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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Puisse le nouveau gouvernement de la Russie contribuer à faire cesser les douleurs et les alarmes publiques !

... Raté !

Au XXIè siècle, Citoyen du monde qui gardait encore quelque espoir, passe ton chemin , Poutine imperator n'est pas prêt à lâcher son sceptre , c'est un hochet aux mains d'un tyran, despote aurait dit Voltaire, à ceci près qu'il n'est pas éclairé , plutôt assombrissant , étouffant .

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Si vous osez  bouger, je vous les coupe !

 

 

 

« A Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de Saxe-Gotha

Aux Délices par Genève 4 février 1762

Je crains , madame, d'envoyer par la poste à Votre Altesse Sérénissime une tragédie où elle ne verra du moins que des malheurs du temps passé . Si elle l’ordonne, je tenterai cette voie, heureux si elle peut se plaire quelques moments à voir, dans les infortunes de l'Antiquité , un faible crayon des calamités qui affligent aujourd'hui la terre !

Puisse le nouveau gouvernement de la Russie contribuer à faire cesser les douleurs et les alarmes publiques !

Si Elle daigne faire parvenir à Mlle Corneille les témoignages de sa bonté, Elle peut me les faire adresser par son banquier de Francfort . Elle fait ses respectueux remerciements à Votre Altesse Sérénissime . Je me mets aux pieds de son auguste famille avec le plus profond respect .

Le Suisse V. »

 

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28/01/2017 | Lien permanent

Envoyez-moi je vous prie un galimatias en feuilles du Despotisme oriental

... Ce despotisme , qui sans être un monopole oriental, a encore de fichus représentants dans ce Proche et Moyen Orient, source d'insécurité mondiale, n'est pas encore prêt de disparaitre , trop d'intérêts privés étant en jeu ; abolir des moeurs barbares  n'est qu'une utopie d'occidentaux démocrates honnis .

 Au final, que pèse la démocratie face à des clients richissimes ?

 Estampe intitulée « Le fanatisme renouvelé » de David Lud (graveur), 1703-1704, Collection Michel Hennin, BNF. Source : www.gallica.bnf.fr

 

 

 

« A Gabriel Cramer

[juillet 1762]

Vous pourriez caro Gabriele tirer d'icelle pancarte 1 quelques exemplaires . Tous ces petits chapitres réunis feront incessamment un recueil de facéties curieuses .

Interim il faut renvoyer la dernière feuille de Pompée .

Envoyez-moi je vous prie un galimatias en feuilles du Despotisme oriental 2.

 

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05/06/2017 | Lien permanent

Pourriez-vous faire lire les pièces ci-jointes, et élever la voix publique en faveur des infortunés ?

... Ce qu'a fait Voltaire pour lutter contre l'injustice, serez-vous capable d'en faire de même vous tous qui prétendez aux responsabilités parlementaires ? J'aimerais ne pas en douter, j'aimerais croire que ce n'est pas que l'ambition qui vous guide, j'aimerais tant que vous soyez tous respectables sans retenue . Un jour peut-être ?!

 

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On juge l'arbre à ses fruits ...

 

« A François de Chennevières

3 juillet 1762, aux Délices 1

Permettez, mon cher ami, que je vous recommande vivement le petit mémoire ci-joint . Pourriez-vous le présenter vous-même à M. Dubois ? C'est un brave cornette qui demande à se faire tuer en qualité de capitaine, rien n'est plus juste . Il faut réparer les pertes que nous venons de faire près de Göttingue . Nous vous embrassons tendrement tous tant que nous sommes .

V.

Pourriez-vous faire lire les pièces ci-jointes, et élever la voix publique en faveur des infortunés ? 2»

1 Le manuscrit était apparemment en la possession du premier éditeur Gauthier-Villars, qui semble en avoir fait une transcription littérale ; c'est donc le texte ici donné .

