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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Pourvu que le retardement de l'opération ne soit pas plus dangereux que l'opération même, je suis très content

...

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 1er mars 1763]

Je renvoie F caro . J'ajoute une correction importante aux notes judaïques .

J'attends F, G et E D de la Tolérance . L'ouvrage sera hardi mais sage .

On me demande une douzaine de pompignades .

La requête des Calas est admise . Je suis bien fâché que la nature n'admette pas celle de la maréchale de Villars 1.

Cabanis 2 admet-il la vôtre ? »

 

1 La maréchale de Villars mourut le 3 mars 1763 . Il semble bien que V* écrive ici alors que la nouvelle était attendue . Voir lettre du 10 février 1763 à Cramer : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/01/08/absolument-guerie-j-en-suis-au-comble-de-la-joie-6015309.html

2 Cabanis, « le plus habile chirurgien de Genève » pour soigner l'hydrocèle de Gabriel Cramer .

 
 

« A Gabriel Cramer

[vers le 1er mars 1763]

Pourvu que le retardement de l'opération ne soit pas plus dangereux que l'opération même, je suis très content ; il est vrai que la maladie de Mme Denis n'est point inquiétante, mais elle est bien cruelle ; il y a un mois entier qu'elle ne dort ou ne mange, et qu'elle souffre .

Monsieur Cramer voudrait-il bien me faire le plaisir de m'envoyer encore une vingtaine de pompignades ? »

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 1er mars 1763]

J'envoie l’Éveillé avec un âne chercher les cinq volumes languedochiens ; ils m'auraient été bien nécessaires pour vérifier bien des superstition toulousaines .

Je prie monsieur Cramer de vouloir bien envoyer la facture, afin que j'aie l'honneur de la lui rembourser .

Voici une lettre pour monsieur son frère . J'attends des feuilles . Comment vont les parties affligées ? »

 

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05/02/2018 | Lien permanent

croyez que dans nos affaires les hommes nous conseillent fort mal , parce qu'ils ne se mettent jamais à notre place ; il

... Quant à se faire conseiller par des femmes !... mais où irions nous ? [sic]

Oups ! je pense que les dites dames n'attendront pas le 8 mars pour me descendre en flammes .

Bon, ma minute misogyne annuelle est largement écoulée, je n'abuserai pas plus .

NDLR - L'auteur de ce blog prend des libertés intolérables que nous ne saurions cautionner , une retenue sur salaire est en cours, faute de retenue de langage .

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« A Ponce-Denis Ecouchard Le Brun

Au château de Ferney 19è février 1761

Plus j'y fais réflexion, plus je suis sûr, monsieur, que nous ne trouverons personne à Paris qui prenne intérêt à Mlle Corneille, et à son nom . Vous ne trouverez que ceux qui ont été outragés par Fréron assez justes pour le poursuivre ; les autres en rient . Dites à un de vos amis qu'on vient de faire un libelle contre vous, la première idée qui lui viendra sera de vous demander où il se vend et s'il est bien salé .

Je pense que ce qu'il y aurait de plus honnête, de plus doux et de plus modéré à faire, ce serait d'assommer de coups de bâton le nommé Fréron, à la porte de M. Corneille . Le second parti, est celui que j'ai eu l'honneur de vous proposer, c'est que vous vouliez bien dicter une requête à M. Corneille pour le lieutenant-criminel ; n'est-il pas en droit d'attendre quelque attention pour son nom ? n'est-il pas en droit de dire qu'il demande réparation de l'insulte faite à sa fille et à lui ? On lui reproche dans des lignes diffamatoires, d'avoir fait sortir sa fille du couvent pour la faire élever par un bateleur de la foire . Il est faux que ce L'Écluse ait été bateleur . Il est depuis vingt ans chirurgien du roi de Pologne . Il est faux qu'elle soit élevée par lui . Il est faux qu'il soit dans la maison où le calomniateur suppose qu'il est ; il est faux que le sieur L’Écluse soit même venu dans cette maison depuis plus de cinq mois . Mlle Corneille est dans la maison la plus honnête et la plus réglée, auprès d'un vieillard presque septuagénaire qui lui a assuré tout d'un coup de quoi être à l'abri de l'indigence le reste de sa vie ; elle est auprès d'une dame de cinquante ans qui lui tient lieu de mère , et qui ne la perd pas un instant de vue . Un homme très estimable, qui a servi de précepteur à Mme la marquise de Tessé, veut bien à présent lui donner des leçons ; elle mérite tous les soins qu'on prend d'elle ; son cœur paraît digne de l'esprit de son grand-oncle , et je vous assure qu'on ne peut avoir de conduite plus noble et plus décente que la sienne .

