Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

vous êtes heureux par votre femme et par vos enfants ; vous l'êtes par votre manière de penser

... Ô l'heureux homme , il vit carrément un conte de fée !

Rêve de tous les hommes mariés : femme bienfaisante et enfants charmants . Et rêve des épouses : agréable et intelligente manière de penser du "bon" mari . Allez, messieurs les avocats et huissiers, circulez, il n'y a rien à voir !

Curés et religieux de toutes sortes, fichez leur la paix .

Dieu(x), occupez vous du sexe des anges .

 Afficher l'image d'origine

Trop mignons ! [pour ne rien vous cacher, j'aime les chats]

 

 

« A Etienne de Champflour, ancien

Lieutenant particulier

à Clermont

en Auvergne 1

30è juillet 1761, au château de Ferney

par Genève

Ayant quitté, monsieur, ma maison des Délices, près de Genève, que j’ai cédée à M. le duc de Villars, j'y ai laissé votre lettre ; mais quoique je ne l'aie pas sous mes yeux, elle est dans mon cœur . Je me suis attendri au souvenir de monsieur votre père, et je vous prie de ne pas douter que je ne prenne toujours un vif intérêt à tout ce qui vous regarde . Vous êtes père de famille depuis longtemps ; vous êtes heureux par votre femme et par vos enfants ; vous l'êtes par votre manière de penser, ce sont pour moi autant de sujets de joie ; elle n'est affaiblie que par le grand intervalle qui nous sépare . Je finis ma carrière dans un séjour assez riant, et dans des terres qui ont de beaux privilèges ; il ne me manque que de pouvoir vous assurer de vive voix des sentiments inviolables avec lesquels j'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

 

Lire la suite

30/06/2016 | Lien permanent

J'aurai l'honneur d'envoyer le programme quand j'aurai consulté mes respectables confrères

... Le jour où un candidat à l'élection présidentielle considèrera les membres de son parti comme de "respectables confrères" n'est pas près de se lever, et quant à les consulter pour pondre un programme cohérent, on verra auparavant le mariage de la carpe et du lapin .

 Afficher l'image d'origine

 

 

« A Charles Pinot Duclos

8 août 1761 1

Si vous avez quelquefois du loisir à l'Académie, monsieur, je lui fournirai de l'occupation . Voilà toujours à bon compte ma dédicace . Je vous prie d'y trouver des choses curieuses et que l'Académie l'approuve .

J'aurai l'honneur d'envoyer le programme quand j'aurai consulté mes respectables confrères sur quelques commentaires : celui de Cinna ne tardera pas . Je me flatte que je serai instruit par leurs décisions et encouragé par le zèle qu'ils montrent pour la mémoire de Corneille et pour l'unique rejeton de cette famille . »

1 D'après une copie ancienne .

 

P.S.-- La victoire des Portugais (coupe d'Europe de football, dois-je préciser ?) me permet de bénéficier d'une nuit calme et sereine, les supporters français sont rentrés refaire le match et râler contre les bleus, Deschamps, l'arbitre , le gouvernement et bobonne . Je parie que la cote de Fanfoué Hollande va en prendre un coup !

Lire la suite

11/07/2016 | Lien permanent

Tous les curés sont en campagne pour justifier leur confrère

... Le contraire est plus que rare, beaucoup plus rare encore  que l'excommunication qui menacerait à juste titre le prêtre fautif . Esprit de corps pour un corps sans esprit (surtout pas sain, ni Saint ! ) .