2 La famille Calas .

 

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24/05/2017 | Lien permanent

Attendons un beau jour . Vous me direz que la république n'en a guère, mais j'aurai du moins de belles heures

... Il faut savoir se contenter de peu quand on n'a pas le choix, "vouloir ce qu'on ne peut éviter" comme dit le sage .

les plus belles heures - MARIE-CLAIRE MITOUT

https://mcmitout.com/works/les-plus-belles-heures/

 

 

« A François Tronchin

Conseiller d’État

rue des Chaudronniers

à Genève

Mardi matin [11 mars 1765] 1

Mon cher ami, peut-être ce climat-ci n'est pas trop bon pour les Parisiennes ; madame votre femme a été malade, Mme Denis est encore incommodée d'un mal de gorge ; le genre masculin n'est pas mieux traité, j'ai été affublé d'un rhumatisme de la tête au pieds . Vous voyez d'ailleurs comme le temps est fait . Attendons un beau jour . Vous me direz que la république n'en a guère, mais j'aurai du moins de belles heures quand j'aurai l'honneur d'en passer quelques-unes avec vous . Nous enverrons la clef de l'écurie au vigneron aujourd'hui. »

1 Cette lettre est une réponse à celle de Tronchin du 11 mars, et c'est cette date que Tronchin a portée par erreur sur celle-ci , le mardi étant le 12 . La « clé de l'écurie » se rapporte aux Délices.

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27/05/2020 | Lien permanent

Et réponse, s'il vous plait, sur tous les articles

... Je suis prêt à vous lire et si besoin vous répondre .

 

Mis en ligne le 17/11/2020 pour le 5/9/2015

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 5 septembre 1760]

Tout cela est bon, caro Gabriele, mais rendez-moi le Garassise 1 qu'on m'a prêté et que je dois rendre .

Plus il y a une certaine Jeanne qu'on m'a prêtée aussi, et qui n'est pas la véritable , et vous avez l'exemplaire dont vous n'avez remis que la copie par vous transcrite, et vous aurez en échange la véritable, et sur-le-champ et en donnant-donnant .

Et je ne sais où je puis trouver un recueil des gazettes ecclésiastiques, 2 depuis cinq ans .

Et il me faudrait un journal historique, aussi depuis cinq ans, et celui de Scheurler à La Haye 3 n'est-il pas assez passable ?

Et réponse, s'il vous plait, sur tous les articles .

Et nous répéterons Alzire 4 et vale . »

2 Suivi de trois ans, rayé sur le manuscrit .

3 Le Mercure historique et politique, dont 200 volumes parurent à La Haye de 1686 à 1782 .

4 Cette pièce représentée à Tournay le 18 septembre 1760 était déjà en cours de répétition le 5 ; voir lettre du même jour au marquis Albergati Capacelli :

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05/09/2015 | Lien permanent

Je pourrais alors lui proposer de venir penser et écrire en liberté

... En France ?

S'il est encore un écrivain ukrainien en Russie et un écrivain russe en Ukraine, ces deux-là ont peu de chance de faire paraître quoi que ce soit ; la censure ukrainienne , et plus encore celle des pays partisans de l'Ukraine -plus royalistes que le roi, et plus imbéciles- semblent arriver au niveau déraisonnable et abrutissant de la censure russe : https://actualitte.com/article/105346/ressources/purges-et-censure-en-bibliotheques-en-ukraine-la-guerre-culturelle-bat-son-plein

 

 

 

« Au marquis Francesco Albergati Capacelli

29è janvier 1767à Ferney

Je me trouve, monsieur, à l'âge de soixante et treize ans, environné de la guerre, au milieu des neiges, et exposé à la famine . Tout commerce avec Genève est interrompu par nos troupes qui bordent les frontières . Ce n'est qu'avec beaucoup de difficulté que je reçoit des lettres, et que je puis répondre . Je vous prie de communiquer celle-ci à M. Melchiori 1 . Il n'est pas impossible que j'aille achever ma vie en Hollande, quand la rigueur de la saison sera passée . Je pourrais alors lui proposer de venir penser et écrire en liberté . Comptez sur l’amitié respectueuse que je vous ai vouée jusqu’à mon dernier moment .

V. »

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23/05/2022 | Lien permanent

Mon cher ami, vous aurez tout ce que vous demandez

..., ce qui est exagérément trop, alors M. Guéant, qu'allez-vous voler encore à la Nation ?"

