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05/04/2024

Apparemment qu’on a voulu la dédommager un peu de ses pertes, et qu’on a cru qu’avec votre protection elle pourrait continuer plus heureusement son petit commerce

... La ministre déléguée auprès du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Agnès Pannier-Runacher, sans doute accro au sucre, laisse la bride sur le cou de l'industrie betteravière , grosse utilisatrice de pesticides cancérigènes reconnus, dans le même temps que les députés bannissent les PFAS sauf ceux de nos batteries de cuisine qui sont nos amis du quotidien bien entendu .

Voir :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/04/05/agricul...

et (bon appétit , l'ennemi est déjà en nous) : https://www.ecoconso.be/fr/content/comment-se-proteger-des-pfas

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol,comte d'Argental

18 septembre 1768

Il y a un Tronchin 1, mon cher ange, qui, lassé des tracasseries de son pays, va voyager à Paris et à Londres, et qui n’est pas indigne de vous. Il a souhaité passionnément de vous être présenté, et je vous le présente. Il doit vous remettre deux paquets qu’on lui a donnés pour vous. Je crois qu’ils sont destinés à cette pauvre sœur d’un brave marin 2 tué en Irlande, laquelle fit, comme vous savez, un petit voyage sur terre 3, presque aussi funeste que celui de son frère sur mer. Apparemment qu’on a voulu la dédommager un peu de ses pertes, et qu’on a cru qu’avec votre protection elle pourrait continuer plus heureusement son petit commerce. Je crois qu’il y a un de ces paquets venu d’Italie, car l’adresse est en italien . L’autre est avec une surenveloppe 4 à M. le duc de Praslin.

Pour le paquet du petit Desmahis, je le crois venu à bon port ; il fut adressé, il y a quinze jours, à l’abbé Arnaud, et je vous en donnai avis par une lettre particulière.

Je crois notre pauvre père Thoulier 5, dit l’abbé d’Olivet, mort actuellement, car, par mes dernières lettres, il était à l’agonie. Je crois qu’il avait quatre-vingt-quatre ans. Tâchez d’aller par-delà, vous et Mme d’Argental, quoique, après tout, la vieillesse ne soit pas une chose aussi plaisante que le dit Cicéron 6.

Vous devez actuellement avoir Lekain à vos ordres. C’est à vous à voir si vous lui donnerez le commandement du fort d’Apamée 7, et si vous croyez qu’on puisse tenir bon dans cette citadelle contre les sifflets. Je me flatte, après tout, que les plus dangereux ennemis d’Apamée seraient ceux qui vous ont pris, il y a cent ans, Castro et Ronciglione 8 ; mais, supposé qu’ils dressassent quelque batterie, n’auriez-vous pas des alliés qui combattraient pour vous ? Je m’en flatte beaucoup, mais je ne suis nullement au fait de la politique présente ; je m’en remets entièrement à votre sagesse et à votre bonne volonté. 

Je n’ai point vu le chef-d’œuvre d’éloquence de l’évêque du Puy 9 ; je sais seulement que les bâillements se faisaient entendre à une lieue à la ronde.

Dites-moi pourquoi, depuis Bossuet et Fléchier, nous n’avons point eu de bonne oraison funèbre ? est-ce la faute des morts ou des vivants ? les pièces qui pèchent par le sujet et par le style sont d’ordinaire sifflées.

Auriez-vous lu un Examen de l’Histoire d’Henri IV 10, écrite par un Bury ? Cet Examen fait une grande fortune, parce qu’il est extrêmement audacieux, et que, si le temps passé y est un peu loué, ce n’est qu’aux dépens du temps présent. Mais il y a une petite remarque à faire, c’est qu’il y a beaucoup plus d’erreurs dans cet Examen que dans l’Histoire d’Henri IV. Il y a deux hommes bien maltraités dans cet Examen : l’un est le président Hénault en le nommant, et l’autre que je n’ose nommer 11. Le peu de personnes qui ont fait venir cet Examen à Paris en paraissent enthousiasmées . Mais, si elles savaient avec quelle impudence l’auteur a menti, elles rabattraient de leurs louanges.