 

« A Jean Vasserot de Châteauvieux

à Genève

[janvier-février 1761] 1

Mon cher Cicéron plus j'y réfléchis, plus j'admire l'insolence du petit scribe de la petite juridiction . Je vois la profondeur de toutes ces iniquités . Vous avez dû recevoir la lettre de Croze . Voilà le sacrilège joint à l'assassinat . On a de plus séduit une sœur grise pour lui faire déposer sur le danger réel où le fils de Croze a été pendant quinze jours, et pour lui faire en quelque sorte rétracter sa première déclaration . Tous les curés sont en campagne pour justifier leur confrère 2 . Il a des appuis, mais nous avons pour nous Dieu et le parlement . Aidez-moi de vos conseils . Cette affaire est [ho]rrible, et digne de l'attenti[on] d'un […] co[mm]e vous . »

1 Le bas du feuillet étant manquant, environ une ligne de texte n'est pas restituée .

2 Peut-être pour parer l'effet de cette campagne, V* engagea Mme Denis à écrire à l'évêque d’Annecy, Deschamps de Chaumont ; la première lettre est du début de février, puis la correspondance se poursuivit pendant un mois à peu près . L'évêque résume l'affaire dans une lettre à un inconnu qui serait du début mars 1761 .

Lire la suite

01/02/2016 | Lien permanent

Comment vont vos parties affligées ?

...Cette question, - si ce n'est dans les termes, au moins dans l'esprit -,  à Marine Le Pen sur France 2 n'a pas eu de réponse de l'intéressée, l'importance de ses revenus et leur augmentation étant fort loin de l'affliger; Philippot est un has been, l'euro une monnaie négative, Laurence Parisot déconnectée de la réalité , et on ne doit pas se faire vacciner car tous les ministres de la santé ont été "payés par le passé par des laboratoires". Avec ça, mettez votre mouchoir par dessus, et circulez, il n'y a plus rien à voir !

 Résultat de recherche d'images pour "marine le pen france 2 humour"

"Je vais m'en mettre jusque là !"

 

 

« A Gabriel Cramer

Mon cher Gabriel je vins vous voir avant-hier et dire adieu à Philibert . Mais ou vous étiez sortis l'un et l'autre ou vous étiez invisibles . Comment vont vos parties affligées ?1 N'avez-vous pas besoin de quelque rabâchage de Pierre intitulé tragédie ? Allez, telles pièces, telles estampes, mais je soutiens que celle de La Toison d'or est un chef-d’œuvre . Au reste vous ferez comme il vous plaira, mais je persiste dans mon indifférence pour les dernières pièces de Pierre, et pour les tailles douces .

V.

D'ailleurs faites tout comme il vous plaira . Vous êtes le maître absolu .

10 décembre [1762] . »

Lire la suite

20/10/2017 | Lien permanent

le médecin anglais m'étonne et m'afflige

... Enfin , lui , et Boris Johnson l'ébouriffé ont adopté une option contre l'épidémie qui est du type du contrefeu, brûler volontairement pour que l'incendie accidentel n'ait plus rien à se mettre sous la flamme, et qui me semble être plutôt du type "tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens"  du moyen-âgeux fanatique Arnaud Amalric :

https://www.ladepeche.fr/2020/03/15/coronavirus-controver...

Résultat de recherche d'images pour "boris johnson et corona virus humour caricature"

 

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

9è janvier 1765

Mon cher frère, le médecin anglais m'étonne et m'afflige . Cependant, il se peut faire qu'il se soit arrêté dans les provinces plus longtemps qu'il ne croyait . Je vous promets d'ailleurs qu'à la première occasion je réparerai sa négligence . Je souffre un peu, ma lettre ne sera pas longue . Ma santé m’abandonne comme mes yeux . Je vous embrasse et je vous remercie de toutes vos attentions charmantes . Ayez la bonté , je vous prie, de mettre un petit pain à cette lettre pour frère Protagoras 1. Vous y verrez une partie de la conduite de Jean-Jacques envers moi . Ce nom de Rousseau n'est pas heureux pour la vertu . Je vous souhaite cent bonnes années . Écr l'inf . »

Lire la suite

16/03/2020 | Lien permanent

il faut que les philosophes aient un peu de courage, et ne se lamentent jamais

... J'en conclus d'après les mouvements d'humeur de mes concitoyens qu'il n'est nul philosophe dans leurs rangs : courage , pas du tout ; lamentations , plus que nécessaire . Sacro-sainte trouille priez pour eux !

