Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné
[on] peut très bien gouverner les hommes sans le secours de la religion, qui n’est faite que pour les tromper ; mais le
... Souviens-t' en Eric Zemmour , chantre d'une France chrétienne que te fais fort de défendre avec tes petits bras musclés de croisé contre l'envahisseur musulman ; semeur de haine, dans quelques heures, tu vas te faire balayer, bon débarras ô "chef de l'opposition" autoproclamé .
« A Frédéric II, roi de Prusse
5 janvier [1767]
Sire, Frédéric avait envoyé
Je me doutais bien que votre muse se réveillerait tôt ou tard 1. Je sais que les autres hommes seront étonnés qu’après une guerre si longue et si vive, occupé du soin de rétablir votre royaume, gouvernant sans ministres, entrant dans tous les détails, vous puissiez cependant faire des vers français ; mais moi, je n’en suis pas surpris, parce que j’ai fort l’honneur de vous connaître. Mais ce qui m’étonne, je vous l’avoue, c’est que vos vers soient bons ; je ne m’y attendais pas après tant d’années d’interruption. Des pensées fortes et vigoureuses, un coup d’œil juste sur les faiblesses des hommes, des idées profondes et vraies, c’est là votre partage dans tous les temps ; mais pour du nombre et de l’harmonie, et très souvent même des finesses de langage, à cents lieues de Paris, dans la Marche de Brandebourg, ce phénomène doit être assurément remarqué par notre Académie de Paris.
Savez-vous bien, sire, que Votre Majesté est devenue un auteur qu’on épluche ?
Notre doyen, mon gros abbé d’Olivet, vient, dans une nouvelle édition de la Prosodie française 2, de vous critiquer sur le mot crêpe 3, dont vous avez retranché impitoyablement le dernier e dans une lettre à moi adressée 4, et imprimée dans les œuvres du philosophe de Sans-Souci ; mais je ne crois pas que cette édition ait été faite sous vos yeux : quoi qu’il en soit, vous voilà devenu un classique, examiné comme Racine par notre doyen, cité devant notre tribunal des mots, et condamné sans appel à faire crêpe de deux syllabes.
Je me joins au doyen, et je vais intenter au philosophe de Sans-Souci une accusation toute contraire. Vous avez donné deux syllabes au mot hait dans votre beau discours du Stoïcien :
Votre goût offensé haït l’absinthe amère 5.
Nous ne vous passerons pas cela. Le verbe haïr n’aura jamais deux syllabes à l’indicatif, je hais, tu hais, il hait ; vous auriez beau nous battre encore,
Nous pourrions bien haïr les infidélités
De ceux qui par humeur ont fait de sots traités ;
Nous pourrions bien haïr la fausse politique
De ceux qui, s’unissant avec nos ennemis,
Ont servi les desseins d’une cour tyrannique,
Et qui se sont perdus pour perdre leurs amis 6;
mais nous ne ferons jamais il hait de deux syllabes. Prenez, sire, votre parti là-dessus, et ayez la bonté de changer ce vers ; cela vous sera bien aisé.
Où est le temps, sire, où j’avais le bonheur de mettre des points sur les i à Sans-Souci et à Potsdam ? Je vous assure que ces deux années ont été les plus agréables de ma vie. J’ai eu le malheur de faire bâtir un château sur les frontières de France et je m’en repens bien. Les Patagons, la poix-résine, l’exaltation de l’âme, et le trou pour aller tout droit au centre de la terre 7, m’ont écarté de mon véritable centre. J’ai payé ce trou bien chèrement 8. J’étais fait pour vous. J’achève ma vie dans ma petite et obscure sphère, précisément comme vous passez la vôtre au milieu de votre grandeur et de votre gloire. Je ne connais que la solitude et le travail ; ma société est composée de cinq ou six personnes qui me laissent une liberté entière, et avec qui j’en use de même , car la société sans la liberté est un supplice. Je suis votre Gilles en fait de société et de belles-lettres.
J’ai eu ces jours-ci une très légère attaque d’apoplexie, causée par ma faute. Nous sommes presque toujours les artisans de nos disgrâces. Cet accident m’a empêché de répondre à Votre Majesté aussitôt que je l’aurais voulu.
Le diable est déchaîné dans Genève. Ceux qui voulaient se retirer à Clèves restent. La moitié du Conseil et ses partisans se sont enfuis ; l’ambassadeur de France est parti incognito, et est venu se réfugier chez moi.
