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31/01/2014

Je ne bâtis pas comme Amphion au son de la lyre

... Mais au son du marteau et de la truelle, il y a moins d'un an au château de Voltaire, on restaurait -enfin- l'église .

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« A François de Chennevières 1

Des Délices du 11 janvier [1759]

La paresseuse Mme Denis et son paresseux d'oncle écrivent bien rarement, mais ils sentent très vivement et sont très attachés à monsieur et madame de Chennevières . Si je ne bâtissais pas deux maisons, je vous écrirais aussi des vers . Je ne bâtis pas comme Amphion au son de la lyre 2.

Est-il vrai que Mme de Pompadour a été malade sérieusement et qu'on l'a saignée plusieurs fois ? Je dois m'intéresser à sa santé, je lui ai obligation et quoique je vive au milieu des glaces des Alpes et du mont Jura, je n'ai le cœur ni froid ni endurci . »

 

30/01/2014

Un carré de papier me suffirait contre toutes les messes du pays, et contre le concile de Latran

... Dans le même temps, voici ce que font un trop grand nombre de fonctionnaires avec le dit carré de  papier . Attention aux ampoules du bout des doigts  ! On travaille alors pour la mollesse du pays .

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« A Niklaus Friedrich Steiger, baron de Montricher 1

d'Aubonne

membre du Conseil souverain, etc.

à Berne

Aux Délices route de Genève

9 janvier [1759]

Ah monsieur que ce Bollingbroke est prolixe ! Si ces sept volumes étaient réduits à un seul, il convertirait l'Europe . Dum flueret lutulentus, erat quod tollere velles .2 Ce qu'on a écrit de mieux sur ces matières, n'a pas été imprimé . Il y a un ouvrage de Mme du Châtelet contre tous ces faquins-là 3, qui est écrit comme les Lettres provinciales . Je vous remercie, monsieur, de toutes vos bontés et surtout d'avoir bien voulu me fournir les paroles sacramentales de Louis XIV contre les prêtres qui veulent usurper canoniquement les dîmes inféodées par Berne . J'en ferai tout l'usage qu'en doit faire, a fine to priests and lover of makind 4.

Vos complaisances me rendent insupportable, mais vous me pardonnerez . Priests must be confounded 5. Auriez-vous dans vos archives de Berne quelque inféodation concernant Ferney ou Fernex ? Je suis à couvert dans Tournay, mon artillerie est en bon état . Mais dans Ferney la poudre me manque . Un carré de papier me suffirait contre toutes les messes du pays, et contre le concile de Latran . Je veux vous devoir ma victoire ; mais pour Dieu, monsieur, ayez donc pour agréable de me dire ce que je vous dois . M. de Brenles 6 croit m'avoir envoyé le compte dans une lettre et je ne l'ai point trouvée . Recevez la tendre et respectueuse reconnaissance d’un homme moitié suisse moitié français, et qui n'est pas qu'à demi

votre très humble et très obéissant serviteur

V... »

2Il allait comme un fleuve bourbeux, où il y avait des choses qu'on eût voulu recueillir . Horace, Satires, I, iv, ii .

4Ennemi des prêtres et ami du genre humain .

5Il faut confondre les prêtres .

6V* a d'abord écrit Bertrand, puis l'a rayé .

 

29/01/2014

Vive felix

... Vis heureux !

Vive les chats , gros et petits, gris et rouquins, qui vivent en bonne intelligence .

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« A Jacques-Abram-Elie-Daniel Clavel de Brenles

assesseur baillival,

par Lausanne

à Ussières

Aux Délices 9 janvier 1759

Je suis persuadé , mon cher ami, que vous êtes encore à Ussières 1; l'été dont nous jouissons dans ce commencement d'hiver ne permet guère à un philosophe d'aller se renfermer dans la prison des villes . Je ne viendrai à Lausanne que quand il gèlera . Le major d'Hermenches ne veut pas perdre son temps ; il va donner des opera buffa . J'irai les entendre, mais je ne pourrai profiter longtemps de ces fêtes, et de votre société qui est pour moi la plus grande fête . Vous croyez avoir mis dans votre dernière lettre la note du prix des livres . Ou vous l’avez oubliée ou elle s'est égarée . Je l'ai cherchée pendant deux jours . Vous en souviendriez vous ? Adieu mon cher philosophe, vous êtes plus heureux à Ussières et moi aux Délices et à Tournay, que le cardinal de Bernis à son abbaye , le roi de Pologne à Cracovie et le roi de Prusse courant partout . Vive felix 2.

V. »

2 Vis heureux.

 

28/01/2014

J'ai beaucoup lu, je n'ai trouvé qu'incertitude, mensonge, fanatisme...J'aime mieux planter, semer, bâtir, meubler, et surtout être libre

... Et cette liberté me permet de lire Voltaire et autres , d'éviter des engagements politiques douteux pour ne pas dire frelatés, d'écrire dans ces colonnes .

