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31/10/2021

Il semble que ma destinée ait été de prendre le parti de ceux que des juges, ou prévenus ou trop sévères, ont inhumainement condamnés

... Quel meilleur avocat peut-on avoir que Voltaire , sa générosité et sa compassion colérique ?

Avec le bon coeur de Brassens , qui me semble inspiré par l'affaire de La Barre : https://www.youtube.com/watch?v=w7JGZwLeWeE 

Humour Tribunal: Le juge ne manque pas d'humour - Doc de Haguenau

 

 

 

« A Jean-Baptiste Targe 1

En réponse, monsieur, à la lettre dont vous m’honorez, du 25 juillet, je dois vous dire qu’il est très vrai que j’envoyai, en 1757, à l’amiral Byng, quelques mois avant sa mort 2, le témoignage que M. le maréchal de Richelieu avait rendu à sa conduite. Monsieur le maréchal avait été témoin du combat naval donné fort près du port : j’envoyai sa lettre originale à M. l’amiral Byng ; je l’avais vu à Londres en 1726 ; mais je ne crus pas devoir lui rappeler notre connaissance ; je crus que je le servirais mieux en paraissant être ignoré de lui . Mon paquet tomba dans les mains du feu roi d’Angleterre, qui l’ouvrit, et qui eut la générosité de l’envoyer à l’amiral.

La lettre de M. le maréchal de Richelieu fut présentée au Conseil de guerre ; elle fit pencher quelques juges en faveur de l’accusé ; mais la loi était précise contre lui, rien ne put le sauver. L’amiral, avant sa mort, recommanda sur le tillac, à son secrétaire, de m’écrire qu’il mourait mon obligé, et de m’envoyer tous les écrits qui contenaient sa justification.

Voilà, monsieur, tous les éclaircissements que je puis vous donner sur cette cruelle aventure. Il semble que ma destinée ait été de prendre le parti de ceux que des juges, ou prévenus ou trop sévères, ont inhumainement condamnés.

L’Histoire d’Angleterre, à laquelle vous travaillez, monsieur, offre plus d’un exemple de ces jugements sanguinaires ; et, quelque histoire qu’on lise, l’humanité gémit toujours. J’espère que la lecture de votre ouvrage sera un de mes plus grands plaisirs dans la retraite où je finis mes jours.

J’ai l’honneur d’être, etc.

Voltaire

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi 

Aux eaux de Rolle en Suisse, le 4 août 1756 .»

1 Jean-Baptiste Targe, né à Paris vers 1720, mort en 1788, est auteur de quelques ouvrages, et entre autres d’une Histoire d’Angleterre depuis le traité d’Aix-la-Chapelle en 1748, jusqu’au traité de Paris en 1763, qui parut en 1768, cinq volumes in-12,  ; voir : http://worldcat.org/identities/lccn-n87926821/

et : https://www.dlib.si/stream/URN:NBN:SI:doc-7NJPRPKO/1184602d-eded-466d-9c37-4596abdd7b39/PDF

Il y a grande apparence qu'on deviendra bientôt anthropophages, tant les mœurs se perfectionnent

... Petit Traité D'anthropophagie Politique   de yann wehrling  Format Broché

https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/80803035/wehrling-yann-petit-traite-d-anthropophagie-politique-livre.html?bbaid=4002688028&t=180191&gclid=EAIaIQobChMIurffzO_08wIViIxRCh2E1ADQEAQYBSABEgIWfvD_BwE

 

 

 

« A Jean Ribote Charron

à Montauban

4è auguste 1766 1

Il y a environ six semaines qu'on adressa à M. Ribote par la diligence de Lyon, un paquet roulé en toile cirée, contenant le tableau […] des estampes, des livres . Il est prié de vouloir bien en accuser la réception .

Est-il informé de la boucherie d'Abbeville ? Sait-il que l'on brûle les hommes en Picardie pour n'avoir pas ôté leur chapeau quand la procession passe ? Il y a grande apparence qu'on deviendra bientôt anthropophages, tant les mœurs se perfectionnent . »

1 Original avec cachet « Genève », à Neuchâtel, fonds Boy de La Tour, où manque deux ou trois mots découpés au ciseau .

on dit que dans votre pays on fait le mal assez vite, et qu’on l’oublie de même

... Plût à Dieu que ce ne soit pas en France ! Mais ça se pourrait pourtant . Il n'est qu'à voir pour qui certains sont prêts à voter .

