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22/04/2022

il y a encore une douzaine de lignes à copier, vous les aurez demain

... Mais n'en dites rien avant dimanche 24 avril 20H ! "

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 10 janvier 1767]

Mon cher Caro, je ne suis pas propre à faire la guerre en hiver ; tous mes maux ont redoublé, et me retiennent au lit .

En faisant mes paquets, j'ai dicté une petite réponse à l'abbé d'Olivet 1. Elle entrera dans votre recueil après les tragédies . Sirven vous la remettra ; il y a encore une douzaine de lignes à copier, vous les aurez demain . Je vous demande en grâce de m'en faire tirer pour moi sur-le-champ trois ou quatre douzaines d'exemplaires . »

Puisses-tu te casser chef, bras, mains, pieds, cul, cou

... Ô détestable Poutine !

 

« A Claire Cramer

à Tournay

[vers le 10 janvier 1767]

Je ne sais plus , ma chère voisine, si je pourrai partir, j'ai trop mal aux yeux, à la tête, aux genoux, au ventre, etc. L’imprécation de don Japhet d'Arménie est tombée sur moi . Voici l’imprécation : Puisses-tu te casser chef, bras, mains, pieds, cul, cou1»

 

Les Genevois nagent dans l'abondance, parce qu'outre les bestiaux de leur territoire, ils tirent toutes leurs denrées de Savoie ; et depuis Ripaille jusqu'à Annecy, tous les Savoyards s'empressent à fournir Genève 

... Ce qui est vrai du temps de Voltaire l'est encore aujourd'hui , et outre les victuailles, les Savoyards (et les Gessiens) fournissent leur travail ; sans eux rien ne fonctionnerait plus dans la parvulissime république genevoise .

 

 

« De Voltaire et Marie-Louise Denis

à

Antoine-Charles Esmangart de Bournonville 1

A Ferney, pays de Gex, 10 janvier 1767

Monsieur,

J'ai eu l'honneur d'écrire ce matin à Mgr le duc de Choiseul 2 , et de lui demander un passeport pour nous et nos gens, sur le chemin de Genève et de Suisse, et la lettre est partie par Genève avec la permission de M. de Virieu, commandant dans nos quartiers sous M. de Jaucourt, qui sont venus à Ferney avec d'autres officiers et qui ont été témoins de notre embarras .

Deux heures après l'envoi de ma lettre à Mgr le duc de Choiseul par Genève, nous avons appris que deux de nos fermiers, Suisses de nation, se sont enfuis sans payer . Nous faisons partir cette lettre par Gex sans savoir si le courrier à pied pourra traverser les montagnes couvertes de neige qui séparent le pays de Gex de la Franche-Comté et si la route de Besançon est praticable .

Nous ne savons pas quelles représentations pourront faire les autres domiciliés du pays de Gex, mais nous sommes certainement les plus à plaindre de tous, parce que nous avons cent cinquante personnes à nourrir par jour, tant au château de Ferney qu'à celui de Tournay, frontière de France sur le chemin de Genève .

La fuite et la banqueroute soudaine de nos fermiers, l'abus que font tous nos domestiques de campagne de la cherté des vivres, l'impossibilité d’en faire venir d'ailleurs de convenables à notre table, tout cela nous réduit à un état fort triste . Les Genevois nagent dans l'abondance, parce qu'outre les bestiaux de leur territoire, ils tirent toutes leurs denrées de Savoie ; et depuis Ripaille jusqu'à Annecy, tous les Savoyards s'empressent à fournir Genève ; de sorte qu'à la lettre il n'y a que nous qui soyons vexés . Nous sommes précisément comme dans une ville assiégée .

Environnés que nous sommes de montagnes, où la neige est haute de dix pieds dans les endroits les plus praticables, nous sommes absolument sans aucun secours . Notre seule ressource serait de traverser le lac de Genève pour aller nous pourvoir dans les villes de Savoie, mais il n'y a de bateaux que dans Genève et dans Lausanne . Nous pourrions tuer nos bœufs, mais il ne nous en resterait plus pour le labourage . On n'a jamais, du moins jusqu'à présent, tué de bœuf dans la petite ville de Gex qui n'est au fond qu'un grand et malheureux village où il n'y a jamais eu aucune boutique considérable de marchand .

Nous observons surtout que les paysans chez qui les soldats sont logés, leur fournissent du bois à nos dépens, en dévastant notre petite forêt pendant la nuit . Nous n'entrons pas dans de plus grands détails pour ne point vous fatiguer, mais nous flattons que la générosité de Mgr le duc de Choiseul aura égard à notre situation . Nous espérons surtout un passeport pour nos personnes, tant sur le chemin de Suisse que sur celui de Genève, et nous n'en abuserons pas .