Nous avons ici un ex-ministre particulièrement puant et malhonnête et qu'on peut s'indigner de voir encore en liberté ; il n'est pas seul dans son cas, mais ce n'est pas une raison pour qu'il passe entre les mailles du filet grâce à des avocats hors de prix : https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/comp...

Guéant: c'est de l'art ou du pognon

 

 

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

13 avril [1767]

Mon cher ami, vous aurez tout ce que vous demandez . Mais il faut auparavant savoir si mon paquet vous a été rendu chez M. Gaudet . Il y a eu beaucoup de paquets perdus . Je n'ai point encor le ballot des mémoires de M. de Beaumont . Comme vous le voyez, je vis dans l'embarras et dans le chagrin , c'est-à-dire comme la plupart des hommes . Faites passer, je vous prie, mon cher ami, cette petite lettre à M. de Lambertad 1 . »

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06/10/2022 | Lien permanent

Et partant demande réparation de la part du dit ...

... Jouyet . Fillon dixit .

Nous avons encore à faire avec des gens plus forts en gueule qu'en mémoire , guère enclins à faire progresser autre chose que leurs propres affaires , sale métier . Passons ....

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« A Joseph-Marie Balleidier

[vers le 25 octobre 1759]1

Supplie humblement François Marie de Voltaire, chevalier, gentilhomme ordinaire de la chambre de Sa Majesté,

disant que le 17 et 19 et autres jours du mois courant le sieur Girod notaire de Gex est venu dans les bois du Tournay troubler les frères Jordanet employés par le dit sieur de Voltaire, les menacer de son crédit dans la ville de Gex, de sa grande puissance, et de les faire saisir par la maréchaussée, leur défendant de sa pleine autorité de plus travailler pour le sieur de Voltaire et d'ébrancher aucun arbre pour son chauffage .

Des quelles menaces il a résulté une grande perte pour le dit sieur qui se voit obligé d'acheter du bois pour tout 2 le château .

Il expose aux yeux de la justice la clause du contrat rédigé par le notaire Girod lui-même lequel contrat lui donne pleine jouissance de la forêt .

Et partant demande réparation de la part du dit Girod avec dépens et dommages et intérêts .

Voltaire »

1 Voir pour la date , lettre du même mois à François Tronchin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2014/11/03/j-estime-beaucoup-jeremie-5482007.html

2 V* a écrit toutte !

 

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10/11/2014 | Lien permanent

Mme de Saint-Julien, héroïne de son métier ... est en possession de tuer toutes les perdrix du roi

La parole est à la victime, qu'avez vous à dire ? http://www.deezer.com/listen-5875283

Morte au chant/champ : http://www.deezer.com/listen-6740762

Remords de l'assassin : http://www.deezer.com/listen-2112697

Volatile moqueur, tu seras puni : http://www.deezer.com/listen-250207

 "Tu vois, ami lecteur, quand on écoute, on ne lit plus !" Je paraphrase une morale : http://www.deezer.com/listen-202066

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  « A Jean de Vaines

 

31 auguste 1775

 

Monsieur de Trudaine, Monsieur, a répondu au mémoire que j'eus l'honneur de vous envoyer il y a quelques mois, et que M. le contrôleur général [i] lui remit. Il daigne nous offrir plus et mieux que notre province ne demandait [ii]. Nos États ont sur-le-champ fait leur soumission et leurs remerciements. Je vous prie de vouloir lire la copie de la lettre que je viens d'écrire au maire de Gex, subdélégué de l'intendance et l'un des syndics de nos États [iii].

 

Les citoyens de notre nouvelle petite ville de Ferney nous donnèrent ces jours passés [iv] une fête qui ne sentait point son village de province. Des princes et des princesses de l'Empire [v] y assistèrent. Nos Fernésiens tirèrent à l'arquebuse pour des prix. L'un de ces prix était une médaille d'or gravée à Ferney, portant d'un côté le buste de M. Turgot , et de l'autre ces mots, enfermés dans une couronne d'olivier ; Regni tutamen [vi]. Mme de Saint-Julien, héroïne de son métier, sœur de M. le marquis de Gouvernet [vii], commandant de Bourgogne, laquelle est en possession de tuer toutes les perdrix du roi, a gagné le prix de l'arquebuse, et porte à son cou la médaille de M. Turgot.

