02/08/2024
Il y a longtemps que je sais que les femmes ne sont pas infiniment exactes en affaires
... Première réaction : Voltaire sale misogyne !
Après réflexion, que j'espère éclairée, j'espère que vous avez noté ce qui fait toute la différence, et supprime toute condamnation : infiniment . Ce qui nous met tout simplement à égalité avec les hommes qui eux aussi ne peuvent être infiniment exacts en affaires . Et c'est parce qu'il sait ce qu'il dit que j'aime infiniment le patriarche .
« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand
20è avril 1769
Je vous avais bien dit, madame, que j’écrivais quand j’avais des thèmes 1. J’ai hasardé d’envoyer à votre grand’maman ce que vous demandiez . Cela lui a été adressé par la poste de Lyon, sous l’enveloppe de son mari. Vous n’avez jamais voulu me dire si messieurs de la poste faisaient à votre grand’maman la galanterie d’affranchir ses ports de lettres. Il y a longtemps que je sais que les femmes ne sont pas infiniment exactes en affaires.
Vous ne me paraissez pas profonde en théologie quoique vous soyez sœur d’un trésorier de la Sainte-Chapelle 2. Vous me dites que vous ne voulez pas être aimée par charité : vous ne savez donc pas, madame, que ce grand mot signifie originairement amour en latin et en grec . C’est de là que vient « mon cher », « ma chère ». Les barbares welches ont avili cette expression divine ; et de charitas ils ont fait le terme infâme qui parmi nous signifie l’aumône.
Vous n’avez point pour les philosophes cette charité qui veut dire le tendre amour ; mais, en vérité, il y en a qui méritent qu’on les aime. La mort vient de me priver d’un vrai philosophe 3 dans le goût de M. de Formont 4; je vous réponds que vous l’auriez aimé de tout votre cœur.
Il est plaisant que vous vous donniez le droit de haïr tous ces messieurs, et que vous ne vouliez pas que j’aie la même passion pour La Bletterie. Vous voulez donc avoir le privilège exclusif de la haine ? Eh bien ! madame, je vous avertis que je ne hais plus La Bletterie, que je lui pardonne, et que vous aurez le plaisir de haïr toute seule.
Vous ne m’avez rien répondu sur l’étrange lettre du marquis de Bélestat. Je lui sais très grand gré de m’avoir justifié ; sans cela, tous ceux qui lisent ces petits ouvrages m’auraient imputé le compliment fait au président Hénault 5. Vous voyez comme on est juste.
Je m’applaudis tous les jours de m’être retiré à la campagne depuis quinze ans. Si j’étais à Paris, les tracasseries me poursuivraient deux fois par jour. Heureux qui jouit agréablement du monde ; plus heureux qui s’en moque et qui le fuit ! Il y a, je l’avoue, un grand mal dans cette privation : c’est qu’en quittant le monde je vous ai quittée . Je ne peux m’en consoler que par vos bontés et par vos lettres. Dès que vous me donnerez des thèmes, soyez sûre que vous entendrez parler de moi, que je suis à vos ordres, et que je vous enverrai tous les rogatons qui me tomberont sous la main.
Mille tendres respects.
V. »
1 Voir lettre du 6 janvier 1769 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/07/18/m-6507463si-elle-repond-qu-il-n-y-a-nul-danger.html
2 Nicolas-Marie de Vichy de Chamrond ; V* a dicté nièce avant de corriger en sœur ; il est bien le frère de Mme Du Deffand : https://gw.geneanet.org/charaltouvi?lang=fr&n=de+vichy&oc=1&p=nicolas
3 Damilaville.
4 V* ne songe à ce rapprochement que parce que Formont a fait parie du cercle de Mme Du Deffand ; voir lettre du 8 mars 1769 à la marquise : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/08/correspondance-annee-1769-partie-9.html
Au reste le « fanatique » Damilaville était au reste très différend du dilettante Formont .
5 Voir lettre du 13 septembre 1768 à Hénault : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/03/26/m-6491423.html
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2024
Est-il vrai qu'on ait supprimé la caisse d'escompte
... Oui, et plutôt deux fois qu'une : https://fr.wikipedia.org/wiki/Caisse_d%27escompte
Il est à ne pas oublier que le taux de rendement du LEP passe ce jour de 5% à 4% ! Merci aux ministres qui visiblement n'en ont jamais eu besoin et à la future fournée qui ne fera pas mieux .
« A Marie-Louise Denis
rue Bergère, vis-à-vis l'hôtel des Menus
à Paris
20è janvier 1769
Ma chère nièce, vous recevrez incessamment, deux paquets que vous apporte M. Des Franches, l'un contient de petites apostilles sur l'affaire de Guimond de La Touche, l'autre regarde votre terre de Ferney, et vous y trouverez un mémoire que vous pourrez envoyer à M. Gayot . Je crois que vous pouvez m'écrire avec liberté par la voie de M. Marin . Les lettres contresignées chancelier ne sont jamais ouvertes, et d'ailleurs une liberté sage n'est jamais dangereuse .
Est-il vrai que le lit de justice 1 n' a pas été bien reçu dans Paris ? Est-il vrai que le public soit indisposé contre M. le duc de Choiseul, et désapprouve hautement la guerre de Corse ? Est-il vrai qu'on ait supprimé la caisse d'escompte que M. de Laborde avait formée ? Voilà de ces choses qu'on peut mander avec la discrétion requise, sans rien risquer, surtout quand 2 est mêlé avec les affaires de La Touche et de la Comédie .
