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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Soyez arbitre c'est un métier plus beau que celui de juge

 ... Surtout par la tenue !

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Je vous laisse juges de deviner le sport ici arbitré !

 

 

 

«  A M. Sébastien DUPONT,

Avocat au conseil souverain

à Colmar

Aux Délices 23 septembre [1758]

Mon cher ami, je vous regrette plus que le château de Horbourg 1. Comptez que je suis parti de Colmar avec douleur. J'ai été enchanté des bontés de monsieur le premier président, de Mme de Klinglin, et de toute sa respectable famille, je vous supplie de leur présenter à tous mes respects. Ne m'oubliez pas auprès de M. de Bruges 2 et de M. l'abbé de Munster, je vous en supplie.
Vous croyez bien que je n'oublie pas Mme Goll 3, à qui j'ai donné la préférence sur toutes les dames de Colmar, et dont j'ai apporté le portrait à Lausanne. Voulez-vous vous charger, sérieusement parlant, d'une bonne œuvre qui sera utile à cette belle? Il s'agirait de porter la tribu Goll à s'accommoder d'une somme certaine pour finir un procès très-incertain, et qui durera peut-être encore bien des années. Si vous portez ces plaideurs à se contenter d'une somme très- modique, ils vous auront encore bien de l'obligation. M. de Beaufremont vous en aura aussi, et les deux parties vous donneront des honoraires. Il faut saisir ce moment, qui probablement ne reviendra plus. Soyez arbitre c'est un métier plus beau que celui de juge. Je vous écris à la hâte la poste presse. Je vous embrasse tendrement, vous, et femme, et enfants.
Le Suisse VOLTAIRE. »

1 V* avait reçu le château de Horbourg en garantie d'un prêt qu'il avait fait au duc de Wurtemberg . Voir lettre du 2 septembre 1754 à la duchesse de Lutzelbourg, page 118 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411354g/f121.image.r=2642.langFR

2 Avocat du conseil du duc de Wurtemberg.

3 Ancienne logeuse de V* à Colmar qui est veuve depuis décembre 1754 et connait des soucis familiaux de succession .

 

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02/04/2012 | Lien permanent

Je n'ai que deux jours à vivre, en passerai-je un avec vous ?

 

http://www.deezer.com/music/track/714240

http://www.deezer.com/music/track/714245

http://www.deezer.com/music/track/714252

 

horloge 2joursavivre0045.JPG

 

 

 

« A M. DE BRENLES.

Aux Délices, 24 octobre [1755]

Qu'est-ce que la vie, mon cher philosophe ? Voilà ce Giez si frais, si vigoureux, mort dans mon pauvre Morion, cela me rend cette maison bien désagréable. J'aimais Giez de tout mon cœur, je comptais sur lui; il m'avait arrangé ma maison de son mieux j'espérais vous y voir incessamment. Sa pauvre veuve mourra peut-être de douleur. Giez était sur le point de faire une fortune considérable; sa famille sera probablement ruinée, voilà comme toutes les espérances sont confondues. Je n'ai que deux jours à vivre, en passerai-je un avec vous ? Quand revenez-vous à Lausanne? Vous seul serez capable de me déterminer à habiter Monrion. Je suis bien incapable de répondre aux vers flatteurs de Mme de Brenles; le chagrin étouffe le génie. On me mande de de tous côtés que la Pucelle est imprimée, mais on ne me dit point où; tout ce que je sais, c'est que ce galant homme de capucin 1 en a proposé treize chants à Francfort à un libraire nommé Esslinger; mais il voulait les vendre si cher que le libraire a refusé le marché; il est allé les faire imprimer ailleurs. Saint François d'Assise vous a envoyé là un bien vilain homme. Mme Denis et moi, nous vous assurons de notre tendre attachement , nous en disons autant à Mme de Brenles.

