Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

mettez dans votre bibliothèque ce petit livre que j'ai l'honneur de vous envoyer

... Et c'est ainsi que vers 3h 38 du matin du15 avril 2023 le décret de loi sur l'âge de départ à la retraite entre au Journal officiel : https://www.tf1info.fr/politique/quand-emmanuel-macron-a-...

Il n'est plus temps à ceux qui bêlent et ceux qui hurlent de se plaindre . Il est imbécile de parler d'action "antidémocratique" contre le "peuple souverain" ; allez donc faire un tour en Russie, Chine, Turquie, etc., etc.

 

 

« A Charles Bordes

Mon cher confrère, mettez dans votre bibliothèque ce petit livre 1 que j'ai l'honneur de vous envoyer . Il est, dit-on, de l'auteur du Compère Matthieu.

Comment puis-je faire parvenir à cette dame 2 son Tout se dira 3 et son Il est temps de parler 4 ?

J'ai été bien content de M. le comte de Cogny. Il y a peu de gens de son espèce et de son âge aussi aimables et aussi instruits.

Adieu , ce pauvre malade n'a que le temps de vous dire combien il vous aime.

30 auguste [1767] 5. »

1 L'Ingénu .

3 Sur Tout se dira, voir lettre du 29 novembre 1766 à Bordes : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/03/01/m-6368941.html

4 Sur Il est temps de parler, voir aussi lettre du 29 novembre 1766 à Bordes .

5 L'édition Cayrol date de 1768 d'après une indication ajoutée sur le manuscrit ; corrigé par Moland .

Lire la suite

16/04/2023 | Lien permanent

J’espère qu’il ne m’arrivera plus ce qui m’arriva

... avec UBER " dit Emmanuel Macron , qui vient de se faire coincer, ou quand business is business  : https://www.bfmtv.com/economie/tout-comprendre-uber-files-les-methodes-brutales-de-l-entreprise-et-ses-liens-avec-macron-reveles_AN-202207110024.html

 

 

« A Henri-Louis Lekain

17 février 1767

Mon cher ami, si vous n’avez pas le dernier exemplaire des Scythes, que j’ai envoyé pour vous à M. d’Argental, j’en adresse un à M. Marin pour vous le remettre. Je me flatte qu’il aura cette bonté ; et si la multiplicité de ses affaires l’empêche de vous le rendre aussitôt que je le voudrais, je vous prie de le lui demander.

J’espère qu’il ne m’arrivera plus ce qui m’arriva dans Tancrède, où Mlle Clairon faillit à faire tomber la pièce, en y insérant ou en y faisant insérer des vers ridicules, tels que ceux-ci :

Voyant tomber leur chef, les Maures furieux
L’ont accablé de traits, dans leur rage
cruelle. 1

Je sais bien qu’au théâtre on ne se soucie guère du style ; mais le théâtre devient barbare, et ce n’est pas à moi de fomenter la barbarie.

L’exemplaire que j’envoie est chargé de notes pour l’intelligence des rôles ; mais il n’y en a point pour Athamare, parce que vous le jouez : c’est à vous, au reste, à disposer de ces rôles ; je vous prie de faire mes très-tendres compliments à Mlle Durancy, et de dire à M. Molé combien je m’intéresse à son rétablissement.

Je vous embrasse de tout mon cœur.

V. »

Lire la suite

11/07/2022 | Lien permanent

combattre au moins à visage découvert et ne point charger les autres de leurs sottises

... Entendez-vous influenceurs et harceleurs de bas étage ? Votre lâcheté n'a d"égal que votre bêtise , incommensurable (allez vite en chercher la signification, incultes que vous êtes !)

roidesrats.jpg

X, Tiktok , Fessedebouc and Co , beaucoup d'ordure, peu d'or

https://www.ladn.eu/media-mutants/youtube-videastes-inves...

 

 

 

« Au président Germain-Gilles-Richard de Ruffey etc.

