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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

absolument guérie ? j'en suis au comble de la joie

...

 

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« A Gabriel Cramer

[vers le 10 février 1763]

Ah ! cet Œdipe est encore plus mauvais que Pertharite . Du moins Pertharite n'avait pas été fait par Sophocle , et Corneille n'avait pas sous le nez son modèle et sa condamnation . Que j'aime Racine ! que j'aime Racine ! mais que je me plains de monsieur Gabriel ! Il ne m'envoie point les feuilles sur la tolérance, il me fait une peine mortelle . Comment se porte-t-il ? Comment se portent madame sa mère et madame sa femme ? M. Philibert ne vous mande-t-il pas que Mme la maréchale de Villars est entièrement hors d’affaire, absolument guérie ? j'en suis au comble de la joie . Bonsoir, ces dernières pièces de Corneille me feront perdre la vue, elles m'ont déjà fait perdre patience . »

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09/01/2018 | Lien permanent

vous allez donc être auditeur ; mais vous ne serez pas lecteur

... Vous allez donc être spectateur, mais vous ne serez pas acteur .

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Souhaitons, et faisons en sorte de ne jamais avoir à lire cet ordre ! Restons mobilisés pour la paix !

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 12 novembre 1763] 1

Caro, vous allez donc être auditeur ; mais vous ne serez pas lecteur de Lefranc de Pompignan instruisant pastoralement son peuple du Puy-en-Velay . Vous faites une bonne œuvre d'imprimer la réponse du quakre 2. Ce quakre-là vaut mieux que celui que le professeur nous a amené . C'était un quakre de Lyon, un quakre baptisé ! Quelle misère !

Vale Caro. »

1 Cette lettre a été manifestement écrite immédiatement avant celle datée du 15 au même, et quelques jours avant celle du 26 novembre 1763 au prince de Ligne .

2 Lettre d'un quakre à Jean-Georges Lefranc de Pompignan , 1763 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56242191.texteImage

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06/11/2018 | Lien permanent

Demande au roi

... Soyons brefs et directs !

 

 

« A Frédéric II, roi de Prusse

[16 octobre 1765]1

[Demande au roi son Extrait du Dictionnaire historique et critique de Bayle 2 et ses Poésies diverses 3.]

1 Lettre vue par Sander ; voir son édition des Hinterlassene Werke Friedrichs II, 1789, vol. I, p. xxxi . Voir : http://friedrich.uni-trier.de/fr/oeuvres/23/104/text/

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16/02/2021 | Lien permanent

Êtes-vous à Shuessingen, êtes-vous à Manheim ?

... Mme Merkel ? Que nenni, Sie sind in Washington mit Donald ! Bon courage face à cet énergumène qui se croit le maître du monde, aimable comme une porte de prison, et c.. comme une valise sans poignée [de main] .

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« A Cosimo Alessandro Collini Secrétaire

historiographe de Son

Altesse Électorale

à Manheim

Aux Délices, 3 mai 1763 1

Je vous prie instamment d'envoyer sur le champ , par la poste un exemplaire d'Olympie à Son Excellence Mgr le cardinal de Bernis à Soissons . Vous me ferez un très grand plaisir, mon cher historiographe . Ayez aussi la bonté de vous souvenir que je vous ai prié d'en faire tenir un exemplaire à Mme Defresnay et de m'en dépêcher un autre par son moyen.

Êtes-vous à Shuessingen, êtes-vous à Manheim ? Pour moi je suis au coin de mon feu, n'en pouvant plus . Je vous embrasse de tout mon cœur .

V. »

1 Dans l'édition Collini manque la moitié environ de la lettre .

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27/04/2018 | Lien permanent

Si j'avais été en état de me lever je me serais hâté de venir lui demander ses ordres

... On a peut-être là l'une des excuses foireuses de Nicolas Sarkozy qui a laissé tomber Valérie Pécresse . Lui, qui a fait appel au peuple pour rembourser ses dettes, ira-t-il jusqu'à s'opposer à l'appel au secours de Valérie, celle-ci montrant par là ses piètres qualités de gestionnaire, et donc l'incapacité révélée à mener les affaires d'un pays .