Adieu, mon cher ange ; adieu, la consolation de ma très languissante vieillesse.

N.B. Vous sentez bien que la crême des fromages qu'on envoie à la sœur du marin est pour vous 12 .

V.»

4 Littré ne cite aucun exemple de ce mot ; il s'explique par le fait que l'usage de l'enveloppe est encore exceptionnel à l'époque.

5 L’abbé d’Olivet n’est mort que le 8 octobre 1768.

6 Dans son traité De seneclute = «  De la vieillesse ».

8 Voir page 204 https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome27.djvu/212

Ces deux places appartenaient au duc de Parme et ont été saisies par le pape en représailles des actions de force commises contre lui ; V* en parle au chapitre V de sa brochure Les Droits des hommes et les Usurpations des autres.

11  Louis XV, désigné sous le nom de petit-fils de Shah-Abbas .

Le roi lui-même ; voir lettre à Hénault du 13 septembre 1768: http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/03/26/m-6491423.html

12 Ce nota bene est omis dans l'édition de Kehl . Il s'agit de brochures évidemment .

04/04/2024

Votre sagesse qui prévenait l'âge et les agréments de votre conversation me charmaient

... D'Emmanuel Macron à Gabriel Attal pour expliquer son choix . La reconnaissance d'un président qui aime diriger seul à un ministre du même tonneau ?

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« Au comte Alexandre Romanovitch Vorontsov

17è septembre [1768] au château de Ferney 1

Monsieur,

Par la dernière lettre dont vous m'honorez, vous m'ordonnez de vous écrire à Pétersbourg . Je vous fais mon compliment d’être auprès de la législatrice du Nord . J'eus l'honneur de lui envoyer il y a six mois un gros paquet qu'elle avait daigné demander . Je me flatte que les bons serviteurs du pape et des jésuites, qui sont en si grand nombre en Pologne, n'auront pas intercepté mon paquet . Mon gros paquet partit au mois de mars , de Genève , revêtu d'une toile cirée, et fut adressé à Hambourg. Il est vrai que le chemin est long et que vous auriez plutôt pris deux ou trois provinces polonaises, qu'un paquet ne serait venu de Genève chez vous .

Je suppose que M. le prince de Galitzin est actuellement dans votre cour . Un de mes grands regrets est de n'avoir pu avoir l'honneur de le voir avant son départ de France . C'est un des hommes pour qui je conserverai toute ma vie la plus respectueuse estime . Vous mettriez le comble à vos bontés, monsieur, si vous vouliez bien lui dire à quel point je lui suis dévoué .

J'ai été plus heureux auprès de M. le comte de Schouvaloff, chambellan Sa Majesté impériale, et de Mme la comtesse sa femme. Je me souviendrai toujours qu'ils ont daigné passer quelques jours dans mon ermitage , et des plus jolis vers qu'il fait dans notre langue . Je vous demande en grâce de ne me pas oublier quand vous le verrez .

Mais ce qui sortira bien moins de ma mémoire, c'est le bonheur que j'ai eu de vous faire ma cour dans ma petite maison des Délices, quand vous étiez à Genève . Vous aviez une espèce de Mentor avec vous mais il ne valait pas son Télémaque . Votre sagesse qui prévenait l'âge et les agréments de votre conversation me charmaient . Je vis combien vous étiez digne des plus grands emplois qui seront sans doute votre partage .

Je deviens bien vieux, je n'en serai pas témoin, mais jusqu'au dernier moment j'aurai l’honneur d’être avec tous les sentiments les plus vrais et les plus respectueux,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 Original signé (Odessa) ; copies anciennes ; édition Vorontsov . Notre texte est pris des copies de la B.N. qui paraissent fidèles.