Voilà, monsieur, l'éducation de bateleur qu'on lui donne . Le père du grand Corneille était noble ; Mlle Corneille a près de deux cents ans de noblesse ; elle est alliée aux plus grandes maisons du royaume, et on la laisse outrager impunément dans des lignes diffamatoires d'un Fréron ; et des gens ont la bêtise de m'écrire que je dois mépriser les petits traits que Fréron a la bonté de me décocher, comme si c'était moi dont il s'agit dans cette affaire, comme si j'étais une jeune demoiselle à marier .

Ah monsieur ! croyez que dans nos affaires les hommes nous conseillent fort mal , parce qu'ils ne se mettent jamais à notre place ; il ne faut prendre des conseils que de soi-même et des circonstances où l'on se trouve .

Il n'est point du tout hors d'apparence, qu'il se présente bientôt un parti pour Mlle Corneille, et je peux vous assurer que les feuilles de Fréron qu'on lit dans les provinces lui feront grand tort, et pourront empêcher son établissement . Je ne vous avance rien ici, monsieur, sans de très justes raisons . Voyez donc s'il n'est pas convenable que le père qui nous a confié sa fille repousse hautement les bruits qui la déshonorent ?

Il est indubitable que le lieutenant de police fera comparaitre le coquin, et cette scène produira une relation de vous qu'on pourra mettre dans tous les papiers publics ; elle sera vraie ; elle sera forte et touchante, parce que vous l'aurez faite ; elle convaincra Fréron de calomnie, et décréditera ses indignes feuilles, indignement soutenues par M. de Malesherbes .

Pardonnez, monsieur, si je dicte toutes mes lettres . Mon état est bien languissant, mais je me sens encore de la chaleur dans le cœur, et surtout pour vous à qui je dois les sentiments de la plus tendre estime .

De tout mon cœur votre très humble et très obéissant serviteur

Volt. »

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18/02/2016 | Lien permanent

les aventures présentes feront suspendre le dernier chapitre de la guerre du continent

... No Brexit ! too late ! :-((

No Frexit ! that's right.

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« A Gabriel Cramer 1

[vers le 10 août 1762]

[...2] les aventures présentes feront suspendre le dernier chapitre de la guerre du continent ; et nous imprimerons les lettres de Henri IV en attendant que Mme Catherine ait fait couper la tête de Pierre Ulric, ou que Pierre Ulric ait fait étrangler dame Catherine .

Je prie monsieur Cramer de vouloir bien m'envoyer quelques exemplaires des Canning et Calas . »

1Edition Lucien Cramer , Une Famille genevoise : les Cramer, 1952 .

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04/07/2017 | Lien permanent

j'espère que je trouverai quelque Anglais qui ira en Italie acheter des copies qu'il prendra pour des originaux, et des

... La réputation du commerce de la contrefaçon italienne n'est plus à faire, ils sont doués pour écouler la camelote asiatique . L'Anglais semble être le gogo idéal , il a l'argent et il se croit un expert pour tout ce qui touche l'art, vrai , du temps de Voltaire, encore vrai à l'ère du Brexit qui dénote une attirance certaine pour les couillonnades . Une culture de footeux, ça n'arrange pas les choses ...

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« Au comte Francesco Algarotti

Au château de Ferney 14 septembre 1761

Vous pourriez bien me dire, mon aimable cygne de Padoue,

Tam raro scribis ut toto quater in anno 1.

Ce n'est pas même quater ; mais je suis si vieux, mes yeux sont si faibles, mes occupations sont si horriblement multipliées, que je ne peux pas disposer d'un moment, passant la moitié de la journée à souffrir et l'autre à travailler .

On m'a proposé dans l'Académie française de donner un recueil des auteurs classiques du siècle de Louis XIV, avec ce que les savants appellent un commentaire perpétuel . J'ai choisi Corneille pour ma part . Ce n'est pas un petit emploi que d'avoir trente-deux pièces de théâtre à commenter : mais ayant chez moi l'héritière du nom de Corneille, il fallait bien que je me chargeasse du grand-père, comme de la petite fille . L'ouvrage est revu par l'Académie, et je crois qu'il sera utile aux étrangers qui savent notre langue, et aux Français qui souvent ne la savent pas .