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

4 auguste 1766 1

J’ai communiqué à votre ami votre lettre du 28. Je vous ai écrit par nos correspondants de Lyon. Nous attendons, monsieur, des lettres d’Allemagne pour l’établissement en question. Je suis toujours très persuadé que votre ami de Paris y trouverait un grand avantage . Il n’y a peut-être que la mauvaise santé de mon correspondant de Suisse qui pût déranger ce projet ; mais si la chose était une fois en train, ni ses maladies ni sa mort ne pourraient empêcher l’établissement de subsister. Il ne s’agit que de se rassembler sept on huit bons ouvriers dans des genres différents, ce qui ne serait point du tout malaisé.

Le seigneur allemand 2 à qui on s’est adressé a eu la petite indiscrétion d’en dire quelque chose à un jeune homme 3 qui peut l’avoir mandé à Paris. On n’était point encore entré avec lui dans les détails . On ne lui avait point recommandé le secret ; on a tout lieu d’espérer qu’étant actuellement mieux instruit, cette petite affaire pourra se conclure avec la plus grande discrétion.

On soutient toujours à Hornoy que tout ce qu’on a dit du sieur Belleval est la pure vérité. Ces anecdotes peuvent très bien s’accorder avec les autres ; elles servent à redoubler l’horreur et l’atrocité de cette affaire, qui est peut-être entièrement oubliée dans Paris ; car on dit que dans votre pays on fait le mal assez vite, et qu’on l’oublie de même.

Nous doutons fort que le Dictionnaire des Sciences et des Arts 4 soit donné de longtemps aux souscripteurs de Paris. Mais, quoi qu’il en soit, le projet de réduire cet ouvrage, et de l’imprimer en pays étranger, est extrêmement approuvé. Plût à Dieu que je visse le commencement de cette entreprise ! Je mourrais content, dans l’espérance que le public en verrait la fin.

On dit qu’on fait des recherches chez tous les libraires dans les provinces de France. On a déjà mis en prison, à Besançon, un libraire nommé Fantet 5. Nous ne savons pas encore de quoi il est question.

Toute notre famille vous fait les plus tendres compliments. Nous espérons recevoir de vous incessamment le mémoire en faveur du Breton 6, et ensuite celui du Languedochien 7.

Adieu, monsieur ; on vous aime bien tendrement.

Boursier et compagnie.

On me recommanda, ces jours passés, une lettre pour un notaire ; en voici une autre qu’on m'adresse pour un procureur ; l’amitié ne rougit point de ces petits détails . »

1 Copie contemporaine Darmstadt B. où manque le post scriptum ; l'Edition Correspondance Littéraire , une fois d eplus omet le destinataire .

2 Frédéric II de Prusse .

3 Louis-François, fils de Théodore Tronchin . Voir les lettres de Frédéric II de Prusse : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6474

et : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6482

4 L’Encyclopédie .

5  Fantet ouvre une librairie à Besançon en 1751. Dénoncé par l'un de ses clients, il est arrêté le 18 juillet 1766 et incarcéré pour contrefaçon et vente de livres illicites

Voir la Lettre d'un membre du conseil de Zurich, de V* : https://fr.wikisource.org/wiki/Lettre_d%E2%80%99un_membre_du_conseil_de_Zurich/%C3%89dition_Garnier

6 La Chalotais

7 Sirven

30/10/2021

d'humeur de venir dîner, aujourd'hui

... Non ! Vladimir Poutine et Xi Jinping sont au régime  (dictatorial ) , pas d'humeur folâtre, ronchonchons, ils ont les lèvres gercées et ne peuvent dire cheese, ni saucisson sec pour la photo : https://www.bfmtv.com/international/g20-a-rome-les-chefs-... 

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

[1er août 1766] 1

Les solitaires de Ferney font demander si monsieur le Résident et M. le chevalier de Taulès sont d'humeur de venir dîner, aujourd'hui vendredi, à Ferney avec M. le landgrave de Hesse . »

1 L'Edition Correspondance inédite, 1825, date de juillet ; mais voir lettre du 31 juillet 1766 au landgrave de Hesse-Cassel : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/10/27/vous-avez-cru-sans-doute-que-le-plaisir-rendait-la-vie-6346369.html

Son orgueil sera un peu humilié. Il serait bien plus fâché s’il savait à quel point ses ouvrages tombent tous les jours dans le décri

... Eric Zemmour en désamour : https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/...

Je suppose que ce triste sire serait, en effet, bien plus touché si ses élucubrations imprimées ne lui rapportaient plus un fifrelin , humilié, oui , il le supportera, mais  touché au portefeuille, il changera de ton .