Combien mesure Sarkozy" : la question qui fascine (toujours) les Français

Si ! si ! il est debout !

 

 

« Au chevalier Charles-Léopold de Jaucourt

[vers le 5 janvier 1767]

Je présente mes très humbles respects à monsieur le Commandant . Si j'avais été en état de me lever je me serais hâté de venir lui demander ses ordres et lui offrir mes très humbles services ainsi qu'à tous messieurs les officiers .

Si je pouvais me traîner demain vers les onze heures, j'aurai cet honneur.

Voltaire. »

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13/04/2022 | Lien permanent

Je voudrais que vous fussiez philosophe syndic

...

 

« A Jacob Vernes

Le brave ennemi d'Athanase et de la tyrannie est supplié de me renvoyer Le Philosophe militaire 1. Je n'ai que cet exemplaire .

Je voudrais que vous fussiez philosophe syndic, et que vous cessassiez d'être un petit Sinésius qui prêchait des bêtises dont il se moquait . Croyez-moi, troquez vite votre maudit rabat de prêtre contre un rabat de conseiller .

Votre très humble et très obéissant serviteur

V.

28è mars [1768].

Renvoyez Le Militaire chez M. Souchay. »

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20/11/2023 | Lien permanent

vous avez éteint pour jamais les petits différends qui s’étaient élevé entre vos fermiers et moi

... Remerciements et voeux du président à l'administration du ministère de l'agriculture ? A voir ; que sont au fait les "petits" différends ?  https://agriculture.gouv.fr/suivi-des-mesures-en-faveur-d...

Sans titre.jpg

Est-ce du passé non renouvelable ?

 

 

 

« A Charles-Eugène, duc de Wurtemberg

A Ferney 29è novembre 1768

Monseigneur,

Ayant su que Votre Altesse Sérénissime se formait une bibliothèque, j'ai pris la liberté de lui envoyer une nouvelle édition du Siècle de Louis XIV à la fin de laquelle est un précis du siècle où nous vivons .

Je prie Votre Altesse Sérénissime d'agréer cet hommage avec bonté .

Souffrez aussi, monseigneur, que je vous remercie encore une fois de l'équité généreuse avec laquelle vous avez éteint pour jamais les petits différends qui s’étaient élevé entre vos fermiers et moi . Je n'ai que des grâces à vous rendre .

J’ai l'honneur d'être avec un profond respect,

monseigneur,

de Votre Altesse Sérénissime

le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

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10/06/2024 | Lien permanent

Tous les étrangers sont très fâchés

... Et voici pourquoi : https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/le-top-10-d...

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

12 septembre 1767 1

Mon cher ami, votre Ingénu accompagné de cinq autres pour différentes personnes n'est point parti . Le frère du résident de Genève qui devait s'en charger, était déjà en route quand on les lui envoya . Vous m'apprenez que le mal n'est pas grand, et qu'on réimprime à Paris cette petite brochure . Il faut absolument que ce soit M. Marin qui ait favorisé le sieur Lacombe, ou que le sieur Lacombe lui-même se la soit fait adresser en droiture, car il est très certain que je n'en ai fait tenir que la moitié à Lacombe et je crois même que cette moitié n'est partie qu'après son édition faite . Cette première partie lui a été envoyée corrigée, et très inutilement, puisque son édition fourmille de fautes . J'espère qu'au moins il m'en fera tenir un exemplaire . Malgré tous mes maux, je m'égaie à voir embellir par des acteurs qui valent mieux que moi une comédie qui ne mérite pas leur peine . Nous avons trois auteurs dans notre troupe . Vous m'avouerez que cela est unique dans le monde ; et ce qu'il y a de plus beau encore, c'est que ces trois auteurs ne cabalent point les uns contre les autres ; nous sommes plus unis que la Sorbonne . Tous les étrangers sont très fâchés 2 que cette faculté de grands hommes ait supprimé sa censure ; elle aurait édifié l'Europe et mis le comble à sa gloire .

