05/10/2021
Si la police vous fait quelques difficultés, vous n’avez qu’à me mander quels articles il faut corriger
... Paroles d'éditeur en pays démocratique . Paroles qu'on ne risque pas d'entendre en pays totalitaires, la police frappant d'abord et expliquant -parfois- après, l'éditeur se retrouvant lui aussi mis à l'ombre, circulez , il n'y a plus rien à voir .
« A Jacques Lacombe
Vous devez recevoir incessamment, monsieur, par la diligence de Lyon, l’ouvrage de mon ami 1.
Si, avant que vous ayez commencé l’impression, il m’envoie quelques additions ou corrections, je vous les ferai tenir sur-le-champ. Si la police vous fait quelques difficultés, vous n’avez qu’à me mander quels articles il faut corriger, et mon ami les réformera sans peine.
À l’égard de votre autre entreprise 2, je m’en rapporte à votre prudence . Vous ne compromettrez ni vous ni personne. On vous fera tenir incessamment les additions aux petits chapitres. Si on avait eu l’honneur de vous connaître plus tôt, on se serait mis entre vos mains pour tout le reste. Je compte sur votre amitié, et je vous prie d’être persuadé de la mienne.
12è juillet 1766. »
1 Le Triumvirat .
2 Le Recueil .
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Le ministère ne s’occupe pas sans doute de ces pauvretés : il n’est occupé que du soin de faire fleurir l’État
... On va pouvoir le constater ce jour : https://actu.orange.fr/france/les-syndicats-dans-la-rue-mardi-pour-les-salaires-et-envoyer-un-signal-fort-CNT000001EZRYg.html
Mais n'y a-t-il rien de mieux à faire dans les deux camps , ministère et syndicats ?
« A Etienne-Noël Damilaville
12 juillet 1766 1
Mon cher frère, Polyeucte et Néarque 2 déchirent toujours mon cœur ; et il ne goûtera quelque consolation que quand vous me manderez tout ce que vous aurez pu recueillir.
On dit qu’on ne jouera point la pièce de Collé 3 , je m’y intéresse peu, puisque je ne la verrai pas ; et, en vérité, je suis incapable de prendre du 4 plaisir après la funeste catastrophe dont on veut me rendre en quelque façon responsable. Vous savez que je n’ai aucune part au livre 5 que ces pauvres insensés adoraient à genoux. Il pleut de tous côtés des ouvrages indécents, comme La Chandelle d’Arras 6, le Compère Matthieu 7, l’Espion chinois 8 ; et cent autres avortons qui périssent au bout de quinze jours, et qui ne méritent pas qu’on fasse attention à leur existence passagère. Le ministère ne s’occupe pas sans doute de ces pauvretés : il n’est occupé que du soin de faire fleurir l’État . L’intérêt réduit à quatre pour cent me paraît 9 une preuve d’abondance. Je ne crois pas que cet édit ait un effet rétroactif . Je vous prie de vouloir bien m'en instruire, et si les rentes sur l'hôtel de ville seront sujettes à cette réduction .
Je suis bien plus embarrassé de Voltaire des Sirven 10. Je tremble que M. de Beaumont ne se décourage . Je vous conjure d’exciter son zèle. J’ai pris des mesures qui m’embarrassent 11 beaucoup s’il abandonne cette affaire . Parlez-lui, je vous prie, de celle d’Abbeville ; il s’en sera sans doute informé. Je ne connais point de loi qui ordonne la torture et la mort pour des extravagances qui n’annoncent qu’un cerveau troublé. Que fera-t-on donc aux empoisonneurs et aux homicides 12?
Adieu, mon cher ami ; adoucissez, par vos lettres, la tristesse où je suis plongé. »
1 L'édition de Kehl , suivant la copie Beaumarchais, suivie des éditions comporte une suppression et des variantes de détail ; voir notes .
2 Le chevalier de La Barre et le chevalier d’Étallonde.
3 La Partie de chasse de Henri IV, voir lettre du 17 avril 1762 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/03/18/2-5922869.html
4Variante : aucun .
5 Le Dictionnaire philosophique.
6 Poème en dix-huit chants , 1765, in-8°, par l'abbé Du Laurens : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5846131s
7 Le Compère Matthieu, ou les Bigarrures de l'esprit humain, 1766, de l'abbé Henri.-Joseph. Du Laurens . Sur son exemplaire conservé à Ferney, V* a noté : « ce livre est d'un nommé Laurent, moine défroqué, c'est en plusieurs endroits et même pour le fonds une imitation de Candide [...] » Cette remarque est juste .Roman du même auteur, 1766, trois volumes in-8°.