J’ai été obligé de lui prêter mes chevaux pour retourner à Soleure. Les philosophes qui se destinent à l’émigration sont fort embarrassés, ils ne peuvent vendre aucun effet ; tout commerce est cessé, toutes les banques sont fermées. Cependant on écrira à M. le baron de Verder, conformément à la permission donné par Votre Majesté 9; mais je prévois que rien ne pourra s’arranger qu’après la fin de l’hiver.
J’attends avec la plus vive reconnaissance les douze belles préfaces 10, monument précieux d’une raison ferme et hardie, qui doit être la leçon des philosophes.
Vous avez grande raison, sire ; un prince courageux et sage, de l’argent, des troupes, des lois, peut très bien gouverner les hommes sans le secours de la religion, qui n’est faite que pour les tromper ; mais le sot peuple s’en fera bientôt une, et tant qu’il y aura des fripons et des imbéciles, il y aura des religions. La nôtre est sans contredit la plus ridicule, la plus absurde, et la plus sanguinaire qui ait jamais infecté le monde.
Votre Majesté rendra un service éternel au genre humain en détruisant cette infâme superstition, je ne dis pas chez la canaille, qui n’est pas digne d’être éclairée, et à laquelle tous les jougs sont propres ; je dis chez les honnêtes gens, chez les hommes qui pensent, chez ceux qui veulent penser. Le nombre en est très grand : c’est à vous de nourrir leur âme ; c’est à vous de donner du pain blanc aux enfants de la maison, et de laisser le pain noir aux chiens. Je ne m’afflige de toucher à la mort que par mon profond regret de ne vous pas seconder dans cette noble entreprise, la plus belle et la plus respectable qui puisse signaler l’esprit humain.
Alcide de l’Allemagne, soyez-en le Nestor : vivez trois âges d’homme pour écraser la tête de l’hydre. »
1 Frédéric avait envoyé à V* le poème intitulé Le Stoïcien, recueilli dans les Œuvres de Frédéric, XII, 208-217 : http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-201484&I=26&Y=Image
2 Voir lettre de septembre 1736 à l'abbé d'Olivet : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1736/Lettre_694
3 Voir lettre à d'Olivet du 5 janvier 1767 : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1767/Lettre_6652
4Le vers en question est le second ; voir lettre du 5 janvier 1767 à d'Olivet : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1767/Lettre_6652
Lettre du 20 février 1750 de Frédéric : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome37.djvu/119
5 Frédéric profita de la critique, et, dans sa pièce intitulée le Stoïcien, qui fait partie de ses Œuvres posthumes, on lit :
L’absinthe à votre goût est âpre et trop amère.
6 Tancrède, acte I, scène ii.
7 Allusion à Maupertuis .
8 Ce fut le ridicule jeté par Voltaire sur ces idées de Maupertuis qui amena la brouille entre Frédéric et Voltaire.
9 Voir lettre de décembre 1766 : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6617
Frédéric y annonce qu'il enverra à V* un exemplaire de l'Abrégé de l'histoire ecclésiastique ; voir lettre du 13 juin 1766 à d'Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/09/01/ceux-qui-font-mourir-des-citoyens-sans-dire-precisement-pour-6335108.html
10 Il s’agit de douze exemplaires de l’Avant-propos mis par le roi au devant d’un Abrégé de l’Histoire ecclésiastique de Fleury, en deux volumes in-8°, Berne, 1767. Les douze préfaces doivent se rapporter aux douze apôtres .
10/04/2022 | Lien permanent
je renonce aussi à Paris, où je pourrais aller comme à Genève, mais qui n'est pas fait pour un vieux malade planteur de
... Et surtout qui ne peut avoir de vacances d'ici à la St Glinglin .
Vieux , pas tant que ça tout de même !
Malade, pas tant que je me tiens à distance des membres de la faculté de médecine et des vétérinaires et apothicaires !
Planteur de choux, nenni !
Planteur de cèdres, oui !
« A M. le comte de TRESSAN.
Aux Délices, 18 août [1756]
Vous êtes donc comme messieurs vos parents, que j'ai eu l'honneur de connaître très-gourmands vous en avez été malade. Je suis pénétré, monsieur, de votre souvenir; je m'intéresse à votre santé, à vos plaisirs, à votre gloire, à tout ce qui vous touche. Je prends la liberté de vous ennuyer de tout mon cœur. Vous avez vraiment fait une œuvre pie de continuer les aventures de Jeanne 1, et je serais charmé de voir un si saint ouvrage de votre façon. Pour moi, qui suis dans un état à ne plus toucher aux pucelles, je serai enchanté qu'un homme aussi fait pour elles que vous l'êtes daigne faire ce que je ne veux plus tenter. Tâchez de me faire tenir, comme vous pourrez, cette honnête besogne, qui adoucira ma cacochyme vieillesse. Je n'ai pas eu la force d'aller à Plombières cela n'est bon que pour les gens qui se portent bien, ou pour les demi-malades.