Les médias complices de la haine zemmourienne ? – Madinin'Art

E. Z. tu débloques ! Tu vois à qui tu fais penser ?

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

1er auguste 1766 1

Nous vous remercions sensiblement, monsieur, des trois pièces que vous avez bien voulu nous envoyer, touchant le vingtième de Bresse et Bugey. La douleur de la mort de M. de Ballarré 2, causée par de mauvais médecins qui n’ont pu s’accorder entre eux, a saisi votre ami de la plus vive douleur. Il est certain qu’on n’a point connu la maladie de ce pauvre enfant. Les médecins qui l’ont tué n’ont songé qu’à leur réputation et qu’à faire une expérience. Le mauvais régime a achevé ce que ces indignes médecins avaient commencé. Heureux qui n’a point affaire avec ces messieurs-là ! La sobriété peut contribuer beaucoup à nous empêcher de tomber entre leurs mains.

Nos amis vous prient de nous envoyer votre sentiment sur la manufacture qu’on veut établir 3.

Savez-vous que les médiateurs de Genève ont donné une déclaration publique dans laquelle ils certifient que Rousseau est un infâme calomniateur ? Voilà la qualification qu’il reçoit à la fois de la France et des deux cantons suisses 4. Ne trouvez-vous pas que le petit Jean-Jacques devient tous les jours un important personnage ? Son orgueil sera un peu humilié. Il serait bien plus fâché s’il savait à quel point ses ouvrages tombent tous les jours dans le décri.

Vos amis vous font les plus tendres compliments.

Votre très-humble et très obéissant serviteur

Boursier et compagnie. »

1 Dans la copie contemporaine Darmstadt B. manque la phrase Il serait bien plus fâché […] décri ; l'édition Correspondance littéraire n'indique pas le destinataire .

2 Anagramme de La Barre ; ordinairement utilisées par V* . de telles astuces étaient facilement éventées par la police, plus informée qu'il ne pensait .

3 A Clèves, territoire prussien .

4 Les médiateurs au nom du canton de Berne étaient Ouspourguer et Sinner ; ceux du canton de Zurich étaient Escher et Heidegger. (Beuchot ) et voir lettre du 11 août 1766 à Damilaville : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6454

29/10/2021

Ne pourriez-vous point me procurer une copie de la justification que le col tors a essayé de faire de ses injustifiables sottises ?

... Sottises, le mot est trop faible, et "le" col tors est multiple , et universel, et la liste suivante non exhaustive : Poutine, Xi Jinping, Bachar al Hassad, Erdogan, Kim Jung-un , Gurbanguly Berdimuhamedow, Alexandre Loukachenko, Isaias Afewerki, Mswati III, Teodoro Obiang Nguema : https://www.noovomoi.ca/style-et-maison/infos-pratiques/a...

Voir ce beau travail : https://misterprepa.net/les-dernieres-dictatures-dans-le-monde-2-3-les-dictatures-qui-subsistent-aujourdhui-et-les-pays-ou-un-pouvoir-autoritaire-saffirme/

Les dernières dictatures dans le monde (2/3) - Les dictatures qui survivent  aujourd'hui et les pays où un pouvoir autoritaire s'affirme - Mister Prépa

Actualité brûlante

 

 

« A Gabriel Cramer

[juillet-août 1766]

Je commence à douter que le prophète Élie de Beaumont puise faire paraître son mémoire pour les Sirven dans les circonstances présentes . Elles sont affreuses, et d'ailleurs le parlement de Toulouse est endiablé . Gardez-vous bien d'envoyer à Paris un seul avis au public sur les parricides 1. Je vous en dirai davantage, mon cher Caro, quand je vous verrai, et j'ai grande impatience de vous voir .

Ne pourriez-vous point me procurer une copie de la justification que le col tors a essayé de faire de ses injustifiables sottises ?2 »

2 Il s'agit ici de Vernet et de l'affaire de La Barre signalée à propos de la lettre du 14 juillet 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/10/06/vous-allez-etre-bien-etonne-vous-allez-fremir-mon-cher-frere-6341972.html

Un col tors (d'après un ancien participe de tordre ) est un hypocrite ; V* utilise l'expression dans son poème de l’Éloge de l'Hypocrisie : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-34691597.html

Les connaisseurs en font un très-grand cas

... Mais que savent-ils sur leur pâte préférée : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-10-27/le-...

