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23/11/2016

Les formalités sont le poison de la société . Il faut passer par cent mains avant d'arriver à sa destination ; et puis on n'y arrive point . Il semble que d'une province à une autre on soit en pays ennemi . Cela serre le cœur

... Aurait pu rajouter Sarko à son discours de défaite , quoique, à la réflexion, ce qui lui serre le coeur ce soit d'avoir perdu la face ; parti comme un lion il est revenu comme un mouton ! vivent les primaires !

 

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Petite citation du modeste candidat Fillon à qui on reproche ses prises de positions intégristes ( ou peu s'en faut ) : "D'ailleurs le pape François pense comme moi !" . Nous avons là encore un sujet qui pète plus haut que son cul . A suivre ...

 

 

« A Madame de Champbonin

De Ferney [novembre 1761 ?] 1

Gros chat, je vous ai toujours répondu ; et si vous vous plaignez, ce doit être de mon mauvais style, et non de mon oubli . Il faut que je vous aie écrit dans le goût de La Beaumelle 2 ou quelque autre auteur de cette espèce pour que vous soyez mécontente de moi ? J'aimerai toujours gros chat . On croirait, à votre lettre, que Mme la marquise de *** 3 est rentrée dans sa terre au nom de ses enfants, et que le comte de *** 4 en est chassé . Elle est donc de ces meunières qui ont vendu leur son plus cher que leur farine ? Mon cher gros chat, je ne me console point de notre séparation et de notre éloignement . Je vous amuserais si vous étiez ma voisine . J'ai un des 5 jolis théâtres qui soient en France . Nous y jouons quelquefois des pièces nouvelles . Il nous vient de temps en temps très bonne compagnie de Paris ; et dans mon château bâti à l'italienne, dans ma terre libre, vivant plus libre que personne , je me moque à mon aise de frère 6 N. et de toutes les sottises de ce monde . Je ne me tiens pas tout à fait heureux, parce que je ne partage pas mon bonheur avec vous . Je ne peux que vous exhorter à tirer de la vie le meilleur parti que vous pourrez . Je voudrais pouvoir vous envoyer des livres . On ne sait comment faire . La poste ne veut pas s'en charger . Les formalités sont le poison de la société . Il faut passer par cent mains avant d'arriver à sa destination ; et puis on n'y arrive point . Il semble que d'une province à une autre on soit en pays ennemi . Cela serre le cœur . Voyez-vous quelquefois M. le marquis du Châtelet ? Monsieur son fils 7 m'a écrit de Vienne . Il s'est donné de bonne heure une très grande considération ; cela doit prolonger les jours de monsieur son père . Si vous le voyez, ne m'oubliez pas auprès de lui . Adieu mon cher gros chat . Mes compliments à vos compagnes dont vous faites le bonheur, et qui contribuent au vôtre . Je vous embrasse tendrement . »

1 L'édition « Lettres de Voltaire à Mme de Champbonin » ne donne pas de date ; diverses édition datent la lettre de fin 1761 . si l'indication « de Ferney » était bien sur le manuscrit, décembre est trop tard ; pour l'année voir plus loin à propos du fils du Châtelet . L'édition Lefèvre donne un texte dans lequel les abréviations sont remplacées par des noms complets ; on trouvera ces variantes notées L dans les notes suivantes .

2 L. ajoute : ou de Fréron .

3 L. précise : des Ayvelles .

4 L. ajoute : Contenau .

5 V* a oublié : plus .

6 L. de frère Berthier et des billets de confession, et .

7 Louis, comte de Lomont, plus tard marquis e duc du Châtelet, fut ambassadeur à Vienne du 26 juillet 1761 au 22 juin 1766 .

 

22/11/2016

Ce qu’on dit dans une cour, ce qu’on y croit, ou ce qu’on fait semblant d’y croire, n’est pas une loi pour les autres pays

... Réalisme, et bon sens voltairien, à méditer à l'heure où un Trump va gouverner, avec des idées à la mord-moi-l'chose !

