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15/07/2021

j’attends d’ailleurs quelque instruction métaphysique sur les choses de ce bas monde

... Et, alleluiah !  je viens de la recevoir : Bolsonaro n'a pas un simple hoquet ridicule, il est heureusement atteint d'une occlusion intestinale, c'est donc au sens propre une enflure, et mon hypothèse thérapeutique , hier, des lavements une solution pour démerder ce danger public . Voila ce qui arrive quand on amasse tout sans rien donner . S'il finit comme la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, je serai heureux que la sélection naturelle fasse encore son office .

Voltaire a bien décrit ce genre de personnage -- constipé-- dans son conte Les Oreilles du comte de Chesterfield, que je vous conseille si vous aimez rire : page 591 et suiv. : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome21.djvu/617

constipation

Quand on se prend pour le roi, on a droit à un trône .

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 15 avril 1766]

J'avais demandé le livre qui contient la Vie de Charlemagne par Éginhard, mais il n'y a pas un mot d'Eginhard dans le livre qu'on m'a envoyé . Je le garde pour quelque temps, parce qu'il y a des choses curieuses, mais je demande la Vie de Charlemagne par Éginhard .

Je me fie à la bonne volonté de M. Caro, de qui j’attends d’ailleurs quelque instruction métaphysique sur les choses de ce bas monde . »

 

...

 

« A Gabriel Cramer

[avril 1766]

Je renvoie X et Y .

Je prie instamment M. Cramer de donner à Jacoby un quatrième volume avec l'errata, et de m'en envoyer deux avec ce même errata .

J'attends aussi les volumes qu'il m'a promis, c'est-à-dire ceux où se trouvent les Épîtres, Le Pauvre Diable et Ce qui plait aux dames .

Plus je songe à son idée de la comédie 1 et de l'hôpital, plus je la trouve admirable . »

1 Le 16 avril le Conseil de Genève a débattu d'une requête présentée par Beauteville visant à être autorisé à donner des représentations théâtrales à Genève ; voir Archives de l’État, CCLVI, 830 .

oublier sous mes rustiques toits vos crevailles et vos affaires

... Tel est mon but actuel, ô gouvernants corrompus de tous pays !

https://www.la-croix.com/Economie/Monde/Transparency-publ...

L'ONU semble en avoir parlé ; avec quels résultats ? https://www.un.org/press/fr/2021/ag12330.doc.htm

 

 

 

« Au chevalier Pierre de Taulès

Je retrouve dans mes paperasses, monsieur, une lettre qui vous appartient, et que je croyais vous avoir rendue . J’ai l’honneur de vous la renvoyer, en vous faisant mon compliment de condoléance de la perte que vous faites de M. le duc de Praslin , et en vous félicitant sur le retour de M. le duc de Choiseul . Il faut avoir une tête d’or et une santé de fer pour entrer à la fois dans les départements de la guerre et des affaires étrangères . S’il ne tombe pas malade, il m’étonnera beaucoup.

Je vous supplie de me mettre aux pieds de monsieur le gouverneur de Saint-Omer 1 . Je suis bien languissant, mais je serais fâché de mourir sans vous avoir vus encore une fois l’un et l’autre, oublier sous mes rustiques toits vos crevailles 2 et vos affaires.

Mille tendres respects.

V.

15è avril 1766 à Ferney . »

1 Cette charge de gouverneur vient d'être accordée à Beauteville ; voir Archives de Genève , CCLXXVI, 812 .

2 Ce sont des repas où l'on mange avec excès . Admis comme « bas » dans le Dictionnaire de l'Académie en 1740, ce mot en fut exclus en 1835 .

14/07/2021

il fallait prendre un lavement . Il faut qu’un malade soit le maître de son temps

... A tous les médecins de Jair Bolsonaro, je recommande pour leur détestable malade atteint de hoquet de pratiquer matin, midi et soir des lavements salvateurs , un des rares traitements qu'il n'ait pas évoqué contre le Covid . Si ça ne le guérit pas, au moins pendant quelques heures il n'osera plus brailler .

https://www.cnews.fr/jair-bolsonaro

Malade-imaginaire-parcours | aimerlalitterature

 

 

 

« A Pierre-Michel Hennin

M. le Résident de

France

à Genève

Je me doutais bien, monsieur, que la santé de M. le duc de Praslin ne tiendrait pas longtemps à la nécessité de parler d’affaires, quand il fallait prendre un lavement . Il faut qu’un malade soit le maître de son temps. Mais comment M. le duc de Choiseul pourra-t-il suffire aux détails des deux ministères 1 les plus assujettissants ? Il faudra que ses journées soient aussi longues que la nuit d’Alcmène 2. Je suis effrayé de la seule idée de ce travail. Quand aurons-nous des feuilles ? quand aurai-je le bonheur de vous revoir ?