Je peux semer et planter, mais il y a belle lurette que je ne bâtis plus, même ne tire plus des plans sur la comète et me contente de meubler ... ce qui me reste de cervelle .

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« A Élie BERTRAND.
Premier pasteur

de Berne 1

à Berne
Aux Délices, 9 janvier [1759].
Mon cher ami, dites-moi, je vous prie, en confidence, et au nom de l'amitié, quel est l'auteur de ce libelle inséré dans le Mercure suisse. On m'assure que c'est un bourgeois de Lausanne, et, d'un autre côté, on me certifie que c'est un prêtre de Vevay. Je suspends mon jugement, ainsi qu'il le faut quand on nous assure quelque chose. J'ai écrit au sieur Bontemps de vous faire tenir le montant de la friperie italienne 2. En vérité, je n'ai guère le temps de lire les extraits de livres inconnus. Quand on bâtit deux châteaux, et que ce n'est pas en Espagne, on ne lit guère que des mémoires d'ouvriers. Cela n'est pas extrêmement philosophique, mais c'est un amusement ; c'est le hochet de mon âge. J'ai beaucoup lu, je n'ai trouvé qu'incertitude, mensonge, fanatisme. Je suis à peu près aussi savant sur ce qui regarde notre être que je l'étais en nourrice. J'aime mieux planter, semer, bâtir, meubler, et surtout être libre. Je vous souhaite, pour 1759 et pour 1859, repos et santé. Ce sont les vœux que je fais pour M. et Mme de Freydenrik; présentez-leur, je vous en supplie, mes tendres respects.

V. »

1 Sur le manuscrit on a remplacé Lausanne par Berne .

 

27/01/2014

Je n'ose même aller à la messe de peur que la chambre des comptes ne saisisse mon fief

... Voilà la pauvre excuse que François (Ier élu par ordre chronologique) donna à François Ier papa (mais non marié) pour justifier ses liaisons hors mariage . L'entrevue fut brève, les sourires crispés, l'absolution hors de question, la pénitence suit son cours .

 

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 "Merci à mon François préféré ! " et dixit Deus .

 

« A Germain-Gilles-Richard de RUFFEY 1
Aux Délices 7 janvier 1759
Ainsi donc, monsieur, vous m'envoyez des roses, et quidquid calcaveris rosa fiet.2 Avez-vous vu M. le président de Brosses 3? S'il vient dans un an à Tournay, il demandera où était le château.
Le plaisir de bâtir et de planter flatte un peu l'amour-propre, et cela est vrai ; mais le plaisir de mettre les choses dans l'ordre est bien plus grand. J'ai une telle horreur pour la difformité que j'ai rajusté deux maisons en Suisse, uniquement parce que leur irrégularité me blessait la vue 4. Les propriétaires ne sont pas fâchés de trouver un homme de mon humeur. Je ne me mêle point de réformer les mauvais livres, qui pleuvent dans Paris, mais bien les maisons où je loge.

Hoc curo et omnis in hoc sum 5.
J'ai été trop fâché de n'avoir pu avoir l'honneur de vous loger dans mon chétif ermitage des Délices, pour ne pas bâtir au plus vite quelque chose de plus digne de vous recevoir. Votre chambre des comptes n'entendra pas sitôt parler de moi. L'acquisition de la terre de Ferney m'a causé plus d'embarras que celle de Tournay; tout a été fini en un quart d'heure avec M. de Brosses; mais pour Ferney, il n'en va pas de même : monseigneur Paramont, le sérénissime comte de La Marche, me remet la moitié des droits, et son conseil exige que je spécifie ce qui dépend de lui et ce qui n'en dépend pas ; c'est une distinction très-difficile à faire et qui demande des recherches de bénédictins. Je me donne bien de garde de faire des actes de seigneur à Ferney. Je n'ai point encore signé le contrat : je n'agis jusqu'à présent qu'avec une procuration du vendeur. Je n'ose même aller à la messe de peur que la chambre des comptes ne saisisse mon fief. N'aurai-je pas même encore, s'il vous plaît, six mois après la signature pour vous donner aveu et dénombrement ? Je m'en rapporte à vous ; j'espère qu'on ne me chicanera pas ; mais, mon cher président, ce que j'ai bien plus à cœur et ce que je regarde comme la plus belle des acquisitions, c'est d'avoir quelque part dans le souvenir de Mme de Ruffey 6. S'il y a beaucoup de dames à Dijon qui lui ressemblent, c'est à Dijon qu'il faut vivre. Aussi aurais-je déjà fait le voyage si je n'avais embrassé bien fermement le parti de la retraite pour le reste de ma vie.
Vous pourrez dire de moi :
Namque sub Œbaliæ memini me turribus altis
Corycium vidisse senem, cui pauca beati
Jugera ruris erant, etc.7

