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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Je souhaite que notre gouvernement soit aussi bien en argent comptant que le vôtre

... Qui a pu dire celà ?

1° Khadafi à Sarkozy

2° Sarkozy à Khadafi

3° Un ministre proche du candidat à la présidentielle

Les paris sont ouverts, la justice tranchera peut-être .

 

 

« A François Tronchin

[vers le 25 mars 1763]

Mon cher , la Sérénissime est donc puissamment riche, puisqu'elle est quatre ans entiers sans demander ce qu'on lui doit . Je souhaite que notre gouvernement soit aussi bien en argent comptant que le vôtre . Puisque vous m'assurez que monsieur votre frère n'a point payé sa part de la grande muraille, j'envoie la mienne à monsieur le trésorier . Le retardement ne vient ni de votre faute , ni de la mienne, puisqu'on ne nous avait rien demandé . Je vous embrasse de tout mon cœur vous et votre petit cheval, sur lequel vous ne venez plus nous voir . »

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20/03/2018 | Lien permanent

Je me connais trop bien pour n’être pas modeste

... C'est dit ! et je reste cependant v.t.h.e.t.o.s .

Cela rend modeste de voyager. On voit quelle petite place on occupe dans le  monde. Gustave Flaubert. | Ma-Citation.com

Dédicace à tous ceux qui sont sur les routes pour ce premier gros départ en vacances

 

 

« A Jacques Lacombe

Au château de Ferney, par Genève, 29è mars 1766 1

Je vous ai plus d’une obligation, monsieur : celle de vos soins, celle de vos présents, et celle de votre préface 2, de laquelle vous me faites un peu rougir, mais dont je ne vous dois pas moins de reconnaissance. Je crois vous avoir déjà dit 3 qu’ayant quitté la profession des Patrus 4 pour celle des Estiennes, vous vous tireriez mieux d’affaire en imprimant vos ouvrages que ceux des autres. Je doute que le petit recueil que vous avez bien voulu faire de tout ce que j’ai dit sur la poésie ait un grand cours ; mais, du moins, ce recueil a le mérite d’être imprimé correctement, mérite qui manque absolument à tout ce qu’on a imprimé de moi.

Au reste, vous me feriez plaisir d’ôter, si vous le pouviez, le titre de Genève ; il semblerait que j’eusse moi-même présidé à cette édition, et que les éloges que vous daignez me donner dans la préface ne sont qu’un effet de mon amour-propre. Je me connais trop bien pour n’être pas modeste ; je ne suis pas moins sensible à toutes les marques d’amitié que vous me donnez ; que ne puis-je être à portée de vous témoigner l’estime, la reconnaissance et l’amitié, avec lesquelles j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1L'édition de Kehl amalgame des fragments de cette lettre et des lettres du 5 avril et du 25 juin 1766, datant le tout du 26 mai 1766 . On donne ici l'édition Cayrol .

2 Celle de Poétique de M . de Voltaire, ou Observations recueillies de ses ouvrages, concernant la versification française [etc.], 1766, ouvrage anonyme : https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001100994982

4 Olivier Patru a été un avocat célèbre dont les Plaidoyers ont été publiés en 1670 et suiv. V* possède ses Œuvres diverses, 4è édition, Paris , 1732 : https://www.google.fr/books/edition/Plaidoyers_et_oeuvres_diverses_de/ujl1cKAk40YC?hl=fr&gbpv=1&pg=PP7&printsec=frontcover

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03/07/2021 | Lien permanent

Mon Dieu, rendez nos ennemis bien ridicules !

... J'aimerais bien que Dieu ne fasse pas usage de la vertu des ânes .

 

 

« A Etienne-Noël  Damilaville

Je vois bien, monsieur, par votre lettre du 9 de mai, que ce pauvre homme 1 qui fut cuit à Valladolid n’a pu arriver à Paris dans votre hôtel. M. Boursier, votre ami, m’a promis qu’il tenterait de vous faire tenir ce magot par une autre voie. Ce pauvre Boursier est bien embarrassé. Je ne crois pas qu’il aille sur la Saône 2 ; il prendra patience ; on dit que c’est la vertu des ânes ; mais il faut que chacun porte son bât dans ce monde.

Je vous demande en grâce de m’envoyer le petit libelle sorbonnique 3 contre Bélisaire. Il y a cent lieues et cent siècles des honnêtes gens d’aujourd’hui à la Sorbonne. J’ai toujours fait une prière à Dieu, qui est fort courte ; la voici : Mon Dieu, rendez nos ennemis bien ridicules ! Dieu m’a exaucé.

