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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

J’ouvre une caisse, monsieur ; j’y vois, quoi ? moi-même en personne

... Rêve ou réalité ?

 

 

 

« A Charles Michel, marquis du Plessis-Villette

A Ferney, le 11 Décembre 1765 1.

J’ouvre une caisse, monsieur ; j’y vois, quoi ? moi-même en personne, dessiné d’une belle main 2. Je me souviens très bien que 

Ce Danzel 3, beau comme le jour,

Soutien de l’amoureux empire,

A, dans mon champêtre séjour,

Dessiné le maigre contour

D’un vieux visage à faire rire.

En vérité c’était l’amour

S’amusant à peindre un satyre

Avec les crayons de La Tour.

Il est vrai que dans l’estampe on me fait terriblement montrer les dents ; cela fera 4 soupçonner que j’en ai encore. Je dois au moins en avoir une contre vous de ce que vous avez passé tant de temps sans m’écrire. 

Bérénice disait à Titus :

 Voyez-moi plus souvent, et ne me donnez rien 5..

Je pourrais vous dire :

 Ecrivez-moi plus souvent, et ne me gravez 6 point .

Mais je suis si flatté de votre galanterie, que je ne peux me plaindre du burin.

Je remercie le peintre, et je pardonne au graveur. Mme Denis qui ne veut point que je montre ainsi les dents , joint ses remerciements aux miens 7. On prétend que vous avez des affaires et des procès ; qui terre n’a pas souvent a guerre, à plus forte raison qui terre a 8

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . .  .  .  .  Dii tibi formam,

Dii tibi divitias dederunt, artemque fruendi 9.

Ajoutez-y surtout la santé, et ayez la bonté de m’en dire des nouvelles quand vous n’aurez rien à faire. L’absence ne m’empêchera jamais de m’intéresser à votre bien-être et 10 à vos plaisirs. Si vous êtes dans le tourbillon, vous me négligerez ; si vous en êtes dehors, vous vous souviendrez, monsieur, d’un des plus vrais amis que vous ayez. Vous l’avez dit dans vos vers 11, et je ne vous démentirai jamais.

Votre très humble ; etc. »

1Selon l'édition « Extrait d'une lettre de M. de Voltaire à M. le marquis de Villette », du Mercure de France, janvier 1766 ; L'édition suivante dans les Œuvres du marquis de Villette, 1782, présentes quelques variantes sans importance et sans autorité, dont une signalée . Les deux éditions omettent une phrase signalée aussi .

2 La seconde édition remplace ce mot par mortel.

3 Un dessin de Jérôme Danzel dont le Mercure de France de janvier , donne une lettre à La Place, relative à ce portrait, et où il est indiqué que l'estampe gravée est en vente chez « le sieur Auvray, rue Saint-Jacques, vis-à-vis Saint-Yves », au prix de 3 livres . Voir : http://www.pastellists.com/Articles/Danzel.pdf

et : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb415128429

A propos des dents de V*, voir la remarquable thèse de doctorat de Lucien Choudin : https://www.persee.fr/doc/dhs_0070-6760_1985_num_17_1_157...

et voir : https://www.bibliorare.com/wp-content/uploads/catalogue/p...

4 Le Mercure de France donne ferait . 

6 Les deux éditions donnent peignez pour gravez .

7 Cette phrase disparaît dans les deux éditions .

8 Variation sur le proverbe qui terre a, guerre a, que l'on trouve dans Le Pédant joué, Ac.II, sc. 2 de Cyrano de Bergerac : http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../documents/CYRANO_PEDANTJOUE.xml#A2.S22 ( Gareau « Dame, qui tare a, guare a. ») , et dans L'Amour médecin de Molière ; Ac. I, sc. 1 : http://moliere.huma-num.fr/base.php?L%27Amour_m%C3%A9decin

9 Horace, Épîtres, I, iv, 6-7 ( en transformant di en dii V* rend les deux vers faux ): Les dieux t'ont donné la beauté/ les dieux t'ont donné les richesses, et l'art d'en jouir . Voir http://www.perseus.tufts.edu/hopper/text?doc=Perseus%3Atext%3A2008.01.0539%3Abook%3D1%3Apoem%3D4

10 Le Mercure de France omet votre bien-être et . À l'époque le mot bien-être est souvent encore utilisé au sens de bonheur qui à l'époque classique signifiait « heureuse chance. »

11 Mis au bas du portrait : 

Ses talents l’ont déifié,
L’Europe moderne l’honora ;
Jadis à ses autels elle eût sacrifié.
Ce qui flatte mon cœur, et m’est plus cher encore,
Il eut pour moi de l’amitié.

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08/04/2021 | Lien permanent

Mon cœur et mon estomac vous sont dévoués

... Formule de politesse à adresser à son médecin .