à Dijon

Vous verrez, mon cher président, selon toutes les apparences, Mme Denis le même jour que vous recevrez ma lettre. Elle va à Paris pour les affaires les plus pressantes 1; et elle prend son chemin par Dijon, avec la petite du grand Corneille dans l'espérance d'y voir le président de l'Académie. J'aurais bien voulu être du voyage, mais il m'est impossible de quitter le coin de mon feu.

Je suis fâché qu'on ait pu penser à Dijon que je sois l'auteur de la mauvaise épigramme contre Piron au sujet d'une épigramme encore plus mauvaise que ce fou de Piron avait faite contre Bélisaire 2. Ceux qui combattent ainsi devraient combattre au moins à visage découvert et ne point charger les autres de leurs sottises. Il n'est ni vrai ni plaisant de dire

Que les vers durs vont tous en paradis.

Ce vers est même presque aussi dur que ceux de Piron. Le goût est rare dans ce monde.

Je vous parlerai de la terre de Tournay au retour de Mme Denis. En attendant, j'embrasse mon cher président avec les sentiments les plus respectueux et les plus tendres.

V. 

7è mars 1768 à Ferney»

1  Wagnière, secrétaire de Voltaire, dit que Mine Denis fut chassée par son oncle [Mémoires, II, 209). Cette séparation fit événement à Paris. Voyez Grimm, Correspondance. Mme Denis revint à Ferney, à la fin d'octobre 1769 (lettre de Voltaire à d'Alembert, 28 octobre) et ne quitta cette résidence qu'avec son oncle en 1778. (TH. F.)

2 L'épigramme de Piron contre le Bélisaire de Marmontel et la réplique faussement attribuée à V* se trouvent dans la Correspondance littéraire, VII, 440 et 500 .

Voir : https://books.google.fr/books?hl=fr&output=html_text&id=D7H9D4up25MC&q=piron

Lire la suite

27/10/2023 | Lien permanent

Vous ne m'étonnez plus, et j'attends de grandes choses de vous en tout genre

... Mme Schiappa ! Quand bien même Mme Borne vous désapprouve (il est vrai qu'elle n'est pas près de figurer dans Play Boy, elle ! ): https://www.cnews.fr/france/2023-04-02/elisabeth-borne-ju...

 

 

« A János Fekete, comte de Galánta

A Genève, en passant, 12 août 1767 1

J'ai vu la personne qui a été assez heureuse pour être quelque temps auprès de vous 2. Je n'ai point été surpris de ce que j'ai lu. Vous ne m'étonnez plus, et j'attends de grandes choses de vous en tout genre . Je suis surtout édifié de votre piété . C'est un sentiment que vous fortifiez tous les.jours dans l'auguste cour où vous êtes 3. Votre homme m'a dit, monsieur, que vous réfuteriez la lettre d'un Bâlois à M. de La Miranda 4. C'est dans cette vue que je vous l'envoie. Je suis pénétré de vos bontés. J'ai l'honneur d'être avec les sentiments les plus respectueux,

monsieur

de Votre Excellence,

le très humble et très obéissant serviteur

RATEIVOL 5,

cathol. romain. »

1 Copie du XIXè siècle qui suit l'édition « Mes rapsodies, 1781 », de János Fekete, comte de Galánta .

2 Le baron de Fries, si l'on en juge par la lettre de Galanta du 14 juillet 1767 . ce messager avait apporté à V* du vin et un « paquet », c'est-à-dire des lettres .

3 La cour d'Autriche .

4 Allusion à une « Copie de la lettre d'un amman de Bâle , à M. le marquis de Miranda, camérier major du roi d'Espagne » , imprimée dans Mes Rapsodies, reproduite par TH. Besterman . Cette lettre signée « Erimbolt » attaque la censure des livres en Espagne . La « réfutation » de cette lettre apparaît dans Mes Rapsodies.