 

 

« A Ivan Ivanovitch Schouvalov

A Ferney 14 novembre 1761

Vous voyez que je suis plus diligent que je ne l’avais cru. Mon âge, mes infirmités, me font toujours craindre de ne pas achever l’histoire à laquelle je me suis dévoué ; ainsi je me hâte, sur la fin de ma carrière, de remplir celle où vous me faites marcher, et l’envie de vous plaire presse ma course. Votre Excellence a dû recevoir le paquet contenant la fin tragique du czarovitz, avec une lettre dans laquelle je vous exposais mon embarras et mes scrupules 1 avec la franchise que votre caractère vertueux autorise, et que vos bontés m’inspirent. Je vous répète que j’ai cru nécessaire de relever ce chapitre funeste par quelques autres qui missent dans un jour éclatant tout ce que le czar a fait d’utile pour sa nation, afin que les grands services du législateur fissent tout d’un coup oublier la sévérité du père, ou même la fissent approuver. Permettez, monsieur, que je vous dise encore que nous parlons à l’Europe entière, que nous ne devons ni vous ni moi arrêter notre vue sur les clochers de Pétersbourg, mais qu’il faut voir ceux des autres nations, et jusqu’aux minarets des Turcs. Ce qu’on dit dans une cour, ce qu’on y croit, ou ce qu’on fait semblant d’y croire, n’est pas une loi pour les autres pays ; et nous ne pouvons amener les lecteurs à notre façon de penser qu’avec d’extrêmes ménagements. Je suis persuadé, monsieur, que c’est là votre sentiment, et que Votre Excellence sait combien j’ambitionne l’honneur de me conformer à vos idées. Vous pensez aussi, sans doute, qu’il ne faut jamais s’appesantir sur les petits détails qui ôtent aux grands évènements tout ce qu’ils ont d’important et d’auguste. Ce qui serait convenable dans un traité de jurisprudence, de police et de marine, n’est point du tout convenable dans une grande histoire.

Les mémoires, les dupliques et les répliques, sont des monuments à conserver dans des archives ou dans les recueils des Lamberti, des Dumont 2, ou même des Rousset 3 ; mais rien n’est plus insipide dans une histoire. On peut renvoyer le lecteur à ces documents ; mais ni Polybe, ni Tite-Live, ni Tacite, n’ont défiguré leurs histoires par ces pièces ; elles sont l’échafaud avec lequel on bâtit, mais l’échafaud ne doit plus paraître quand on a construit l’édifice. Enfin le grand art est d’arranger et de présenter les événements d’une manière intéressante ; c’est un art très difficile, et qu’aucun Allemand n’a connu. Autre chose est un historien, autre chose est un compilateur.  

Je finis, monsieur, par l’article le plus essentiel : c’est de forcer les lecteurs à voir Pierre-le-Grand, à le voir toujours fondateur et créateur au milieu des guerres les plus difficiles se sacrifiant tout pour le bien de son empire. Qu’un homme 4 trop intéressé à rabaisser votre gloire dise tant qu’il voudra que Pierre-le-Grand n’était qu’un barbare qui aimait à manier la hache, tantôt pour couper du bois et tantôt pour couper des têtes, et qu’il trancha lui-même celle de son fils innocent ; qu’il voulait faire périr sa seconde femme, et qu’il fut prévenu par elle ; que ce même homme dise et écrive les choses les plus offensantes contre votre nation ; qu’enfin il me marque le mécontentement le plus vif, et qu’il me traite avec indignité, parce que j’écris l’histoire d’un règne admirable ; je n’en suis ni surpris ni fâché, et j’espère qu’il sera obligé de convenir lui-même de la supériorité que votre nation obtient en tout genre depuis Pierre-le-Grand. Ce travail, que vous m’avez bien voulu confier, monsieur, me devient tous les jours plus cher par l’honneur de votre correspondance. M. de Soltikof m’a dit que Votre Excellence ne serait pas fâchée que je vous dédiasse quelque autre ouvrage et que mon nom s’appuyât du vôtre. J’ai fait depuis peu une tragédie d’un genre assez singulier : si vous me le permettez, je vous la dédierai ; et ma dédicace 5 sera un discours sur l’art dramatique, dans lequel j’essaierai de présenter quelques idées neuves. Ce sera pour moi un plaisir bien flatteur de vous dire publiquement tout ce que je pense de vous, des beaux-arts, et du bien que vous leur faites. C’est encore un des prodiges de Pierre-le-Grand, qu’il se soit formé un Mécène dans ces marécages où il n’y avait pas une seule maison dans mon enfance, et où il s’est élevé une ville impériale qui fait l’admiration de l’Europe. C’est une chose dont je suis bien vivement frappé. Adieu, monsieur ; voilà une lettre fort longue : pardonnez si je cherche à me dédommager, en vous écrivant, de la perte que je fais en ne pouvant être auprès de vous.