J'ai actuellement chez moi M. d'Alembert, votre ami, et très- digne de l'être. Je voudrais bien que vous fissiez quelque jour le même honneur à mes petites Délices. Vous êtes assez philosophe pour ne pas dédaigner mon ermitage.
Je vous crois plus que jamais sur les Anglais; mais je ne peux comprendre comment ces dogues-là, qui, dites-vous, se battirent si bien à Ettingen 2, vinrent pourtant à bout de vous battre. Il est vrai que depuis ce temps-là vous le leur avez bien rendu. Il faut que chacun ait son tour dans ce monde.
Pour l'Académie françoise ou française, et les autres académies, je ne sais quand ce sera leur tour. Vous ferez toujours bien de l'honneur à celles dont vous serez. Quelle est la société qui ne cherchera pas à posséder celui qui fait le charme de la société? Dieu donne longue vie au roi de Pologne !3 Dieu vous le conserve, ce bon prince qui passe sa journée à faire du bien, et qui, Dieu merci, n'a que cela à faire! Je vous supplie de me mettre à ses pieds. Je veux faire mon petit bâtiment chinois à son honneur, dans un petit jardin je ferai un bois, un petit Chaudeu 4 grand comme la main, et je le lui dédierai.
Mlle Clairon est à Lyon elle joue comme un ange des Idamé, des Mérope, des Zaïre, des Alzire. Cependant je ne vais point la voir. Si je faisais des voyages, ce serait pour vous, pour avoir la consolation de rendre mes respects à Mme de Boufflers, et à ceux qui daignent se souvenir de moi. Vous jugez bien que si je renonce à la Lorraine, je renonce aussi à Paris, où je pourrais aller comme à Genève, mais qui n'est pas fait pour un vieux malade planteur de choux.
Comptez toujours sur les regrets et le très-tendre attachement de V. »
1 Le comte de Tressan a écrit la Chronique du petit Jehan de Saintré : http://books.google.fr/books?id=009JAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
2 Dettingen, le 27 juin 1743. Voir tome XV, page 214 et suiv . : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411331n/f217.image
3 Voir lettre du 18 décembre 1755 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/04/26/vous-devez-etre-fatigue-monsieur-d-eloges-et-de-remerciement.html
et 11 janvier 1756 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/05/06/il-n-y-a-pas-d-apparence-que-j-abandonne-mes-ermitages-et-un.html
4 Sans doute Chaudeau, actuellement espace dédié au spectacle, situé à Ludres, près de Nancy ; Stanislas a aussi créé le Parc de la Pépinière proche de la place qu'il a dédiée à Louis XV, récemment inaugurée, et que nous connaissons comme place Stanislas .
06/08/2012 | Lien permanent
Il y a de grands fous dans le monde : heureusement cette pauvre espèce là n'est pas fort dangereuse
... Ni très fréquentable !
Je me vois très mal serrer la main ou applaudir un dirigeant de secte évangéliste tel qu'il en existe de plus en plus dans ce monde de pauvres, aussi pauvres en esprit comme si la misère matérielle ne leur suffisait pas .
« A Louis-Elisabeth de La Vergne, comte de Tressan
Aux Délices , 22 mars 1758
Mon adorable gouverneur, je suis toujours très fâché que les auteurs de l'Encyclopédie n'aient pas formé une société de frères , qu'ils ne se soient pas rendus libres, qu'ils travaillent comme on rame aux galères, qu'un livre qui devrait être l'instruction des hommes devienne un ramas de déclamations puériles qui tient la moitié des volumes . Tout cela fait saigner le cœur ; mais depuis cinquante ans c'est le sort de la France d'avoir des livres où il y a de bonnes choses, et pas un bon livre . Nous sommes dans la décadence des talents dans ce temps où l'esprit s'est perfectionné .
Au reste s'il y a de l'esprit en France ce n'est pas parmi les gredins qui ont osé abuser de votre nom et qui m'ont écrit sous le nom d'un petit séminariste de Toul 1. Ces misérables sont encore plus méchants et plus brouillons qu'ils ne sont bêtes . Cette première lettre qu'ils m'avaient écrite était datée de Toul, et ce fut à Toul qu'on la renvoya comme vous le savez . Il est clair que le maître de la poste est du complot puisque le petit séminariste n'a point reçu le paquet renvoyé et que je viens de recevoir une seconde lettre relative à toute cette aventure dont l'enveloppe est précisément de la même main qui avait écrit la première .