Et qu'est-ce qui me retient sur les bords de mon lac ?
Libertas, quae sera tamen respexit inertem.8
Voilà trop de latin. Je vous dirai en français que toute ma famille est aux pieds de Mme de Ruffey, et que mon cœur est à vous pour jamais. »

2 Et sous tes pas naitront des roses .

3 M. de Brosses ne faisait qu'arriver à Dijon, de retour de Tournay, qu'il venait de vendre à vie à Voltaire.

4 V* a tendance à exagérer un peu mais il faut reconnaître qu'il a commencé les améliorations de ses logis dès son séjour à Cirey, puis aussi notablement aux Délices , avant de s'attaquer à Tournay et Ferney .

5 Voilà ce qui m'inquiète et ce qui m'occupe tout entier .Horace, Épîtres, I,i,ii .

6 Mme de Ruffey avait accompagné son mari dans la visite qu'il fit à Voltaire en octobre 1758.

7 Et en effet je me souviens d'avoir vu, au pied des hautes tours de la cité d'Oebalos, un vieillard corycien qui avait quelques arpents d'une terre bénie . Virgile, Georgiques, IV, v, 125 et 127-128 .

8 La liberté, qui bien tard est venue me favoriser, malgré mon insouciance . Virgile, Bucoliques, I, 28 .

 

26/01/2014

si j'étais plus jeune je ferais l'impossible pour me damner avec vous ou avec madame votre fille

... Petit canaillou !

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« A Louise-Suzanne Gallatin

Vaudenet 1

[vers le 5 janvier 1759]

Par l'enchainement des causes secondes, madame, il arrive que de neuf chevaux de carrosse nous n'en avons aujourd'hui pas un 2. Pour Dieu, tâchez de venir dîner avec nous à deux heures . Nous raisonnerons, ma chère voisine . J'ai à cœur ce chemin autant que vous . J'ai écrit à M. de Brosses 3. Je suis prêt à donner cinq cents livres, mais il faut qu'il y consente . Je ne conçois pas qu'il puisse refuser un consentement qui ne lui coûte rien . Les difficultés et les petitesses me révoltent, je l'en croit incapable . Il faut que j'aie l'honneur de vous parler . Vous savez que je ne vais jamais dans votre ville hérétique . Je ne veux point me damner . Cependant si j'étais plus jeune je ferais l'impossible pour me damner avec vous ou avec madame votre fille . Ce m'est tout un . Mille respects .

V.

J'ai fait attendre le porteur ; j'en demande très humblement pardon, mais nous gobelottions 4 avec les amis de M. et de Mme Gallatin et nous buvions à leur santé . Je leur présente mes respects . Je mets dans ce paquet l'écrit en question . J'attends la réponse de M. De Brosses . Je me charge de tout le chemin de Prégny à Tournay ; et j'entrerai dans les dépenses du chemin de Prégny à Genève, en conséquence des sentiments magnanimes que le président ne manquera pas de me témoigner , car il est attaché à M. et à Mme Gallatin Vaudenet comme moi . Tout ce qui me fâche c'est qu'ils ne soient pas venus manger avec leurs amis, un dindon aux truffes de Ferney tendre comme un pigeonneau, et gros comme l'évêque de Genève . Quand aurons-nous l'ami Gauffecourt ? Je lui arrange un appartement .

Mille tendres respects ,

l'ermite V. »

2 Mme Denis écrit le 3 janvier 1759 à Gabriel Cramer : « Je suis désolée, monsieur de ne point voir Mme Cramer et je ne sais par où m'y prendre pour y parvenir ; nous n'allons point à Lausanne . Mon oncle y a envoyé ce matin Jean-Louis [Wagnière] et Maton ce qui nous prend trois chevaux et les quatre autres sont à Ferney . Je vous avoue qu'il est triste d'avoir huit chevaux et d'être toujours à pied, il ne nous reste que l'étalon […]

Je serai quatre jours sans chevaux […] parce que mon oncle fait voiturer des bois de charpente . »

4 « Ce mot est bas et signifie boire et grenouiller dans quelque cabaret ou autre lieu . »

 

25/01/2014

les opinions ont plus causé de maux sur ce petit globe, que la peste ou les tremblements de terre . Et ne voulez-vous pas qu'on attaque, à forces réunies , ces opinions ?

... Opinions de droite ou de gauche, extrêmes ou pas, divisent jusqu'à l'absurde les humains . Chaque mini -chapelle fait brûler de l'encens à la gloire du meneur le plus fort en gueule pour espérer avoir quelques miettes de son pouvoir . Les électeurs ne sont que des supporters qui chantent "on a gagné !" ou hurlent "ils ont perdu !!"  selon les sorts/l'essor de leurs candidats . Est-ainsi qu'on peut améliorer notre nation et le monde ?