Vous ne doutez pas des tendres et respectueux sentiments avec lesquels j’ai l’honneur d’être de Votre Excellence

monsieur,

le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

2 Jean Dumont, baron de Carlscroon : Corps universel diplomatique, contenant un recueil des traités, 1726-1731, 16 vol. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Dumont_(historiographe)

et http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1229594.image.f2.langFR

 

3 Un Supplément au corps universel fut publié à Amsterdam en 1739 en cinq volumes, dont tous, sauf le premier de Jean Barbeyrac ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Barbeyrac ), sont l’œuvre de Rousset de Missy .Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Rousset_de_Missy

et : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k123038j

4 Frédéric II ; voir lettre du 8 mai 1756 à Hénault : « Vous n'avez pas oublié de rendre justice au roi de Prusse. Vous citez ce qu'il dit du czar Pierre dans son Histoire de Brandebourg . Plusieurs princes avant lui avaient renoncé à des couronnes par dégoût pour le poids des affaires ; aucun n'avait cessé d'être roi pour apprendre mieux à régner . » et voir : https://www.wdl.org/fr/item/3004/

5 En fait Olympie fut publié sans aucune dédicace en 1763 . V* avait sans doute entre temps considéré que Schouvalov était tombé en disgrâce .

 

21/11/2016

François Marie Arouet de Voltaire a 322 ans

...

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Pour ce joyeux anniversaire

Pensons tous à Voltaire,

Et pour cadeau

Virons Sarko !

 

 

il est juste que je mange le blé que j'ai semé

... Et il en est qui à force de remuer la boue finissent dans la poussière 

Il y a des rapprochements de l'histoire qui me font jubiler .

Napoléon Ier enfant chéri de Corse, déchu, connu l'exil à l'île d'Elbe et la réclusion définitive à Ste-Hélène, ce qui fait que les îles sont un élément fort de son existence . Voyez-vous où je veux en venir ? A l'actualité, tout simplement et précisément à notre nabot-léon Sarkozy, déçu, qui curieusement est arrivé en tête du premier tour des primaires seulement  en Corse et à La Réunion ; c'était fatal , non ? Est-il d'un signe d'eau ? Lui qui aime se pavaner sur des yachts, je lui conseille d'aller se faire voir outre-mer et d'y rester, puisqu'on l'y aime tant .

NB - Carla dit merci aux électeurs .

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On vient de faire le premier labour, le semis suivra selon le choix de la variété, en politique comme en agriculture .

 

 

« A Pierre-Michel Dubu de Longchamp 1

Ferney, 14 novembre [1761]

Je suis très étonné , monsieur, de ne point recevoir de réponse de vous au sujet de mes passeports ; ma santé me force de quitter le climat froid de Gex, et de me rapprocher de M. Tronchin ; j'ai déjà eu l'honneur de vous mander que je ne peux vivre aux Délices sans pain, et qu'il est juste que je mange le blé que j'ai semé ; ayez au moins la bonté de me répondre pourquoi vous ne me répondez pas . J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et obéissant serviteur .

Voltaire . »

 

 

20/11/2016

tous ces grands hommes qui mettent le comble à la gloire de la France

... Et ont été blackboulé par cette première journée des primaires , n'ont pas fini de se regarder en chiens de faïence après le dépouillement , -au moins en privé,- car en public ils sauront faire les malins et refaire l'histoire à grand coups de "si" et de "il aurait fallu que" . Qui va rallier qui pour le second tour ? Mariage des Horace et des Curiace, des Montaigü et des Capulet , qui va se sacrifier ?

[NDLR - sacrifier ? sacrifier ! James, vous leur prêtez des sentiments d'abnégation qu'ils sont incapables d'avoir avec leurs égos surdimensionnés ].

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Pro qui ? ça dépend des électeurs ... à suivre ...

 

 

 

« A Philibert-Charles-Marie Varenne de Fénille 1

Au château de Ferney 13è novembre 1761

Je n'ai jamais entendu parler, monsieur, du paquet dont M. le chevalier de Fénelon 2 a voulu m'honorer . Je respecte ce nom , et je suis enchanté que la belle imagination du grand archevêque de Cambrai, ait passé à son petit-neveu . Si vous rencontrez M. Lefranc de Pompignan, je vous prie de lui demander quand il sera gouverneur des Enfants de France . Ne m'oubliez pas auprès de maître Le Dains, qui a prononcé ce beau discours du côté du greffe . Je salue aussi maître Abraham Chaumeix, maître Gauchat, maître Guyon, et tous ces grands hommes qui mettent le comble à la gloire de la France .

J'ai l'honneur d'être indépendamment de tout cela, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

 

n'y a-t-il aucun débouché ? aucune composition à faire ? tout est-il perdu ? qu'en pensez-vous ? quel parti pouvons-nous tirer de cette misère ?

... Avant de glisser votre bulletin de vote dans quelque fente que ce soit, en toute connaissance de cause, essayez d'avoir une réponse de votre candidat favori aux questions précédentes . Il y a fort à parier qu'ils sauront vous prendre dans le sens du poil et noyer le poisson, recréant ainsi  au passage , le mariage de la carpe et du lapin dans la casserole politique [sic . NDLR - James part de temps à autre dans des allégories oiseuses ].