Nous avons l'honneur d'être, avec tous le sentiments que nous vous devons, monsieur, vos très humbles et très dévoués serviteur et servante

Voltaire ; Denis . »

2 Cette lettre n'est pas connue, sans doute parce que le ministre Hennin a jugé préférable de ne pas la transmettre

21/04/2022

cela n'est pas juste

... https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/micr...

Toto, c'est pas juste ! - Livre - France LoisirsC'est pas juste ! | Théâtre le Tribunal | BilletReduc.com

Emmanuel et Marine après le débat hier soir

 

 

« A Joseph-Marie Balleidier 1

Le nommé Bouquet, Suisse, fermier de M. Duval à Vérat, et le mien à l'Ermitage, abuse de l'interdiction présente de commerce avec Genève pour ne me point payer deux années qu'il me doit . Il a résilié comme vous savez son bail, ainsi il n'a nulle excuse . Voyez si vous pouvez obtenir un décret contre lui . Il mérite punition . Vous aviez promis de faire des voyages à Ferney . Vous n'en faites point, cela n'est pas juste .

Voltaire . 

10 janvier [1767] 2

1 Voir : Liste des maires de Gex

- Raymond Gay, au , vraisemblablement natif de Gex, notaire, procureur au bailliage de Gex.

- Joseph Marie Balleidier, né le 23 décembre 1727 à Cruseilles, mort le 13 octobre 1794 à Gex, homme d'affaires de Voltaire, procureur au bailliage de Gex, procureur d'office de la seigneurie de Ferney et syndic de l'Hôtel de Ville de Gex.

- Camille Vincent Balleidier, fils du précédent, né le 7 octobre 1766 à Gex, procureur du Roi à Nantua, président du tribunal civil de Nantua et maire de Gex.

- Louis Gaspard Fabry (1720-1791), subdélégué de l’intendant de Bourgogne sous l’Ancien Régime, puis premier syndic du Tiers-État, chevalier de Saint-Michel et enfin maire de Gex, jusqu'en 1780 où lui succède son gendre Jean-Louis Girod. À un visiteur, Voltaire le décrit comme s’étant illustré « dans l’art de… » puis il allongea les doigts pour les recourber plusieurs fois.

2 Date complétée par Balleidier qui note aussi « R[épondu] led[]it jour ».

20/04/2022

Nous avons déjà une formidable armée pour investir Genève

... "Da ! tovarishchi bankiry !" : paroles d'oligarques .

 

 

« A Johann Benedikt Roch , Major

à Nyon

Suisse

Le Suisse est sensiblement touché de la bonté de mon cher Major 1. Je ne sais pas quand je pourrai profiter de ses offres obligeantes . J'ai une si terrible fluxion sur les yeux que je crains de ne pouvoir aller voir monsieur l'ambassadeur à qui j'avais donné ma parole de lui faire ma cour incessamment à Soleure, pour arranger quelques petites affaires . Nous avons déjà une formidable armée pour investir Genève . J'ai trente dragons à Tournay . Il y a une infanterie moins nombreuse à Saconnex, et d'autres détachements depuis Versoix jusqu'à Collonges . Le commandant est M. le chevalier de Virieu, homme de grande naissance de Dauphiné 2 qui a beaucoup de mérite et de politesse . Je crois que les dames de Genève ont pris un peu trop d'alarme . Le parti des citoyens ne paraît pas disposé à faire la plus légère violence . J'ai bien peur que tout commerce ne soit interrompu pendant tout l'hiver au moins, entre mon petit territoire et celui de Genève qui est encore plus petit que le mien du côté de Gex . Cela est très embarrassant pour mes pauvres vassaux, pour nos domestiques et pour nous .

J'embrasse mon cher Major le plus tendrement du monde .

V.

A Ferney , 9è janvier 1767. »

1 Roch est Landmajor du district de Nyon qui appartient à Berne . Voir aussi : http://republicofletters.github.io/think29/shuffle_voltaire/

2 Sans doute Louis-François-René ; voir : https://brionnais.fr/pm/site/Virieu_RB.htm

 

Votre banquier de Bordeaux peut aisément vous avancer, pour six mois, deux cents louis d’or

... Petit conseil amical (sic) à Valérie Pécresse , moderne Perrette au pot au lait, qui a eu le grand tort de s'offrir le frisson de la conquête du pouvoir présidentiel . Résultat : nada . Elle va se renflouer, c'est sûr, Sarko l'a bien fait , ces animaux politiques ont des facilités qui échappent à grande masse des contribuables . On ne prête toujours qu'aux riches .