8 Ouvrage d'Ange Goudar : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k107571f.texteImage ;
voir lettre de janvier 1765 à Rieu : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/04/20/ne-vous-affligez-pas-pour-la-prevarication-impudente-d-un-miserable-librair.html
et voir lettre du 30 mai 1765 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/09/30/m-6266808.html
9 Variante : est .
10 Depuis Je ne crois pas que cet édit […], passage supprimé sur le manuscrit Beaumarchais et absent des éditions . Effectivement , la dernière phrase comporte une erreur de copie qui la rend incompréhensible et interdit même toute conjecture ; sauf la suppression pure et simple des mots de Voltaire .
11 Var. : vont m'embarrasser .
12 Var. : parricides.
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04/10/2021
Il se passe des choses bien horribles dans ce monde ; mais on en parle un moment, et puis on va souper
... Déclaration voltairienne récurrente et toujours actuelle .
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
12 juillet 1766. 1
Mes divins anges, quoique les belles-lettres soient un peu honnies, que le théâtre soit désert, que les hommes n’aient plus de voix, que les femmes ne sachent plus attendrir ; quoiqu’il faille enfin renoncer au monde, je ne renonce point aux Roués 2, et je vous prie de me les renvoyer, pour qu’ils reçoivent chez moi la confirmation de l’arrêt que vous avez porté sur eux.
Si vous faites la moindre difficulté de me faire tenir le paquet par la poste, je vous supplie de le faire mettre à la diligence de Lyon, à mon adresse à Meyrin, près de Genève, il arrivera à bon port s'il est vêtu de toile cirée .
Puis-je vous demander s’il est vrai qu’on ait imprimé Barneveldt 3?
Avez-vous vu M. de Chabanon ? Êtes-vous contents de son plan 4?
Je ne vous parle que de théâtre, et cependant j’ai le cœur navré. C’est que je n’aime point du tout les Félix 5 qui font mourir inhumainement, et dans des supplices recherchés, les Polyeuctes et les Néarques 6. Je conviens que les Polyeucte et les Néarque ont très grand tort : ce sont de grands extravagants ; mais les Félix n’ont certainement pas raison. Il y a enfin des spectateurs qui n’aiment point du tout de pareilles pièces. Je me persuade que vous êtes de leur nombre, surtout après avoir lu l’excellent Traité des délits et des peines 7. Il se passe des choses bien horribles dans ce monde ; mais on en parle un moment, et puis on va souper.
Respect et tendresse. »
1 L'édition de Kehl suivant la copie Beaumarchais, et suivie des éditions, omet le second paragraphe .
2 La tragédie Le Triumvirat .
3 Barnevelt, grand pensionnaire de Hollande , cette tragédie d'Antoine-Marin Lemierre venait en effet d’être imprimée .Quoiqu’on en eût interdit la représentation en 1766, elle fut jouée, semble-t-il à Lyon pour la première fois en 1784 et à Paris le 30 juin 1790, et publiée alors ..
Voir : http://theatre1789-1815.e-monsite.com/pages/pieces-gens-et-lieux/les-pieces/b/barnevelt.html
4 De sa tragédie d’Eudoxie ; voir lettre du 29 mai 1766 à Chabanon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/08/20/la-catastrophe-ne-me-parait-annoncee-dans-aucun-des-actes6333078.html
5 Personnage de la tragédie Polyeucte .
6 Autres personnages de Polyeucte qui renvoient à l'affaire La Barre ; voir lettre du 16 juin 1766 à Mme de Dompierre d'Hornoy, sa nièce : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/09/09/je-suis-tres-touche-du-sort-des-polyeuctes-et-des-nearques-que-les-velches.html
7 Par Beccaria ; ouvrage sur lequel Voltaire a fait un Commentaire ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Commentaire_sur_Des_D%C3%A9lits_et_des_Peines/%C3%89dition_Garnier
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Je vous demande instamment une grâce
... Ô journalistes ! par pitié, cessez de vous comporter comme de vulgaires supporters de l'OM , il suffît une victoire entachée de tricherie pour les retrouver aux pieds d'un homme d'affaires, et vous aussi, ce qui au fond ne devrait pas m'étonner en ce temps où l'argent est roi . Et puis parlez aussi de tous les cancéreux anonymes qui se battent sans publicité et qui n'ont pas les moyens de s'offrir le confort du prétendu modèle .
