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14/09/2010

Bonjour, je suis fatigué de plaisir

 Le Bernin, spécialiste des extases va bien avec Volti qui se dit "fatigué de plaisir", quoiqu'il ne s'agisse pas pour lui de plaisir charnel, ce en quoi je le copie ce jour .

 Fatigué , mais loin du plaisir : http://www.deezer.com/listen-3114332

Fatigué, fatigué : http://www.deezer.com/listen-5497628 : texte remarquable, digne de Volti .

 Eloge de la fatigue : http://www.deezer.com/listen-264970 : poête, humoriste, homme charmant, honnête homme, Robert Lamoureux, qu'il ne faut pas oublier .

Grosse fatigue, épuisement : http://www.deezer.com/listen-2178338

Enfin, une saine fatigue ?!     http://www.deezer.com/listen-2258647

 

 

 

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

Conseiller au Parlement,

Grange-Batelière à Paris

 

 

Je n'ai que le temps de vous mander, mon cher ange gardien, que j'ai trouvé en arrivant ici votre affaire faite, mais faite à moitié. Cela veut dire que M. Argaloti [i] avait proposé vos douze Césars [ii] pour deux mille livres pièce , et que dans le même instant le roi reçut une lettre de l'ambassadeur Thiriot [iii] qui lui mandait qu'on les aurait pour mille . M. Algaroti vient de me dire qu'il vous a instruit de ce solécisme.

 

Nous partons dans l'instant . M. de Maupertuis suit le roi à Berlin . Le voyage de Clèves a été un peu plus agréable que celui de Strasbourg [iv]. Nous avons passé ici MM. Algaroti, Maupertuis et moi indigne trois jours charmants avec un roi qui pense en homme, qui vit comme un particulier et qui oublie entièrement la majesté pour les douceurs de l'amitié [v]. Réellement cela n'a point d'exemple . Il ne lui manque qu'une chose pour être parfait [vi]. Bonjour, je suis fatigué de plaisir, je retourne à Bruxelles par la Hollande. Je ne désespère pas encore de vous embrasser . Mille respects au cœur des anges .

 

V.

 

14 septembre [1740] à Clèves. »

 

i Argaloti = Algarotti.

ii Douze buste attribués au Bernin que d'Argental essayait de vendre à Frédéric.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gian_Lorenzo_Bernini

 

iii Thiriot servait d'intermédiaire.

iv Cf. lettre de Frédéric du 26 mai 1742 . Allusion au voyage incognito que Frédéric avait fait à Strasbourg et dont il fit un récit humoristique à V*

v Dans ses Mémoires, V* fait à Moyland le récit détaillé de cette rencontre.

vi A savoir, être généreux ! V* le 19 janvier 1741 est plus explicite : « Je vous avais écrit ...: il n'a qu'un défaut . Ce défaut pourra empêcher que les douze Césars n'aillent trouver le treizième. »

 

 Fatigués de naissance, ralliez vous à cette grande confrérie : http://www.deezer.com/listen-3737439

 

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13/09/2010

Je pris l'occasion de là de lui dire avec les plaisanteries et la familiarité qu'il permet

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« A Jean-Jacques Amelot de Chaillou

 

A Bareith ce 13[septembre 1743]

 

Le roi [Frédéric II] m'a dit que par les mémoires du maréchal de Noailles il voyait clairement que la France frappait à toutes les portes pour demander la paix, et qu'il ne répondrait pas qu'on n'eût point fait des propositions vagues contre ses intérêts, quand ce ne serait que pour présenter un appât aux Autrichiens, mais qu'il n'en était pas fâché, et qu'il pensait bien que la France serait plutôt son amie que celle de l'Autriche.

 

Je pris l'occasion de là de lui dire avec les plaisanteries et la familiarité qu'il permet, que je ne le soupçonnais d'avoir fait au mois de mai la même petite friponnerie dont il nous accusait et que je ne le soupçonnais point d'avoir proposé sérieusement de s'unir avec la Hongrie contre la France . Il prit la chose très sérieusement, et il me jura deux fois qu'il n'en était rien, que c'était un mensonge de Burmania [envoyé à Vienne] et du parti anglais, que ce n'était pas le vingtième tour de la sorte qu'ils lui eussent joué.