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« A Jean-Robert Tronchin Banquier

à Lyon

Ferney 13 novembre 1761

A propos monsieur, j'avais vraiment oublié de vous accuser la réception du petit group de 200 louis ; cela fond comme le beurre à la poêle . Si je ne me soutenais d'ailleurs je vous épuiserais en bref .

Mais que ferons-nous de nos billets de loterie ? de nos annuités ? n'y a-t-il aucun débouché ? aucune composition à faire ? tout est-il perdu ? qu'en pensez-vous ? quel parti pouvons-nous tirer de cette misère ?

Savez-vous que le président De Brosses après m'avoir excroqué 1 25 000 livres parce que je m'étais fié à sa parole d'honneur, me fait un procès pour 200 livres dans lequel il est convaincu d'une vente simulée ? Il dit qu'il le gagnera dans la caverne de Gex parce qu'il est président au mortier ou à mortier, et que son frère est bailli . J’ai envoyé un petit extrait de son procédé à la plupart de ses confrères . Tous le honnissent, d'autres le chasseraient . Il est au moins berné pour ses 200livres . C'est un étrange petit président.

Je devrais être aux Délices mais je fais des allées de quinze cent toises à Ferney .

Interim puis-je prendre la liberté de vous demander des nouvelles de mon huile ?

Puis-je vous importuner pour trois mille bons bouchons ?

Puis-je implorer vos bontés pour trente livres de chocolat ?

Faites-moi la grâce de me dire si le café, le sucre ne sont pas augmentés de prix .

Plusieurs branches du commerce ne sont-elles pas anéanties ou approchant ?

Malagrida a payé pour les jésuites, ce n’était qu'un fou, un pauvre fou . Je n'aime ni les jésuites ni les gens qui brûlent, c'est vous que j'aime, et de tout mon cœur .

V.

Aussi font Mme Denis et Mlle Corneille. »

1 La forme excroqué semble familière à l'époque ; « le peuple est fait pour excroquer, et la cour pour escroquer ; ainsi il n'y a pas à balancer » dit Richelet . On trouve excroquer comme excamoter, dans Le Télémaque travesti , de Marivaux (voir : http://gallica.bnf.fr/essentiels/marivaux/redecouverte-marivaux ), ainsi que dans les Difficultés sur la religion proposées au père Malebranche, de Rober Challe ( https://books.google.fr/books?id=7WCAPEBIuKEC&pg=PA23&lpg=PA23&dq=Difficult%C3%A9s+sur+la+religion+propos%C3%A9es+au+p%C3%A8re+Malebranche,+de+Robert+Challe&source=bl&ots=gvNmGU0yBn&sig=wb3IOyrOytWvsrq-ruKs6-J2fpk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj5kf-5hrbQAhVBfhoKHYtZAvsQ6AEIRjAG#v=onepage&q=Difficult%C3%A9s%20sur%20la%20religion%20propos%C3%A9es%20au%20p%C3%A8re%20Malebranche%2C%20de%20Robert%20Challe&f=false et https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Challe ).

 

 

Et un petit PS (pas le parti connu ! ) actualisé le 20/11, dédié à Zadig :

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1b/CRET-72-Couverture.png

19/11/2016

Eh bien très chers frères, tout s'est-il éclairci ?

... Et allez-vous voter l'esprit clair et net suite aux déclarations/déclamations des candidats de cette droite qui donne envie ? Non ? Vous n'êtes pas plus avancés que moi qui n'a rien suivi de ces grand-guignolesques prestations télévisées et ça ne m'étonne pas .

 Nous sommes dans des ....

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https://www.youtube.com/watch?v=mWAmkHAO8uk

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

et à

Nicolas-Claude Thieriot

Eh bien très chers frères, tout s'est-il éclairci ? Avez-vous reçu tous les paquets ? Avez-vous la scène dont j'ai envoyé deux duplicata à votre adresse , et la troisième à M. d'Argental ? Souvenez-vous que l'intention du sieur Picardin est que ce soit Le Droit du seigneur, et non L’École du sage ou L’Écueil du sage . C’est Le Droit du seigneur, vous dis-je .

Vous aurez dans quelque temps l'ouvrage des six jours . Ce n'est pas celui de l'abbé d'Asfeld 1 ah ah .

13 novembre [1761] 2»

2 Dans l'édition de Kehl des extraits de cette lettre sont mêlés à d'autres pour donner une version de la lettre du 1er novembre 1761