Cette seconde que je reçois est d'une main contrefaite. Rien n'est plus bas et plus misérable que le style et les choses qu'elle contient . On y parle de vous d'une manière indécente ; il y a des vers dignes du cocher de M. de Vertamont . On m'y dit des injures atroces qui me choquent moins que la manière insolente dont on y parle de vous ; elle est signée Roquentin . Tout cela est un ouvrage de canaille . J'ai jeté la lettre au feu, mais je vous envoie l'enveloppe . Vous pourrez savoir du maître de poste de quel endroit la lettre est venue . Le timbre, que je ne connais pas , peut servir d'indice . Il y a certainement dans toute cette aventure un manège qui doit être découvert et réprimé . Il y a de grands fous dans le monde : heureusement cette pauvre espèce là n'est pas fort dangereuse .
Celle qui inonde l'Allemagne de sang et qui met tant de familles à la mendicité est un peu plus à craindre .
Si vous vous mettez à voyager autour de votre province, mon cher gouverneur, tâchez de prendre le temps où nous jouons des comédies à Lausanne ; nous vous en donnerons de nouvelles , recreati presentia 2.
Vous vous imaginez donc que j'ai un château près de Lausanne ? Vous me faites trop d'honneur ; j'ai une maison commode et bien bâtie dans un faubourg . Elle sera château quand vous y serez . Je fais actuellement le métier de jardinier dans ma petite retraite des Délices qui seraient encore plus délices si on avait le bonheur de vous y posséder .
Conservez vos bontés au Suisse
V. »
1 L'abbé Légier ; voir la lettre à celui-ci du 11 février 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/06/10/la-religion-l-honneur-les-bienseances-les-plus-communes-et-l.html
et les lettres précédentes au comte de Tressan : 11 février 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/06/12/j-ai-pris-l-enorme-liberte-monsieur-de-vous-envoyer-une-bibl.html
3 mars 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/06/30/le-cri-public-est-la-plus-infaillible-des-intrigues-et-la-me.html
7 mars 1758 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/07/07/cela-pourrait-faire-croire-que-le-maitre-de-la-poste-a-ete-d.html
21/07/2013 | Lien permanent
Voici un petit écrit sur les dissidents
... Russes, en particulier ...https://legrandcontinent.eu/fr/2023/03/13/en-russie-de-la...
« A Etienne-Noël Damilaville
2 octobre 1767 1
Fondez donc cette maudite glande, mon cher et digne ami 2. Que l'exemple de M. Dubois vous rende bien attentif et bien vigilant . Vous n'avez pas, comme lui, cent mille écus de rente à perdre mais vous avez à conserver cette âme philosophique et vertueuse, si nécessaire dans un temps où le fanatisme ose combattre encore la raison et la probité. Si par hasard son édition a quelque succès dans ce siècle ridicule, je lui prépare un petit morceau sur Henri IV 3 qu'il pourra mettre à la tête de la deuxième édition, et je vous réponds que vous y retrouverez vos sentiments . Je finis ma carrière littéraire par ce grand homme, comme je l'ai commencée, et je finis comme lui. Je suis assassiné par des gueux, Coger est mon Ravaillac. Adieu, mon cher ami je suis trop malade pour dicter longtemps mais ne jugez point de mes sentiments par la brièveté de mes lettres.
Je vous demande en grâce que Merlin ne tire pas plus de 350 exemplaires et surtout qu'il ne fourre point là mon nom, et qu'il ne demande point de privilège 4 .
Faudra-t-il que je meure sans vous revoir?
Voici un petit écrit sur les dissidents 5 qui m'a été envoyé de Hollande 6.»
1 Copie contemporaine Darmstadt B. ; B.H ; édition de Kehl . Ces trois textes présentent quelques variantes . Voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/06/correspondance-annee-1767-partie-50.html
2 Cette phrase n'est pas dans les manuscrits .
3 Ce morceau n'est pas connu .
4Ms 2 et les éditions donnent à la place de ce paragraphe le texte suivant : « Vous êtes dans la force de l'âge vous serez utile aux gens de bien qui pensent comme il faut, et moi, je ne suis plus bon à rien. Je suis actuellement obligé de me coucher à sept heures du soir. Je ne peux plus travailler. Que Merlin ne fourre pas mon nom à la bagatelle que je lui ai donnée. »
Voir le début de la lettre du 23 septembre 1767 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/05/08/m-6442020.html
5 Voir lettre du 21 août 1767 à Vorontsov : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/05/03/vous-verrez-que-mes-dernieres-volontes-sont-la-liberte-de-co-6441276.html
6 Le dernier paragraphe manque dans le manuscrit 1 et les éditions .
12/05/2023 | Lien permanent
il n’est pas juste qu’on croie que j’ai fait imprimer mes louanges à Genève
... Ni ailleurs, d'ailleurs .
