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19/11/2009

Consolez par un mot une âme qui en a besoin

http://www.youtube.com/watch?v=zuHQgmoSKGs

 

 

 

J'ai eu droit à quelques réflexions : "comment ça se fait ? pas de notes depuis plusieurs jours, ce n'est plus tolérable ! quel manque d'assiduité ! " , etc ...

J'exagère un petit peu , mais je l'ai ressenti ainsi, sans m'en sentir coupable pour autant croyez moi !

 

 

Eh ! Oh ! Quelqu'un veut-il bien m'offrir le haut débit et l'ordi qui va avec ?

 

Je fais comme je peux, quand je peux ! Et si je veux, d'abord !

 

 ... Et dire que je me décarcasse pour vous offrir le meilleur : un peu d'intimité avec Volti (ceux qui me fréquentent savent déjà depuis longtemps que j'ai donné ce surnom affectueux à Voltaire ), un ami qui vous veut du bien .

 

Profitez-en, tant que je peux garder un peu de bon sens et deux doigts pour le clavier.

 

Il parait que Job sur son tas de fumier estimait que le bonheur était d'avoir une puce et encore un doigt pour se gratter . Moi, vous voyez, je suis plus exigeant : avec  la puce du PC, j'ose demander encore deux doigts, dont un pour gratter la souris (quelle ménagerie ! ) .

 

 

Allez ! instruisez-vous et suivez ce sacré bonhomme que j'admire .

 

Histoire de Lyon populaire

 

  LA FAUTE AUX ANGLAIS 
 

"Un de nos correspondans nous avait prié de demander à nos lecteurs le nom de la servante qui fut condamnée à Lyon vers 1772 , et dont Voltaire parle dans son Dictionnaire philosophique , art. Supplices , 3.e section . et la date de l'arrêt ( Voy. plus haut, p. 72 ). Ce renseignement nous est enfin parvenu. La servante condamnée à être pendue et étranglée , et qui le fut en effet sur la place des Terreaux , se nommait Antoinette Toutan. Son crime était d'avoir volé à Antoinette Drivet, veuve Obriot, tenant l'auberge du Palais royal , non pas douze , comme l'a dit Voltaire, mais vingt-huit serviettes ; elle était en outre véhémentement soupçonnée d'avoir aussi volé à un Anglais , logé dans ladite auberge , une tabatière de porcelaine, et à la fille de cet Anglais , une manchette de mousseline brodée. La sentence de mort prononcée contre elle, par le lieutenant criminel de la sénéchaussée de Lyon , le 6 mars 1772, et dont elle s'était rendue appelante, fut confirmé par arrêt du conseil supérieur , en date du 13 du même mois."

 

 

 

 

 

 

 

 A lire, et relire, impérativement :

 

 

http://www.voltaire-integral.com/Html/20/supplices.htm

 

 

 

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d’Argental

Conseiller d’honneur du Parlement

Rue de la Sourdière à Paris.

 

A Lyon au Palais Royal [c’est une auberge] 20 novembre 1754.

 

                            Me voilà à Lyon, mon cher ange [depuis le 15 novembre ; il partira le 10 décembre pour Genève]. M. de Richelieu a eu l’ascendant sur moi de me faire courir cent lieues. Je ne sais où je vais ni où j’irai. J’ignore le destin de La Pucelle et le mien [le 7 novembre, il écrivait : « On me mande qu’on imprime La Pucelle, que Thiriot en a vu les feuilles, qu’elle va paraitre … Fréron semble avoir annoncé cette édition … Ce qu’il y a de plus affreux, c’est qu’on dit que le chant de l’âne s’imprime tel que vous l’avez vu d’abord, et non tel que je l’ai corrigé depuis ». Dans ce chant, V* décrivait les relations de Jeanne avec un âne .]. Je voyage tandis que je devrais être au lit ; et je soutiens des fatigues et des peines qui sont au-dessus de mes forces. Il n’y a pas d’apparence que je voie M. de Richelieu dans sa gloire aux Etats de Languedoc [lettre du 23 octobre à la comtesse de Lutzelbourg : « M. de Richelieu fait ce qu’il peut pour que j’aille passer l’hiver en Languedoc et Mme la margrave de Bareith (qu’il a vue le 23 octobre à Colmar) voulait m’y mener. »]. Je ne  le verrai qu’à Lyon en bonne fortune ; et je pourrais bien aller passer l’hiver sur quelque coteau méridional de la Suisse.

 

                            Je vous avouerai que je n’ai pas trouvé dans M. le cardinal de Tencin les bontés que j’attendais de votre oncle [Le cardinal avait fait savoir publiquement qu’il ne recevrait pas V* à diner . Celui-ci s’en plaint encore à Richelieu le 5 janvier 1755.]. J’ai été plus accueilli et mieux traité de la margrave de Bareith qui est encore à Lyon. Il me semble que tout cela est au rebours des choses naturelles. Mon cher ange, ce qui est bien moins naturel encore c’est que je commence à désespérer de vous revoir. Cette idée me fait verser des larmes. L’impression de cette maudite Pucelle me fait frémir ; et je suis continuellement entre la crainte et la douleur. Consolez par un mot une âme qui en a besoin et qui est à vous jusqu’au dernier soupir.

 

 

                             Mme Denis devient une grande voyageuse, elle vous fait les plus tendres compliments.

 

 

 

                            V.

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