Document sans titre

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

À Ferney, 8è juillet 1766 1

Tout malade que je suis, mon cher monsieur, il faudra probablement que je reçoive dans ma puante et délabrée maison un prince 2 victorieux  et aimable. Heureusement il est philosophe . Monsieur l’ambassadeur l’est aussi, vous l’êtes aussi [,,,] le chevalier de Taulès [,,,].

Pouvons-nous sans indiscrétion, Mme Denis et moi, supplier Son Excellence de vouloir bien nous protéger de sa présence, et d’amener M. le prince de Brunswick ? Nous leur donnerons du lait de nos vaches, du miel de nos abeilles, et des fraises de notre jardin. Négociez cette affaire avec Son Excellence ; mettez-moi à ses pieds ; dites-lui qu’après qu’il se sera crevé avec le prince par sa trop bonne chère, il est juste qu’il vienne jeûner le lendemain à la campagne, respirer un air pur, et oublier les tracasseries genevoises, et les cuisiniers français.

Je ne sais point le jour, j’ignore la marche de M. le prince de Brunswick ; j’ignore même si son projet est de dîner dans ma caserne. Mettez-moi au fait ; ayez la bonté de le prévenir sur l’état d’un vieillard infirme. Vous me ressuscitez quelquefois par votre gaieté, secourez-moi par vos bontés. Mon cœur et mon estomac vous sont dévoués.

V. »

1 Les passages entre crochets sont fortement biffés sur le manuscrit ; ils manquent dans les éditions . Voir la réponse de Hennin du 9 juillet : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6392

2 Le prince de Brunswick .

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03/10/2021 | Lien permanent

Caro vous étiez hier soir noir comme encre

... 

Idées noires -2- Idées noires 2

 

 

« A Gabriel Cramer

[février 1766 ?] 1

Caro vous étiez hier soir noir comme encre . Je ne dis pas comme l'encre de votre imprimerie car elle est blanche. Consolez-vous, reprenez espérance et gaieté .

Je vous envoie le petit morceau que je recommande à votre amitié et à votre goût .

Petit cadre, joli caractère, marge large, correction, netteté, propreté, j'ai tout cela extrêmement à cœur . Vous me ferez un extrême plaisir de dépêcher cette besogne . Je vous enverrai du papier de Hollande . Je n'ai point encore de nouvelles des Pucelles de Panckoucke.

V. »

1 L'édition Gagnebin place la lettre en décembre 1761. On ne possède aucun indice permettant de penser que V* fût en relation avec Panckoucke avant 1764 ; du reste l'écriture du manuscrit est celle de V* plus âgé . On se souviendra qu'une allusion à La Pucelle ( en relation avec Panckoucke ) est faite dans la lettre du 27 janvier 1766 ( http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/05/16/portez-vous-bien-mon-cher-frere-et-soit-que-je-vive-soit-que-6316233.html ). Il sera aussi question de vingt Pucelles dans la lettre du 12 décembre 1766 à Cramer :

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03/06/2021 | Lien permanent

il fallait prendre un lavement . Il faut qu’un malade soit le maître de son temps

... A tous les médecins de Jair Bolsonaro, je recommande pour leur détestable malade atteint de hoquet de pratiquer matin, midi et soir des lavements salvateurs , un des rares traitements qu'il n'ait pas évoqué contre le Covid . Si ça ne le guérit pas, au moins pendant quelques heures il n'osera plus brailler .

https://www.cnews.fr/jair-bolsonaro

Malade-imaginaire-parcours | aimerlalitterature

 

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

M. le Résident de

France

à Genève

Je me doutais bien, monsieur, que la santé de M. le duc de Praslin ne tiendrait pas longtemps à la nécessité de parler d’affaires, quand il fallait prendre un lavement . Il faut qu’un malade soit le maître de son temps. Mais comment M. le duc de Choiseul pourra-t-il suffire aux détails des deux ministères 1 les plus assujettissants ? Il faudra que ses journées soient aussi longues que la nuit d’Alcmène 2. Je suis effrayé de la seule idée de ce travail. Quand aurons-nous des feuilles ? quand aurai-je le bonheur de vous revoir ?

V.

15 avril [1766].3 »

2 Jupiter, amoureux d’Alcmène, prolongea la nuit qu’il passa dans ses bras sous la figure d’Amphitryon son mari.

3 L'édition Correspondance inédite, 1825, suit l'indication « 25 avril 1766 » portée sur le manuscrit par une autre main, ainsi que toutes les éditions . C'est une réponse à un billet du [14 avril] 1766.

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14/07/2021 | Lien permanent

Si vous avez besoin d'argent, je vous en fournirai

... Plan A : c'est bien ce qu'a dit le gouvernement ? Alors combien, quand et comment ?