5 Anagramme de V*.

Lire la suite

27/03/2023 | Lien permanent

quand on est soutenu par vos talents, il n’y a rien qu’on ne puisse hasarder

... Encouragement présidentiel à Mme Borne ...

Bientôt l'épilogue de la chasse aux ministres .

 

 

« A Henri-Louis Lekain

14 février 1767 1

Probablement mon grand peintre tragique commencera les répétitions des Scythes dans le temps qu’il recevra ma lettre.

Je vous avertis, mon cher ami, que je fais partir aujourd’hui, à l’adresse de M. le duc de Praslin, un exemplaire marqué A B dans lequel vous trouverez encore quelques petits changements fort légers. Cette copie est chargée de notes qui disent aux acteurs dans quel esprit la pièce a été composée. Il n’y en a point pour Athamare, parce que c’est vous qui le jouez. 2

Le rôle d’Obéide ne sera point du tout difficile, si l’actrice veut seulement jeter un coup d’œil sur ces notes. Je suppose que M. Molé sera en état de jouer Indatire, qui n’est point du tout un rôle fatigant. Je vous prie de lui dire combien je m’intéresse à sa santé 3. Je crois qu’en général la pièce favorise assez le jeu des acteurs. Il y a plusieurs morceaux qui ne demandent que de la simplicité ; mais je vous avoue que je ne saurais souffrir cette familiarité comique qu’on introduit quelquefois dans la tragédie, et qui l’avilit ridiculement au lieu de la rendre naturelle.

Je ne croyais pas, à mon âge, donner encore une pièce au théâtre ; mais, quand on est soutenu par vos talents, il n’y a rien qu’on ne puisse hasarder.

Je pense que vous donnerez le rôle d’Obéide à Mlle Durancy. Je vous prie de l’embrasser pour moi des deux côtés, si elle veut bien le souffrir.

V. »

1 La copie Beaumarchais-Kehl insère les 3è et 4è paragraphes de la lettre du 17 février 1767 à la suite du 3è de la présente, en la datant du 17 février, mais contient une phrase omise par Lekain ; l'édition de Kehl suit la copie Lekain .

2 Cette phrase omise par Lekain est restituée d'après Kehl .

3 Phrase omise dans manuscrit et édition Beaumarchais-Kehl .

Lire la suite

28/06/2022 | Lien permanent

Vous m’avez fait sans doute trop d’honneur

... dit Aya Nakamura au dadja président , avant de mettre les chansons d'Edith Piaf à son répertoire . Personnellement, comme elle se plait à le répéter , avec sa voix trafiquée (autotune ridicule )  à la mode que je déteste  :  "sinon laisse tomber !", je ne saurais trop le lui conseiller , j'ai "tema sa degaine " et je ne la kiffe pas du tout . Elle sait chanter ce qui plait aux gamins.ines, qu'elle continue, sans plus .

Sans titre.jpg

https://www.youtube.com/watch?v=l66nmVcy110&ab_channe...

 

 

 

« A Marie-Aurore de Saxe, comtesse de Horn

2 septembre 1768 au château de Ferney

Madame,

J’irai bientôt rejoindre le héros votre père, et je lui apprendrai avec indignation l’état où est sa fille. J’ai eu l’honneur de vivre beaucoup avec lui ; il daignait avoir de la bonté pour moi. C’est un des malheurs qui m’accablent dans ma vieillesse, de voir que la fille du héros de la France n’est pas heureuse en France. Si j’étais à votre place, j’irais me présenter à Mme la duchesse de Choiseul. Mon nom me ferait ouvrir les portes à deux battants, et Mme la duchesse de Choiseul, dont l’âme est juste, noble et bienfaisante, ne laisserait pas passer une telle occasion de faire du bien. C’est le meilleur conseil que je puisse vous donner, et je suis sûr du succès quand vous parlerez. Vous m’avez fait sans doute trop d’honneur, madame, quand vous avez pensé qu’un vieillard moribond, persécuté et retiré du monde, serait assez heureux pour servir la fille de M. le maréchal de Saxe 1. Mais vous m’avez rendu justice en ne doutant pas du vif intérêt que je dois prendre à la fille d’un si grand homme.