 

V. »

 

 

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09/04/2012 | Lien permanent

Mon oncle croit qu'il jugera mieux sa pièce en la voyant jouer qu'en la lisant

 Volti est un passionné de la scène , et moi j'aime bien Vanessa Paradis et "La Seine" . Au théâtre la scène et le paradis réalisent l'unité de lieu , bien sûr .

http://www.deezer.com/music/track/12601875

peti theatre.jpg

 

 

 

« A M. Jean-Robert TRONCHIN, de LYON

DE MADAME DENIS.

Délices, 25 juillet 1755

Mme Mallet m'a assuré que nos voyageurs seront de retour dans peu de temps. J'aurai un très-grand plaisir de les revoir. Nous avons envie de représenter une pièce que mon oncle vient de faire 1. Nous faisons construire un petit théâtre dans le salon d'été, afin d'avoir très-peu de monde. Mon oncle croit qu'il jugera mieux sa pièce en la voyant jouer qu'en la lisant, et il veut avoir l'avis de quelques personnes avant de la donner à Paris.
Vous croyez bien que celui de monsieur votre frère 2 sera d'un grand poids auprès de lui; nous attendrons son retour pour commencer.

DE VOLTAIRE.
Je vous sais bon gré d'aimer la tragédie. Les Tronchin ont leur raison pour cela, et tous les beaux-arts sont de leur ressort. Je vous prie d'apprendre dans la conversation, à monseigneur le cardinal de Tencin, qu'un nommé Grasset3 ayant apporté à Genève je ne sais quel manuscrit intitulé la Pucelle d'Orléans, fabriqué sur une ancienne idée que j'avais eue, il y a plus de trente ans, et très-insolemment fabriqué, j'ai dénoncé ce malheureux au conseil de Genève. Il a été mis en prison, et chassé de la ville. »

 

1 L'Orphelin de la Chine.

2 François Tronchin, ex-banquier, membre du Petit Conseil à Genève, il sera le principal recours de V* . Grand amateur de théâtre il écrira lui-même quelques œuvres .

 

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26/02/2012 | Lien permanent

vous êtes dans une place où vous pouvez faire du mal

 

 

 


« A Nicolas-Jean-Baptiste Ravot d’Ombreval
Lieutenant général de la police

Monsieur,

Je vous aurai obligation toute ma vie de ce que vous avez bien voulu faire en faveur du pauvre abbé Desfontaines [accusé de sodomie, Desfontaines a été mis au Châtelet le 18 décembre 1724, puis enfermé à Bicêtre -prison des sodomites- le 25 avril 1725 ; malgré le témoignage digne de foi d‘un jeune homme de seize ans, il fut libéré le 24 mai 1725. V* était intervenu en sa faveur auprès d‘Ombreval et aussi auprès de Mme de Prie ; M. de Bernières, vaguement parent de Desfontaines était aussi intervenu]; tous les gens de lettres qui connaissent son mérite supérieur [il a relancé le Journal des savants qu’on lui a confié en 1724] partageront ma reconnaissance. S’il a été coupable de quelque indiscrétion,[le témoignage du jeune homme est accablant ; de plus, il a fait une édition de La Henriade, à Evreux (adresse fictive Amsterdam) où il comble des lacunes par des vers de sa façon] il en a été bien cruellement puni ; mais je puis vous assurer qu’il est incapable du crime infâme qu’on lui attribue,[V* n’oubliera cepandant pas de ressortir cette accusation plus tard] et que d’ailleurs il mérite par sa probité, et j’ose dire par son malheur, que vous lui donniez votre protection et que vous daigniez parler en sa faveur à Mgr le duc,[le duc de Bourbon, premier ministre ; Desfontaines, dans ses remerciements à V*, demande de faire lever sa condamnation à l’exil à trente lieues de Paris ; V* l’obtiendra le 4 juin] vous êtes dans une place où vous pouvez faire du mal, mais votre cœur vous porte à faire du bien. Pour moi, Monsieur, je n’ai que des grâces à vous rendre, et je joins les sentiments de la plus vive reconnaissance au respect que j’ai pour votre personne et avec lequel je suis votre très humble et très obéissant serviteur.


Voltaire.