« A Jacques Lacombe , Libraire 1
Quai de Conti
à Paris
1er juillet 1766
Je fais partir, monsieur, par la diligence de Lyon, à votre adresse, les trois volumes de Mélanges de philosophie et d’histoire 2 qui sont devenus un peu rares à Paris. Cet ouvrage ayant été débité avec une permission tacite, je ne puis croire que la chambre syndicale vous refuse votre exemplaire.
J’attends tous les jours la tragédie de mon ami 3, que je ne manquerai pas aussi de vous envoyer. Il me parut, à la première lecture que j’en fis, que les remarques historiques dont cette pièce est accompagnée pourraient lui procurer un très-grand débit. Si, en attendant, vous êtes toujours dans le dessein d’imprimer les petits chapitres par ordre alphabétique, on vous fera tenir des additions. Vous observerez, s’il vous plaît, qu’il se trouve plusieurs chapitres sur la même matière . Il ne vous sera pas difficile de conformer les titres aux objets qui sont traités dans chaque chapitre, et de mettre le tout dans un ordre convenable. Je vous supplie, s’il en est temps, monsieur, de vouloir bien ôter l’annonce de Genève à la Poétique que vous avez imprimée à Paris ; vous m’avez honoré d’une préface qui est trop à mon avantage ; il n’est pas juste qu’on croie que j’ai fait imprimer mes louanges à Genève ; mais, si ce que je vous demande n’est plus praticable, rendez-moi du moins, par vous et par vos amis, la justice que je mérite. J’ai à cœur que l’on sache combien vous m’avez fait d’honneur, et qu’on ne m’accuse pas d’avoir voulu m’en faire à moi-même. Je regarderai toujours comme un honneur très-flatteur d’être imprimé par vous. Ne doutez point des sentiments d’estime, d’amitié et de reconnaissance que je vous ai voués. »
3 Octavie ou Le Triumvirat .
24/09/2021 | Lien permanent
Mon intention n'est pas de dire combien il y avait de vessies de cochon à la fête des cardinaux
... Princes de l'Eglise, que n'êtes vous seulement 4 , ce qui serait suffisant pour nous orienter, si tant est que vous fussiez remarquables ; mais bon, vous n'êtes pas au(x) point(s) : dixit GPS 1er .
Perdons le nord un instant
« A M. Claude-Etienne DARGET. 1
Aux Délices, 5 octobre 1757.
Bénis soient les Russes, qui m'ont procuré une de vos lettres, mon cher monsieur ! Vous êtes un homme charmant; on voit bien que vous n'abandonnez pas vos amis au besoin. Mais comment l'écrit, que vous avez la bonté de m'envoyer, vous est-il parvenu? Savez-vous bien que c'est pour moi que le roi de Prusse avait bien voulu faire rédiger ce mémoire ?2 Il est parmi mes paperasses depuis 1738, et j'en ai même fait usage dans les dernières éditions de la Vie de Charles XII. Je l'ai négligé depuis comme un échafaudage dont on n'a plus besoin. J'en avais même égaré une partie, et vous avez la bonté de m'en faire parvenir une copie entière dans le temps qu'il peut m'être plus utile que jamais. Il est vrai que l'impératrice de Russie a paru souhaiter que je travaillasse à l'histoire du règne de son père, et que je donnasse au public un détail de cette création nouvelle. La plupart des choses que M. de Vokenrodt a dites étaient vraies autrefois, et ne le sont plus. Pétersbourg n'était autrefois qu'un amas irrégulier de maisons de bois; c'est à présent une ville plus belle que Berlin, peuplée de trois cent mille hommes; tout s'est perfectionné à peu près dans cette proportion. Le czar a créé, et ses successeurs ont achevé. On m'envoie toutes les archives de Pierre le Grand. Mon intention n'est pas de dire combien il y avait de vessies de cochon à la fête des cardinaux qu'il célébrait tous les ans, ni combien de verres d'eau-de-vie il faisait boire aux filles d'honneur à leur déjeuner, mais tout ce qu'il a fait pour le bien du genre humain dans l'étendue de deux mille lieues de pays. Nous ne nous attendions pas, mon cher ami, quand nous étions à Potsdam, que les Russes viendraient à Kœnigsberg avec cent pièces de gros canon, et que M. de Richelieu serait dans le même temps aux portes de Magdebourg. Ce qui pourra peut-être encore vous étonner, c'est que le roi de Prusse m'écrive aujourd'hui, et que je sois occupé à le consoler. Nous voilà tous éparpillés. Vous souvenez-vous qu'entre vous et