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12/10/2025

faire payer

... Leitmotiv : https://www.lefigaro.fr/economie

 

 

«Guillaume-Claude de Laleu, Secrétaire

du roi, Notaire rue du Temple

à Paris

Je vous prie , monsieur, de vouloir bien faire payer à l'ordre de M. Schérer, trois mille livres que vous passerez à mon compte .

Votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.

A Ferney 6è mai 1770. 1»

1 Original, endossé comme suit : « Payé à l'ordre de Messrs Rougemeont frères valeur en compte Lyon ce 9 mai 1770. Henri Schérer P. acquit Rougemont frères. »

Je ne peux pas vous dire ce que c’est que cette nouvelle faveur, car, s’il faut se livrer à la reconnaissance, il ne faut pas se livrer à la vanité

... Il semblerait bien que M. Lecornu, premier ministre soit animé de ces bons sentiments , ce qui n'est pas le cas de ceux/celles qu'il doit choisir pour gouverner .

La mauvaise foi et les coups bas sont toujours d'actualité chez les opposants systématiques qui veulent être les chefs sur leurs tas de fumier , et c'est à qui aura le plus gros . Tous ces aigrefins s'imaginent puissants et majoritaires, et sont assez niais pour ne s'allier avec personne . On n'est pas sorti du foutoir !

 

 

« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

5è mai 1770 à Ferney 1

Je suis un ingrat, madame, indigne de vous et de votre grand-maman. Je ne mérite pas de voir le jour, aussi je ne le vois guère, car il tombe encore de la neige chez moi au cinq de mai 2.

Figurez-vous, madame, que lorsque j’appelais votre grand’maman inconstante, volage, cruelle 3, elle me comblait tout doucement de bontés ; elle les a poussées non-seulement jusqu’à protéger mes horlogers, mais jusqu’à protéger aussi mon sculpteur 4. Je ne peux pas vous dire ce que c’est que cette nouvelle faveur, car, s’il faut se livrer à la reconnaissance, il ne faut pas se livrer à la vanité. Je ne sais si elle a dans le moment présent beaucoup de temps à elle ; mais en avez-vous, madame, vous qui, malgré votre état de recueillement, passez votre vie à courir ?

Je vous envoie l’article « Âme »5, que vous pourrez jeter dans le feu s’il ne vous plaît pas. Votre grand-maman vous dira, si elle le veut, ce que c’est que sa jolie âme . Pour moi, je n’ai jamais su comment cet être-là était fait, et vous verrez que je le sais moins que jamais.

Si vous voulez apprendre à ignorer, je suis votre homme. Je n’écris qu’à vous, et point à votre grand-maman, car je suis honteux devant elle.

J’aurai pourtant, je crois, dans quelques jours, une grâce à lui demander ; mais il me sera impossible d’avoir cette hardiesse après mes injustices. Voici le fait .

Avant que les jésuites fussent devenus gens du monde, ils avaient un établissement à ma porte pour convertir les huguenots. Ils venaient d’arrondir leur domaine en achetant à vil prix le bien de neuf gentilshommes 6, sept frères et deux sœurs ; sept étaient mineurs, et tous étaient ruinés. Tous les frères étaient au service du roi. Le plus jeune avait treize ans, et le plus vieux en avait vingt-cinq. Le procureur des jésuites, le plus grand fripon que j’aie jamais connu, obtint une pancarte du conseil pour s’emparer à jamais du bien de ces pauvres enfants. Ils vinrent me trouver je me fis leur don Quichotte . Ils rentrèrent dans leur bien, et j’eus le plaisir d’attraper les jésuites avant qu’ils fussent chassés. Je n’ai jamais eu en ma vie tant de satisfaction. L’aîné des sept frères a une grâce à demander, et il va même à Versailles dans le temps des fêtes.

Ce n’est point à M. l’abbé Terray qu’il demandera cette grâce, car il ne s’agit point d’argent, et monsieur l’abbé le jette par les fenêtres . En un mot, je ne sais ce que c’est que cette grâce, et je ne prendrai certainement pas la liberté de la demander à votre grand’maman. Vous lui en parlerez si vous voulez, madame ; mais, pour moi, Dieu m’en garde ! j’ai trop abusé de ses extrêmes bontés. Elle a encore en dernier lieu honoré de nouvelles faveurs mon gendre Dupuits. Il faut que je m’aille cacher, quand je pense à tout cela.