 

« Qui m'en empêchait ? continua-t-il. En aurai-je plus à craindre le ressentiment de la maison d'Autriche quand après l'avoir dépouillée de la Silésie , j'aurai aidé ensuite à lui faire avoir ailleurs un dédommagement ? Elle n'en deviendrai guère plus puissante, et je serai affermi contre elle par de nouvelles conditions. Il n'y en a guère qu'on ne m'ait offertes. Et si j'avais voulu prêter seulement dix mille hommes, on m'offrait de recevoir la loi de moi dans la pacification de l'empire. Mais ce ne sont pas là mes desseins. Je ne prétends pas être l'instrument des Anglais , et ce n'est pas à moi à contribuer à l'élévation de la maison d'Autriche. »

 

Il faut songer à unir l'empire, et à rétablir l'empereur. Il ne croit pas ce projet impraticable. Mais il veut une année, et il dit que si vous gardez seulement vos frontières, cette année suffira. Il est très content que vous ayez envoyé des subsides à l'empereur, il a ajouté en riant qu'il eût souhaité que vous les eussiez envoyés à ses troupes et que l'empereur est un prince faible, capable de donner une partie de cet argent à ses maîtresses.

 

Sa grande envie serait de séculariser plusieurs biens ecclésiastiques . Je crains que cette envie trop connue ne révolte contre lui Wurtzbourg, directeur du Cercle de Franconie. »

 

 

Cercle de Franconie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cercle_de_Franconie

 

12/09/2010

C'est parce qu'on est frivole, que la plupart des gens ne se pendent pas

 Pendus à contrecoeur : http://www.youtube.com/watch?v=XQThin6haxo&feature=re...

 Pendus de bon coeur : http://www.deezer.com/listen-6255245

 

 

« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise du Deffand

 

12 septembre 1760, aux Délices

 

Vous êtes un grand et aimable enfant, Madame. Comment n'avez-vous pas senti que je pense comme vous ? Mais songez que je suis d'un parti, et d'un parti persécuté, qui tout persécuté qu'il est, a pourtant obtenu à la fin le plus grand avantage qu'on puisse avoir sur ses ennemis, celui de les rendre à la fois ridicules et odieux. Vous sentez donc ce qu'on doit aux gens de son parti [i]. M. le duc d'Orléans disait qu'il fallait avoir la foi des bohèmes.

 

Je ne sais si vous avez vu une lettre de moi au roi de Pologne Stanislas. Elle court le monde. C'est pour le remercier d'un livre qu'il a fait de moitié avec le cher frère Menoux intitulé L'Incrédulité combattue par le simple ... bon sens [ii]. Si vous ne l'avez point je vous l'enverrai et je chercherai d'ailleurs, Madame, tout ce qui pourra vous amuser. Car c'est à l'amusement qu'il faut toujours revenir, et sans ce point-là l'existence serait à charge. C'est ce qui fait que les cartes emploient le loisir de la prétendue bonne compagnie d'un bout de l'Europe à l'autre, c'est ce qui fait vendre tant de romans. On ne peut guère rester sérieusement avec soi-même. Si la nature ne nous avait faits un peu frivoles, nous serions très malheureux. C'est parce qu'on est frivole, que la plupart des gens ne se pendent pas [iii].

 

Je vous adresserai dans quelque temps un exemplaire de l'Empire de toutes les Russies [iv]. Il y a une préface à faire pouffer de rire [v] qui vous consolera de l'ennui du livre. Adieu Madame. Je suis malade, portez vous bien, soyez aussi gaie que votre état le permet et ne boudez plus votre ancien ami qui vous est tendrement attaché pour toujours.

 

V. »

 

i Le 5 septembre, la marquise écrit à V* qu'elle trouve « fort ennuyeux et fort orgueilleux » « nombre d'auteurs qu'(il)honore de (sa) protection ». Les philosophes reprochaient à Mme du Deffand d'avoir été favorable à la pièce de Palissot Les Philosophes.

ii Cf. lettre du 8 septembre.

iii Dans les Nouveaux mélanges philosophiques, historiques, critiques etc. 1765, il y aura un article « De la frivolité »

iv Premier tome de l'Histoire de l'Empire de Russie.

v V* s'y moque en particulier de de Guignes ; cf. lettre à Mairan du 9 août.

 

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11/09/2010

ce temps n'est pas loin, où l'on n'en sera pas moins syndic, pour avoir dit qu'un prêtre est un fripon

http://www.deezer.com/listen-267812 : un fripon, qui, je vous l'assure va finir entouré d'olives et de fouchettes acérées !

http://www.deezer.com/listen-299883 : une friponnerie allègre !

