07/09/2013
quoiqu'une lettre d'un vieux Suisse ne doive guère être lue d'un héros
... Je vous l'écrit quand même !
http://www.cathy73.fr/article-aaaaahhh-ces-vieux-107760143.html
Les pépés font la loi
« A Frédéric II, roi de Prusse
Aux Délices près de Genève 29 juin [1758]
Sire, quoiqu'une lettre d'un vieux Suisse ne doive guère être lue d'un héros qui est dans la Moravie, que Votre Majesté permette pourtant à l'ancien attachement, au devoir, à la sensibilité, d'oser vous parler de la mort d'un frère 1 . Vous l'avez rendu immortel par la belle épître qui est à la tête de l'histoire de Brandebourg 2, et vous fournissez chaque jour de quoi rendre cette histoire la plus belle et la plus glorieuse de l'Europe . Puisse une heureuse paix terminer tant d'illustres actions, tant de travaux et d'inquiétudes . La douceur de ma retraite ne m'a jamais laissé fermer les yeux un moment sur ce qui regarde votre personne, votre gloire et votre bonheur . Que Votre Majesté me permette de lui renouveler dans cette triste occasion des sentiments que je conserverai jusqu’au tombeau .
V. »
1 Le prince August Wilhelm de Prusse était mort le 12 juin . Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste-Guillaume_de_Prusse_%281722-1758%29
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/09/2013
malgré l'oubli de l'usage où l'on est de charger ces paquets de quelques pistoles qui rendent la consultation plus aisée
... On se rend compte que malgré tout il reste encore des électeurs .
Oh ! pardon, je mélange les consultations médicales avec les électorales, j'ai été abusé par la question d'argent donné qui facilite, il faut le reconnaitre, plus les unes que les autres , c'est vous qui voyez . Un ex-futur-ex président aux dents longues et aux grands moyens (qui ne lui coûtaient personnellement pas beaucoup) a démontré que certaines consultations amènent un diagnostic et un pronostic défavorables , l'argent ne fait pas tout, heureusement .
« A Charlotte-Sophie von Altenbourg, comtesse Bentinck
Aux Délices 29 juin [1758]
Non, madame, vous n'êtes point ingrate pour moi et vous l'êtes encore moins pour M. le comte Christiani 1. Je partais pour aller à la cour de l’Électeur palatin où il faut nécessairement que je passe quelques jours . Je reçus hier votre paquet à ma campagne par la voie d'un négociant de Genève et je ne vis point l'estafette . J'allai sur le champ chez Tronchin qui malheureusement n'entend pas l'italien . Il a fallu traduire le long mémoire du pauvre docteur de Milan et ce docteur a oublié, tout juste, de dire quel remède Vansuitten 2 a prescrit au malade . Malgré ce double embarras et malgré l'oubli de l'usage où l'on est de charger ces paquets de quelques pistoles qui rendent la consultation plus aisée, M. Tronchin a travaillé presque toute la nuit, et demain , vendredi 30 du mois, la consultation partira par la poste . C'est une bien faible ressource, on ne guérit pas de si loin, et si la nature ne s'en mêle, les médecins de Genève ne feront pas plus de bien que ceux de Milan .
Je rends compte à M. le comte Laurent Christiani de la commission que vous m'avez donnée . Je lui annonce la lettre de M. Tronchin et je pars pour Manheim .
Ce voyage, madame, est un triste contretemps pour moi . Je ne me trouverai point dans mon ermitage des Délices pour vous recevoir . Mes nièces vous en feront les honneurs et seront à vos ordres . Je reviendrai dans peu pour me joindre à elles dans le plaisir qu'elles auront pour vous servir .
Ce dérangement est un peu votre faute car il ne tenait qu'à vous de m'instruire de vos marches . J'aurais remis à un autre temps les engagements que j'ai pris avec la cour palatine, dont je ne peux actuellement me dispenser . Nulle raison politique ne devait vous empêcher de me donner vos ordres . Je ne prétends point et je n'ai jamais prétendu , quoi qu'on en dise, faire la paix entre les puissances . Je ne me mêle point des affaires des rois . Je ne pense qu'à ma chaumière et au bonheur de vous y faire ma cour .
Jugez à quel point je dois être fâché contre vous . Un mot de lettre écrit de Milan quinze jours plus tôt eût empêché mon voyage de Manheim . J'aurais volé en Savoie au devant de vous . Je vous aurais escortée à ma chaumière auprès de Genève et à ma cabane de Lausanne . Vous n'êtes point ingrate, mais vous êtes trop négligente et je ne vous pardonnerai que quand j'aurai l'honneur de vous revoir .
Je pars avec bien du chagrin et avec le respectueux et tendre attachement que j'ai toujours eu pour vous .