 

 

« A Charles Pinot Duclos

Aux Délices , 20 octobre 1764 1

Mon cher confrère, la calomnie persécutera donc toujours ces malheureux philosophes ! On s’obstine à m’imputer dans Paris et à Versailles je ne sais quelle rapsodie, intitulée : Dictionnaire philosophique portatif, qu’assurément on ne m’attribue pas dans Genève. On y sait assez que c’est un recueil de diverses pièces, dont quelques-unes sont du rabbinisme ; on y connaît les auteurs de divers articles : on m’a même communiqué depuis peu les originaux de quelques-unes de ces dissertations écrites de la main de leurs auteurs. On ne peut avoir une justification plus complète. Je crois devoir à l’Académie cette protestation que je fais entre vos mains. Je me flatte que mes confrères me rendront justice. Je pourrais me lamenter sur la persécution qu’on suscite à un solitaire âgé de soixante-onze ans, accablé d’infirmités et presque aveugle ; mais il faut que les philosophes aient un peu de courage, et ne se lamentent jamais. J’embrasse de tout mon cœur notre illustre secrétaire.

Voltaire. » 

1 La lettre fut lue à l'Académie le 27 octobre 1764 .

Lire la suite

09/12/2019 | Lien permanent

ils ont des témoins, je ne doute pas que vous ne leur fassiez rendre la justice qu’ils demandent

... Ceci s'adresse au ministre de la Justice sud-africaine qui manie aisément la trique contre le Corona-virus et ses porteurs étrangers : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coron...

A suivre ...

Un militaire patrouille à Soweto, ce 23 avril. Les Sud-Africains sont soumis à un confinement très strict.

Le fusil d'assaut, le confinement, traitements de choc

 

 

« A Morellet

[vers le 1er février 1765 ?] 1

[… ] Voici monsieur des habitants de Ferney, Durand et sa femme, qui ont été assaillis sur le grand chemin et qui demandent justice ; ils ont des témoins, je ne doute pas que vous ne leur fassiez rendre la justice qu’ils demandent […] Vous me feriez plaisir d'envoyer le mémoire pour Mme Denis que j'attends depuis si longtemps […] . »

1 Le manuscrit autographe est passé en vente chez Charavay en mars 1949 . La lettre adressée , à ce que dit le catalogue, à « M. Morellet, procureur, Ferney », a été datée d'après l'hypothèse selon laquelle elle serai en rapport avec la lettre à Fabry du 29 janvier 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/04/18/o... . Cette hypothèse n'est pas assurée, tant s'en faut, pas plus que ne l'est l'exactitude du nom de Morellet .

Camille Morellet , voir dans http://w3public.ville-ge.ch/bge/volage.nsf/Attachments/ms_fgframeset.htm/$file/ms_fgframeset.htm?OpenElement

Lire la suite

24/04/2020 | Lien permanent

M. de Laverdy ayant harangué tout Versailles, a dit à Mgr le Dauphin qu'il mourrait, ou qu'il rétablirait les finances

... NB. -- Note remise en ligne le 25/12 pour le 22/12/2018 suite à suppression de la première édition par je ne sais qui .

 

 

https://www.dailymotion.com/video/x2d5hoy

Joe Cocker : With a little help from my friends

 

 

« A François Tronchin

23è décembre 1763 1

L'ermite de Ferney présente ses hommages à monsieur François Tronchin . Voilà sa réponse à M. Gilly 2 . M. Tronchin peut sans doute la faire parvenir par monsieur le fermier général, sous le couvert de M. le secrétaire d’État Bertin . Nous sommes tous ici assez gais, aimant beaucoup monsieur François, M. Jean-Robert, M. Jacob, M. Tron le procureur général, M. Tron l'Esculape général, et toute la tribu .