On ne saurait trop se donner de l'occupation dans la vieillesse . Il n'y a que cette façon de se consoler des plaisirs qui nous fuient . Je bâtis à la fois une église et un théâtre ; ils ne sont pas, je l'avoue, dans le goût de Palladio, mais j'ai l'insolence de croire que vous seriez content de mon petit château . Il est fort triste d'y mourir sans vous avoir vu . Si jamais vous retournez à Berlin, n'est-il pas vrai que vous passerez par chez nous ?

Vous m'avez demandé quand je vous enverrais le second tome de Pierre le Grand . Ce sera quand madame sa fille aura le loisir de me communiquer des mémoires ; car je n'en ai pas de quoi composer quatre feuilles . On croit avoir donné des matériaux à un historien, quand on lui a envoyé la charge d'un mulet de détails militaires, de marches et contre-marches . Vous qui avez le nez fin, vous savez si c'est là ce qu'il me faut . Mais vous, homme aimable et universel, quels sont vos plaisirs, et vos travaux ? Vous ne savez point à quel point j'aime tous vos ouvrages . Il me semble que depuis Galilée, il n'y a que vous qui instruisiez avec agrément . Vous êtes né avec un talent bien rare que vous avez perfectionné, et ce talent c'est le goût, divinité très inconnue à la plupart des philosophes .

Je pourrais dans quelques mois vous envoyer un petit paquet dont vous ne seriez pas fâché ; mais comment vous le faire parvenir ? j'espère que je trouverai quelque Anglais qui ira en Italie acheter des copies qu'il prendra pour des originaux, et des médailles qu'il croira antiques . Pour peu qu'il ait le sens commun, il cherchera à vous voir, et je le chargerai de mon paquet . La France pourrait bien aussi vous envoyer quelques jésuites ; il y en a qui ont de l'esprit, et je m'adresserai à eux .

Adieu, je me console de votre absence avec l'idée que vous m'aimez toujours un peu . Addio, caro . »

1 Tu écriras si rarement que dans l'année entière[tu ne réclames pas] quatre fois [le parchemin] : d'après Horace, Satires, II, iii, 1.

 

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20/08/2016 | Lien permanent

Quant à la petite somme d'argent que nous sommes convenus que vous aurez la bonté de m'envoyer, je la recevrai assez à t

... Dit humblement/bassement Nicolas Dupont-Aignan-gnan à sa nouvelle et grande amie Marine Le Pen au sortir de la cérémonie de leur mariage de déraison . Contre le "système" , oui, pour le fric , oui itou . Dommage (!?), le voyage de noces va capoter dans huit jours, et il me reste l'espoir qu'ils n'auront pas eu le temps de faire des enfants (ah ! vision d'enfer que celle de leur accouplement ! ).

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Nous avons désormais la réponse : copains comme cochons !

 

 

« A Ami Camp

11è juin 1762

Je crois, monsieur, que M. Thieriot est à Lyon, et que nous l'aurons bientôt aux Délices .

Voulez-vous bien permettre que je vous envoie cette lettre pour M. le maréchal de Richelieu 1, et que je vous supplie de la faire mettre à la poste ?

Quant à la petite somme d'argent que nous sommes convenus que vous aurez la bonté de m'envoyer, je la recevrai assez à temps au commencement de juillet .

Mille tendres remerciements .

V. »

1 Cette lettre n'est pas connue .

 

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29/04/2017 | Lien permanent

Vous m'envoyez des fatras, mon Gabriel

... Mon ange, vous vous déplumez des neurones sous l'auréole . Vous transmettez indifféremment les ordres d'Allah et de Yahwhe à des bipèdes qui ne trouvent pas mieux que de se voler dans les plumes (même à poil ) au nom du Tout Puissant ; soit vos messages sont brouillés et donc logiquement les humains le sont aussi, soit vous êtes haut et clair mais notre entendement est défectueux .  Ah ! que n'as-tu taillé une de tes plumes pour écrire au lieu de te fier à des analphabètes bourreurs de crânes , prophètes autoproclamés , depuis l'antiquité jusqu'à nos jours!

 

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« A Gabriel Cramer

[1759-1760]

Vous m'envoyez des fatras, mon Gabriel , et je vous en renvoie . Daignez observer mes petites annotations, et cultivons notre jardin 1. Philibert me néglige, cela n'est pas bien après m'avoir débauché .

V. »

1 Cette allusion à Candide permet de situer la date de cette lettre .

 

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06/01/2015 | Lien permanent

on vous aura l'obligation d'avoir fait rendre justice à l'innocence, et de réprimer le fanatisme

... Qui sera le Pierre Mariette du XXIè siècle ? ou qui seront-ils/elles ?

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Oups ! pardon . Erreur de casting . Défaut de mise au poing !