J'ai reçu les belles pièces de théâtre qu'on m'a envoyées depuis peu 3 ; c'est Racine et Molière tout pur. Il y a quelque temps que l'on m'adressa un livre intitulé le Siècle de Louis XV 4. Les principaux personnages du siècle sont trois joueurs d'orgue et deux apothicaires 5. Il manquait à ce siècle l'ouvrage que la Sorbonne annonçait; mais j'ose espérer que nous verrons ce chef-d'œuvre. Je ne peux concevoir comme on a permis en France l'impression du livre de du Laurent, intitulé L'Ingénu . Cela me passe.

Je finis, car j'ai la fièvre. Je vous embrasse du meilleur de mon cœur. Vos deux billets ont été rendus à leur adresse .

A propos, je soupçonne fort qu'on aura tronqué L'Ingénu . »

2 Fâchés et non tâchés (édition Besterman ).

3 Sans doute celles qui sont mentionnées dans la lettre précédente ; mais on soupçonne que l'observation qui suit est alors fortement ironique .

4 Il s'agit de Lettres sur les hommes célèbres […] sous le règne de Louis XV, 1752, de Pierre-Louis d'Aquin de Château-Lyon, republiées sous le titre Le Siècle littéraire de Louis XV, 1753 . Voir : https://books.google.fr/books?id=Yc1bAAAAcAAJ&printse... https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3169178.texteImage#

5 Ironique . Deux organistes, dont l'un est le père de l'auteur, sont appelés « génies rares », mais aucun apothicaire ne semble mentionné : https://books.google.fr/books?id=Yc1bAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q=organiste&f=false

Note de Beuchot : D'Aquin de Châteaulyon (à qui est adressée la lettre 5683, voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411359c/f251.image... ), est auteur de Lettres sur les hommes célèbres dans les sciences, la littérature et les arts, sous le règne de Louis XV, 1752, deux parties in-12, qu'on reproduisit (sans les avoir réimprimées) sous le titre de Siècle littéraire de Louis XV, 1754, deux parties in-12. Les deux organistes d'Aquin, le père de l'auteur, et Calvière, sont appelés des génies rares; mais on n'y parle pas d'apothicaires. (B.)

Voir : https://www.musicologie.org/Biographies/d/daquin_louis_claude.html

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume-Antoine_Calvi%C3%A8re

 

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25/04/2023 | Lien permanent

Vous êtes aucunement le maître, monsieur, de demeurer dans un cul-de-sac

... M. Michel Barnier vous y avez été fourré par le président , certes, mais vous n'avez pas dit "non", croyant sans doute que pour sortir d'un cul-de-sac reculer est aussi simple qu'y entrer ou que , optimisme remarquable ou confiance démesurée, vous considériez le fond  inatteignable ou inexistant .

A suivre : https://www.rtl.fr/actu/politique/invite-rtl-nouveau-gouvernement-toujours-plus-de-ministrables-que-de-ministres-en-france-selon-louvrier-7900419759

 

 

« A Simon-Nicolas-Henri Linguet 1

A Ferney 15è mars 1769 2

Vous êtes aucunement le maître, monsieur, de demeurer dans un cul-de-sac 3, de dater vos lettres du mois d’août, quoique celui qui a donné son nom à ce mois se nommât Augustus, et d’appeler la ville de Cadomum, Can 4, quoiqu’on l’écrive Caen. Vous aurez pu voir des courtisans chez le roi, sans avoir jamais vu de courtisanes chez la reine. Vous avez vu dans votre cul-de-sac passer les coureurs du cardinal de Rohan, mais point de coureuses. Vous aurez vu chez lui de beaux garçons, et point de garces ; des architraves dans son palais, et aucune trave. Les gendarmes qui font la revue dans la cour de l’hôtel de Soubise sont si intrépides qu’il n’y en [a] pas un de trèpide.

La langue d’ailleurs s’embellit tous les jours : on commence à éduquer les enfants, au lieu de les élever ; on fixe une femme, au lieu de fixer les yeux sur elle. Le roi n’est plus endetté envers le public, mais vis-à-vis le 5 public. Les maîtres d’hôtel servent à présent des rostbif de mouton 6, tandis que le Parlement obtempère ou n’obtempère pas aux édits.