Je vous embrasse tendrement ; tantôt je pleure tantôt je ris. »

1 Allusion aux Questions de Zapata .

2 A Lyon .

3 Indiculus propositonum excerptarum ex libro cui titulus : Bélisaire. (G.Avenel.)

Voir lettre du 16 avril 1767 à Bernis : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/10/13/felix-qui-potuit-rerum-cognoscere-causas-heureux-qui-a-pu-penetrer-la-cause.html

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04/12/2022 | Lien permanent

il fera du bien aux âmes dévotes et indévotes

... Quoi donc ? le port de l'abaya, bien sûr !

Les dévotes pourront se permettre, vieilles championnes de l'hypocrisie, et jeunes  frimeuses, toutes les fantaisies de lingerie , bien camouflées, toute honte bue, et secrètement heureuses  de servir Allah et contenter Mohammed .

Les indévotes pourront narguer les dévotes, continuer à se fringuer à leurs goûts, au besoin comme l'as de pique, clairement, sans fausse pudeur , en toute liberté sans la condamnation imbécile des sales barbus et des respectueuses traditionalistes bornées .

Que nos ministres cessent de perdre du temps -et le nôtre-  sur la signification du port de cette tenue alors qu'aucune règle islamique n'y oblige ; c'est juste un choix de quelques pisseuses qui veulent se faire remarquer, crise de l'adolescence oblige, et inculture crasse . Ces pimbèches ne renonceront pas à leurs Iphones et selfies pourtant condamnables , incultes Tartufes vous dis-je .

 

 

« A Henri Rieu

27 février [janvier] 1768 1

Mon cher corsaire, voici le saint temps de Pâques ; il est bon que Pellet imprime le sermon que je vous envoie . Je le crois très édifiant et je m’imagine qu'il fera du bien aux âmes dévotes et indévotes . Je vous prie, mon cher ami, qu'on ne perde pas un moment . Je vous embrasse du milieu de mes neiges . »

1 Moland : lettre 10323 . La date est fixée par l'allusion à Pellet et à un sermon – qui ne peut être le Sermon du rabbin Akib, 1762 ; en 1762 V* n'était pas en relation avec Pellet et Rieu ; voir la lettre du 22 janvier 1768 à Marmontel ( http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/08/27/pourquoi-me-donner-ce-qui-est-d-un-autre-n-ai-je-pas-assez-d-6458411.html ) et surtout celle du 11 février 1768 à Moultou où il est question du Sermon prêché à Bâle le premier jour de l'an 1768 . Néanmoins, il est possible que le mois de février soit le bon, d'autant plus que Pâques tombe le 3 avril en 1768 . peut-on dire, en janvier « voici le saint temps de Pâques » ?

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30/08/2023 | Lien permanent

Il faut bien à la fin confondre un pervers

... Poutine, on ne t'oublie pas ! https://www.la-croix.com/Debats/Vladimir-Poutine-obsessio...

 

 

« A Charles Bordes

8 juillet [1767] à F.

J'aurai peut-être demain jeudi de vos nouvelles, mon cher confrère, et je saurai à quoi m'en tenir avec les frères Périsse. En attendant, voici un mémoire que je vous prie de lire 1. Vous sentez assez que je n'ai pu me dispenser de le publier. Il faut bien à la fin confondre un pervers. Voilà le secret des lettres anonymes découvert.

Je vous prie d'éclairer de vos lumières un solitaire qui ne voit les choses que de loin, qui doit toujours redouter le public, mais qui a été forcé de parler. Dites-moi ce que vous pensez, et soyez bien persuadé de tout ce que je sens pour vous.

V. »

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24/01/2023 | Lien permanent

j'ai bien des choses à vous dire

... affirme Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de l'Autorité palestinienne : https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-pa...

 

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

Mille remerciements à mon très cher ministre . Je n'oublierai jamais ses bontés . J'ai peur que la fille au vilain ne soit déjà mariée, du moins je la crois fiancée . Si vous pouvez, monsieur, vous échapper un moment et venir à Ferney, j'ai bien des choses à vous dire . Je ne vous dirai jamais combien je vous aime et révère .

Mercredi au soir [mars-avril 1768]. »

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24/11/2023 | Lien permanent

Le maître de l'univers serait très malheureux s’il digérait mal ; tout dépend de nos cinq sens, tout le reste est bien p

... Où en sont nos gouvernants ?

Sommes-nous victimes de leurs mauvaises humeurs et troubles intestinaux ? je le crains bien . Entre les constipés et les diarrhéiques, qui choisir ?

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Et comme digestif, que prenez-vous ?

 

 

« A Claude-Philippe Fyot de La Marche

8è janvier 1764 à Ferney

Mon illustre et respectable magistrat, mes lettres et mon cœur courent après vous depuis un an . Je vous croyais actuellement à Paris, conformément à votre dessein de passer l'hiver dans cette grande ville, et le reste de l'année dans votre belle terre . M. le président de Ruffey m'apprend que vous êtes à La Marche . Je vous en félicite, car après tout, on n'est bien que chez soi, surtout quand on sait s'y occuper .