 

 

« A Louis-François-Armand du Plessis, duc de Richelieu

À Ferney, 9 janvier 1767

Le favori de Vénus, de Minerve, et de Mars, s’est donc ressenti des infirmités attachées à la faiblesse humaine. Il a succombé sous la fatigue des plaisirs ; mais je me flatte qu’il est bien rétabli, puisqu’il m’a écrit de sa main . Il est d’ailleurs grand médecin, et c’est lui qui guérit les autres. Je n’ai pas l’honneur d’être de l’espèce de mon héros : dès que les neiges couvrent la terre dans mon climat barbare, les taies blanches s’emparent de mes yeux . Je perds presque entièrement la vue. Mon héros griffonne de sa main des lettres qu’à peine on peut lire, et moi, je ne peux écrire de ma belle écriture ; j’entrerai d’ailleurs incessamment dans ma soixante et quatorzième année, ce qui exige l’indulgence de mon héros.

Nous faisons à présent la guerre très paisiblement aux citoyens têtus de Genève. J’ai trente dragons autour d’un poulailler qu’on nomme le château de Tournay, que j’avais prêté à M. le duc de Villars, sur le chemin des Délices. Je n’ai point de corps d’armée à Ferney ; mais j’imagine que, dans cette guerre, on boira plus de vin qu’on ne répandra de sang.

Si vous avez, monseigneur, une bonne actrice à Bordeaux, je vous enverrai une tragédie nouvelle pour votre carnaval ou pour votre carême. Maman Denis, et tous ceux à qui je l’ai lue, disent qu’elle est très neuve et très intéressante. La grâce que je vous demanderai, ce sera de mettre tout votre pouvoir de gouverneur à empêcher qu’elle ne soit copiée par le directeur de la comédie, et qu’elle ne soit imprimée à Bordeaux. J’oserais même vous supplier d’ordonner que le directeur fît copier les rôles dans votre hôtel, et qu’on vous rendît l’exemplaire à la fin de chaque répétition et de chaque représentation . En ce cas, je suis à vos ordres.

Voici le mémoire concernant votre protégé 1, et l’emploi de la lettre de change que vous avez eu la bonté d’envoyer pour lui. Quand même je ne serais pas à Ferney, il restera toujours dans la maison ; maman Denis aura soin de lui, et je le laisserai le maître de ma bibliothèque. Il passe sa vie à travailler dans sa chambre, et j’espère qu’il sera un jour très savant dans l’histoire de France. Je lui ai fait étudier l’histoire des pairs et des parlements, ce qui peut lui être fort utile. Il se pourra faire que bientôt je sois absent pour longtemps de Ferney . Je serais même aujourd’hui chez M. le chevalier de Beauteville, à Soleure, et de là j’irais chez le duc de Virtemberg et chez l’Électeur palatin, si ma santé me le permettait.

Dans cette incertitude, je vous demande en grâce d’avoir pour moi la même bonté que vous avez eue pour Gallien. Ni vos affaires, ni celles de la succession de M. le prince de Guise, ne seront arrangées de plus de six mois. Je me trouve, à l’âge de soixante et quatorze ans, dans un état très désagréable et très violent. Votre banquier de Bordeaux peut aisément vous avancer, pour six mois, deux cents louis d’or, en m’envoyant une lettre de change de cette somme sur Genève. Il le fera d’autant plus volontiers que le change est aujourd’hui très avantageux pour les Français ; et il y gagnera, en vous faisant un plaisir qui ne vous coûtera rien. J’aurai l’honneur d’envoyer alors mon reçu à compte, de deux cents louis d’or, à M. l’abbé de Blet, sur ce qui m’est dû de votre part. Il joindra ce reçu à ceux que mon notaire a précédemment fournis à vos intendants ; ou, si vous l’ordonnez, j’adresserai ce reçu à vous-même, et vous l’enverrez à M. l’abbé de Blet. Je ne vous propose de le lui adresser en droiture que pour éviter le circuit.

Si je suis à Soleure, le trésorier des Suisses me comptera cet argent, et se fera payer à Genève. Je vous aurai une extrême obligation, car, quoique j’aie essuyé bien des revers en ma vie, je n’en ai point eu de plus imprévu et de plus désagréable que celui que j’éprouve aujourd’hui.

Ayez la bonté de me donner vos ordres sur tous ces points, et de les adresser à Genève sous l’enveloppe de M. Hennin, résident de France. La lettre me sera rendue exactement, quoiqu’il n’y ait plus de communication entre le territoire de France et celui de Genève ; et si je suis à Soleure, Mme Denis m’enverra votre lettre. Vous pouvez prescrire aussi ce que vous voulez qu’elle dépense par an pour les menues nécessités de Gallien ; elle vous enverra le compte au bout de l’année.

Je n’ai d’autres nouvelles à vous mander des pays étrangers, sinon que le corps des négociants français, qui est à Vienne, m’a écrit que vous partiez incessamment pour aller chercher une archiduchesse 2, et qu’il me demandait des harangues pour toute la famille impériale et pour Votre Excellence. J’ai répondu lanternes 3 à ce corps, qui me paraît mal informé.