Plan B : "Comment épouser un(e) millionnaire ?"

Comment épouser un millionnaire / Love, Marilyn |

Et plus si affinités :

Comment épouser un milliardaire à l'époque du Coronavirus | Spécial Liste  de Forbes 2020 - YouTube

Comment épouser un milliardaire ?

https://www.youtube.com/watch?v=AgcnDgL4sBk

 

 

« A Gabriel Cramer

Voilà les seules fautes que j'ai trouvées avec celles de la feuille K . Je suis trop malade pour faire les petites additions que je projetais ; et je crois que le 1er volume pourra paraître tel qu'il est . J'ai de quoi en fournir quatre . Je pense toujours qu'il les faut donner deux à deux, et comme je ne suis pas immortel, je pense aussi que monsieur Cramer doit se presser . En les donnant ainsi deux à deux, monsieur Cramer verra par cette première livraison combien il doit en imprimer pour la seconde .

Je n'ai point reçu les premières feuilles du 2è volume . J'ai peur qu'il n'y ait quelques lignes à rectifier .

Mille compliments à monsieur Cramer . »

 

« Vous êtes un bon Caro . Je vous remercie des trois feuilles, j'en renvoie quatre, et ce matin vous avez eu de la copie .

Que diable voulez-vous que je fasse de ces lettres de change ! Si vous avez besoin d'argent, je vous en fournirai .

Vale et me ama . »

 

« A monsieur Gabriel Cramer

à Genève

Vous me désolez, j’ai beau envoyer chez M. Souchay ; je n'y trouve que du drap, et point de feuille . »

 

« Vous vous portez donc mieux mon cher Gabriel . Il n'en est pas ainsi de moi […] Je mettrai bientôt tout en ordre […] mais quand vous verrai-je ? »

 

 

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07/11/2020 | Lien permanent

je ne puis avoir soin des dames que le jour

... Comme disent les anciens, la nuit c'est fait pour ... ?  ... dormir ? Dormir ! grand bien leur fasse ! C'est aussi le moment de faire quelques découvertes agréables, comme hier celle de Suzane, chez Ruquier, une chanteuse , une vraie , un régal : https://www.youtube.com/watch?v=uHxXsDDwcmI avec une mention spéciale pour SLT (Bats-toi fillette ! ) https://greatsong.net/paroles-slt-suzane

suzane Instagram posts - Gramho.com

 

 

 

« A Louise-Catherine de Malivert de Conflans de Pingon, comtesse de Sallenove 1

Madame,

Je voudrais avoir des lits pour vous, pour les jeunes mariées, et pour vous coucher toutes deux à deux, mais je n'ai que des pierres et des maçons . On joue la comédie vendredi à quatre heures . Si vous voulez y venir avec la noce vous nous ferez beaucoup d'honneur et de plaisir . Mais il faudrait vous précautionner pour savoir où, et comment vous passerez la nuit . Ma pauvre maison est si en désordre que je ne puis avoir soin des dames que le jour . Faites comme vous pourrez et comptez sur le respectueux attachement de votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.

Mercredi 25è septembre 1765 à Ferney . »

1 Epouse de Hyacinthe de Pingon ; voir : http://archives-en-ligne.savoie.fr/ir_pdf/ANC/B/AD073_B_IR211.pdf avec contrat dotal du 29 juillet 1740 .

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24/01/2021 | Lien permanent

Je ne sais plus où j'en suis pour les petits chapitres

... suggère le grand rabbin Haïm Korsia devant la COMMISSION SPÉCIALE CHARGÉE D’EXAMINER LE PROJET DE LOI CONFORTANT  LE RESPECT DES PRINCIPES DE LA RÉPUBLIQUE du 4 de ce mois . Il  insiste pour qu'au grand jamais on ne légifère pour restreindre des coutumes religieuses, particulièrement celles de l'islam et par ricochet celles du judaïsme,- kasher et halal , même combat mais surtout ne pas mélanger torchons et serviettes -, et a une grande trouille que l'athéisme soit prôné et favorisé . Qu'il se rassure, le marché de la superstition, donc des religions, est florissant et couvre le monde depuis plus longtemps et pour plus longtemps que le Covid-19 . Voir : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/csprincrep/l15csprincrep2021008_compte-rendu#

Résultat de recherche d'images pour "laicité judaisme islamisme humour"

Si ça peut rassurer les coupeurs de cheveux en quatre (j'ai aussi une autre expression mettant en scène une mouche )!

 

 

« A Gabriel Cramer

[8 octobre 1765] 1

Je ne sais plus où j'en suis pour les petits chapitres . Je prie monsieur Caro de vouloir bien me renvoyer tous ces chapitres imprimés .