03/04/2024

Le monde est rempli d’automates qui ne méritent pas qu’on leur parle

... Ce sont tous ces suiveurs  qui consomment du  réseau social "d'influenceurs" compulsivement et perdent tout sens raisonnable, de même que ceux qui se pâment d'admiration en croyant que Cyril Hanouna est un bienfaiteur et que ses chroniqueurs sont payés pour être francs , tout ceux-là sont de lamentables spectateurs bornés .

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«  A Jean-Chrysostome Larcher, comte de La

Touraille, Premier gentilhomme de

la chambre de S.A.S. Monseigneur le

Prince de Condé

à l'hôtel de Condé

à Paris

À Ferney, 16è septembre 1768

Je reconnais, monsieur, la justesse de votre esprit et la honte de votre cœur dans la lettre dont vous m’honorez. J’ai toujours pensé que les athées étaient de très mauvais raisonneurs, et que cette malheureuse philosophie n’est pas moins dangereuse qu’absurde. La plupart des hommes, et encore plus des dames, jugent sans réfléchir, et parlent sans penser. Une femme, dirigée par un janséniste, croit que c’est être athée que de nier la grâce efficace, comme les dévotes des jésuites accusaient d’athéisme ceux qui doutaient de la grâce versatile 1. Je suis persuadé qu’actuellement les dévotes de Rome regardent le roi de France, le roi d’Espagne, le roi de Naples et le duc de Parme, comme de francs athées 2. Le monde est rempli d’automates qui ne méritent pas qu’on leur parle. Le nombre des sages sera toujours extrêmement petit. Vous êtes non-seulement, monsieur, de ce petit nombre des élus, mais encore du plus petit nombre des bienfaisants. Pour moi, à qui mon âge et mes maladies ne laissent que peu de temps à vivre, je serai jusqu’au dernier moment de ma vie au nombre, non moins petit, des reconnaissants. »



1 La grâce versatile est, d'après certains théologiens, particulièrement aux molinistes, ce qui peut être obtenu par le simple effort de la volonté .

2 Tous ces princes avaient chassé les jésuites de leurs États et confisqué des biens ecclésiastiques .

02/04/2024

On ne fait pas toujours tout ce dont on serait capable

... Y compris mettre en ligne au jour le jour les notes de son blogounet . Heureusement il y a la post-synchronisation ...

 

 

« A Charles Bordes

16è septembre 1768 1

Mon cher correspondant, si les ouvrages gais guérissent les vapeurs, il faut vous dire : Médecin, guéris-toi toi-même 2 ; vous êtes à la source des remèdes. Qui fait, quand il le veut, des choses plus gaies, plus agréables, plus spirituelles que vous ?

Il est très vrai que Jean-Jacques a mis tous ses petits bâtards à l’hôpital. Je suis fort aise qu’il fasse une fin, et que la sorcière termine ses amours en épousant son sorcier 3. Je ne croyais pas qu’il y eût dans le monde quelqu’un qui fût fait pour Jean-Jacques.

Il est bien vrai que j’avais promis, il y a trois mois, à l’Électeur palatin, d’aller lui faire ma cour 4; mais ma détestable santé m’a privé de cet honneur et de ce plaisir.

Je n’ai point entendu parler des prétendues faveurs du parlement de Paris. J’ai un neveu actuellement conseiller à la Tournelle, qui ne m’aurait pas laissé ignorer tant de bontés. On ne fait pas toujours tout ce dont on serait capable.

Je vous embrasse de tout mon cœur, mon cher ami ; portez-vous bien. J’espère recevoir encore quelques amusettes pour vous. »

1 L'édition de Kehl amalgame des extraits de la présente lettre et des lettres de septembre-octobre 1768, du 18 novembre , du 29 novembre et du 17 décembre 1768 pour ne faire une seule lettre datée du 17 décembre 1768, en supprimant le paragraphe sur Rousseau. Cayrol rétablit en grande partie la situation .