Je me plains de la nature, non pas seulement de ce qu'elle m'a fait malade et faible, et qu'elle s'avise à présent de m'ôter presque entièrement l'usage de la vue, mais de ce qu'elle m’empêche de venir vous voir, et d'être témoin des sentiments de votre belle âme dans votre solitude .

Il paraît depuis peu un livre sur la tolérance à propos de l'affaire des Calas . Je voudrais vous l'envoyer, et surtout vous en demander votre sentiment ; faites-moi savoir, je vous prie, par quelle voie je puis vous l'envoyer .

Je m'imagine que dans votre belle retraite vous regardez en pitié toutes les sottises qui agitent le monde , et toutes les fautes que font les corps et les particuliers . La sagesse n'habite guère que dans la solitude . Tout ce que je souhaite à cette belle divinité, c'est que l'ennui ne s'introduise pas chez elle .

On dit que vous bâtissez à la ville et à la campagne ; je m'avise d'en faire autant dans ma chaumière, mais le bonheur n'est pas dans ces occupations, il est dans la santé, valeat possessor oportet 1. Le maître de l'univers serait très malheureux s’il digérait mal ; tout dépend de nos cinq sens, tout le reste est bien peu de chose . À quoi sert le plus bel aspect du monde quand on devient quinze-vingts, et qu’importent les perdrix quand on ne peut pas les manger ? Dieu merci, vous avez un bon estomac comme un bon esprit ; jouissez de ces deux pièces essentielles à la machine . Vivez heureux, vivez longtemps, et conservez-moi vos bontés .

Le presque aveugle V.»

1 Il faut que le possesseur se porte bien .

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15/01/2019 | Lien permanent

mon principal soin sera toujours de seconder autant qu'il sera en moi vos volontés et vos vues pour le bien public

... Pour le bien public ! pour le bien public mes (trop) chers gouvernants, mettez-vous bien ça dans le crâne ! pour le bien public, chers et innombrables fonctionnaires !

 En vérité, je vous le dis ( tiens, je parle comme un certain Jésus ), Voltaire ne s'est jamais dégonflé dans son oeuvre de bien public , et Ferney et ses habitants en ont été la preuve tangible . Qu'on se le dise !

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« A Louis-Gaspard Fabry, Maire et

subdélégué

à Gex

Aux Délices 24è février 1761

Monsieur, j'ai l'honneur de vous envoyer la lettre de M. de Montigny où vous verrez ce qu'on pense du sieur Sédillot . J'y joins une lettre de M. de Villeneuve à M. l'intendant de Lyon . J'écris à M. de Villeneuve pour le remercier, et en même temps lui dire combien la province vous a d'obligations . Je lui fais un petit tableau des malheurs du pays de Gex, et des torts que le sieur Sédillot a faits à ce petit coin du monde, qui sans vous serait accablé . J'ai écrit en conformité à M. de Courteilles, et à M. de Trudaine .

J'ai vu M. Myrani que vous avez eu la bonté de m’envoyer ; vous me rendez cette province chère, je contribuerai autant qu’il me sera possible au dessèchement que vous projetez de tous les marais, et mon principal soin sera toujours de seconder autant qu'il sera en moi vos volontés et vos vues pour le bien public . J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments qui vous sont dus, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .

Voltaire . »

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20/02/2016 | Lien permanent

il a bien un autre avantage auprès de vous, celui d’avoir soutenu la cause de l’innocence opprimée avec une constance in

... N'est-ce pas Mélenchon ( qui devrait passer logiquement un savon à Alexis Corbières ), Zemmour, Le Pen, etc. Ce serait sympa qu'il s'agisse de notre président actuel . L'histoire en jugera . Ses adversaires n'ont qu'à tenter de faire au moins aussi bien .

https://www.linternaute.com/actualite/monde/2606143-direc...

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

10 de décembre [1766]

Je pourrais maintenant dire à mes anges que j’ai fait à peu près tout ce qu’ils ont ordonné, excepté leur cruelle proposition d’épuiser l’amour et l’intérêt en parlant trop tôt d’amour. Je pourrais fatiguer leurs bontés par mille petites remarques ; mais comme il n’est point question de faire jouer la pièce, je ne les fatiguerai pas ; j’ai bien à leur parler d’autre chose, et voici sur quoi je supplie leurs ailes de trémousser beaucoup.