V.

15 avril [1766].3 »

2 Jupiter, amoureux d’Alcmène, prolongea la nuit qu’il passa dans ses bras sous la figure d’Amphitryon son mari.

3 L'édition Correspondance inédite, 1825, suit l'indication « 25 avril 1766 » portée sur le manuscrit par une autre main, ainsi que toutes les éditions . C'est une réponse à un billet du [14 avril] 1766.

Quand on ne peut parvenir,[... ], à faire cesser l’opprobre jeté sur un état que l’on honore, il n’y a certainement d’autre parti à prendre que de quitter cet état

... Mlle Clairon ne figure pas sur la liste  des  quatre-cent-soixante-sept  récipiendaires de la Légion d'honneur de le fournée 14 juillet 2021; combien la méritent vraiment, non par leurs titres mais par leurs actions, sensées être bénéfiques à la nation et ses citoyens, les fameux "services éminents" ?

Y a-t-il un plaisir égal à épingler la rosette sur la poitrine du centenaire Edgar Morin et sur celle de la quadragénaire Laetitia Casta , tous deux méritants valables ? Qui choisit le buste à orner ? Si cette responsabilité m'incombait, je sais bien où irait ma préférence, mais chut !

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« A Claire-Josèphe-Hippolyte Léris de La Tude Clairon

À Ferney, 15 avril 1766

Quand on ne peut parvenir, mademoiselle, à faire cesser l’opprobre jeté sur un état que l’on honore, il n’y a certainement d’autre parti à prendre que de quitter cet état. Vous avez une grande réputation par vos talents ; mais vous aurez de la gloire par votre conduite. Je voudrais que cette gloire ne fût point unique, et que vos camarades eussent assez de courage pour vous imiter ; mais c’est de quoi je désespère. Je vois qu’après avoir disposé des empires sur la scène, vous n’allez à présent donner que des cures. Mon protégé, dont j’ai oublié le nom 1, m’a paru, par sa lettre, un drôle de prêtre : c’est tout ce que j’en sais.

La petite tracasserie avec M. Dupuits doit être entièrement finie . Je ne la connaissais pas. Vous savez que je passe ma vie dans mon cabinet pendant qu’on médit dans le salon . M. Dupuits est en Franche-Comté . Il en reviendra bientôt. Mon premier soin sera de l’instruire de vos bontés ; et comme il sait mieux l’orthographe que madame sa femme, il ne manquera pas de vous écrire dès qu’il sera de retour.

Au reste, mademoiselle, je crois que, dans le siècle où nous vivons, il n’y a rien de mieux à faire que de se tenir chez soi, et de cultiver les arts pour sa propre satisfaction, sans se compromettre avec le public. Il n’y a plus de cour, et le public de Paris est devenu bien étrange. Le siècle de Louis XIV est passé ; mais il n’y a point de siècle que vous n’eussiez honoré.

Mme Denis vous fait mille tendres compliments. Je ne vous parle pas de mes sentiments pour vous , je n’ai pas assez d’éloquence,

V. »

les pèlerinages, les prétendus miracles, les cérémonies superstitieuses, ne feront jamais un honnête homme . L’exemple seul en fait, et c’est la seule manière d’instruire l’ignorance des villageois.

...

 

« A Etienne-Noël Damilaville

13 avril 1766 1

Nous avons reçu, monsieur, votre lettre du 6 avril. Nous avons été très-affligés d’apprendre que vous avez été malade. Nous attendons avec impatience le paquet que vous nous annonciez par la diligence de Lyon . Cela sera très-important pour nos affaires, auxquelles vous daignez vous intéresser. Nous avons vu à la campagne M. de Voltaire, qui vous aime bien tendrement, et qui nous a chargés de vous assurer qu’il vous serait attaché toute sa vie. Il nous a paru en assez mauvaise santé, et un peu vieilli.

