10/07/2016
Cette excommunication est un reste de la barbarie absurde dans laquelle nous avons croupi
...
http://lesclapotisdunyoyo2.blogspot.fr/2011_05_11_archive...
« A Henri-Louis Lekain
Au château de Ferney [vers le 7 août 1761] 1
Mon cher Roscius je vous écris rarement, la poste est trop chère pour vous faire payer des lettres inutiles . Je sollicite M. d'Argental pour le jeune débarqué et dégoûté de Prusse . Vous pouvez lui dire que j'ai mieux aimé m’adresser à celui qui tire mes amis de prison qu'à celui qui les y fait mettre 2.
J'ai lu le mémoire de votre avocat contre les excommuniants . Il y a des choses dont il est à souhaiter qu'il eût été mieux informé . J'avais écrit il y a quelques années au confesseur du pape 3, à un théologien pantalon de Venise 4, à un preté buggerone de Florence 5, et à un autre de Rome 6 pour avoir des autorités sur cette matière . Je crois avoir remis les réponses entre les mains de M. d'Argental .
Cette excommunication est un reste de la barbarie absurde dans laquelle nous avons croupi . Cela fait détester ceux qu'on appelle rigoristes . Ce sont des monstres ennemis de la société . On accable les jésuites et on fait bien, ils étaient trop insolents, mais on laisse dominer les jansénistes, et on fait mal ; il faudrait pour saisir un juste milieu, et pour prendre un parti modéré et honnête étrangler l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques 7 avec les boyaux de frère Berthier .
Sur ce je vous embrasse .
V. »
1 Editon Lekain : sans date ; édition Lefebvre datée du 8 août 1761 ; la lettre semble avooir été écrite vers la même date que celle du 7 août 1761 à Mlle Clairon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/08/07/introduire-dans-la-piece-de-sophocle-une-partie-carree-d-ama.html
2 Richelieu .
3 Gasparo Cerati ; voir page 42 : https://books.google.fr/books?id=7crSowzWdY4C&pg=PA42&lpg=PA42&dq=lettre+de+voltaire+%C3%A0+gasparo+cerati&source=bl&ots=4S8izH1f3t&sig=sHHve-NqOyOSWGIsiZUQw7YdK9g&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiB2ffSqOjNAhXDPxoKHfVcAf8Q6AEIHjAA#v=onepage&q=lettre%20de%20voltaire%20%C3%A0%20gasparo%20cerati&f=false
4 Le cardinal Quirini ; voir pages 83 et suiv. : https://books.google.fr/books?id=gDoUAAAAQAAJ&pg=PA83&lpg=PA83&dq=lettre+de+voltaire+au+cardinal+quirini&source=bl&ots=hTCnUAlwn6&sig=VSN9K1PgdKjK1q8uIrY5hvHFOwM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiEnpm7qujNAhWGVhoKHRjiACUQ6AEIHjAA#v=onepage&q=lettre%20de%20voltaire%20au%20cardinal%20quirini&f=false
5 Ce « b... de prêtre » de Florence n'est pas connu . Voir : http://www.omosessuale.it/buggerone.php
6 Non connu .
7 Voir la lettre du 2 janvier 1761 à Le Brun : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/01/02/nous-ne-lui-laissons-jamais-ignorer-la-signification-des-mot-5738926.html
09:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2016
C'est assurément le temps de réparer par son économie les pertes que la situation présente fait essuyer
... Qu'on se le dise et applique au gouvernement, sans tarder, le Brexit ne va pas nous laisser totalement indemnes, ce serait trop beau .
Non , mon petit, l'arbre à sous ne donnera pas de fruits cette année, des syndicats véreux sont passés par là !
« A Jean-Robert Tronchin, Banquier
à Lyon
Ferney 7è august 1761
J'ai reçu, monsieur, la lettre dont vous m'honorez du 2 août, et le group de 4200 livres 10 sous . Nos malheurs s'accumulent tous les jours . Nous ne pouvons faire que la paix la plus humiliante, ou la guerre la plus ruineuse . Mille familles sont ruinées, et tous les particuliers souffrent beaucoup, excepté le petit nombre de ceux qui gagnent aux calamités publiques . C'est assurément le temps de réparer par son économie les pertes que la situation présente fait essuyer ; mais malheureusement je suis dans un enchaînement de dépenses que je ne peux arrêter ; et quand on s'est obstiné à s'établir et à vivre dans le pays de Gex, il faut un peu orner ce malheureux pays .
Je vois bien que vous ne nous renverrez M. François que le plus tard que vous pourrez .