Je reçois dans le moment Adélaïde . Je vais m'occuper à la mettre en état d'être imprimée avec une préface qui sera peut-être curieuse .

Je suis un peu surchargé d'ouvrage et de maux d'entrailles, sans quoi vous auriez eu un petit chapitre aujourd'hui .

Je vous embrasse vous et madame Cara . »

1 Datée par rapport à l'arrivée d'Adélaïde ; voir lettre à Lekain: http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/02/05/la-copie-que-vous-m-envoyez-est-pleine-de-fautes.html

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07/02/2021 | Lien permanent

Actuellement que nous avons un neveu de Corneille chez nous, nous sommes forts en orthographe

... Ainsi que tous ceux qui se fient au correcteur ortograffic orthographique de Word .

Correcteur orthographe et grammaire Word dysfonctionne - Microsoft Community

Word sait botter en touche

 

 

« A Gabriel Cramer

à Genève

[janvier-février 1766]1

A Ferney nous relisons ce soir pour nous amuser La Henriade . Nous en étions par hasard au chant 6è . Nous avons remarqué dans l'édition de 1764 la page 157 au pénultième vers :

Alors ainsi que l'astre autour de la lumière

au lieu de

Alors ainsi que l'astre auteur de la lumière.

Nous en félicitons M. Robert Etienne .

Nous trouvons page 175, 4è vers : Sa valeur efficace au lieu de Sa faveur efficace .

Nous trouvons page 217, 1er vers :

Les sillons sangeux pour sillons fangeux .

Nous trouvons une ponctuation bien fautive ; je m'en lave les mains, mais si malheureusement dans l'in-quarto on a mis autours pour des auteurs, je suis un des malheureux autours qui respirent .

Je ne dis pas cela pour faire de la peine à M. Boissier, mais j'embrasse M. Caro .

Actuellement que nous avons un neveu de Corneille chez nous, nous sommes forts en orthographe . »

1Pour la date, on note que Corneille semble, le 22 janvier 1766, être arrivé depuis peu ; il restera au moins jusqu'au 10 février 1766 . Voir lettre du 22 janvier 1766 à la marquise de Florian : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/05/11/je-ne-crois-pas-qu-a-eux-deux-ils-viennent-a-bout-de-faire-une-tragedie.html

, et lettre du 10 février 1766 à d'Argental : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/11/correspondance-annee-1766-partie-7.html

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17/05/2021 | Lien permanent

Je suis très sensible à la confiance que vous daignez me témoigner

...

Pour de vrai !

 

 

« A Catherine-Josephe de Loras du Saix, baronne de Monthoux 1

à Annemasse

A Ferney 26è mars 1766

Madame,

Je suis très sensible à la confiance que vous daignez me témoigner, et aussi touché des embarras où vous êtes qu'incapable d'y porter remède . Je vois que vous n'avez d'autre parti à prendre que celui d'obtenir des délais des créanciers qui vous pressent . C'est une affaire de conciliation à laquelle vous emploierez sans doute les amis que vous pourrez avoir à Turin ou à Chambéry . Je ne suis qu'un étranger, je ne connais aucun de vos créanciers ; je voudrais qu'ils en usassent tous comme moi . Je m’intéresserai toujours à ce qui vous regarde . J'ai l'honneur d'être avec bien du respect

madame

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

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30/06/2021 | Lien permanent

J'ai trouvé des passages charmants et originaux

... et c'est le moins que je puisse dire à la lecture de l'oeuvre voltairienne, en particulier les pièces choisies et mises en ligne par Mam'zelle Wagnière-LoveVoltaire , qu'elle en soit remerciée chaleureusement  .

 

7655.JPG

Il y a onze ans passés

 

« Au comte Giorgio di Polcenigo e Fanne

[Château de Ferney, près de Genève, 28 mai 1766 1

Je prends l'avantage de la présence de porteurs de lettres fidèles, vos concitoyens, pour vous dire que je me suis fait lire le petit poème du comte Nolini 2, et les autres qui le suivent, que vous m'aviez fait l'honneur de m'envoyer . J'ai trouvé des passages charmants et originaux dans ces agréables pièces héroï-comiques . Permettez-moi de vous dire tout simplement qu'en de telles matières les citoyens du Frioul n'ont pas à envier à la Seine, et à la Tamise leur Boileau et leur Pope .]

1 Figure dans l'édition Quirico Viviani, Lettere inedite d'illustri frulani del secolo XVIII o scritte da altri celebri a personnaggi friulani, 1826 . Le texte donné par cette édition est un texte français retraduit d'une traduction italienne contemporaine ( à voir à la bibliothèque d'Udine) . Une autre traduction italienne est conservée à la bibliothèque communale de Côme . On a ici retraduit la version anglaise de Th. Besterman .

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19/08/2021 | Lien permanent

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