Nous ne manquerons pas de faire venir de Suisse le recueil des lettres des sieurs Covelle, Beaudinet et Montmollin 2. En attendant, voici une pièce assez singulière, et qui est très authentique. Nous en avons reçu quelques exemplaires de Neuchâtel, et ils ont été débités sur-le-champ.

Tous les souscripteurs pour l’Encyclopédie ont reçu leurs volumes dans ce pays. Nous ne concevons pas comment vous n’avez pas les vôtres à Paris. On trouve en général l’ouvrage très sagement écrit et fort instructif. Il est à croire que, sous un gouvernement aussi éclairé que le vôtre, la calomnie et le fanatisme ne priveront pas le public d’un livre si nécessaire, et qui fait honneur à la France.

On nous mande qu’il y a un arrangement pris entre monsieur le chancelier et M. de Fresnes, et que celui-ci sera nommé chancelier.

Pour nous autres Genevois, soit que M. le duc de Choiseul reprenne les affaires étrangères, ou que M. le duc de Praslin les garde, nous sommes également reconnaissants envers le roi, qui daigne vouloir pacifier nos petits différends. C’est un procès qui se plaide avec la plus grande tranquillité et la plus grande décence. Tous les citoyens sont également contents des médiateurs, et surtout de M. le chevalier de Beauteville, qui nous écoute tous avec la plus grande affabilité, et avec une patience qui nous fait rougir de nos importunités. Nous avons le bonheur d'avoir pour résident un homme de lettres 3 très instruit, qui aime tous les arts 4 . Il est dans l’intention de se fixer parmi nous, car il a fait venir une bibliothèque de plus de six mille volumes. C’est un homme qui pense en vrai philosophe, ami de la paix et de la tolérance, et ennemi de la superstition. Le nombre de ceux qui pensent ainsi augmente prodigieusement tous les jours, et dans la Suisse comme ailleurs. Nous eûmes, il y a quelque temps, un avocat général de Grenoble 5 qui vint voir notre ville . C’est un jeune homme très-éclairé, et qui a de l’horreur pour la persécution.

Dans mon dernier voyage à Montpellier, nous trouvâmes, mon frère et moi, beaucoup de gens qui pensent aussi sensément que vous ; et nous bénissons Dieu des progrès que fait cette sage philosophie véritablement religieuse, qui ne peut avoir pour ennemis que ceux du genre humain. Le bas peuple en vaudra certainement mieux quand les principaux citoyens cultiveront la sagesse et la vertu . Il sera contenu par l’exemple, qui est la plus belle et la plus forte des vertus. Il est bien certain que les pèlerinages, les prétendus miracles, les cérémonies superstitieuses, ne feront jamais un honnête homme . L’exemple seul en fait, et c’est la seule manière d’instruire l’ignorance des villageois. Ce sont donc les principaux citoyens qu’il faut d’abord éclairer. Il est certain, par exemple, que si à Naples les seigneurs donnaient à Dieu la préférence qu’ils donnent à saint Janvier, le peuple, au bout de quelques années, se soucierait fort peu de la liquéfaction dont il est aujourd’hui si avide . Mais, si quelqu’un s’avisait à présent de vouloir instruire ce peuple napolitain, il se ferait lapider. Il faut que la lumière descende par degrés ; celle du bas peuple sera toujours fort confuse. Ceux qui sont occupés à gagner leur vie ne peuvent l’être d’éclairer leur esprit . Il leur suffit de l’exemple de leurs supérieurs.

Adieu, monsieur ; toute notre famille s’intéresse bien vivement à votre santé et à votre bien-être. Nous désirerions pouvoir imprimer quelques-uns de ces beaux ouvrages qu’on fait quelquefois dans votre patrie pour la perfection des mœurs et de la raison.

Nous sommes, avec les sentiments les plus inaltérables, monsieur, vos très humbles et très obéissants serviteurs.