À propos, je ne suis pas extrêmement content de monsieur le contrôleur général . Il est le seul à la cour qui ne s'intéresse pas aux souscriptions que je fais faire pour une édition de Pierre Corneille, en faveur de sa petite fille . Le roi prend la valeur de deux cents exemplaires, tous les princes ont suivi cet exemple , M. de Richelieu en prend vingt 1, M ; le duc de Choiseul vingt etc. M. Bertin 2 ne m'a pas seulement répondu . Ma nièce et moi nous vous embrassons de tout notre cœur .
V. »
1En fait il souscrivit pour six .
2 Il souscrivit finalement pour deux exemplaires . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Bertin
00:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2016
Je voudrais bien que mes frères lussent la lettre ci-jointe
... En ce jour des résultats de l'épreuve de français du bac (et non pas le bac de français ) : combien de nos ados ont eu l'audace ou le savoir nécessaire pour utiliser l'imparfait du subjonctif ne serait-ce qu'une fois dans l'année écoulée ? Aucun ! ça ne m'étonne pas . S'il en est un , qu'il le dise haut et fort .
Encore eût-il fallu que nous le sussions ...
Et combien de prof's n'ont pas spontanément la bonne réponse ?
« A Nicolas-Claude Thieriot
et à
Etienne-Noël Damilaville
[7 août 1761]
Je voudrais bien que mes frères lussent la lettre ci-jointe à Mlle Clairon 1, et qu'ensuite ils la lui envoyassent cachetée . Voici un mauvais temps pour les souscriptions de Corneille, et pour les pièces nouvelles . N'est-on pas consterné ? Les Parisiens seraient-ils assez heureux pour ne pas sentir leurs maux ?
J'attends les Recherches sur les théâtres de France 2. Je me flatte que frère Thieriot ne m'abandonnera pas dans mon besoin . »
1 Voir lettre du même jour à Mlle Clairon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/08/07/introduire-dans-la-piece-de-sophocle-une-partie-carree-d-ama.html
2 Voir lettre du 5 août 1761 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/07/06/s-il-avait-des-yeux-il-pleurerait-nos-desastres-qui-se-multi-5823616.html
15:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je trouve cette affaire si comique, que je la poursuis très sérieusement
... http://www.20minutes.fr/economie/1884295-20160707-budget-...
Les affirmations de l'opposition actuelle me font grincer des dents et me rassurent à la fois : le "grand foutage de gueule" est toujours d'actualité, -- j'ai eu un peu peur que seulement des vérités soient enfin dites,-- et on en connait quelques acteurs de première grandeur chez Les Républicains qui lèchent les bottes (hors de prix, avec talonnettes) du candidat/pas candidat/tout en étant candidat, Sarko le fumiste et profiteur .
Ils ont bonne mine de prédire le pire, eux qui n'ont certes pas laissé des finances saines quand ils se sont fait renvoyer dans leurs vingt-deux mètres . Beaux donneurs de leçons .
D'un autre côté, M. Sapin n'arrête pas de se prendre les pieds dans le tapis .
Ah ! oui , au fait, comme donneurs de leçons, les footeux en bleu peuvent-ils être donnés en exemple ? France 2 - Allemagne 0 , ça n'empêchera pas l'Allemagne de gagner sur le plan économique mes chers contribuables !
"La politique est dégueulasse parce que les hommes qui la font la rendent dégueulasse" Michel Rocard .
« A Louise-Florence-Pétronille de Tardieu d'Esclavelles d'Epinay
[Madame de La Live d'Epinay
place Vendôme
à Paris]
5è auguste [1761] à Ferney
J’aurai mon corps-saint 1, madame, malgré toutes vos plaisanteries ; et si je n’ai pas un corps entier, j’aurai du moins pied ou aile. Je trouve cette affaire si comique, que je la poursuis très sérieusement ; et j’aurai traité avec le ciel avant que vous vous soyez accommodée avec l’Angleterre.
Puisque vous avez, madame, frère Saurin à la Chevrette, je vous prie de vouloir bien vous charger d’une négociation auprès de lui. Vous savez que malgré les calamités du temps il y a quelques souscriptions en faveur de la race de Corneille. Je ne sais pas encore si nos malheurs ne refroidiront pas bien des gens ; mais je travaille toujours à bon compte. J’ai commenté le Cid, Cinna, Médée, Horace, Pompée, Polyeucte, Héraclius, Rodogune . Beautés, défauts, fautes de langage, imitation des étrangers, tout est remarqué au bas des pages pour l’instruction de l’ami lecteur. J’ai envoyé à notre secrétaire perpétuel de l’Académie une préface sur le Cid, et toutes les notes sur les Horaces. Je voudrais bien que M. Saurin, mon confrère, voulût aller à l’Académie, et examiner un peu ma besogne ; personne n’est plus en état que lui de juger de cet ouvrage , et il est bon qu’il ait la sanction de l’Académie, à laquelle il sera dédié.