 

 

 

 

« A Gabriel Cramer

 

[vers le 10 septembre 1760]

 

Caro Gabriele, quiconque a précautionné les Genevois ses compatriotes contre les friponneries d'un tartufe a très bien fait [i]. Quiconque a mis un V. à la tête de l'ouvrage a très mal fait ; je ne veux point être le chat dont on se sert pour tirer les marrons du feu, et quand je les tire je les veux manger . On nomme trois personnes [ii], et je n'en nomme aucune ; tout ce qui m'étonne, c'est que celle des trois qui a attaché le grelot au cou du fripon, ne lui dise pas en face ce qu'il a écrit de lui ; si j'avais fait cette petite brochure, j'en ferais un gantelet pour ma main droite, et j'irais en donner un soufflet à tour de bras au coquin de Coltord [iii]; il me semble qu'un Genevois qui a eu le courage d'écrire tout ce qui est dans cette brochure doit avoir le courage de l'avouer ; et je vous prédis qu'il viendra un temps, et ce temps n'est pas loin, où l'on n'en sera pas moins syndic, pour avoir dit qu'un prêtre est un fripon. Je vous embrasse de tout mon cœur.

 

Jean-Louis [iv] ne compile, compile, compile [v] pas comme l'abbé Trublet, mais il demande, demande, demande toujours à Monsieur Cramer ; il craint enfin d'abuser de ses bontés, en lui demandant pour lui en propre un exemplaire du Czar [vi] qu'il lira dans sa chambre. »

iA la requête de V* lui-même l'ouvrage fut condamné au feu ; cf. lettre du 5 septembre sur ces Dialogues chrétiens... ou Préservatif contre l'Encyclopédie qui sont actuellement publiés dans ses Œuvres.  « ...un libraire, nommé Rigolet, a imprimé à Lyon une petite brochure dans laquelle l'auteur se moque également des prêtres de Juda et des prêtres de Baal ; c'est toujours bien fait... »

ii Le prêtre mis en scène dans les Dialogues a été supposé être un des rédacteurs du Journal chrétien : Trublet, Joannet ou Dinouart.

iii = Vernet ; cf. lettre du 8 janvier 1758 à Théodore Tronchin : « le col tors d'un tartufe », expression tirée de Pantagruel et de Gargantua.

iv Wagnière, son secrétaire.

vVoir Le Pauvre Diable : « Il compilait, compilait, compilait. » à propos de l'abbé Trublet exactement.

vi Histoire de l'Empire de Russie sous Pierre le Grand.

 

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10/09/2010

Monsieur Rousseau a dû recevoir de moi une lettre de remerciement

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Longue liste de remerciements sincères : http://www.deezer.com/listen-5184177

 

 

 

« A Jean-Jacques Rousseau

[à Monsieur Briasson Libraire pour rendre s'il lui plait à Monsieur J.-J. Rousseau rue Saint-Jacques à Paris / voyez ci-derrière remettre à Monsieur Pissot Libraire quai Conti vis-à-vis le Pont Neuf]

 

 

[vers le 10 septembre 1755]

 

Monsieur Rousseau a dû recevoir de moi une lettre de remerciement [i]. Je lui ai parlé dans cette lettre des dangers attachés à la littérature. Je suis dans le cas d'essuyer ces dangers ; on fait courir dans Paris des ouvrages sous mon nom, je dois saisir l'occasion la plus favorable pour les désavouer [ii]. On m'a conseillé de faire imprimer la lettre que j'ai écrite à Monsieur Rousseau [iii] et de m'étendre un peu sur l'injustice qu'on me fait et qui peut m'être très préjudiciable. Je lui en demande la permission. Je ne peux mieux m'adresser en parlant des injustices des hommes qu'à celui qui les connait si bien.

 

V. »

i Lettre du 30 août qui contient la célèbre phrase : « Il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage », suite à l'envoi par Rousseau de son

 

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes.Cf. http://tecfa.unige.ch/proj/rousseau/voltaire.htm

 

ii Dans cette lettre, V*, en dénonçant encore les libelles de Desfontaines et l'édition annotée par La Beaumelle du Siècle de Louis XIV, désavoue l'édition Néaulme de l'Histoire universelle, les versions de La Pucelle qui « courent le monde » et l'édition qu'on veut faire de La Guerre de 1741.

 

iii Elle est imprimée à la suite de L'Orphelin de la Chine (1755).

Je n'ai point perdu une maîtresse, j'ai perdu la moitié de moi-même

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 "Je vais revoir ma charmante maîtresse" extrait de Le Devin du village, oeuvre de celui qui allait devenir un adversaire réputé de Volti, JJ Rousseau (et j'en demande pardon à Mlle Wagnière ) : http://www.deezer.com/listen-4080435

 

 « A Marie-Louise Denis

rue du Bouloir à Paris.