Notre jargon deviendra ce qu’il pourra. Je suis moitié Suisse et moitié Savoyard, enseveli à soixante-quinze ans sous les neiges des Alpes et du mont Jura ; je m’intéresse peu aux beautés anciennes et 7 nouvelles de la langue française ; mais je m’intéresse beaucoup à vos grands talents, à vos succès, au courage avec lequel vous avez dit quelques vérités 8. Vous en diriez de plus fortes si ceux qui sont faits pour les redouter ne cherchaient point à les écraser ; cependant elles percent malgré eux. Le temps amène tout, et la raison vient enfin consoler jusqu’aux misérables qui se sont déclarés contre elle. Le même imbécile, conseiller de grand’chambre, qui a donné sa voix contre l’inoculation, finira par inoculer son fils, et quand la campagne aura besoin de pluie, on ne fera plus promener la châsse de sainte Geneviève à Paris sur le pont Notre-Dame.

J’ai l’honneur d’être, monsieur, avec toute l'estime que vous méritez, votre . »

2 Réponse à la lettre de Linguet : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7496

Minute autographe à partir de et quand la campagne … ; copies Beaumarchais -Kehl ; éd. « Réponse de M. de Voltaire à M. Linguet », Journal étranger 1er septembre 1769, VI, 299-300 . Linguet, comme Féraud était un adepte de la « néologie ».

4 L'étymologie de Caen est longuement discutée dans le Dictionnaire universel de Thomas Corneille : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040116g/f7.item

Quoi qu'il en soit, V* prend les choses à l'envers : c'est l'orthographe qu'on pourrait changer pour la mettre en accord avec la prononciation et non la prononciation qui comme pour les mots faon, taon, paon, etc., a réduit l'hiatus existant en ancien français .

5 Ici, V* ne songe pas qu'une langue, contrairement à ce qu'on entend dire parfois n'est pas un système réductible à un modèle formalisable . Toute langue comporte l'anormal à côté du régulier, la redondance à côté de la déficience, l'analogique à côté du logique, etc. , et toutes ces irrégularités se trouvent, non dans la périphérie, mais au cœur même du système linguistique . Il n'est, pour s'en convaincre,que d'examiner les formes du verbe être ou ou du verbe aller .

6 Ici, V* reprend un certain nombre de néologismes déjà signalés (sauf fixer transitif) dans le Dictionnaire néologique de l'abbé Desfontaines et Jean-Jacques Bel , 1726 ; plusieurs réédition augmentées jusqu'en 1750 .

Voir : https://www.persee.fr/doc/gadge_1950-974x_2009_num_7_1_930

7 Cette impropriété ne semble pas s'être répandue ; pourtant V* reprend sa critique au début de sa Lettre à l'Académie française, 1776 : https://books.google.ru/books?id=aBVbAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

8 Ces mots sont de la main de V*sur le manuscrit .

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20/09/2024 | Lien permanent

Et mes prêtres, qui me chicanent sur des os de morts . Ah ! Je les mènerai bon train

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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

[avril-mai 1761] 1

Divins anges, daignez me renvoyer icelle quand vous l'aurez lue . Je n'ai que cet exemplaire .

Ce maître Le Dains 2 est un maître fat .

Et mes prêtres, qui me chicanent sur des os de morts .

Ah ! Je les mènerai bon train ; je leur apprendrai à respecter la piété d'un bienfaiteur de l'église . »

1 L'édition Suard place la lettre en 1761, et Moland précise « 8 mai » sur une suggestion de Suard à partir de l'envoi par V* à Damilaville d'un exemplaire unique de l'Appel aux nations ( voir les lettres des 8 et 9 mai 1761 à Damilaville ) ; mais « icelle » ne peut être cet ouvrage dont V* avait envoyé son « seul exemplaire » à d'Argental le 9 janvier 1761 ( voir lettre : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/01/08/i... ) ; la date est fixée par la référence au cimetière déplacé par V* (« les os des morts » ) ; voir lettre du 22 mai 1761 à JR Tronchin et Théodore Tronchin où il dit : « Nous pourrons envoyer à l'évêque d'Annecy tous les os de morts de son prétendu cimetière, il en fera s'il veut des reliques, ou les mangera s'il manque de foin. » )

 

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08/04/2016 | Lien permanent

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