, nostrorum sermonum candide judex.10

V. »

1 Sur le manuscrit, d'autres mains ont modifié l'adresse : « de la Bastille / chez le perruquier », « de présent à Verdun pour / les deux noms », « à Verdun », le tout rayé ; et « à l'arsenal de la Bastille / chez le perruquier / à Paris / à Paris »

2 Marie Fel , cantatrice française, née à Bordeaux en 1716, débuta à l'Opéra en 1733, et fit les délices du public jusqu'en 1759, année où elle se retira. . Elle passa environ quatre semaines aux Délices au cours d'une tournée .Voir lettre de V* du 7 août 1759 : page 150 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f162.texte

Vers le 5 juin, Mme Denis écrivait à François Tronchin : « Mlle Fel est arrivée chez nous hier au soir, nous la laissons reposer aujourd’hui, nous la ferons chanter demain . J'écris à M. Maler pour le prier de faire dire à Baridon et à Friche de se rendre aux Délices demain pour essayer la façon dont ils l'accompagneront . » ; voir aussi sa lettre du 8 juin 1759 à Cideville citée dans la lettre du 27 mars à de Ruffey : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/05/15/sa-petulance-augmente-avec-l-age-il-n-a-rien-gagne-sur-ses-d-5369822.html

3 Adonis fait paître les brebis le long du fleuve ; Virgile , Bucoliques, X, 18

4 V* donne des détails sur le séjour du tsar Pierre le Grand dans ses Anecdotes sur le czar Pierre le Grand, 1748 ; mais il ne dit pas l'avoir vu ; du reste dès le 16 mai il se trouvait à La Bastille où il passa le reste de l'année . Voir : http://agora.qc.ca/documents/voltaire--anecdotes_sur_le_czar_pierre_le_grand_par_voltaire

5 Plutôt ne nous doutions .

6 Le duc de La Vallière , pour la marquise de Pompadour .

8 « C'est uniquement ma faute … si je n'ai pas reçu plus tôt les cent vingt livres . Mme de Fontaine avait envoyé plusieurs fois chez moi m'avertir de les venir recevoir » répond Thieriot en juillet 1759 .

9 Bernard Forest de Bélidor (1697-1761 ) est un ingénieur spécialisé dans la fabrication d'explosifs . Thieriot fit un bref séjour chez lui, près de l'Arsenal ; mais dans sa réponse à la présente lettre,il note : « M. Bélidor est à Verdun faisant ses cours de génie . Il faut m'adresser à présent mes lettres à l'Arsenal tout simplement parce que je ne loge plus chez lui . »

10 Porte toi bien, juge sincère de nos entretiens . Horace, Épîtres, I, iv, 1 .

 

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30/07/2014 | Lien permanent

quelques additions assez curieuses

... Plus que curieuses les additions salées qu'une minorité (heureusement faible) d'élus malhonnêtes font sans scrupules aux dépens de nos impôts .

 

 

 

 

 

« A Gabriel Cramer

[mai-juin 1761] 1

Mon cher Gabriel, s'il arrive que vous fassiez une nouvelle édition de mon fatras historique nous y ferons quelques additions assez curieuses . Vous voilà à présent chez une nation qui vous présente de grands contrastes . Il y a des peuples bien différents dans Paris 2.

Approfondissez l'histoire de la lettre et de la petite poudre je vous en prie . Ne négligez rien pour instruire l'historien .

Recommandez-moi à Briasson pour un envoi de livres que je lui demande par la route de Lyon à l'adresse de Tronchin le banquier qui paiera comptant . Je vous embrasse bien tendrement .

V. »

1 Pour la date, on voit que la lettre est adressée à Cramer alors qu'il vient de partir pour Paris .

2 Le séjour de Cramer à Paris et sa date sont attestés par une lettre de Thieriot à V* du 9 juin 1761 ; Thieriot précise que Cramer séjourne surtout dans les maisons de campagne « chez Mme d'Epinay, chez M. Helvétius et partout . »

 

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29/04/2016 | Lien permanent

le terrible M. de Faventine s'oppose furieusement à la liberté de notre pauvre petit pays, c'est un homme contre lequel

... Changez le nom de "Faventine" et éventuellement "homme" et vous aurez un jugement tout à fait actuel sur les programmes électoraux de certains partis extrêmistes .

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« A Louis-Gaspard Fabry

Monsieur, vous savez que le terrible M. de Faventine 1 s'oppose furieusement à la liberté de notre pauvre petit pays, c'est un homme contre lequel on aura bien de la peine à se défendre . Si vous avez quelques ordres à me donner, je suis prêt à les écouter .

Puis-je vous prier, monsieur , de me faire savoir s'il n'y aurait personne en Savoie qui pût me fournir six cents coupes d'avoine à trois livres la coupe . Je vous serais très obligé .

Permettez que je vous envoie la copie de ma lettre au président De Brosses, et que je m'en rapporte à votre jugement sur son procédé et sur son procès .

J'ai l'honneur d'être bien respectueusement

monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.

Ferney 1er novembre 1761. »

 

 

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04/11/2016 | Lien permanent

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