Algarotti c'était à qui décamperait le premier ? Mais que devient votre fils ? est-il toujours là ? ou bien avez-vous la consolation de le voir auprès de vous ? Je vous serais très-obligé de m'en instruire. J'aime encore mieux des mémoires sur ce qui vous regarde que sur l'empire de Russie; cependant, puisque vous avez encore quelques anecdotes sur ce pays-là, je vous serai aussi fort obligé de vouloir bien m'en faire part. J'ai reçu votre paquet contre-signé Bouret cette voie est prompte et sûre. Je m'amuserai dans ma douce retraite avec l'empire de Russie, et je verrai en philosophe les révolutions de l'Allemagne, tandis que vous formerez de bons officiers dans l'École militaire . M. Duverney doit être déjà bien satisfait des succès de cet établissement, par lequel il s'immortalise. Il faut qu'il travaille et qu'il soit utile jusqu'au dernier moment de sa vie. Je me flatte que la vôtre est heureuse, que votre emploi vous laisse du loisir, et que vous ne vous repentez pas d'avoir quitté les bords de la Sprée. Il ne reste plus là que ce pauvre d'Argens; je le plains, mais je plains encore plus son maître. Mon jardin est beaucoup plus agréable que celui de Potsdam, et heureusement on n'y fait point de parade. Je me laisse aller, comme je peux, au plaisir de m'entretenir avec vous sans beaucoup de suite, mais avec le plaisir qu'on sent à causer avec son compatriote et son ami. Il me semble que nous nous retrouvons; je crois vous voir et vous entendre. Conservez votre amitié au Suisse
VOLTAIRE. »
1 Ancien lecteur et secrétaire de Frédéric II de 1749 à 1756 ; voir : http://ub-dok.uni-trier.de/argens/pic/pers/Darget.php
01/01/2013 | Lien permanent
la recommandation d'un Suisse, n'est pas d'un grand poids
... A moins qu'il ne soit banquier !
Comprenne qui peut
Tag genevois : SOVAGE ?
“A M. LEKAIN
A Monrion, près Lausanne, le 4 février [1757].
Mon cher Lekain, ma recommandation, la recommandation d'un Suisse, n'est pas d'un grand poids; cependant j'ai écrit 1 comme vous l'avez voulu.
Est-il vrai que, le lendemain de cet horrible assassinat, votre camarade Dubreuil reçut une lettre adressée à un autre Dubreuil, laquelle lettre contient ces mots Fuyez, le coup est manqué ? Voilà des tragédies bien abominables. Je vous embrasse.
P. S. J'écris peu et tard mais c'est que je travaille et que je suis malade.”
1 Lettre à Richelieu du même jour : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/09/27/le-roi-de-prusse-vient-de-m-ecrire-une-lettre-tendre-il-faut.html
28/09/2012 | Lien permanent
je voudrais que cet ouvrage fût fini avant que je mourusse
... Toussaint ou pas toussaint, Covid ou pas Covid, confiné ou libre comme un neutrino, c'est vrai, j'aimerais bien aller au bout de cette correspondance qui me plait tant .
https://www.vagabond-des-etoiles.com/litterature/je-serai...
« A Gabriel Cramer
Monsieur Cramer est prié de vouloir bien faire mettre Mémoire au lieu de préface à la tête de l'écrit qu'on lui a envoyé, parce c'est en effet un mémoire qu'il faut présenter aux ministres et au roi même . Monsieur Cramer est prié d’exiger du compositeur la plus grande diligence . On lui fait mille compliments . »
« Monsieur Cramer est prié de vouloir bien nous envoyer un garçon pour relier les livres en basane, nous lui serions infiniment obligé . »
« Monsieur Cramer
à Genève
Monsieur Cramer est prié de vouloir bien procurer un Athénée grec et latin à son ami de Ferney . Cela se trouvera sans doute dans la bibliothèque . On en a grand besoin pour deux ou trois volumes qui pressent .
On attend O et P. »
« Monsieur Cramer
à Genève
Monsieur Cramer est prié de vouloir bien renvoyer le papier d'hier, on a quelque chose à y corriger .
On lui fait bien des compliments : il n'y a rien de nouveau ce jeudi . »
« Monsieur Cramer
rue des Chanoines
à Genève
Monsieur Cramer est prié très instamment d'envoyer la suite des remarques . Nous aurions beaucoup de choses à lui dire . Il devrait bien venir dîner avec ses amis . »
« Monsieur Cramer
à Tournay
Monsieur Cramer est supplié de chercher le livre de M. d'Alembert, de m'envoyer la feuille C du Siècle de Louis XIV, corrigée de ma main, de recommander célérité et exactitude .