Écureuil et Nutella | abenchaalors.fr

 

 

« A Nicolas-Claude Thieriot

J’ai reçu votre lettre du 17 juillet, mon ancien ami, et vous devez en avoir reçu une 1 de moi du 26. Je souhaite que le paquet que vous me destinez soit un peu gros ; il n’y a qu’à l’envoyer par la diligence de Lyon à Meyrin . Tout arrive sûrement par cette voie, presque aussi promptement que par la poste. Je croyais qu’on vous avait envoyé les trois volumes des Mélanges 2 ; je vais tout à l’heure recommander au libraire de vous les faire parvenir sans délai. Le livre de Fréret est autre chose que cette Lettre de Thrasybule 3. C’est un assez gros volume in-8°, imprimé en Allemagne depuis quelques mois . Il est intitulé Examen critique des Apologistes 4. On dit que c’est un excellent livre, plein de recherches curieuses et de raisonnements vigoureux . Les connaisseurs en font un très-grand cas. Je vous serai très-obligé de me faire avoir la critique de Thomas 5, la Cacomonade 6 et l’Histoire des Jésuites. J’ai le mémoire des sept avocats 7 . Il ne me parait pas si intéressant que les extraits 8 que vous enverrez sans doute à votre correspondant .

Surtout gardez-vous de nommer celui qui a fait tenir ces extraits. La personne dont vous vous plaignez 9 est inébranlable dans la fermeté de ses sentiments, et met dans l’amitié une chaleur toujours active. Elle aura peut-être été effarouchée d’un peu de tiédeur ou de mollesse qu’on vous reproche quelquefois, et de cette insensibilité apparente qui vous fait oublier vos amis pendant plusieurs mois ; mais il faut pardonner à vos maladies. Nous prenons toujours les eaux en Suisse avec Mlle Corneille. Je crois vous avoir mandé 10 que votre correspondant a donné cinq cents francs aux Sirven. Je m’étais trompé, c’est cent écus d’Allemagne ; mais c’est toujours un bienfait honorable dont ils doivent être reconnaissants. Je vous souhaite une meilleure santé qu’à moi, et je vous embrasse de tout mon cœur. J’aimerai toujours mon ancien ami.

[31 juillet 1766 à Ferney.]11 »

2 Au commencement de 1766, parurent, sous le millésime de 1765, trois volumes intitulés Nouveaux Mélanges philosophiques, historiques, critiques, etc. ; aux pages 190-195 du tome second est un Article nouvellement ajouté (au Traité sur la Tolérance ; voyez tome XXV, pages 115-118). (Beuchot.)

3 Mot écrit Tragibule sur le manuscrit original . La Lettre de Thrasybule à Leucippe, qui circulait en manuscrit, ne fut imprimée qu’en 1768.

4 Voir lettre du 1er avril 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/07/06/m-6325583.html

5 Examen d’un discours de M. Thomas qui a pour titre : Éloge de Louis, dauphin de France ; Paris, Dehansy, 1766, in-8° de iv et 64 pages : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624084x.texteImage

6 Ouvrage de Linguet, dont, il est parlé dans l’avertissement de Beuchot du tome XXI, page xii : https://fr.wikisource.org/wiki/Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome21/Avertissement_de_Beuchot

et voir : https://wellcomecollection.org/works/kx7qy7rj

L’Histoire impartiale des jésuites est du même auteur.

7 Ils sont huit .

9 Damilaville . Voir lettre de Thieriot du 17 juillet 1766 : page 170 : https://www.jstor.org/stable/40519484?read-now=1&seq=11#page_scan_tab_contents

« Vous savez mon illustre ami, comme je vous ai toujours écrit et parlé de Damilaville . Je ne sais à propos de quoi depuis dix-huit mois, son amitié pour moi s'est entièrement glacée . Cette disparate me causa un véritable chagrin, car je l'aimais, et je m'étais dévoué entièrement à lui . Je cherchai et je lui offris toutes les occasions d'émouvoir les sentiments qu'il me témoignait autrefois . Je n'ai pas été ni assez heureux, ni assez adroit pour y réussir ; et il a seulement continué de me transmettre vos lettres et de recevoir les réponses que je vous faisais . J'allai le voir au commencement de cette année, et il m'annonça qu'il allait paraître trois volumes et que j'étais inscrit parmi ceux à qui il en était destiné un exemplaire . J'ai écrit plusieurs fois pour rappeler cette annonce qu'on m'avait faite . On m'a fixé à plusieurs distances . Je viens de prendre le parti de lui écrire que je cesserais de l'importuner davantage et que j'allais avoir recours à vous . Je vous prie donc de me dire comment il faut m'y prendre pour avoir ces trois derniers volumes de vos œuvres . »

11 Mention de la main de Thieriot qui oublie que V* n'est pas à Ferney mais à Rolle .