 

Je vous remercie grandement, Monsieur, de vos lettres du 21 et 25 d'auguste, que les Welches ont appelé août. Il y a encore parmi ces Welches des barbares bien sots et bien ridicules ; puissent de dignes Français comme vous corriger cette détestable engeance ! »

 

 

iTurgot.

ii Cf. lettre à Moultou du 29 août.

iii Fabry ; cf. lettre du 29 à Moultou.

iv Lors de la Saint Louis.

v Georg Wilhelm de Hesse-Darmstadt, sa femme et leur fille.

vi = Défense du royaume.

vii  Le marquis de La Tour du Pin devenu récemment marquis de Gouvernet.

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31/08/2010 | Lien permanent

vous me rendrez raison si vous pouvez, de toutes les sottises, de toutes les inconséquences, de toutes les contradiction

... Ceci étant dit par des Italiens qui faute d'être des modèles universels, mais tartuffes patentés, se croient tout permis, y compris soutenir les Gilets jaunes et descendre en flammes le président Macron , au grand dam de l'ambassadeur de France qui doit quitter son palais d'Italie

http://www.leparisien.fr/politique/diplomatie-brouille-sa...

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J'entends comme un bruit de botte(s)

 

 

« A Claude-Philippe Fyot de La Marche

Ferney 30è janvier 1764 1

Digne magistrat, bienfaisant philosophe, citoyen digne d'un meilleur siècle, belle âme auprès de qui j'aurais voulu raboter la mienne, il ne sera pas dit, assurément, que je sois assez sot pour mourir sans vous avoir vu dans votre paradis de La Marche . Vous y fondez un hôpital 2, voilà tout juste mon affaire , j'y viendrai en qualité d'impotent, si nos vilains vents continuent, et en qualité d'aveugle si ma fluxion sur les yeux ne guérit pas . J'y viendrai sain et sauf, en litière ou en brancard, en bonnet de nuit ou en perruque . Vous éclairerez mon esprit, et cela vaut bien la guérison de mes yeux que vous me faites espérer ; vous me rendrez raison si vous pouvez, de toutes les sottises, de toutes les inconséquences, de toutes les contradictions de la Gaule transalpine, et des pauvres petits royaumes des Bourguignons et des Francs .

Vous me direz quel chemin il faut prendre pour arriver de ma chaumière à votre palais de La Marche . J'envoie le livre de la Tolérance que l'auteur m'ordonne de vous présenter par la voie de M. de Raimond, directeur des postes de la Franche-Comté . Je ne sais pas si c'est la voie la plus sûre et la plus prompte, je hasarde celle-là , parce que vous ne m'en avez pas donné d'autre . Le paquet doit arriver franc ; s'il fait naufrage en chemin on tâchera de prendre une autre route .

J'ai actuellement une grande affaire avec monsieur votre fils . Je ne sais si vous savez qu'il est venu aussi à Ferney . Je suis à peu près dans le cas du roi, j'ai eu affaire à trois parlements du royaume à la fois, je m'en suis tiré jusqu'ici assez heureusement, nous verrons si je réussirai avec le vôtre . Savez-vous bien que mon affaire est très délicate, et que j'ai obtenu du roi une belle lettre dont on n'a pas fait grand cas . Ce monde-ci est plaisant, et moi aussi en vérité . Mon Dieu que j'ai envie de venir philosopher à La Marche ! J'ai trois jours à vivre, que j'en passe un avec vous, et je suis content . Conservez-moi les bontés dont vous m'honorez, et soyez sûr que vous êtes autant aimé que respecté du vieux de la montagne .

V. »

1 D'après l'édition Correspondance inédite .

2 Note du précédent éditeur : « A Mervans, bourg dépendant de la terre de La Marche . Cette fondation a été transférée à Chalons-sur-Saône. »

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08/02/2019 | Lien permanent

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