V. »
1 Le 23 juin 1758, la comtesse demandait à V* une consultation de Théodore Tronchin pour le comte Cristiani, chancelier du duché de Milan pour la reine Marie-Thérèse, alors gravement malade et qui devait mourir peu après ; voir Beltrame, comte Cristiani : http://books.google.fr/books?id=dOMauMaYA9EC&pg=PA276&lpg=PA276&dq=comte+cristiani+1758&source=bl&ots=LNW-YKMaZz&sig=pl_d7s0n3dKsppxUy_8dAO1FP8g&hl=fr&sa=X&ei=9UEqUvGxE6uw7QbW0oGgDg&ved=0CDkQ6AEwAQ#v=onepage&q=comte%20cristiani%201758&f=false
C'est de cette commission que s'acquitte ici V* . Voir une note de la lettre lettre du 12 mai 1758 à la comtesse . La comtesse écrivait le 23 juin: « Commencez s'il-vous-plait, monsieur, par lire le nom du lieu d'où je vous écris cette lettre [Milan] et puis dites-moi si les noms d'ingrate, de perfide, et toutes les galantes épithète dont vous m'honorez me vont au visage . »
Le comte Laurent Cristiani dont il est question plus loin est le fils du grand chancelier malade ; on parle de lui dans : http://www.cg06.fr/cms/cg06/upload/decouvrir-les-am/fr/fi...*
2 Gérard van Swieten, médecin et éminence grise de Marie-Thérèse , « tyran de l'esprit » .Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gerard_van_Swieten
23:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2013
on parle d'horreurs. A Paris on murmure, à Versailles on ne dit mot
... A Sankt Peter on ne se contente pas de parler d'horreurs, on en commet .Poutine sait encore manier le knout, verbalement pour l'instant .
Les François tentent de se faire entendre, le notre en faisant appel à l'Europe et le Romain en jeunant et priant ; de ces faibles voix laquelle aura le plus de succès ?
A l'ONU on se tait , on manque peut-être de peinture bleue pour les casques ?
En tout état de cause, le choix d'une intervention armée en Syrie est aussi détestable que possible .
« A mon impitoyable ESCULAPE (Théodore TRONCHIN)
[vers le 28 juin 1758]
Mon cher grand homme, le rôle de confidente 1 n'est pas dangereux il n'y a point de rôle comique qui ne demande plus d'action et de voix. Une confidente dit son avis tout doucement à sa maîtresse. Votre présidente 2 a une dureté au foie que le plaisir seul peut fondre. Mais vous êtes son maître et le nôtre, et nous sommes tous vos brebis conduisez-nous.
On parle d'une victoire du roi de Prusse 3; on parle de la suite de la victoire du prince de Brunswick; on parle d'horreurs. A Paris on murmure, à Versailles on ne dit mot. Interim vale. »
1 Celui de Marthe dans La Femme qui a raison . Voir : http://books.google.fr/books?id=dig6AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
2 Marguerite-Françoise de Montullé, femme de Jean-Baptiste d'Albertas . Voir : pages 132-133 :http://books.google.fr/books?id=raZBAAAAcAAJ&pg=PA133&lpg=PA133&dq=Marguerite-Fran%C3%A7oise+de+Montull%C3%A9&source=bl&ots=M6xL2TaKwf&sig=qTydl2bKTsg49nmbuKhXP0BsGvk&hl=fr&sa=X&ei=0AkpUsOyHNKS0QXgv4GoAg&ved=0CFIQ6AEwCA#v=onepage&q=Marguerite-Fran%C3%A7oise%20de%20Montull%C3%A9&f=false
3 En liaison avec la victoire de Ferdinand prince de Brunswick, (1721-1792) à cette époque, il doit s'agir de la victoire de Crefeld du 23 juin 1758, où les Français mal commandés furent défaits par un ennemi fort inférieur en nombre, et pour la plupart sans avoir fait feu . Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Krefeld
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mon voyage sera très-court, mais il sera très-agréable, puisque j'aurai le bonheur de vous revoir.
... A Mam'zelle Wagnière uniquement .
« A Marie-Ursule de Klinglin, comtesse de LUTZELBOURG.
Aux Délices, 26 [juin 1758].
Je fais, madame, ce voyage que je croyais ne pouvoir pas faire. Je vais à la cour palatine. Ce qui m'a déterminé, c'est que vous êtes sur la route. Je voyage à très-petites journées, en qualité de malade. Je vous demande un lit dans votre île Jard. Je me fais une idée charmante et la plus douce des consolations de vous faire ma cour, de causer avec vous sur le passé, sur le présent, et même sur l'avenir. Mon voyage sera très-court, mais il sera très-agréable, puisque j'aurai le bonheur de vous revoir.
