21/04/2021
C’est être payé dans la monnaie qu’on a frappée
... Cryptomonnaies ? Monnaies virtuelles, bénéfices virtuels ? A la merci de la moindre panne de courant, de l'oubli du sacro-saint mot de passe : brrrrrr !
Qui a payé le peintre pour mettre un voile pudique et hypocrite : comment tient-il ? Est-ce ce qu'on nommerait un "effet spécial XVIIIè siècle" ?
« A Pierre-Michel Hennin
Toute la masure de Ferney souhaite les plus heureuses et les plus brillantes années à M. Hennin. On dit qu’il reçut le tableau des Trois Grâces1 le jour qu’il prononça son discours. C’est être payé dans la monnaie qu’on a frappée. Il couche dans le lit de Mme de Montpéroux. Toutes les dames de Genève se l’arrachent. Nous le félicitons de tous ses triomphes.
À Ferney, premier jour de l’an [1766], jour où il fait un froid de diable. »
1 Le tableau des Trois Grâces, par Carle Vanloo, le chef-d’œuvre de ce peintre, dont M. Hennin avait fait l’acquisition. Ce tableau est passé en Pologne depuis la Révolution. (Note de Hennin fils.)
Il a été exposé au salon de 1765, et a été précédé ne 1763 d'un autre tableau destiné à la Pologne et que le peintre a détruit . Voir Diderot, Salons, éd. J. Seznec et J. Adhémar, 1960, II, 18, 62-63 ; voir ce jugement sévère de Diderot : « Je vous dirai des Grâces de Van Loo ce que je vous disais il y a quatre ans de sa Médée : c’est un chef-d’œuvre de teinture, et je ne pense pas que l’éloge d’un bon teinturier serait celui d’un bon coloriste. » : https://fr.wikisource.org/wiki/Salon_de_1763
et page 90 et suiv. : https://books.google.fr/books?id=qJVAAAAAYAAJ&printse...
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