Les frères Boursier. »

1 La copie contemporaine Darmstadt prend fin avec les mots Nous sommes ; ici, édition de Kehl .

2 La collection des Lettres sur les Miracles .

3 Hennin .

4 Les mots le bonheur d'avoir et tous ne figurent que sur le manuscrit .

5 Voir la référence à Servan dans la lettre du 8 avril 1765 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/07/19/on-dit-qu-il-y-a-des-prejuges-qu-il-faut-respecter-6252630.html

et voir la lettre du 13 avril 1766 à Joseph-Michel-Antoine Servan .

Nous ne sommes d’ordinaire ni assez profonds ni assez hardis.

... Je ne sais si le discours du président peut être qualifié de profond et hardi, toujours est-il qu'il a donné un salutaire coup de pied occulte à mes chers concitoyens qui ont désormais la trouille de gâcher leurs sacro-saintes vacances faute d'être dûment vaccinés . Ce que le simple bon sens imposait, --la vaccination pour tous,--  était mis au pilori de la PERTE de la LIBERTE : la belle affaire que d'être simplement du côté raisonnable . Ne pas se faire vacciner, c'est entrer dans la Sainte-Barbe avec une torche de résine , jongler avec une grenade dégoupillée, risquer sa peau ( tant pis ! ) et celle des autres : assassin ! Voltaire a raison, les Français sont des Welches,  !

Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Texte entier - Wikisource

Têtus comme  ...

 

 

« A Joseph-Michel-Antoine Servan

Au château de Ferney 13è avril 1766 1 2

La lettre dont vous m’honorez, monsieur, m’est précieuse par plus d’une raison ; je vois les progrès que l’esprit, l’éloquence, et la philosophie, ont faits dans ce siècle. On n’écrivait point ainsi autrefois ; et à présent les avocats généraux des provinces laissent bien loin derrière eux ceux de la capitale. J’ai remarqué que, dans l’affaire des jésuites, ce n’est qu’en province qu’on a écrit éloquemment. C’est aussi en se formant le goût qu’on s’est défait des préjugés . Je ne parle pas de Toulouse, où le fanatisme règne encore, et où le bon goût est inconnu, malgré les jeux floraux ; mais l’esprit de la jeunesse commence à s’ouvrir à Toulouse même . La France arrive tard, mais elle arrive . Elle combat d’abord la circulation du sang, la gravitation, la réfrangibilité de la lumière, l’inoculation ; elle finit par les admettre. Nous ne sommes d’ordinaire ni assez profonds ni assez hardis. Notre magistrature a bien osé combattre quelques prétentions des papes, mais elle n’a jamais eu le courage de les attaquer dans leur source. Elle s’oppose à quelques irrégularités, mais elle souffre qu’on paye quatre-vingt mille francs à un prêtre italien pour épouser sa nièce 3; elle tolère les annates 4. Elle voit, sans réclamer, que des sujets du roi s’intitulent évêques par la permission du Saint-Siège . Enfin, elle a accepté une bulle qui n’est qu’un monument d’insolence et d’absurdité. Elle a été assez courageuse et assez heureuse pour saisir l’occasion de chasser les jésuites ; elle ne l’est pas assez pour empêcher les moines de recevoir des novices avant l’âge de trente ans. Elle souffre que les capucins et les récollets dépeuplent les campagnes, et enrôlent nos jeunes laboureurs.

Nous sommes bien au-dessous des Anglais, sur terre comme sur mer ; mais il faut avouer que nous nous formons. La philosophie fait luire un jour nouveau. Il paraît, monsieur, qu’elle vous a rempli de sa lumière. Comptez qu’elle fait beaucoup de bien aux hommes. Orphée, dites-vous, n’amollissait pas les pierres qu’il faisait danser ; non, mais il adoucissait les tigres : mulcentem tigres, et agentem carmine quercus 5. La philosophie fait aimer la vertu, en faisant détester le fanatisme ; et, si je l’ose dire, elle venge Dieu des insultes que lui fait la superstition.

J’attends avec impatience votre Moïse, dont je vous fais mes très-humbles remerciements. Je soupçonne que c’est un petit plagiat, un vol fait au livre de Gaumin 6, imprimé en Allemagne il y a cent ans ; mais il y aura sûrement des choses utiles. Plus on fouille dans l’antiquité, plus on y retrouve les matériaux avec lesquels on a bâti un étrange édifice. Depuis le bouc émissaire et la vache rousse, jusqu’à la confession et l’eau bénite, vous savez que tout est païen. Sursum corda, ite missa est 7, sont les formules des mystères de Cérès. Toute l’histoire de Moïse est prise, mot pour mot, de celle de Bacchus 8. Nous n’avons été que des fripiers qui avons retourné les habits des anciens.