Dites la vérité et non la romance Harlequin .
« [Destinataire inconnu]
Ferney, 9 juillet 1766 1
[…] Je vous demande instamment une grâce . Un procureur veut dépouiller une famille de son bien . Vous n'immolerez point une famille à un procureur . Vous réprimez la vexation et la chicane, loin de les encourager . J'implore votre équité et votre générosité […].
Voltaire. »
1 L'original signé est passé à la vente chez Charavay le 4 novembre 1844 .
09:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/10/2021
Mon cœur et mon estomac vous sont dévoués
... Formule de politesse à adresser à son médecin .
« A Pierre-Michel Hennin
À Ferney, 8è juillet 1766 1
Tout malade que je suis, mon cher monsieur, il faudra probablement que je reçoive dans ma puante et délabrée maison un prince 2 victorieux et aimable. Heureusement il est philosophe . Monsieur l’ambassadeur l’est aussi, vous l’êtes aussi [,,,] le chevalier de Taulès [,,,].
Pouvons-nous sans indiscrétion, Mme Denis et moi, supplier Son Excellence de vouloir bien nous protéger de sa présence, et d’amener M. le prince de Brunswick ? Nous leur donnerons du lait de nos vaches, du miel de nos abeilles, et des fraises de notre jardin. Négociez cette affaire avec Son Excellence ; mettez-moi à ses pieds ; dites-lui qu’après qu’il se sera crevé avec le prince par sa trop bonne chère, il est juste qu’il vienne jeûner le lendemain à la campagne, respirer un air pur, et oublier les tracasseries genevoises, et les cuisiniers français.
Je ne sais point le jour, j’ignore la marche de M. le prince de Brunswick ; j’ignore même si son projet est de dîner dans ma caserne. Mettez-moi au fait ; ayez la bonté de le prévenir sur l’état d’un vieillard infirme. Vous me ressuscitez quelquefois par votre gaieté, secourez-moi par vos bontés. Mon cœur et mon estomac vous sont dévoués.
V. »
1 Les passages entre crochets sont fortement biffés sur le manuscrit ; ils manquent dans les éditions . Voir la réponse de Hennin du 9 juillet : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6392
2 Le prince de Brunswick .
19:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je vais me recueillir aujourd'hui pour voir s'il faut une préface longue ou courte ... Je suis pour le court, et peut-être même très court
... Pour l'oraison funèbre de Bernard Tapie , celui que tout le monde déifie, de la droite à la gauche, et qui sans doute va avoir droit à sa statue, son biopic et sa rue, je ne vois que : "il s'est fait plaisir, à tout prix, à n'importe quel prix, et accessoirement a été un peu utile ".
Il y a deux ans : https://www.voici.fr/news-people/actu-people/video-bernard-tapie-reagit-a-lannonce-de-sa-mort-par-le-monde-668195
« A Gabriel Cramer
[7 juillet 1766 ?]
Je crois avoir envoyé à M. Gabriel un petit extrait des plagiats du révérend père Barre, moine de Sainte-Geneviève ; cela était joint ou je suis fort trompé aux préfaces de Charles XII 1 . Je vais me recueillir aujourd'hui pour voir s'il faut une préface longue ou courte à l'in-4°. Je suis pour le court, et peut-être même très court .
On m'a écrit de Paris pour une belle édition in-4° qu'on veut faire de la Henriade ; j'ai mandé qu'on n'en fît rien, que la vôtre était achevée, et que l’entrepreneur se ferait grand tort à lui-même .
Mes compliments à M. Needham quand vous le verrez .
Vous allez donc avoir la médiation ? Cela sera fort agréable . »
1 En tête de l'édition de 1766 de l'Histoire de Charles XII on trouve un avis de V* dans lequel il démontre que l'Histoire générale de l'Allemagne de Joseph Barre, 1748,, composée après son propre ouvrage, le plagie en divers passages : voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k371335d/f26.image.r=joseph%20barre
Dans les notes du même ouvrage, V* fait d'autres allusions à ces plagiats . Voir aussi l'article « plagiat » du Dictionnaire philosophique, les Remarques pour servir de supplément à l'Essai sur les mœurs, chap. XII , et enfin Les Honnêtetés littéraires .
Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_philosophique/Garnier_(1878)/Plagiat
et : page 584 : https://books.google.fr/books?id=Pju9WJRVHoMC&pg=PA59...
et : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/03/les-honnetetes-litteraires-partie-1.html
17:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ils ont été nommés par leur nom ; c’est une dénonciation dans toutes les formes.
... Et il n'est que temps que cela soit fait : https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-d...
Comment croire en dieu après ça ? Comment confier son enfant à quelque religieux soit disant enseignant ? Ces religieux sont statistiquement aussi dépravés que le reste de la population, la religion n'est qu'un vernis sur de la pourriture : "Il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark " dit Hamlet, il y a quelque chose de pourri dans l'Eglise catholique , peut-on affirmer maintenant . Et je ne pense pas que les autres églises soient indemnes de ce fléau , ce serait miraculeux, et pour tout dire invraisemblable, hélas .
« A André Morellet
7 juillet [1766]
C’est moi, mon cher frère, qui voudrais passer avec vous dans ma retraite les derniers six mois qui me restent peut-être encore à vivre. C’est Antoine qui voudrait recevoir Paul. Mon désert est plus agréable que ceux de la Thébaïde, quoiqu’il ne soit pas si chaud. Tous nos ermites vous aiment, tous chantent vos louanges, et désirent passionnément votre retour.
Le livre de Fréret 1 est bien dangereux, mais oportet hereses esse 2. Les manuscrits de Du Marsais 3 et de Chenelart 4 ont été imprimés aussi. Il est bien triste que l’on impute quelquefois à des vivants, et même à de bons vivants, les ouvrages des morts. Les philosophes doivent toujours soutenir que tout philosophe qui est en vie est un bon chrétien, un bon catholique. On les loue quelquefois des mêmes choses que les dévots leur reprochent, et ces louanges deviennent funestes, che sono accuse e paion' lodi 5. Le bruit de ces dangereux éloges va frapper les longues et superbes oreilles de certains pédants ; et ces pédants irrités poursuivent avec rage de pauvres innocents qui voudraient faire le bien en secret. La dernière scène qui vient de se passer à Paris prouve bien que les frères doivent cacher soigneusement les mystères et les noms de leurs frères. Vous savez que le conseiller Pasquier a dit, en plein parlement, que les jeunes gens d’Abbeville qu’on a fait mourir avaient puisé leur impiété dans l’école et dans les ouvrages des philosophes modernes. Ils ont été nommés par leur nom ; c’est une dénonciation dans toutes les formes. On les rend complices des profanations insensées de ces malheureux jeunes gens ; on les fait passer pour les véritables auteurs du supplice dans lequel on a fait expirer de jeunes indiscrets. Y a-t-il jamais eu rien de plus méchant et de plus absurde que d’accuser ainsi ceux qui enseignent la raison et les mœurs d’être les corrupteurs de la jeunesse ? Qu’un janséniste fanatique eût été coupable d’une telle calomnie, je n’en serais pas surpris ; mais que ce soit un conseiller de grand-chambre, cela est honteux pour la nation. Le mal est que ces imputations parviennent au roi, et qu’elles paraissent dictées par l'impartialité et par l’esprit de patriotisme. Les sages, dans des circonstances si funestes, doivent se taire et attendre.
Quand vous trouverez, mon cher frère, les livres que vous avez eu la bonté de me promettre, M. Damilaville les paiera à votre ordre. Rien ne presse, ne songez qu’à vos travaux et à vos amusements, vivez aussi heureux qu’un pauvre sage peut l’être, et souvenez-vous des ermites, qui vous seront très tendrement attachés. »
1 Examen critique des apologistes de la religion chrétienne
2 Il convient d'être hérétique : Corinthiens, XI, 19 ; https://www.levangile.com/Bible-Annotee-1Corinthiens-11-Note-19.htm
3 L'Analyse de la religion chrétienne, dans le Recueil nécessaire , 1765-1766 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k84514n.texteImage
et voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar_Chesneau_Dumarsais
et : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome18.djvu/271
et : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome26.djvu/510
4 L’Examen important de milord Bolingbroke ; voir la lettre du 26 juin 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/09/20/il-examine-d-abord-de-sang-froid-ensuite-il-argumente-avec-f-6338632.html
L'édition Garnier donne cette note : « Chénelart est probablement un nom sons lequel Voltaire voulait faire passer quelque opuscule. »
5 Qui sont accusations et paraissent louanges .
09:12 | Lien permanent | Commentaires (0)