C’est à vous, madame, que je dois tous ces agréments qui se répandent sur les derniers jours de ma vie . C’est vous qui m’avez présenté à votre grand’maman, que je n’ai jamais eu le bonheur de contempler . C’est à vous que je dois son soulier et ses lettres : elle m’a fait capucin . Je luis dois tout. Puissiez-vous jouir longtemps des charmes de son amitié et de sa conversation !

Quand il y aura quelques articles de belles-lettres moins ennuyeux que ceux de métaphysique, j’aurai l’honneur de vous les envoyer. Il ne s’agit, dans ce monde, que d’attraper la fin de la journée sans douleur et sans ennui, et encore la chose est-elle difficile. Je suis à vous, madame, jusqu’à mon dernier souffle, avec le plus tendre respect et la plus inutile envie de vous faire encore ma cour.

Frère François. »

1 Original ; minute partiellement autographe ; éd. Kehl . Dans la marge de la troisième page de la minute, V* a écrit : « L'Escaut nord, la Seine nord-est, le Rhin du midi droit au nord de Bâle en Hollande, la Meuse au nord depuis sa source jusqu'aux terres inondées, la Garonne au nord de saint-Macaire à son embouchure, le Rhône droit du nord au midi, l'Elbe de Dessau à Magdebourg va droit au nord, puis au nord-ouest, la rivière [l'Oder] qui passe à Stetin droit au nord,Colberg idem, Moselle toujours au nord, le Lizonzo et toutes les R. golfe Adriatique de nord au midi, excepté le Pô, toutes celles qui se, jettent dans le Danube du midi au nord ou contre, l'Oder au nord-est, le Dnieper du nord au midi,le Vistule droit au nord depuis Thorn, le Guadalquivir droit au nord depuis Contellana, la Guadiana du nord au midi ». Il s'agit certainement de notes pour l'article « Fleuves » des Questions sur l'Encyclopédie .

2 On sait que l'édition de Kehl insère ici les vers de la lettre du 30 avril 1770 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/10/04/une-adorable-indifferente-faisant-du-bien-pour-son-plaisir-6565257.html

4 C'est-à-dire en souscrivant pour la statue de Pigalle .

5 Dans les Questions sur l'Encyclopédie .

6 Deprez de Crassy : l’affaire remonte à 1754 ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome27.djvu/415 ; et  http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome1.djvu/176

 ; mais, le plus souvent, Voltaire ne parle que de six frères, qui n'étaient que cinq .

11/10/2025

voilà ma commission faite

... Dixit M. Lecornu , qui va revoir sa copie : LR et UDI boudent et jouent les vierges effarouchées : https://www.tf1info.fr/politique/en-direct-sebastien-lecornu-renomme-premier-ministre-par-emmanuel-macron-nouveau-gouvernement-budget-les-dernieres-informations-samedi-11-octobre-2025-2399955.html

 

 

« A Frédéric II, roi de Prusse

À Ferney, 4 mai.

Sire, je me flatte que votre santé est entièrement raffermie. Je vous ai vu autrefois vous faire saigner à cloche-pied immédiatement après un accès de goutte, et monter à cheval le lendemain : vous faites encore plus aujourd’hui ; vos dialogues à la Marc-Aurèle 1 sont fort au-dessus d’une course à cheval et d’une parade.

Je ne sais si Votre Majesté est encore autant dans le goût des tableaux qu’elle est dans celui de la morale. L’impératrice de Russie en fait acheter à présent de tous les côtés ; on lui en a vendu pour cent mille francs à Genève ; cela fait croire qu’elle a de l’argent de reste pour battre Moustapha. Je voudrais que vous vous amusassiez à battre Moustapha aussi, et que vous partageassiez avec elle ; mais je ne suis chargé que de proposer un tableau à Votre Majesté, et nullement la guerre contre le Turc. M. Hennin, résident de France à Genève, a le tableau des Trois Grâces, de Van Loo 2, haut de six pieds, avec des bordures . Il le veut vendre onze mille livres voilà tout ce que j’en sais. Il était destiné pour le feu roi de Pologne. S’il convient à votre nouveau palais 3, vous n’avez qu’à ordonner qu’on vous l’envoie, et voilà ma commission faite.

Comme j’ai presque perdu la vue au milieu des neiges du mont Jura, ce n’est pas à moi à parler de tableaux. Je ne puis guère non plus parler de vers dans l’état où je suis : car si Votre Majesté a eu la goutte, votre vieux serviteur se meurt de la poitrine. Nous avons l’hiver pour printemps dans nos Alpes. Je ne sais si la nature traite mieux les sables de Berlin, mais je me souviens que le temps était toujours beau auprès de Votre Majesté. Je la supplie de me conserver ses bontés, et de n’avoir point de goutte. Je suis plus près du paradis qu’elle, car elle n’est que protectrice des jésuites, et moi je suis réellement capucin ; j’en ai la patente avec le portrait de saint François, tiré sur l’original.