J’ai l’honneur d’être avec respect,

madame,

votre très humble et très obéissant serviteur.

Voltaire,

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi. »

1 Voir lettre de la comtesse à V*, du 24 août 1768 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1768/Lettre_7319

 

Lire la suite

22/03/2024 | Lien permanent

Est-il vrai qu'on ait supprimé la caisse d'escompte

... Oui, et plutôt deux fois qu'une : https://fr.wikipedia.org/wiki/Caisse_d%27escompte

Il est à ne pas oublier que le taux de rendement du LEP passe ce jour de 5% à 4% ! Merci aux ministres qui visiblement n'en ont  jamais eu besoin  et à la future fournée qui ne fera pas mieux .

 

 

« A Marie-Louise Denis

rue Bergère, vis-à-vis l'hôtel des Menus

à Paris

20è janvier 1769

Ma chère nièce, vous recevrez incessamment, deux paquets que vous apporte M. Des Franches, l'un contient de petites apostilles sur l'affaire de Guimond de La Touche, l'autre regarde votre terre de Ferney, et vous y trouverez un mémoire que vous pourrez envoyer à M. Gayot . Je crois que vous pouvez m'écrire avec liberté par la voie de M. Marin . Les lettres contresignées chancelier ne sont jamais ouvertes, et d'ailleurs une liberté sage n'est jamais dangereuse .

Est-il vrai que le lit de justice 1 n' a pas été bien reçu dans Paris ? Est-il vrai que le public soit indisposé contre M. le duc de Choiseul, et désapprouve hautement la guerre de Corse ? Est-il vrai qu'on ait supprimé la caisse d'escompte que M. de Laborde avait formée ? Voilà de ces choses qu'on peut mander avec la discrétion requise, sans rien risquer, surtout quand 2 est mêlé avec les affaires de La Touche et de la Comédie .

Dites-moi surtout des nouvelles de votre santé, qui m'intéresse beaucoup plus que La Touche et Mme Vestris . Bonsoir , ma chère nièce, votre ancien ami vous embrasse très tendrement. »

1 Le lit de justice du 11 janvier 1769 où de nouveaux impôts et de nouveaux emprunts furent enregistrés par le parlement . Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8614225k.image

2 Un mot comme on a été probablement oublié .

Lire la suite

01/08/2024 | Lien permanent

tant qu'il aura une goutte de sang dans les veines , il combattra le monstre de l'intolérance

... Il serait formidable que ce soit une discipline olympique !

 

 

« A Jean Ribote-Charron 1

à Montauban

Non, il n'est pas mort ; il vous aime autant qu'il déteste la superstition ; et tant qu'il aura une goutte de sang dans les veines , il combattra le monstre de l'intolérance . Il espère envoyer bientôt les Sirven à Toulouse . Les choses sont bien changées, le parlement commence à ouvrir les yeux . Les hommes s'éclairent peu à peu . Le fanatisme commence à être écrasé, et la raison rentrera dans ses droits .

Le tableau de la sacristie de Laveur est curieux 2. Il y en a un de la Saint-Barthélémy au Vatican 3. Les beaux-arts sont fort en honneur dans l’Église . On fait de très sincères compliments à monsieur Ribote.

26è janvier 1769. 4»

3 C'est vrai , tableau de Georges Vasari commandé par le pape Grégoire XIII : https://www.jstor.org/stable/24283185?seq=2

4 Original, cachet « de Lyon » ; édition Louis-Marie Meschinet de Richemend, « La tolérance au XVIIIè siècle », Société de l'histoire du protestantisme français ; Bulletin historique et littéraire (15 avril 1882 ), XXXI, 171 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657726/f182.item

Lire la suite

06/08/2024 | Lien permanent

Je ne sais point d’argent plus mal employé que celui d’ôter la vie en cérémonie pour quinze francs

... Plus de deux exécutions capitales par jour en 2022 sur notre globe ! et la tendance n'est pas à la baisse ; Voltaire en serait excédé, révolté , et nous devons l'être aussi .