Le petit livre de la prédication est de l’abbé Coyer, qui voulait 9 mettre dans des boutiques les Montmorencys et les Châtillons, et qui veut à présent que nous ayons des censeurs au lieu de prédicateurs, ou plutôt qui ne veut que s’amuser.

Je vous envoie, monsieur, un petit mot du roi de Prusse 10 qui ne plaira pas à la juridiction ecclésiastique. Si vous n’avez pas la Philosophie de l’Histoire 11, j’aurai l’honneur de vous la faire tenir, ainsi que tous les petits ouvrages qui pourront paraître.

Je suis pénétré de votre souvenir autant que je le suis de votre mérite. J’ignore si vous resterez sur le théâtre de Grenoble, mais vous rendrez toujours grand celui où vous paraîtrez. Je vous demande la continuation de vos bontés.

J’ai l’honneur d’être avec respect, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

V.

Pardonnez, monsieur, à un pauvre malade qui n'a pu vous écrire de sa main . »

2 Il manque la ligne de la date sur l'édition de Kehl , supprimée sur la copie Beaumarchais .V* répond à la lettre de Servan du 7 avril 1766 , à la suite du voyage de celui-ci à Genève et son retour à Grenoble .

3 Thème cher à V* qu'il aborde dans la Défense de mon oncle, dans le Pot-pourri, dans les Noteboooks et autres ouvrages .

Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/La_D%C3%A9fense_de_mon_oncle/%C3%89dition_Garnier

et chapitre XXXIX Essai sur les Mœurs  : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k37524n/texteBrut

et : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/08/facetie-pot-pourri-partie-3.html

4 L'annate est une taxe versée au pape, équivalant à une année de revenu de certains bénéfices ecclésiastiques .

5 Adoucissant les tigres et faisant marcher le chêne avec ses chants , (Virgile, Georgiques., lib. IV, v. 510

6 Gilbert Gaulmin : voir la note 2 , page 180 de Dieu et les hommes : https://fr.wikisource.org/wiki/Dieu_et_les_hommes/%C3%89dition_Garnier/Chapitre_24

et voir lettre du 3 juin 1765 à Cramer : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/10/02/m-6267404.html

7 Haut les cœurs, allez la messe est dite, selon la liturgie de la messe .

8 Voir chapitre XXV, page 184 de Dieu et les hommes : https://fr.wikisource.org/wiki/Dieu_et_les_hommes/%C3%89dition_Garnier/Chapitre_25

11 Servant aujourd’hui de préface à l'Essai sur les mœurs .

13/07/2021

le grand point, mon cher Caro, c'est d'imprimer correctement

... le texte pour le téléprompteur, puis le lire avec conviction face à la nation M. le président avant de vous faire critiquer par ceux-là qui n'ont pas l'ombre d'un début de solution aux problèmes évoqués . Après les paroles, les actes ... même en vacances , sinon rentrée kaput !

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 10 avril 1766]

Je renvoie à M. Caro la feuille f dont il faut me renvoyer une nouvelle épreuve .

Je le supplie de se souvenir de moi auprès du secrétaire de Charlemagne 1 . Marie-Cornélie Chiffon me disait hier, qui est-ce donc qui a imprimé votre Adélaïde du Guesclin ? Cela est plein de fautes . Vous voyez que Marie commence à être fort savante en orthographe, mais votre compositeur ne l'est guère .

M. le duc de Praslin quitte les affaires étrangères 2, M. le duc de Choiseul les reprend ; mais le grand point, mon cher Caro, c'est d'imprimer correctement .

La reine est très malade . »

2 Praslin quitte les Affaires étrangères le 4 avril 1766 pour la Marine ; son cousin le duc de Choiseul reprend les Affaires étrangères le 8 avril 1766 tout en conservant le ministère de la Guerre .

Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar_Gabriel_de_Choiseul-Praslin

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne-Fran%C3%A7ois_de_Choiseul