Ma santé est fort mauvaise, mais je voudrais que cet ouvrage fût fini avant que je mourusse . »
« Monsieur Cramer m’avait fait espérer que j'aurais aujourd'hui samedi , une épreuve de la bagatelle dont il s'est bien voulu charger . Il me fera un grand plaisir de me l'envoyer . Cet petites choses n'ont qu’un temps, il faut que cela soit mangé tout chaud sans quoi, peine perdue . »
« Monsieur Cramer
à Genève
Monsieur Cramer peut se souvenir qu'il m'envoya il y a quelque temps les Tragédies en feuilles pour un maître de pension de Lyon . S'il veut me faire parvenir l'Historique etc. il fera grand plaisir à cet honnête homme et à moi .
01/11/2020 | Lien permanent
Rien n'est plus méprisable sans doute que cette sottise imprimée pour gagner deux écus
... Imprimée sur des imprimés officiels, une déclaration de patrimoine volontairement tronquée, ce n'est pas à la gloire de Yamina Benguigui, qui je le souhaite sera dans peu appelée ex-ministre de la francophonie . Elle est loin d'être dans le besoin, son avenir plaisant ou désagréable m'est absolument indifférent . Ciao ! tricheuse !
Autre magnifique trompe-couillon qui s'attaque aux plus jeunes , miroir aux alouettes abject !
«Davis-Louis Constant de Rebecque, seigneur d'Hermenches
Aux Délices 24 février [1759]
J'étais fort malade , monsieur, quand j'eus l'honneur de vous écrire le dernier ordinaire d’une autre main que la mienne, et je me flatte que vous me l'avez pardonné . Vous m'ordonnez de ne faire aucun usage de votre dernière lettre du 18. Je vous obéis très ponctuellement, et je n'en parle pas même à [ma]1 famille à qui je cache toute cette manœuvre du prêtre Lérèche ou Erleche ou Verlèche, et du sieur Arney, et du nommé Grasset le voleur, et ejusdem farinae hominum 2 . J’aurai l’honneur de vous dire (et je ne demande point le secret) que je fus averti de cette misère par un des principaux seigneurs du conseil de Berne, que l'ordre fût donné à M. le bailli de Lausanne sans que j'y eusse la moindre part, et que M. de Bonsteten m'a fait l'honneur de m'écrire que si le libelle était tel qu'on le dit les éditeurs seraient punis sévèrement . Un des avoyers a eu la bonté de m'écrire la même chose .
On a eu depuis l'attention de m'envoyer depuis un des exemplaires saisis afin que je l'examinasse . Ce que j'y ai trouvé de pis, c'est l'ennui mortel qu'il cause . On ne peut être plus platement impertinent . Voilà le jugement que j'en ai porté, sans attendre celui du théologien orthodoxe dont vous me parlez . Rien n'est plus méprisable sans doute que cette sottise imprimée pour gagner deux écus . Le sieur Darnay qui s'est associé avec cet honnête homme de Grasset n'aurait pas dû se déshonorer par cette infamie, il aurait obtenu à Berne l'argent qu'il demandait et qu'on lui a refusé .
Pour moi, mon cher monsieur, je dis hautement qu'autant que je dédaigne cette noirceur, autant je suis affligé qu'elle ait été faite dans une ville où l'on aurait dû ménager davantage l'amitié dont vous et toute votre famille voulez bien m'honorer .
Il est vrai comme vous le dites, monsieur, que ce n'est pas vous ni M. de Gentil qui m'avez proposé de m'établir à Lausanne, mais dès l'an 1751 M. Polier m'en avait prié par ses lettres 3, lorsque j'étais auprès d'un roi . M. des Gloires 4 m'y avait invité, et depuis M. de Brenles m'avait déterminé par plusieurs lettres 5 . Le bonheur de vivre avec vous m'a rendu ce séjour bien cher, et si la cabale qui manœuvre contre M. Polier et contre moi ne l'emporte pas, le premier devoir dont je m'acquitterai sera celui de vous venir remercier de vos bons offices .