 

A Lunéville ce 10 septembre [1749]

 

Ma chère enfant, je viens de perdre un ami [1] de vingt ans. Je ne regardais plus il y longtemps Mme du Châtelet comme une femme [2], vous le savez, et je me flatte que vous entrez dans ma cruelle douleur. L'avoir vue mourir, et dans quelles circonstances ! et par quelle cause ! cela est affreux. Je n'abandonne pas M. du Châtelet dans la douleur où nous sommes l'un et l'autre. Il faut aller à Cirey, il y a des papiers importants. De Cirey je reviens à Paris vous embrasser et retrouver en vous mon unique consolation et la seule espérance de ma vie.

 

V. »

1 A Mme du Deffand, le même jour : « Je viens de voir mourir ... une amie de vingt ans. » et à Frédéric le 15 octobre : « ... un ami de vingt-cinq années, un grand homme ... »

2 Le 23 à d'Argental : « Je n'ai point perdu une maîtresse, j'ai perdu la moitié de moi-même, ... une amie de vingt ans que j'avais vue naître. »

 

Pour rester fidèle à Volti qui faisait succéder le rire aux larmes :

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09/09/2010

Il s'agit des usurpations de notre saint-Père le pape

Iconoclaste ? Oh ! non , je n'oserais pas ! quoique ...  

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Et un coup de gueule de 1995, qui est encore d'actualité, tant la papauté est une fonction qui échappe aux lois de l'évolution, comme disait ce savant Darwin ! Pourtant Jean-Paul, tu m'as plu, mais trop de dogme tue la foi . La mienne y compris !

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Plus récent : http://www.deezer.com/listen-3504933 tout aussi ironique, moins mordant , et totalement absent des programmations radio et TV ! Dieu seul sait pourquoi !

 

 

 

« A Michel-Paul-Guy de Chabanon

 

9è septembre 1768

 

Mon cher ami, mon cher confrère, il y a tantôt deux mois que je n'ai écrit à personne. J'avais fait un travail forcé qui m'a rendu longtemps malade ; mais en ne vous écrivant point je ne vous ai pas oublié, et je ne vous oublierai jamais.

 

Vous avez eu tout le temps de coiffer Eudoxie [i], et je m'imagine qu'à présent c'est une dame des mieux mises que nous ayons. Pour Pandore, je ne vous en parle point. Notre Orphée [ii] a toujours son procès à soutenir, et son père mourant est à soigner [iii]. Il n'y a pas moyen de faire de la musique dans de telles circonstances. Est-il vrai que celle du Huron [iv] soit charmante ? Elle est d'un petit Liégeois que vous avez peut-être vu à Ferney . J'ai bien peur que l'opéra-comique ne mette un jour au tombeau le grand opéra tragique. Mais relevez donc la vraie tragédie qui est, dit-on, anéantie à Paris . On dit qu'il n'y a pas une seule actrice supportable. Je m'intéresse toujours à ce maudit Paris du bord de mon tombeau.

 

On dit que l'oraison funêbre de notre ami Jean-George [v] est un prodige de ridicule, et pendant qu'il la débitait on lui criait : « Finissez-donc. » C'est un terrible Welche que ce Jean-George ; on dit qu'il est pis que son frère ; les Pompignan ne sont pas heureux. Je n'ai point vu la pièce ; mais on m'en a envoyé de petits morceaux qui sont impayables.

 

J'ai lu une brochure assez curieuse, intitulée Les Droits des hommes et les Usurpations des autres [vi]. Il s'agit des usurpations de notre saint-Père le pape sur la suzeraineté du royaume de Naples, sur Ferrare, sur Castro et Ronciglione, etc., etc. Si vous êtes curieux de la lire, je vous l'enverrai pourvu que vous me donniez une adresse. Adieu mon cher ami, aimez toujours le vieux solitaire, qui vous aimera jusqu'au temps où l'on n'aime personne . »

 

i Tragédie de Chabanon.

ii La Borde qui composait la musique de la Pandore de V*.

iii Le fermier général.

iv La musique composée par Grétry pour Le Huron, opéra-comique de Marmontel, d'après L'ingénu de V*, représenté le 2 août 1768.

v Oraison funèbre de la reine, prononcée par Lefranc de Pompignan le 11 août 1768 et imprimée ; elle contient des protraits satiriques des philosophes.

vi De V*.

 

De tout temps, le pape ne laisse pas indifférent et inspire foi ou dérision ; je limite là mes illustrations musicales fortement orientées, me direz-vous . Eh ! alors ?

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