2 Evangile de Luc, iv, 2 : https://saintebible.com/luke/4-23.htm

3 J.-J. Rousseau a épousé Thérèse Levasseur le 28, le 29 ou plus probablement le 30 août 1768 . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Th%C3%A9r%C3%A8se_Levasseur

4Par la lettre du 24 mai 1768 à Collini , dans laquelle il lui promet, « mort ou vif », de l’embrasser à la fin de juillet : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/01/15/je-veux-avant-de-mourir-remplir-mon-devoir-et-jouir-de-quelq-6480363.html

01/04/2024

Voici une petite addition assez curieuse

... Quand j'entends "petite addition" je sors ma calculette et je consulte : https://www.budget.gouv.fr/ et je compte les milliards pour m'endormir , nos fonctionnaires des Finances publiques n'étant pas effrayés, pourquoi le serais-je ?

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Mme Denis y était alors qu'il n'y avait pas plus de trois maisons

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_Berg%C3%A8re

 

 

« A Gabriel Cramer

[septembre 1768]

Voici une petite addition assez curieuse pour le troisième tome de l’Histoire de l'esprit et des mœurs des nations 1.

Je vois bien que monsieur Caro ne reviendra pas de sitôt dans son château de Tournay . Monsieur Caro oublie très volontiers le pays de Gex.

Je crois que j'ai oublié aussi de lui dire que Mme Denis loge rue Bergère, vis-à-vis l'hôtel des Menus. »

31/03/2024

Ce monde est une grande foire où chaque Polichinelle cherche à s’attirer la foule ; chacun enchérit sur son voisin

... Est-il constat plus véridique que celui-ci ?

Voltaire connait les Hommes qui veulent le pouvoir , ils empoisonnent le monde de leurs mensonges et leurs partisans en espèrent des bénéfices . Bandes de Polichinelles sanguinaires, ils sévissent sous tous les climats , quand vont-ils être réduits à néant ? Il y a urgence .

 

 

 

«  A Nicolas-Claude Thieriot

[vers le 15 septembre 1768] 1

Ma foi, mon ami, tout le monde est charlatan . Les écoles, les académies, les compagnies les plus braves, ressemblent à l’apothicaire Arnould, dont les sachets guérissent toute apoplexie dès qu’on les porte au cou, et à M. Le Lièvre, qui vend son baume de vie à force gens qui en meurent.

Les jésuites eurent, il y a quelques années, un procès avec les droguistes de Paris pour je ne sais quel élixir qu’ils vendaient fort chèrement, après avoir vendu de la grâce suffisante qui ne suffisait point ; tandis que les jansénistes vendaient de la grâce efficace qui n’avait point d’efficacité 2. Ce monde est une grande foire où chaque Polichinelle cherche à s’attirer la foule ; chacun enchérit sur son voisin. Il y a un sage dans notre petit pays qui a découvert que les âmes des puces et des moucherons sont immortelles, et que tous les animaux ne sont nés que pour ressusciter. Il y a des gens qui n’ont pas ces hautes espérances . J’en connais même qui ont peine à croire que les polypes d’eau 3 soient des animaux. Ils ne voient, dans ces petites herbes qui nagent dans des mares infectes, rien autre chose que des herbes qui repoussent, comme toute autre herbe, quand on les a coupées. Ils ne voient point que ces herbes mangent de petits animaux, mais ils voient ces petits animaux entrer dans la substance de l’herbe, et la manger. 

Les mêmes incrédules ne pensent pas que le corail soit un composé de petits pucerons marins. Feu M. de La Faye disait qu’il ne se souciait nullement de savoir à fond l’histoire de tous ces gens-là, et qu’il ne fallait pas s’embarrasser des personnes avec qui on ne peut jamais vivre.

Mais nous avons d’autres génies bien plus sublimes . Ils vous créent un monde aussi aisément que l’abbé de Lattaignant 4 fait une chanson . Ils se servent pour cela de machines qu’on n’a jamais vues . D’autres viennent ensuite, qui vous peuplent ce monde par attraction. Un songe-creux de mon voisinage a imprimé sérieusement qu’il jugeait que notre monde devait durer tant qu’on ferait des systèmes, et que dès qu’ils seraient épuisés ce monde finirait . En ce cas 5, nous en avons encore pour longtemps.