Le Suisse VOLTAIRE.
Je reçois dans le moment la lettre de M. l'abbé de Klinglin je compte l'en venir remercier incessamment."
23:55 | Lien permanent | Commentaires (1)
04/09/2013
C'est bien dommage que, dans tout ce qui regarde la métaphysique et même l'histoire, on ne puisse pas dire la vérité. Les articles qui devraient le plus éclairer les hommes sont précisément ceux dans lesquels on redouble l'erreur et l'ignorance du public.
... Peut-on lire sérieusement les prédictions d'un docteur en Sorbonne tel qu'Elizabeth Teissier ?
Peut-on ajouter foi aux dires de ces égarés de la science qui prêchent le créationnisme ?
Peut-on se retenir d'ouvrir la boite à gifles et ne pas distribuer des coups de pieds (occultes) à ces diplômés qui vantent les vertus de l'eau énergisée et du pendule détective (plus forts que les Experts ! ) ?
En ce jour de triste anniversaire du massacre d'Oradour sur Glane, peut-on accorder le moindre poste d'enseignant aux négationnistes ?
Peut-on avoir la moindre parcelle d'espoir d'un monde meilleur et de vérité après une réunion d' un G20 ?
Non, cent fois non . Qu'on dénonce sans trêve leur malhonnêteté et/ou leur conn... .
« A Denis DIDEROT.
Aux Délices, 26 juin [1758]
Vous ne doutez pas, monsieur, de l'honneur et du plaisir que je me fais de mettre quelquefois une ou deux briques à votre grande pyramide. C'est bien dommage que, dans tout ce qui regarde la métaphysique et même l'histoire, on ne puisse pas dire la vérité. Les articles qui devraient le plus éclairer les hommes sont précisément ceux dans lesquels on redouble l'erreur et l'ignorance du public. On est obligé de mentir, et encore est on persécuté pour n'avoir pas menti assez. Pour moi, j'ai dit si insolemment la vérité dans les articles Histoire, Imagination, et Idolâtrie, que je vous prie de ne les pas donner sous mon nom à l'examen. Ils pourront passer si on ne nomme pas l'auteur; et, s'ils passent, tant mieux pour le petit nombre de lecteurs qui aiment le vrai. Je vais faire un petit voyage à la cour palatine. Cette diversion m'empêche d'ajouter de nouveaux articles à ceux que M. d'Argental veut bien se charger de vous rendre. J'enverrai seulement Humeur (moral)1, et je l'adresserai à Briasson. Je vous avais trouvé deux aides-maçons 2, dont l'un est un savant dans les langues orientales, et l'autre un amateur de l'histoire naturelle, qui connaît toutes les curiosités des Alpes, et qui peut donner de bons mémoires sur les fossiles et sur les changements arrivés à ce globe, ou globule 3, qu'on nomme la terre. Ces deux messieurs ne demandaient qu'un exemplaire, afin de se régler par ce qui a déjà été imprimé. L'un d'eux a fourni quelques articles, mais il ne paraît pas que les libraires veuillent leur faire ce petit présent. Il y a grande apparence qu'on peut se passer de leurs secours.
Je souhaite que vos peines vous procurent autant d'avantages que de gloire. Comptez qu'il n'y a personne au monde qui fasse plus de vœux pour votre bonheur, et qui soit plus pénétré d'estime et d'attachement pour vous que
le petit Suisse V. »
1 Cet article est inconnu, les articles portant sur ce sujet dans l'Encyclopédie sont d'autres auteurs .
3 V* a été le premier a appliquer ce diminutif à la terre et Littré en donne le premier exemple en 1765 . on a ainsi un indice permettant de savoir que à cette époque V* travaille à son Candide où ce mot est employé par Martin dans le chapitre XX : « … je vous avoue qu'en jetant la vue sur ce globe ou plutôt sur ce globule, je pense que Dieu l'a abandonné à quelque être malfaisant ... » . Les mots ou plutôt sur ce globule sont un ajout ultérieur au manuscrit .
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2013
J'ai oublié de vous dire
... Tant et tant de choses que j'ai moi-même oublié ce que j'aurais pu (ou du ?) vous dire . Sans regret de ma part, sans importance pour vous lecteurs qui avez à disposition une mine d'informations inépuisable, sinon toujours pertinente .
Je vous invite à papillonner
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ARGENTAL.