A Versailles ce mardi matin [29 mai 1725] »

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29/05/2010 | Lien permanent

vous voulez faire une édition complète de mes ouvrages ,... je vous aiderai et je vous achèterai beaucoup d’exemplaires

 

 Je ne connais aucun auteur contemporain, qui ait l'ombre d'un soupçon d'idée d'acheter "beaucoup d'ouvrages" à son éditeur . Volti, seul, est capable d'une telle générosité , inégalée .

 

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«  A Georg Conrad Walther

 

M. le comte Algaroti, Monsieur, m'ayant mandé que vous voulez faire une édition complète de mes ouvrages 1, non seulement je vous donne mon consentement, mais je vous aiderai et je vous achèterai beaucoup d’exemplaires . Bien entendu que vous vous conformerez aux directions que vous recevrez de ceux qui conduiront cette impression 2, et qui doivent vous fournir mes vrais ouvrages bien corrigés .

 

Gardez-vous de suivre l'édition débitée sous le nom de Nourse à Londres 3, celle qui est intitulée de Genève 4, celle de Rouen 5, et surtout celle de Ledet 6, et d'Arkstée et Merkus à Amsterdam 7. Ces dernières sont la honte de la librairie, il n'y a guère de page où le sens ne soit grossièrement altéré, presque tout ce que j'ai fait y est défiguré, et ces ouvriers ont pour comble d'impertinence déshonoré leur édition par des pièces infâmes qui ne peuvent être écrites, débitées et lues que par les derniers des hommes . Je me flatte que vous aurez autant de discernement qu'ils en ont eu peu . C'est dans cette espérance que je suis entièrement à vous .

 

Voltaire

 

A Paris 15 juin 1747. »


1 Algarotti était ambassadeur à Dresde, et V* le remercia le 15 janvier de lui avoir proposé de faire imprimer ses œuvres par son propre imprimeur , Walther .

2 V* s'en chargera lui-même, bien que la préface de l'édition de 1748 soit signée de H. du Mont et de J. Bertaut .

Voir lettre du 26 février 1748 : http://monsieurdevoltaire.over-blog.fr/ext/http://voltair...

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k71782r/f2.item

3 1746, 6 volumes.

4 1742, 5 volumes.

5 1748, La Henriade, A Amsterdam, aux dépens de la compagnie.

6 De 1738 à 1745, 6 volumes.

7 De 1743 à 1745, 6 volumes.

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15/06/2011 | Lien permanent

Elles s’en retournent guéries et embellies

http://www.youtube.com/watch?v=a5zUqpK65p0&feature=related

 

Surprise ?!

 

 

 

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« A Jean –Robert Tronchin

à Lyon

 

8 novembre 1757 aux Délices

 

                            Mon cher correspondant, je vous fais mon compliment sur le galga. [Le bateau anglais qu’on a pris en Méditerranée est chargé de tapis de Turquie que V* peut avoir à « fort bon compte » par J-R Tronchin et Ami Camp.] . C’est à vous d’avoir des tapis de Turquie. Que le baron [Labat, baron de Grancour] prenne les plus larges, les plus beaux et moi chétif je me contenterai de ceux de dix pieds, onze pieds, douze pieds carrés, attendu que j’en ai d’immenses de vile et misérable moquette. Grand merci des deux paniers de vin de liqueur. Mme de Montferrat en boit fort peu. Elle est actuellement chez moi et M. de Montferrat couche à Genève auprès de son petit inoculé. Esculape Tronchin nous attire ici toutes les jolies femmes de Paris. Elles s’en retournent guéries et embellies. Il est allé au devant de Mme d’Epinay qui s’est trouvée mal sur le chemin de Lyon à Genève. Il lui rendra la santé, comme aux autres. Je ne crois d’autres miracles que les siens. Nous avons aussi l’abbé de Nicolaï qu’il arracha dans Paris à dix-huit saignées et à la mort. Enfin je vis et je le remercie pour ma part. Je vous dois aussi quelques actions de grâce pour vos bâtons de casse. Vous avez pris en ma faveur la dignité d’apothicaire. Vivons et que les annuités soient bien payées. Bonsoir, mon cher Monsieur.

 

 

                            V.