 

 

« A Pierre Mariette

19è décembre 1762, au château de Ferney

J'espère, monsieur, que le procès des Calas va bientôt commencer, et qu'on vous aura l'obligation d'avoir fait rendre justice à l'innocence, et de réprimer le fanatisme . En attendant, je vous supplie de vouloir bien donner vos soins à faire expédier au conseil, l'approbation, et la permission qu'on dit nécessaires pour valider l'échange que nous venons de faire avec l’Église de la terre où nous demeurons . J'ai donné cette terre à ma nièce, c'est en son nom que l'on agit, et je crois qu'il n'est question ici que d'une affaire de forme . Mais s'il faut un peu de protection pour l'accélérer, je vous supplie de me mander à qui il faut que je m'adresse .

J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

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28/10/2017 | Lien permanent

Il est vrai que vous avez adouci quelquefois mes souffrances par vos jolis vers

... M. Jean-Loup Dabadie , merci . On ira tous au paradis : https://www.youtube.com/watch?v=DBXaKjMsTbI

https://static1.purepeople.com/articles/3/38/96/63/@/5603966-jean-loup-dabadie-ceremonie-d-ouvertur-624x600-2.jpg

 

 

 

« A François de Chennevières, Premier commis

aux bureaux de la Guerre etc. etc.

à Versailles

11è mars 1765 à Ferney 1

Il est vrai que je suis malade, mon cher confrère, mais il y a soixante ans que je le suis . Je n'ai jamais connu la santé . Je me suis accoutumé à souffrir de bien des façons ; il n'y a pas d'autre parti à prendre dans le meilleur des mondes possibles . Il est vrai que vous avez adouci quelquefois mes souffrances par vos jolis vers, mais bientôt je ne pourrai plus lire du tout . Mme Denis est actuellement un peu malade ; mais ce qui chez moi est une vieille habitude n'est chez elle qu'un petit accident . Nous vous embrassons tendrement vous et la sœur du pot . »

1 L'édition Gauthier-Villars change à tort l'année pour 1763 .

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25/05/2020 | Lien permanent

Tantùm relligio potuit suadere malorum ! Tant la religion a pu inspirer de crimes

... Et ça n'est pas fini !

 

« A Jean-Baptiste-Jacques Elie de Beaumont

A Ferney, le 22 Avril [1765]

J’envoie au protecteur de l’innocence la réponse des Sirven en marge. Nous écrivons à Castres pour avoir des éclaircissements ultérieurs. Il est certain que l’évêque de Castres fit enfermer la fille Sirven de son autorité privée. Je joins aux réponses du père les monitoires que vous verrez, monsieur, entièrement semblables à ceux qui furent publiés contre les Calas. Voilà un beau champ pour votre éloquence sage et attendrissante. Quels monstres vous avez à combattre, et quels services vous rendez à l’humanité ! deux parricides en deux mois imputés par le fanatisme ! 

Tantùm relligio potuit suadere malorum !1

Vous allez tirer un grand bien du plus horrible des maux.

Permettez que je vous embrasse avec la plus tendre amitié. Ma foi, j’en fais autant à votre digne épouse, malgré mes soixante-onze ans passés. »

1 Tant la religion a pu inspirer de crimes ; Lucrèce, De natura rerum, I, 101 .

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11/08/2020 | Lien permanent

Je suis confondu, je suis pétrifié, quoi ! ni lundi, ni mardi, aucune nouvelle

...

 

« A Gabriel Cramer

Je suis confondu, je suis pétrifié, quoi ! ni lundi, ni mardi, aucune nouvelle de la Tolérance ? aucune de ce misérable Pertharite ! Que diraient les souscripteurs s'ils savaient qu'on ne donne qu'une feuille par semaine ! cette horreur n'est pas concevable ; il y a quelque chose la-dessous . Si ce sont les parties nobles de M. Gabriel qui en sont la cause, je pardonne tout, car ses parties valent infiniment mieux que Pertharite, lequel, certainement était bien plat de toute façon . Comment vous portez-vous Caro ? comment se porte madame votre mère ? Mille tendres compliments à toute la famille ; mais dépêchons un peu, je vous en prie, la vie est courte .

Madame votre femme veut-elle venir coucher ce soir chez nous ? Nous lui donnerons un feu d'artifice, et nous tirerons le canon .

Quand pourrai-je avoir les seconds tomes du czar ? quand glisserez-vous la nouvelle Mariamne à la place de l'ancienne dans les œuvres ? vous me feriez un extrême plaisir .

Mardi 22 [février 1763] »

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25/01/2018 | Lien permanent

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