Mon cher ange, encore un mot avant que je parte pour le Palatinat. Il parait, par le compte que me rend le confident 2, que la tante 3 prétend que la santé de la nièce ne lui permettra pas de faire un voyage à Lyon. Cette extraordinaire tante dit qu'elle n'a à présent qu'un appartement, et qu'elle n'en aura deux qu'en 1759, à la Saint-Jean. Elle ajoute qu'alors M. de Pont-de-Veyle viendra et moi, j'ajoute qu'il serait bien peu convenable que les deux frères ne vinssent point. Nous les logerions aux Délices, nous leur donnerions la comédie; enfin, je ne peux me défaire de l'idée charmante de vous revoir.
Je reçois dans ce moment la lettre de Diderot. Vous avez dû voir Imagination et Idolâtrie. Je crois que ce dernier article (tout neuf qu'il est) , est si vrai qu'il passera chez l'examinateur théologien, pourvu qu'il ne lui soit pas donné sous mon nom.
Donnez-moi, mon cher ange, la consolation de recevoir une lettre de vous, dans un mois, aux Délices, à mon retour de Manheim. Adieu, mon cher et respectable ami.
V.
J'ai oublié de vous dire que Tronchin a été chargé de l'emprunt des six millions que la ville de Lyon fournit au roi. Puisse-t-il réussir auprès de la tante comme auprès du contrôleur général . »
23:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2013
il est très-convenable, dans le temps présent où l'argent est si rare, qu'un grand prince comme monseigneur le duc ... indemnise M. ... de la perte réelle qu'il fait en retirant son argent de France
... On croit rêver !
Les boursiers doivent n'en pas croire leurs yeux, notre ministre du budget et des finances en rendrait son portefeuille si c' était encore vrai en ce XXIè siècle de misère organisée ! Perdre de l'argent en le retirant de France, voilà qui n'est pas actuel, n'est - ce pas ? Gérard 2par2 , Nanard et Coursensac , pour ne citer qu'eux, ne sont pas des gagne-petit et cherchent fortune loin ,- ou pas-, de leur mère patrie . Comme quoi, le changement (de régime) c'est bien maintenant !
"Froggy condamné au pain sec et à l'eau", ou "la monnaie flottante"
« A Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de SAXE-GOTHA 1
Aux Délices, 24 juin [1758].
Madame, je viens enfin de trouver à Genève le seul homme qui puisse prêter de l'argent à Votre Altesse sérénissime. J'ai retardé, pour venir à bout de cette affaire, un voyage que je suis obligé de faire chez monseigneur l'électeur palatin. Je pars avec la satisfaction de donner à Votre Altesse sérénissime une preuve de ma respectueuse et tendre reconnaissance, et avec la douleur de ne pouvoir venir me mettre à vos pieds. Il ne s'agira, madame, que de faire écrire, ou par un de vos ministres, ou par votre banquier de Francfort, à M. de Labat, baron de Grandcour, à Genève. Que Votre Altesse sérénissime ne soit ni surprise ni fâchée contre moi de la liberté que je prends de servir de caution. C'est un usage de républicains, quand ils contractent avec des princes, et cet usage est même établi à Paris. Ce n'est qu'une formalité entre M. de Labat et moi, dans laquelle Vos Altesses sérénissimes n'entrent pour rien et je regarde comme le plus heureux jour de ma vie celui où je peux leur marquer avec quel tendre respect je leur suis attaché.
Je me flatte que Votre Altesse sérénissime touchera cinquante mille florins d'empire soit à Francfort, soit à Amsterdam, sur le premier ordre qu'elle donnera. Je prends la liberté d'assurer Votre Altesse sérénissime qu'il est très-convenable, dans le temps présent où l'argent est si rare, qu'un grand prince comme monseigneur le duc de Saxe-Gotha indemnise M. de Labat de la perte réelle qu'il fait en retirant son argent de France pour vous le remettre. Sa délicatesse ne lui permet pas de demander un autre intérêt que de cinq pour cent pendant les quatre années qu'il vous laisse son argent et votre générosité, madame, ne vous permettra pas de ne lui point 2 accorder de votre pure volonté un pour cent de plus c'est une bagatelle. Votre ministre peut lui écrire dans cette idée; un simple billet que votre banquier de Francfort ou d'Amsterdam lui enverra signé de monseigneur le duc et de Votre Altesse sérénissime terminera toute l'affaire. Les choses de ce monde ne méritent pas qu'on y consume plus de temps. Que ne puis-je, madame, employer tout le temps de ma vie à vous témoigner mon zèle inviolable , puisse bientôt la paix, nécessaire aux princes et aux peuples, rendre à votre auguste famille le repos, qui est la récompense de la vertu .
Conservez, madame, vos bontés à votre vieux Suisse, qui n'oublie pas la grande maîtresse des cœurs. »
1 Voir lettre du 22 juin 1758 à Jean-Louis Labat : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/09/01/il-faut-brievete-et-clarte-bonsoir-5153854.html
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0)