Quelque chose qui arrive à notre pauvre patrie, Corneille sera toujours respectable aux autres nations, et j’espère que mon petit commentaire sera utile aux étrangers qui apprennent notre langue, et à bien des Français qui croient la savoir.
Je m’unis toujours aux saintes prières de tous les frères . M. le duc de Villars a pris possession de mes petites Délices -- j’espère qu’il ne lui arrivera pas ce qui vient d’arriver à un beau-frère de M. de La Popelinière, et à un abbé d’Héricourt, conseiller de grand’chambre, qui se sont avisés de venir mourir à Genève pour faire pièce au docteur Tronchin. L’abbé d’Héricourt est une perte, car il était prêtre et conseiller ; et malgré cela il n’était ni fanatique, ni fripon.
J’ai dans l’idée, madame, que nous n’aurions point perdu Pondichéry, si M. Dupleix y était resté ; il avait des ressources, nous n’aurions point manqué de vivres; cette belle aventure me coûte le quart de mon bien.
Adieu, madame ; je désespère de vous revoir, mais je vous serai toujours bien respectueusement attaché.
Une grosse fluxion sur les deux yeux me prive de l’honneur de vous écrire de ma main.»
1 C'est-à-dire les reliques demandées à Rome ; ce mot subsiste encore comme nom propre, par exemple en Ille-et-Vilaine . Voir lettre du 23 juin 1761 au pape Clément XIII : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/05/21/dans-ce-climat-un-jour-de-travail-perdu-detruit-souvent-toute-l-esperance-d.html
et lettre du même jour au cardinal Passionei : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/05/22/notre-eveque-est-savoyard-et-refuse-aux-savoyards-la-permiss-5805058.html
00:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2016
S'il avait des yeux, il pleurerait nos désastres qui se multiplient cruellement tous les jours . Il demande si l'on se réjouit encore à Paris ; si on ose aller au spectacle
... La réponse est "oui", malgré tout . L'homme n'est pas fait pour rester dans le malheur . Il est de belles choses encore ...
https://www.youtube.com/watch?v=fNU-XAZjhzA
Offrons-leur plus que de l'espoir !
« A Etienne-Noël Damilaville
Ferney 5 août 1761 1
Frère V. a bien mal aux yeux, mais il les a perdus avec Corneille, et cela console ; il a été obligé de travailler sur une petite édition en pieds de mouche ; heureusement l'en voilà quitte . Il a commenté Médée, Le Cid, Cinna, Pompée, Horace, Polyeucte, Rodogune, Héraclius ; il reste peu de choses à faire, car ni les comédies, ni les Agésilas, ni les Attila, ni les Surena etc. ne méritent pas l'honneur du commentaire .
S'il avait des yeux, il pleurerait nos désastres qui se multiplient cruellement tous les jours . Il demande si l'on se réjouit encore à Paris ; si on ose aller au spectacle . Il croit ce temps-ci bien peu favorable pour Le Droit du seigneur, ou pour L’Écueil du sage . Il a écrit au jeune auteur, lequel est tout abasourdi de la prise de Pondicheri qui lui coûte juste le quart de son bien . Il n'a pas envie de rire . Je n'ai pu tirer de lui que les petites bagatelles qu'il m'envoie et que je fais tenir aux frères . Je lui ai fait part de la juste douleur de la demoiselle Dangeville qui ne joue pas le premier rôle ; il y a paru très sensible, mais il ne peut qu'y faire . Mlle Dangeville embellit tout ce qui lui passe par les mains . En un mot, voilà tout ce que je peux tirer de mon petit Dijonnais ; il est fâché, il dit qu'il veut faire une tragédie, le premier acte sera Rosbac, le dernier Pondicheri, et les vessies de cochon pour intermède . Celui qui écrit en rit , parce qu'il est né à Lausanne, mais moi qui suis Français j'en pousse de gros soupirs .
J'avais demandé à frère Thieriot les Recherches sur le théâtre 2 par un Beauchamp, point de nouvelles ? Frère Thieriot est paresseux d'écrire .
Je reviens à Mlle Dangeville . Pour la consoler, faisons-lui dire à la fin de la scène du premier acte quelques vers de plus ; mettons la chose ainsi . A folio verso 3.
Votre très humble frère vous salue toujours en Protagoras, en Lucrèce, en Épicure, en Epictète, en Marc Antonin, et s'unit avec vous dans l'horreur que les petits faquins d'Omer doivent inspirer ; que les misérables Français considèrent qu'il n'y avait aucun janséniste, ni moliniste, dans les flottes anglaises qui nous ont battus dans les quatre parties du monde ; que les polissons de Paris sachent que M. Pitt n'aurait jamais arrêté l'impression de l'Encyclopédie ; qu'ils sachent que notre nation devient de jour en jour l'opprobre du genre humain . Adieu mes chers frères .