Je me mets à vos pieds, malgré mes honneurs divins.

Frère François Voltaire. »

3 A Potsdam, ainsi que déjà vu ; voir lettre du 9 décembre 1769 à Frédéric : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/05/27/un-sel-peu-commun-de-l-harmonie-des-idees-vraies-une-grande-6549584.html

Voici une autre affaire qui pourra vous amuser, en attendant le mariage

... Comme dit la chanson "quand c'est fini, fini Nini ça recommence !  

https://www.lemonde.fr/politique/live/2025/10/11/en-direc...

Allons d'un bon pas joyeux : https://www.youtube.com/watch?v=hFsAwKS6DuU

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

4è mai 1770 1

Mon cher ange, je me plaignais à tort de l’indifférence de M. le duc de Choiseul pour ma manufacture. Il a eu plus de bonté et d’attention que je n’osais en espérer. J’ai poussé l’injustice jusqu’à gronder Mme la duchesse de Choiseul, qui ferait tout pour moi ; j’étais, sans le savoir, le plus ingrat des hommes et le plus difficile à vivre.

Voici une autre affaire qui pourra vous amuser, en attendant le mariage de votre prince 2. Vous êtes supplié de lire ce mémoire 3, et de nous dire si nous n’avons pas raison ; et, en cas que nous ayons prodigieusement raison, comme je le crois, de recommander l’affaire à M. le duc de Praslin, qui est un des juges.

À propos, j’ai une fluxion horrible de poitrine qui m’empêche de faire usage de l’ordonnance de M. Bouvart. M’est avis, mes anges, que je m’en vais à tous les diables, avec mon cordon de saint François.

Portez-vous bien, et ne faites ce voyage que le plus tard que vous pourrez. »

1 Original ; éd. Supplément au recueil . Le même jour, Hennin écrit à Choiseul   : « La position incertaine où se trouvent les Natifs retirés à Versoix ou dans les environs commence à leur devenir très onéreuse . On se flatte ici à les engager à revenir, on a même fait offrir aux huit bannis d'anéantir leur jugement s'ils voulaient présenter une requête soumise . On tente les autres par toutes sortes de moyens, et il est fort à craindre qu'ils ne s'y déterminent en plus grande partie . Je ne doute pas même que presque tous ne l'eussent fait si M. de Voltaire n'avait établi la manufacture de Fernex à laquelle il a prêté soixante mille livres et qui occupe une cinquantaine d'ouvriers genevois sans compter les habitants du pays de Gex . » ( ministère des Affaires étrangères, Correspondance politique, Genève, LXXVIII, 191).

2 Ferdinand , duc de Parme, qui a épousé Marie-Amélie, sœur de Marie-Antoinette .Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Am%C3%A9lie_d%27Autri...)

3 Ce doit être l’écrit intitulé Au Roi en son conseil, pour les sujets du roi qui réclament la liberté en France : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome28.djvu/363

Voir lettre du 30 janvier 1770 à Christin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/07/06/il-faudra-craindre-les-oppositions-de-ceux-qui-sont-interess-6554052.html

10/10/2025

C'est un plaisir que je veux faire

.... Ainsi va la vie d'un président qui s'est fichu dans la panade ( pour ne pas dire pire ) en dissolvant une assemblée où le grenouillage régnait et d'où il doit élire un énième premier ministre : pénible !

https://www.lemonde.fr/politique/live/2025/10/10/en-direct-nouveau-premier-ministre-emmanuel-macron-va-se-reunir-avec-les-chefs-de-partis-politiques-sauf-rn-et-lfi_6645554_823448.html

 

 

« A Gaspard-Henri Schérer, Banquier

à Lyon

2è mai 1770 1

Pour peu que vous ayez, monsieur, de pistoles d'Espagne, je vous prie de me les envoyer, quelles qu'elles soient pourvu qu’elles ne soient pas marquées à deux colonnes . Soit péruviennes soit mexicaines, il n'importe . Je vous prie de m'en marquer le prix en monnaie de France . C'est un plaisir que je veux faire à ma petite manufacture que j'ai établie à Ferney , et que M. le duc de Choiseul prend sous sa protection .

J'ai reçu le vin que vous avez eu la bonté de m'envoyer, je vous en remercie .

J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 Original signé, cachet […] . Le manuscrit porte la mention « Reçue le 3 mai ».