Je suppose que vous avez lu en son temps le factum de M. de Sudre 1, avocat de Toulouse, en faveur des Calas 2, factum aussi bon pour le fond des choses qu’aucun des mémoires de Paris. Ce M. de Sudre est un homme d’une probité courageuse, qui seul osa lutter contre le fanatisme, sans autre intérêt que celui de protéger l’innocence. Il fut lui-même longtemps la victime du fanatisme qu’il avait attaqué ; il fut même plusieurs années sans oser plaider. Enfin les écailles sont tombées des yeux 3 de ces malheureux Toulousains ; ils ont élu d’une voix unanime M. de Sudre pour premier capitoul. On en élit trois ; le roi en nomme un entre ces trois. M. de Sudre a l’avantage d’avoir été proposé unanimement par la ville. Les voix ont été partagées entre ses deux concurrents ; mais il a bien un autre avantage auprès de vous, celui d’avoir soutenu la cause de l’innocence opprimée avec une constance intrépide. Il honorera la place que ce coquin de David 4, digne d’être le capitoul de Jérusalem, a tant déshonorée ; et si quelqu’un peut faire abolir la procession annuelle de Toulouse, où l’on remercie Dieu de quatre mille assassinats, c’est assurément M. de Sudre.

Voyez, mes anges, si vous avez des amis auprès de M. le comte de Saint-Florentin, de qui dépend cette affaire. Voyez si M. le duc de Praslin et M. le duc de Choiseul veulent dire un mot. Vous ferez certainement ce que vous pourrez, car je vous connais.

Le tout sans préjudicier à la tragédie des Sirven, qui va se jouer, et qui n’attirera peut-être pas grand monde parce que la pièce n’est pas neuve. Pour celle des Scythes, pardieu, elle est neuve.

Respect et tendresse.

V. »

1 C’est le mémoire Observations pour la dame veuve Calas et sa famille, 1764, in-8° de vingt-neuf pages, signé Mariette. qui est mentionné sous le n° 11, page 366 de https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome24.djvu/376

3 Expression des Actes des apôtres, ix, 18 : https://www.aelf.org/bible/Ac/9

4 C’était le nom du capitoul lors de l’affaire de Calas : David de Beaudrigue ; voir : https://www.grandsudinsolite.fr/1201-31-haute-garonne-l-autre-victime--meconnue-celle-la--de-l-affaire-calas.html

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09/03/2022 | Lien permanent

je ne doute pas qu'il ne se rende à vos justes représentations puisqu'elles ont pour objet le bien public

... N'est-ce pas monsieur le président ?

A moins que le bien public ne soit ici ,-manif pour tous-, qu'un bien privé et personnel à usage domestique et profitable pour le sacro-saint râleur enchristé ou non.

Avec Benoît (Poolvorde, pas Benoit-Renault 16 démodée ) rigolons un peu ; http://www.levif.be/info/actualite/insolite/benoit-poelvoorde-se-moque-de-la-manif-pour-tous-video/article-4000518617737.htm

 De son côté l'autre François pense lui aussi au bien public , en vendant sa Harley pense-t-il se convertir au Scoot ? : http://moto.caradisiac.com/Insolite-la-Harley-Davidson-du-Pape-aux-encheres-229

 

harley du pape.jpg

 

« A Louise-Suzanne Gallatin Vaudenet

à Genève

M. le président de Brosses répond à la proposition des mille livres pour le chemin de Prégny 1 par ce vers du légataire universel,2 Comment donc mille francs ? Quinze ou vingt écus passe . Madame Gallatin obtiendra peut-être une réponse plus libérale . Je vais écrire pour cinq cents livres . Je me chargerai d'ailleurs de tout le chemin depuis les États de la république jusqu'au château, ou masure de Tournay . Je présente mes respects à monsieur et madame Gallatin . Je suis à leurs ordres pour ma vie .

Voltaire Aux Délices 16 janvier [1759] »

 

 

« "A Louise-Suzanne Gallatin Vaudenet

 

Il faut vous mettre au fait, madame,. Ce n'est point du tout l'argent de M. de Brosses dont il s'agit, c'est le mien . C'est moi et non lui qui donnerai les 500 livres . Mais il faut qu'il y consente par les conventions faites entre nous . Je serais étonné et affligé s'il ne se prêtait à un ouvrage si nécessaire . Il ne débourse rien, c'est moi seul qui paye . Vous pouvez , madame, lui écrire en conformité . Je vous en supplie même et je ne doute pas qu'il ne se rende à vos justes représentations puisqu'elles ont pour objet le bien public . Je vous présente mon respect aussi bien qu’à monsieur Gallatin .

Aux Délices 16/17 janvier [1759] 3»

2 Le Légataire universel, de Regnard, acte V, sc. vii, où il est question de 6000 francs .Vers 1780 : http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../documents/REGNARD_LEGATAIRE.xml

3 Avec mention « Saint Jean 17 janvier 1759 » sur le manuscrit olographe .

 

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05/02/2014 | Lien permanent

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