V.
J'ai reçu la Poétique d'Aristote . Je la renverrai incessamment . Avec ce livre-là il est bien aisé de faire une tragédie détestable . »
1 Une mention sur l'original « R. le 17 ». Voir lettre du 17 juillet 1761 ; http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/06/22/je-ne-sais-plus-comment-la-nation-est-faite-5817952.html
2 Recherches sur les théâtres de France , depuis l'année onze cent soixa nte et un jusqu'à présent, de Pierre-François Godard de Beauchamps, 1735 ; voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Fran%C3%A7ois_Godard_de_Beauchamps
et : http://data.bnf.fr/11890769/pierre-francois_godard_de_beauchamps/
et : http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-72185&M=notice
3 [Voir] au verso .
00:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/07/2016
Nous voilà à peu près comme les Italiens, nous n'avons que la gloire des beaux-art, et encore ne l'avons nous guère
... Non, mon cher Volti, ne soyons pas pessimistes .
Un de mes tableaux préférés , je ne me lasse pas de Renoir, Manet, Monet .
« A Cosimo Alessandro Collini
5è august [1761] à Ferney 1
Mes yeux me refusent encore le service . Je vous envoie, mon cher Florentin, une lettre pour Mgr l’Électeur, que je n'ai pu écrire moi-même . Nous n'avons pas encore commencé notre Corneille ; il n'y a que moi de prêt . S'il restait encore quelque argent aux Français pour faire ses souscriptions, ils devraient en faire pour reprendre Pondicheri ; mais il est plus aisé d'imprimer Corneille que d'avoir des flottes . Nous voilà à peu près comme les Italiens, nous n'avons que la gloire des beaux-art, et encore ne l'avons nous guère . Adieu, je voudrais bien vous revoir avant de mourir, et je l'espère encore .
Le Suisse V. »
1 Date complète répétée deux fois par Collini sur le manuscrit ; l'édition Collini date à tort du 25, suivie par toutes les éditions .
14:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
I have in my old age a sort of conformity with you . T'is not in point of wit, but in point of ears . Mine are much bard too
...
« A Philip Dormer Stanhope, 4è comte de Chesterfield
A Ferney par Genève 5 august 1761
Mylord,
Give me leave to apply from the foot of the Alps to the english noble man whose wit is the most adapted to the taste of every nation . I have in my old age a sort of conformity with you . T'is not in point of wit, but in point of ears . Mine are much bard too . The consolation of deaf people is to read , and some times to scribe . I have as 1 a scriber, made a prety curious commentary on many tragedies of Corneille . T'is my duty since the gran daughter of Corneille is in my house .
If there was a gran daughter of Shakespeare, I would subscribe for her . I hope those who take Ponticheri will take subscription too 2.
The work is prodigiously cheap, and no money is to be given but at the reception of the book .
Nurse 3 receives the names of the subsribers . Your name will be the most honourable and the dearest to me .
I wish your lordship longlife, good eyes and good stomak .4
Mylord souvenez-vous de votre ancien serviteur Voltaire qui vous est attaché comme s'il était né à Londres . »
1 V* a fait un lapsus sur le manuscrit : a pour as .
2 Chesterfield ne souscrivit que pour un exemplaire .
3 Le libraire Nourse, de Londres . Voir : http://data.bnf.fr/13605346/john_nourse/
et par curiosité : http://data.bnf.fr/15520207/jean_nourse/
4 Mylord, Donnez-moi la permission de m'adresser du pied des Alpes au noble seigneur anglais dont l'esprit est le plus adapté au goût de toutes les nations . J'ai dans mon âge avancé quelque sorte de conformité avec vous . Je ne parle pas de l'esprit, mais des oreilles . Les miennes sont aussi dures . La consolation des sourds est de lire, et quelquefois de griffonner . Comme griffonneur, j'ai fait un assez curieux commentaire de plusieurs tragédies de Corneille . C'est mon devoir puisque la petite-fille du grand Corneille est dans ma maison . S'il existait une petite-fille du grand Shakespeare, je souscrirais en sa faveur . J'espère que ceux qui prennent Pondichery souscriront aussi . L'ouvrage est étonnamment bon marché , et l'argent n'est à verser qu'à la réception du livre . Nourse reçoit le nom des souscripteurs . Votre nom sera le plus honorable et pour moi le plus cher . Je souhaite à votre seigneurie longue vie, bons yeux et bon estomac . »
00:12 | Lien permanent | Commentaires (0)