09/10/2025

C’est le meilleur diable qui soit parmi les hérétiques

... A l'heure où je mets cette note en ligne, confusion chez les pronostiqueurs, et silence radio de M. Lecornu : https://www.franceinfo.fr/politique/gouvernement-de-sebastien-lecornu/direct-crise-politique-sebastien-lecornu-recoit-les-socialistes-mercredi-matin-apres-avoir-ouvert-la-voie-a-une-suspension-de-la-reforme-des-retraites_7539262.html

Petite actualisation : https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/l%C3%...

Lecornu 6 : jeu et  set . La balle est chez le président .

 

 

« A Gabriel-Amable Sénac de Meilhan

Monsieur,

Si vous vous souvenez encore de moi, permettez que je recommande avec la plus vive instance, à vos bontés, un citoyen de la Rochelle 1, qui, à la vérité, a le malheur d’être ministre du saint Évangile à Genève, mais qui est le plus doux, le plus honnête, le plus tolérant des hommes. Il ne vient dans sa patrie pour quelque temps que pour les intérêts de sa famille, et compte repartir dès qu’il les aura arrangés. Il ne s’agit ici en aucune manière de la parole de Dieu, qu’il prêche le plus rarement qu’il peut à Genève, et qu’il ne prêchera certainement point à la Rochelle. Il a été pasteur d’une église où j’avais un banc ; et nous l’appelions brebis plutôt que pasteur. C’est le meilleur diable qui soit parmi les hérétiques. Je vous prie, monsieur, de lui accorder votre protection, et point d’eau bénite de cour, attendu qu’il n’aime l’eau bénite d’aucune façon. Je regarderai comme des faveurs faites à moi-même toutes les bontés que vous voudrez bien avoir pour lui.

J’ai l’honneur d’être avec respect,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.

Au château de Ferney par Lyon et Versoix 1er mai 1770. »

1 Jean Perdriau, né à Genève en 1712, auteur de quelques Éloges et de quelques Sermons, fut ami de J.-J. Rousseau, qui en parle dans le livre VIII de ses Confessions, et lui adressa deux lettres, en novembre 1754 et janvier 1756. Voir : https://archives.bge-geneve.ch/archive/catalogue/correspondants/perdriau--jean--1712-1786-/n:101

et : https://gw.geneanet.org/rossellat?lang=fr&p=jean&n=perdriau

08/10/2025

Je suis persuadé qu'un mot de votre part les déterminera à une opération si nécessaire

... Telle est la consigne du Président donnée à la hâte à son Premier ministre démissionnaire pour tenter de raccrocher les wagons , et que l'Etat reprenne le train-train nécessaire qui mène à l'étape du sacro-saint BUDGET avant la fin 2025 !

A suivre ...

 

« Voltaire et Marie-Louise Denis

à Louis-Gaspard Fabry

A Ferney 1er mai 1770

Monsieur,

Voici le moment de saigner le marais de Magny . Tout est prêt de notre côté . J'ai vidé et approfondi tous les fossés qui sont prêts à recevoir l'eau . Les habitants de Magny s'offrent à travailler . Il ne s'agit plus que d'enjoindre aux riverains de faire leur devoir . Ces riverains, comme vous le savez, sont :

M. Mallet

M. Rollet

M. le curé d'Ornex

Et les frères Maréchal, dits Guenands 1

Je suis persuadé qu'un mot de votre part les déterminera à une opération si nécessaire . Ce marais est pestilentiel . Quand M. de Boisy me vendit Ferney, il avertit Mme Denis et moi qu'il ne fallait jamais ouvrir à midi les fenêtres qui regardent ce marais .

Il s'en est formé un autre dans le village de Ferney par la négligence des nommés Brillon et Durant, habitants de Ferney ; et ce marais commence à être plus dangereux que l'autre . Il occasionne des fièvres putrides toutes les années . Brillon est tout prêt de travailler ; il n'y a que Claude Durant , étranger dans le pays, qui fait le difficile, et qui ne veut pas donner d'écoulement aux eaux . Il aime mieux exposer sa famille à la peste que de travailler deux ou trois jours . Nous vous prions, Mme Denis et moi, de le contraindre par toutes les voies qui sont en votre pouvoir. Le moment presse .

Nous avons l'honneur d'être avec tous les sentiments que nous vous devons,

monsieur,

vos très humbles et très obéissants serviteur et servante

Voltaire . Denis. »

1 La plupart de ces personnes sont mentionnées dans des actes reproduits par Th. Besterman dans divers appendices (D 235, D 250, D 256).