"Vivons et que les annuités soient bien payées" : ce voeu de Volti je l'adopte, bien que non actionnaire en quoi que ce soit . Vivons avec ce que nous avons serait plutôt mon crédo actuel .

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08/11/2009 | Lien permanent

il paraît qu'il perd sa peine et son huile avec le parlement de Paris ; franchement, je ne sais pas à quoi tout ceci abo

... Je plains Manuel Valls et ces quelques ministres qui veulent faire évoluer les lois logiquement, sans se retrancher derrière des arguments qui semblent être le propre de certains rétrogrades du PS - les frondeurs- que je nomme plutôt effondreurs et que Macron ne craint pas de nommer justement des "fainéants" .

Je crois qu'il existe bien des manières de tenter de se faire remarquer sans nuire à son pays , mais c'est trop demander sans doute à ces gugusses, politicards préhistoriques, lumignons qui se prennent pour des phares (tout juste bons à allumer des pet's !).

 http://www.leparisien.fr/politique/macron-fustige-les-jeux-d-appareil-et-la-politique-des-faineants-26-02-2015-4561109.php

 

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 Vue de l'intérieur d'un crâne de frondeur PS

 

« A Ami Camp

à Lyon

27è février 1760 aux Délices

Je vous remercie, monsieur, de vos tonneaux de vin qui sont enfin venus à bon port ; mais je ne peux remercier les voituriers qui m'en ont bu cinquante bouteilles . Heureusement ces coquins-là ne boivent point d'huile ; aussi j'espère que mon huile arrivera entière . Pour M. Bertin 1 il paraît qu'il perd sa peine et son huile avec le parlement de Paris ; franchement, je ne sais pas à quoi tout ceci aboutira ; on dit que les effets publics tombent journellement de la chute la plus grave . Cela fait tomber de chagrin les gens qui bâtissent, et qui ont soixante personnes à nourrir ; s'il y a quelque arrangement nouveau vous me ferez un extrême plaisir de m'en instruire .

Quand croyez-vous que notre ami revienne 2? Faites-lui , je vous en prie, mes compliments ; je ne veux pas le fatiguer par mes inutiles lettres ; il doit avoir trop d'occupations ; je compte bien sur lui en cas qu'il trouve un débouché pour ces pauvres annuités et pour ces billets de loterie .

De tout mon cœur votre très humble obéissant serviteur

Voltaire »

2 Jean-Robert Tronchin qui est allé à Paris .

 

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27/02/2015 | Lien permanent

Nous sommes responsables au public . Mes chers frères un peu d'attention et d'assiduité je vous en conjure , Dieu et le

... On croirait entendre Fillon à sa réunion politique au  QG des LR .

Bon catho, il s'est confessé et il attend l'absolution , avant , bien sûr, de fauter à nouveau tout en jouant les enfants de choeur .

Les LR n'ont guère le choix, s'ils ne veulent pas trop perdre l'argent de leur mise , que de poursuivre la route avec le même bourrin . Question à 2 roupies : Est-ce Fillon qui a payé les quatre millions de tracts distribués ce jour pour le blanchir ?

Le bourrin se dit lynché, et pire encore , alors qu'il ne serait même pas bon à faire des lasagnes . 

 

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Jamais sans mon assistante, mais on fait chambre à part, chacun son pépin .

 

 

« A Gabriel et Philibert Cramer

[février 1762] 1

Non, non, non . Vous êtes des Suisses vous dis-je ! Quelle barbare idée de mettre serré les noms des acteurs au bout d'une épître ! Prenez vos mesures de façon que ces noms des personnages soient en titre folio recto, et la pièce verso .

Pour y parvenir ôtez une ligne à chaque page . Marge sera plus grande, coup d’œil plus beau . C'est ainsi qu'on fait de belles éditions . Mais surtout jamais les noms des personnages au bas d'une lettre . Fi, gardez-vous bien encore de tirer avant que j'aie revu exactement et moi et d'autres . Pucelle frumille 2 de fautes, mes œuvres en sont hérissées . Je veux bien être imprimé au gros sas 3. Mais pour Corneille c'est autre chose . Nous sommes responsables au public .