Vous avez très grande raison d’être étonné que, dans l’Homme aux quarante écus 6, on ait imputé au grand calculateur Harvey le système des œufs ; il est vrai qu’il y croyait ; et même il y croyait si bien qu’il avait pris pour sa devise ces mots : Tout vient d’un œuf. Cependant, en assurant que les œufs étaient le principe de toute la nature, il ne voyait, dans la formation des animaux, que le travail d’un tisserand qui ourdit sa toile. D’autres virent ensuite, dans le fluide de la génération, une infinité de petits vermisseaux très sémillants ; quelque temps après on ne les vit plus ; ils sont entièrement passés de mode. Tous les systèmes sur la manière dont nous venons au monde ont été détruits les uns par les autres ; il n’y a que la manière dont on fait l’amour qui n’a jamais changé.

Vous me demandez, à propos de tous ces romans, si dans le recueil du Lapon, qu’on vient d’imprimer à Lyon 7, on a imprimé ces lettres si étonnantes où l’on proposait de percer un trou jusqu’au centre de la terre, d’y bâtir une ville latine, de disséquer des cervelles de Patagons pour connaître la nature de l’âme, et d’enduire les corps humains de poix-résine pour conserver la santé 8 ; vous verrez que ces belles choses sont très adoucies et très déguisées dans la nouvelle édition. Ainsi il se trouve qu’à la fin du compte c’est moi qui ai corrigé l’ouvrage... Ridiculum acri
Fortius ac melius magnas plerumque secat res 9.

Ce qu’on imprime sous mon nom me fait un peu plus de peine . Mais que voulez-vous ! je ne suis pas le maître. M. l’apothicaire Arnould peut-il empêcher qu’on ne contrefasse ses sachets . Adieu. Qui bene latuit bene vixit 10. »

1 Minute des quatre premiers paragraphes, autographe depuis marins. Feu M. de La Faye […] corrigée par V* et datée par l'éditeur « 1768 15 7bre » ; édition Commentaire historique .

2 V* fait allusion à un incident mineur qu'il conte comme suit dans une note du Russe à Paris, 1760 : « On saisit des drogues et du vert-de-gris chez les frères jésuites de la rue Saint-Antoine , le 10 [14] mai 1760 jour de l'anniversaire de la mort de Henri le Grand . Il y a un grand procès sur cette contrebande entre les frères et un apothicaire. » Il revient sur cette affaire dans Le Pot pourri, chap. II : page 260 : https://fr.wikisource.org/wiki/Pot-pourri.

3 Le corail.

4 Gabriel-Charles de Lattaignant, chanoine de Reims, « à qui l'on doit, dit Léris dans son Dictionnaire des Théâtres, à ce que l'on prétend , quelques opéras-comiques. »

5 Cas et non pas, que donne par erreur l’édition Besterman.

7  On venait d’y publier une édition des Œuvres de Maupertuis en quatre volumes in-8°.

9 Horace, Satires, I, X, 14-15, inexactement cités . Traduction : Un trait plaisant tranche souvent les questions importantes plus fortement et mieux qu'un trait amer.

10 Ovide a dit dans ses Tristes, livre III. élégie iv, v.25 , inexactement cité

Et bene qui latuit bene vixit.

Qui a vécu bien caché a bien vécu.

30/03/2024

un philosophe, un homme d’esprit, un homme libre, un homme aimable

... C'est un tel homme que je vous souhaite de fréquenter, et d'être aussi, selon vos goûts ;  pour moi c'est Voltaire bien entendu .

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Monsieur, je vous salue

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

15 septembre 1768 1

Voici, mon cher ange, un Tronchin 2, un philosophe, un homme d’esprit, un homme libre, un homme aimable, un homme digne de vous et de Mme d’Argental, un des ci-devant vingt-cinq rois de Genève, qui s’est démis de sa royauté 3, comme la reine Christine, pour vivre en bonne compagnie. »

2 Jacob Tronchin .