 

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« A Élie Bertrand [ ?] 1

Aux Délices , 5 janvier 1759

Il n'est pas moins nécessaire mon très cher ami, de prêcher la tolérance chez vous que parmi nous . Vous ne sauriez justifier, ne vous en déplaise , les lois exclusives ou pénales des Anglais, des Danois, de la Suède, contre nous, sans autoriser nos lois contre vous . Elle sont toutes, je vous l'avoue, également absurdes, inhumaines, contraires à la bonne politique ; mais nous n'avons fait que vous imiter . Je n'ai pu, par vos lois, acheter un tombeau en Sichem 2. Si un des vôtres croit devoir préférer, pour le salut de son âme, la messe au prêche, il cesse aussitôt d'être citoyen, il perd tout, jusqu'à sa patrie . Vous ne souffririez pas qu'aucun prêtre dit sa messe à voix basse, dans une chambre close, dans aucune de vos villes . N'avez-vous pas chassé des ministres qui ne croyaient pas pouvoir signer je ne sais quelle formulaire de doctrine ? n'avez-vous pas exilé, pour un oui et un non , de pauvres memnonistes pacifiques, malgré les sages représentations des états généraux qui les ont accueillis ? n'y a-t-il pas encore un nombre de ces exilés tranquilles dans les montagnes de l'évêché de Bâle, que vous ne rappelez point ? n'a-t- on pas déposé un pasteur parce qu'il ne voulait pas que ses ouailles fussent damnées éternellement ? Vous n’êtes pas plus sages que nous, convenez-en, mon cher philosophe, et avouez en même temps que les opinions ont plus causé de maux sur ce petit globe, que la peste ou les tremblements de terre . Et ne voulez-vous pas qu'on attaque, à forces réunies , ces opinions ? N'est-ce pas faire un bien au monde que de renverser le trône de la superstition qui arma dans tous les temps les hommes furieux les uns contre les autres ? Adorer Dieu, laisser à chacun la liberté de le servir selon ses idées, aimer ses semblables, les éclairer si l'on peut, les plaindre s'ils sont dans l'erreur, ne prêter aucune importance à des questions qui n'auraient jamais causé de troubles si l'on n'y avait attaché aucune gravité : voilà ma religion qui vaut mieux que tous vos systèmes et tous vos symboles .

Je n'ai lu aucun des livres dont vous me parlez, mon cher philosophe ; je m’en tiens aux anciens ouvrages qui m'instruisent, les modernes m'apprennent peu de choses . J'avoue que Montesquieu manque souvent d'ordre, malgré ses divisions en livres et en chapitres ; que quelquefois il donne une épigramme pour une définition, et une antithèse pour une pensée nouvelle ; qu'il n'est pas toujours exact dans ses citations ; mais ce sera à jamais un génie heureux et profond, qui pense et fait penser .3 Son livre devrait être le bréviaire de ceux qui sont appelés à gouverner les autres . Il restera, et les folliculaires seront oubliés .

Quant à tous vos écrits sur l'agriculture, je crois qu'un paysan de bon sens en sait plus que vos écrivains qui du fond de leur cabinet veulent apprendre à labourer les terres . Je laboure, et n'écris pas sur le labourage . Chaque siècle a eu sa marotte . Au renouvellement des lettres, on a commencé par se disputer pour des dogmes et pour des règles de syntaxe ; au goût pour la rouille des vieilles monnaies ont succédé les recherches sur la métaphysique, que personne ne comprend . On a abandonné ces questions inintelligibles pour la machine pneumatique et pour les machines électriques, qui apprennent quelque chose : puis tout le monde a voulu amasser des coquilles et des pétrifications . Après cela on a essayé modestement d'arranger l'univers, tandis que d'autres, aussi modestes, voulaient réformer les empires par de nouvelles lois . Enfin, descendant du sceptre à la charrue, de nouveaux Triptolême veulent enseigner aux hommes ce que tout le monde sait et pratique mieux qu'ils ne disent . Telle est la succession des modes qui changent ; mais mon amitié pour vous ne changera jamais . »

1Le destinataire n'est pas indiqué sur la copie de cette lettre ; Charrot suggère Vernes, mais il serait étonnant que V* ne parle pas de son mariage trois jours après . Besterman considère qu'il s'agit presque certainement de Bertrand en raison des références à Berne, de plus il observe que le ton général de la lettre suggère une année postérieure .

2C'est dans ce tombeau que les Hébreux enterrèrent les ossements de Joseph ramenés d’Égypte ; Josué, XXIV, 32-...