Mes chers frères un peu d'attention et d'assiduité je vous en conjure , Dieu et les hommes vous récompenseront . »

1 La lettre se réfère aux premières épreuves de Corneille ; comme la composition avait commencé apparemment vers le 30 janvier, on en déduit la date approximative adoptée .

2 Cette forme de fourmille est attestée dans plusieurs dialectes ; voir entre autres le Nouveau glossaire genevois, de Jean Humbert, 1852 : page 218 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50673v/f249.item.r=frumille

3 Passer au gros sas se dit du grain ou de la farine, d'où l'emploi au figuré qui se comprend aisément .

 

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06/02/2017 | Lien permanent

Vous ne devez pas douter, monsieur, qu'on ne soit très indigné à la cour contre les assemblées publiques . On vous perme

... Et pour son bien, que l'Eglise catholique se garde bien de monter au créneau contre l'éventuelle interdiction de sites anti-IVG, elle évitera le ridicule de se retrouver encore aux côtés de La manif pour tous qui compte tant de brillantes personnes si attachantes ! Tant pis si je me trompe ...

 Le blues divin

http://www.nawak-illustrations.fr/tag/religion/page/8/

Il en est au moins  un qui n'a plus de doute, lui .

 

 

« A Jean Ribote-Charron

27è novembre 1761 au château de Ferney

par Genève

M. le maréchal de Richelieu me mande 1, monsieur, qu'il ne peut rien pour votre ministre et pour ses adhérents, tant qu'ils seront entre les mains du parlement de Toulouse . J'ose me flatter de la clémence du roi lorsque l'affaire sera jugée . Vous ne devez pas douter, monsieur, qu'on ne soit très indigné à la cour contre les assemblées publiques . On vous permet de faire dans vos maisons tout ce qui vous plait, cela est bien honnête . Jésus-Christ a dit qu'il se trouverai toujours entre deux ou trois personnes assemblées en son nom 2, mais quand on est trois ou quatre mille, c’est le diable qui s'y trouve 3. J'ai tout lieu d'espérer que les personnes qui approchent Sa Majesté fortifieront dans son cœur les sentiments d'humanité et de bonté qui lui sont si naturels . J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

2 Évangile selon Matthieu, XVIII, 20 .

3 On est encore une fois près du Pot pourri, VI ; nouvel exemple qui montre que la correspondance est parfois le creuset où s'élaborent les œuvres de fiction .Voir : http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-101503&M=tdm

 

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01/12/2016 | Lien permanent

il n'y a pas de patience d'ange qui puisse y tenir

... En écoutant la requête du pape François à Anne Hidalgo : « Je vous prie de bien vouloir prier pour moi ou de penser à moi en bien et de m'envoyer une onde positive. » . L'onde, avec un chèque, ou sans ? Et prier qui ?

Et de moi, qui en pense du bien ? et si c'est le cas, faites comme Galileo, envoyez moi une onde utile et réelle qui me permette de me situer .

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François, tout pape que tu sois,  méfie-toi, comme Jean-Paul II,  elle peut te mettre à poil !

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

17 décembre 1761 1

Ils diront, ces anges, il n'y a pas de patience d'ange qui puisse y tenir, nous avons là un dévot insupportable . Renvoyez-moi donc votre exemplaire, et prenez celui-là . Je ne sais plus qu'y faire . Mes tutélaires je suis à bout, excédé, rebuté sur l'ouvrage . Mais croyez-moi le succès est dans le sujet . S'il est intéressant, il ne peut pas l'être médiocrement . S'il n'y a point d'intérêt, rien ne peut l'embellir .

La tête me fend, et si Cassandre ne vous plait pas vous me fendez le cœur .

Mais ce marquis d'Excideuil 2, ce prince de Chalais ambassadeur à Moscou avec le sieur Roussel ? Je le recommande à vos bontés . »

1 L'édition de Kehl et suivantes remplacent le dernier paragraphe par le texte de la lettre du 27 décembre 1761 aux mêmes .

 

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16/12/2016 | Lien permanent

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