Voir : https://www.geo.fr/geopolitique/arabie-saoudite-iran-chin...

et : https://www.cnews.fr/monde/2023-10-10/peine-de-mort-quels...

91AQEhUEPEL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg

... et XXIè siècle encore !

 

 

 

« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin fils

Avocat en Parlement

à Saint-Claude

21è auguste [1768]

Mon cher philosophe, le pendu ne me coûtera rien 1. Le bailliage de Gex est convenu que ce revenant-bon 2 était pour le roi. Je ne sais point d’argent plus mal employé que celui d’ôter la vie en cérémonie pour quinze francs 3.

Quand vous viendrez passer vos vacances ici, nous ferons dresser les actes en question.

M. de Mailly m’a envoyé des faisans, accompagnés d’une lettre qui vaut certainement mieux que tous les oiseaux du Phase 4.

Bonsoir, très-cher philosophe. »

1 Il doit s’agir d’un pauvre diable pendu pour vol. Comme haut justicier, Voltaire pouvait avoir à payer les frais d’exécution. (G. Avenel.)

3 Somme payée au bourreau, qui, selon ce passage devait être imputée au compte du trésor royal . Voir lettre du 13 août 1768 à de Caire : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/03/03/sans-doute-je-suis-corse-et-je-croyais-mes-compatriotes-arra-6488020.html

Lire la suite

11/03/2024 | Lien permanent

vous rencontrerez des Arlequins en soutane, qui ne me feraient plus rire.

... Vous les trouverez facilement en ce Moyen-Orient de cinglés qui se disent honorer Allah et YHWH, et n'oublient pas dans leurs prières le dieu pétrole qui leur fourni les armes . Barbus comme Ali Khamenei ou imberbes comme Netanyahou ne savent que donner des coups de pieds dans la foumilière, destructeurs confirmés uniquement . Il ne reste qu'à attendre la "riposte inexorable" iranienne pour voir s'étendre la destruction : https://www.aa.com.tr/fr/monde/nasrallah-liran-ripostera-...

A quand la reconstruction ?

 

 

« A Marc-Antoine-Louis Claret de La Tourrette 1

18è septembre 1768 à Ferney

Vous allez vous réjouir, monsieur, et vous faites fort bien. On ne peut mieux prendre son temps pour aller voir le pape, que lorsqu’on lui donne des nazardes en lui baisant les pieds. Je ne suis lié à présent avec personne en Italie, et je me suis retranché presque toutes mes correspondances. Il n’y a peut-être que deux personnes à qui je pourrais écrire : l’une est le marquis Beccaria, à Milan ; l’autre, le marquis Albergati, à Vérone. Celui-là joue la comédie tant qu’il peut, et est, dit-on, bon acteur. Si vous voulez, je leur écrirai, et je me vanterai d’avoir l’honneur de vous connaître. J’attends sur cela vos ordres. Pour moi, je ne dois attendre de Rome que des excommunications. Vous recevrez plus de bénédictions des dames que du pape. Vous entendrez de la belle musique, qui n’est plus faite pour mes oreilles dures . Vous verrez de beaux tableaux dont mes yeux affaiblis ne pourraient plus juger ; et vous rencontrerez des Arlequins en soutane, qui ne me feraient plus rire.

Je vous souhaite un bon voyage. J’ai l’honneur d’être avec les sentiments les plus respectueux et les plus tendres, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

V.

Je présente mes respects à toute votre famille. »

Lire la suite

06/04/2024 | Lien permanent

Page : 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371