À l’égard du petit corps de troupes qui est dans mes terres, j’ai bien peur d’être obligé, si je reste dans le pays, de faire plus d’une harangue inutile pour l’empêcher de couper mes bois.

On dit que M. de La Borde ne sera plus banquier du roi. C’est pour moi un nouveau coup, car c’est lui qui me faisait vivre.

Je me recommande à vos bontés, et je vous supplie d’agréer mon très tendre respect.

V. »

2   Ce sera finalement Marie-Antoinette, qui épousera, en 1770, le dauphin, depuis Louis XVI.

3 Lanternes s'emploie comme bagatelles, pour opposer à quelqu'un une fin de non-recevoir ou une incrédulité ironique .

19/04/2022

n’ayant rien, on ne peut rien m’ôter ; j’ai tout donné

... Paroles de perdants du premier tour de la présidentielle en dessous des 5% nécessaires pour le remboursement des frais de campagne ?

Quelle est la réponse des banquiers , eux qui refusent si facilement et promptement les demandes des particuliers ? Deux poids, deux mesures ...

A moins que ce ne soit un débitant d'huile qui rode devant ses cuves vides : nouvelle affaire tournesol ! Les grossistes encore pourvus "arnaquent" les particuliers, le terme n'est que trop juste . Rappelons-nous quand même qu'il existe d'autres huiles, et basta girasol ! https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-e...

 

 

 

« De Voltaire et Marie-Louise Denis

à Antoine-Jean-Baptiste-Robert Auget, baron de Montyon 1

Ferney, par Genève, 9 janvier [1767]

Monsieur, c’est une grande consolation que vous soyez le juge de ma nièce, Mme Denis : car, pour moi, n’ayant rien, on ne peut rien m’ôter ; j’ai tout donné. Le château que j’ai bâti lui appartient ; les chevaux, les équipages, tout est à elle. C’est elle que les cerbères de bureau d’entrée persécutent ; nous avons tous deux l’honneur de vous écrire pour vous supplier de nous tirer des griffes des portiers de l’enfer.

Vous avez sans doute entre les mains, monsieur, tous nos mémoires envoyés à monsieur le vice-chancelier, qui sont exactement conformes les uns aux autres, parce que la vérité est toujours semblable à elle-même.

Il est absurde de supposer que Mme Denis et moi nous fassions un commerce de livres étrangers : il est très aisé de savoir de la dame Doiret de Châlons, à laquelle les marchandises sont adressées par une autre Doiret, toute la vérité de cette affaire, et où est la friponnerie.

Nous n’avons jamais connu aucune Doiret, y en eût-il cent : il y a une femme Doiret qui est venue dans le pays en qualité de fripière ; elle a acheté des habits de nos domestiques, sans que nous l’ayons jamais vue ; elle a emprunté d’eux un vieux carrosse et des chevaux de labourage de notre ferme, éloignée du château, pour la conduire ; et nous n’en avons été instruits qu’après la saisie.

Loin de contrevenir en rien à la police du royaume, j’ai augmenté considérablement la ferme du roi sur la frontière où je suis, en défrichant les terres, et en bâtissant onze maisons ; et, loin de faire la moindre contrebande, j’ai armé trois fois mes vassaux et mes gens contre les fraudeurs. Je ne suis occupé qu’à servir le roi, et j’ai trouvé dans les belles-lettres mon seul délassement à l’âge de soixante-treize ans.

Nous avons encore beaucoup plus de confiance en vos bontés, monsieur, que nous n’avons de chagrin de cette aventure inattendue. M. d’Argental peut vous certifier sur son honneur que nous n’avons aucun tort, Mme Denis, ni moi ; et mon neveu l’abbé Mignot, en est parfaitement instruit.

Nous espérons recouvrer incessamment des pièces qui prouveront bien que nous n’avons jamais eu la moindre connaissance du commerce de la femme Doiret, ni de sa personne : nous vous demandons en grâce d’attendre, pour rapporter l’affaire, que les pièces vous soient parvenues. Mme Denis est trop malade pour avoir l’honneur de vous écrire ; et moi, qui l’ai été beaucoup plus qu’elle, j’espère que vous pardonnerez à un vieillard presque aveugle si j’emploie une main étrangère pour vous présenter le respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

Voltaire,

gentilhomme ordinaire du roi.



Je me joins à mon oncle avec les mêmes sentiments, monsieur. Votre très humble et très obéissante servante.

Denis. »

1 Jean-Baptiste-Robert Auget, baron de Montyon, mort le 19 décembre 1820 âgé de quatre-vingt-sept ans, a légué des sommes considérables aux hôpitaux de Paris, et a fait les fonds de différents prix que distribuent annuellement des classes de l’Institut.(Garnier.)

Voir : https://data.bnf.fr/fr/11887021/antoine-jean-baptiste-robert_auget_montyon/

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_de_Montyon