N.B. – Vous savez sans doute que M. de Laverdy 3 ayant harangué tout Versailles, a dit à Mgr le Dauphin qu'il mourrait, ou qu'il rétablirait les finances dans trois ans, à quoi Mgr le Dauphin a répondu que l'un était plus aisé que l'autre . »

1 L'édition Cayrol est limitée au second paragraphe et donnée comme adressée à Jean-Robert Tronchin ; l'édition Tronchin est limitée au premier paragraphe abrégé .

Lire la suite

22/12/2018 | Lien permanent

il faut pardonner à un jeune homme qui cherche à tirer tout le parti possible de sa médiocrité

... Toute ressemblance  avec un personnage existant ou ayant existé n'est due qu'à la malice éhontée du rédacteur .

 

 

« A Henri-Louis Lekain

30è juin 1764 au château de Ferney

Mon cher ami, j'ai peur de n'avoir pas répondu à votre lettre du 9 juin, j'ai la vue si mauvaise que j'avais oublié votre petite écriture dans mes paperasses . Vous me parliez d'un jeune peintre qui est votre ami, je ne mérite assurément pas l'honneur qu'il veut me faire, mais j'y suis très sensible . Au reste, vous saurez qu'on ne veut point de portrait en pastel à l'Académie ; nous pensons tout différemment à Ferney . Je vous prie de lui dire que je suis plein de reconnaissance pour lui, et que je m'intéresse à ses talents et à ses succès .

J'apprends que le jeune ex-jésuite vous a assommé de corrections, il faut pardonner à un jeune homme qui cherche à tirer tout le parti possible de sa médiocrité . Il avait oublié,

A mon cœur désolé que votre pitié s'ouvre 1.

Mon ex- jésuite dit qu'il faudrait mettre :

Julie

Il vit .

Fulvie

S'il est connu la mort est sur ses traces .

Julie

Fuir devant les César est le sort de sa race ?

Fulvie

Il y va de ses jours.

Julie

Et c'est ce que je crains ,2

etc.

Bonsoir mon cher grand acteur, mon petit loyoliste vous fait mille compliments . »

2 Tout le passage fut supprimé .

Lire la suite

16/08/2019 | Lien permanent

Vous avez trouvé le véritable secret qui est l'abstinence, mais c’est un secret dont vous n'usez pas avec la jeune dame

... Un bon conseil n'est jamais de trop !

Abstinence sexuelle : 5 conséquences sur la santé mentale et physique

Coeur à coeur, corps à corps, pas dos à dos !

 

 

« A Claude-Ignace Pajot de Vaux, Conseiller maître

en la chambre des comptes de Dôle, Chevalier

de Saint-louis

à Lons-le-Saunier

Franche-Comté

16è juillet 1764 à Ferney

Monsieur,

Ma mauvaise santé m'a empêché de vous dire plus tôt combien je suis sensible à votre souvenir . Je ne le suis pas moins à votre bonheur et à celui que Mme de Vaux partage avec vous 1. Il me manque d'en être témoin ; je crois surtout qu'il sera durable . Vous savez combien Mme Denis s'y intéresse, et combien nous maudissons les montagnes qui nous séparent de vous .

Nous sommes très affligés de la maladie de monsieur votre frère . Nous nous flattons qu'elle n’aura pas de suite, et qu'il en est quitte à présent . Vous nous avez fait voir qu'on sait se guérir dans votre famille sans le secours des Tronchin . Vous avez trouvé le véritable secret qui est l'abstinence, mais c’est un secret dont vous n'usez pas avec la jeune dame que vous nous avez enlevée . Je lui présente mes respects, ainsi qu'à monsieur votre frère . J'ai l'honneur d'être avec les mêmes sentiments,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

Lire la suite

04/09/2019 | Lien permanent

Page : 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 486