Vous savez sans doute que les jésuites Mélégridi, Matos, Jérome et Emmanuel sont les principaux auteurs de l'assassinat du roi de Portugal . Melegridi était un prophète, un homme à miracles . On dit qu'il sera plus difficile des les convaincre juridiquement que de juger Watteville . Si vous avez quelque chose de nouveau, daignez en informer votre très humble et très obéissant serviteur V... qui vous sera toujours tendrement dévoué . »
1 Mot omis par V*.
2 Et d'autres hommes de même farine .
3 Ce sont des lettres de 1754 ! Voir lettre du 10 février 1754 à Jean-Antoine-Noé Polier de Bottens : page 165 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411354g/f168.image.r=2691.langFR
et du 12 février 1754 à Jacques-Abram-Elie-Daniel Clavel de Brenles : page 168 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411354g/f171.image.r=2691.langFR
4 Antoine des Gloires, déjà rencontré dans la lettre du 20 décembre 1754 à de Brenles, sous le nom de M. de Gloire : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/10/26/a-ceux-qui-sont-aussi-attaches-aux-papes-que-je-le-suis.html
5 Notamment par une lettre du 17 mai 1754 qui ouvrit une correspondance entre ces deux hommes d'août 1754 à février 1755
31/03/2014 | Lien permanent
je crois que Paris n'est bon que pour les fermiers généraux, les filles et les gros bonnets du parlement, qui se donnent
... Et mangent des croissants quand la pollution ne s'en mêle pas, et les manquent quand elle s'en mêle .
Je suis bien aise que nos autorités soucieuses de nos chères têtes blondes-rousses-brunes aient supprimé les sorties au grand air pour éviter tout aveuglement , ces chers bambins craignant , c'est bien évident, beaucoup plus la lueur du soleil que le scintillement de leurs floppées d'écrans .
« A Octavie Belot 1
Cloître Saint-Thomas du Louvre
à Paris
24 mars 1760, par Genève
aux Délices
Je ne suis plus de ce monde-ci, madame, et mes maladies me mettent un peu sur les confins de l'autre ; que puis-je au fond de mes vallées, entouré de montagnes qui touchent au ciel ? Je ne puis guère que le prier de m'envoyer du soleil . Je suis plus loin encore des grâces des rois que des grâces de Dieu . Il ne faut s'attendre dans ce monde-ci, ni aux unes ni aux autres ; elles tombent comme la pluie, au hasard et souvent mal à propos ; je n'ai à Paris aucune correspondance suivie ; M. Thieriot m'écrit une fois tous les six mois ; un commerce avec les gens de lettres est dangereux, et avec les grands très inutile ; le parti de la retraite la plus profonde est le plus convenable pour quiconque est guéri des illusions , et qui veut vivre avec soi-même . Je sens tout votre mérite, madame, et plus j'y suis sensible, plus je vous plains d'en chercher à Paris la récompense , elle ne s'y trouve pas . Mlle Duchappe 2 peut faire sa fortune à vendre des blondes 3, et d'autres personnes à vendre leurs mines ; mais l'esprit, les connaissances, le vrai mérite, n'ont point de débit, ils ornent la fortune et ne la procurent point ; vous ne trouverez dans cette grande ville, que des gens occupés d'eux-mêmes, et jamais de la triste situation des autres , si ce n'est peut-être pour s'en divertir ; je crois que Paris n'est bon que pour les fermiers généraux, les filles et les gros bonnets du parlement, qui se donnent le haut du pavé . La littérature n'est à présent qu'une sorte de brigandage . S'il y a encore quelques hommes de génie à Paris, ils sont persécutés, les autres sont des corbeaux qui se disputent quelques plumes de cygne du siècle passé qu'ils ont volées , et qu'ils ajustent comme ils peuvent à leurs queues noires ; vous me citez Mme de Graffigny, mais elle est morte de chagrin 4. Il faut être à Paris Mlle Le Duc 5, ou s'enfuir . J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois, madame, votre très humble et très obéissant serviteur.
V. »
2 Mlle Duchappe (ou Duchapt ; voir page 83 :https://books.google.fr/books?id=4lIlFe9zBk4C&pg=PA83&lpg=PA83&dq=Mlle+Duchappe+%C3%A9tait+une+couturi%C3%A8re&source=bl&ots=dRfQgs_fuF&sig=0RgyEsK2IDOKu2o1J1r1hakTDkA&hl=fr&sa=X&ei=91YMVb2LGKSQ7Ab8-4CwDA&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=Mlle%20Duchappe%20%C3%A9tait%20une%20couturi%C3%A8re&f=false ) était une couturière à la mode . « Mais n'avons-nous pas aujourd’hui la Duchappe ? » concluait déjà V* après un développement analogue dans une lettre du 23 septembre 1752 à Mme du Deffand , voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1752-partie-20-111838867.html
3 Il s'agit d'une variété de dentelle au fuseaux, de soie écrue ou fil or et argent, qui venait d'être mise à la mode .Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dentelle
4 A cause de l'échec , dit-on, de La Fille d'Aristide, sa tragédie .Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise_de_Graffigny
5 Une dame de la ville .
21/03/2015 | Lien permanent