Dites-moi surtout des nouvelles de votre santé, qui m'intéresse beaucoup plus que La Touche et Mme Vestris . Bonsoir , ma chère nièce, votre ancien ami vous embrasse très tendrement. »
1 Le lit de justice du 11 janvier 1769 où de nouveaux impôts et de nouveaux emprunts furent enregistrés par le parlement . Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8614225k.image
2 Un mot comme on a été probablement oublié .
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
les filles n'y ont gagné que la vérole, il est bien juste que la ville de Gex en ait sa part
... Non, ce n'est pas le bilan des festivités du 1er août à Genève, mais pour ceux qui connaissent cette ville, on n'en est pas loin, le commerce sexuel y étant florissant au grand dam de Calvin ; lequel commerce ne connaissant pas de frontière, Gex n'y échappe sûrement pas .
Suivez le programme : https://lepaysgessien.lemessager.fr/649320972/article/202...
« A Marie-Louise Denis
17è janvier 1769 à Ferney
Je vous envoie, ma chère nièce, un petit paquet par M. Des Franches, dans lequel vous trouverez les changements essentiels pour l'ouvrage de La Touche . Ils sont dans une grande feuille, divisée par coupons comme des effets royaux ; rien ne sera plus aisé que de mettre ces coupons à leur place, avec quatre petits pains .
Voici une autre affaire . C'est une requête que je vous prie très fort de signer, et d'envoyer à M. Gayot, votre ancien ami . Nous avons été terriblement vexés, le pauvre Mallet et moi . Les soldats du régiment de Cambrésis sont ingouvernables, quelque peine que les officiers aient prise pour les contenir . Votre pauvre village a été foulé, figurez-vous qu'on a été obligé de fournir cinquante paires de draps, autant de couvertures et dix-sept lits garnis d'officiers . Mallet et moi, nous avons presque tout fourni . Le paysan était près de tout abandonner et de s'enfuir . Des hommes et des femmes ont été battus, les filles n'y ont gagné que la vérole, il est bien juste que la ville de Gex en ait sa part . Pour moi, j'avoue que je ne puis tenir à ce voisinage . Je ne veux point importuner M. le duc de Choiseul de ces détails dans lesquels il n'entre guère . Je le crois assez embarrassé de la malheureuse expédition en Corse . Ces petites choses très importunes dépendent entièrement de M. Gayot . Je ne doute pas qu'il n'ait beaucoup d'égard à vos représentations . La chose presse, voici le temps de la distribution des quartiers . Il ne vous en coûtera qu'une petite lettre à M. Gayot pour appuyer la requête . Plût à Dieu que vous eussiez vendu Ferney qui ne rapporte que de l'embarras, vous auriez beaucoup d'argent comptant, et je mourrais tout aussi bien à Tournay qu'à Ferney, le président De Brosses ayant eu honte enfin de ses infâmes procédés, et s'étant mis à la raison .
Je me flatte, ma chère nièce,que votre santé est entièrement raffermie . On dit que votre saison est charmante et que vous avez le printemps au mois de janvier ; nous l'avons aussi,mais nous le paierons chèrement .
Je n'ai point entendu parler du paquet du président Hénault que vous vouliez m'envoyer par la diligence de Lyon .
Aimez-moi toujours un peu, c'est mon unique plaisir dans ma profonde retraite.
V. »
08:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je sais bien que l’Europe n’approuve pas cette guerre , mais les ministres peuvent voir ce que le reste du monde ne voit pas. D’ailleurs cette entreprise étant une fois commencée, on ne pourrait guère y renoncer sans honte
... Voila ce qui résume fort bien les prises de position vis-à-vis de l'Ukraine contre la Russie . Jusqu'où peut-on aller sans faire tuer nos concitoyens ? Nos ministres sont-ils/elles si clairvoyant.e.s ? Je crains bien que non .
« A François-Gabriel Le Fournier, chevalier de Wargemont
16è janvier 1769
Le solitaire, monsieur, à qui vous daignez vous expliquer avec confiance, le mérite du moins par son extrême attachement pour vous. Il pense comme vous qu’on casse des cruches de terre avec des louis d’or, et qu’après s’être emparé d’un pays très misérable, il en coûtera plus peut-être pour le conserver que pour l’avoir conquis. Je ne sais s’il n’eût pas mieux valu s’en déclarer simplement protecteur avec un tribut ; mais ceux qui gouvernent ont des lumières que les particuliers ne peuvent avoir. Il se peut que la Corse devienne nécessaire dans les dissensions qui surviendront en Italie. Cette guerre exerce le soldat et l’accoutume à manœuvrer dans un pays de montagnes.
Je sais bien que l’Europe n’approuve pas cette guerre , mais les ministres peuvent voir ce que le reste du monde ne voit pas. D’ailleurs cette entreprise étant une fois commencée, on ne pourrait guère y renoncer sans honte.
Si vous voyez M. de Chauvelin, je vous supplie, monsieur, d’ajouter à toutes vos bontés celle de lui dire combien je m’intéresse à lui. Je lui suis attaché depuis longtemps. La nation corse ne méritait guère qu’on lui envoyât l’homme le plus aimable de France et le plus conciliant.
Je vous tiens très heureux, monsieur, de pouvoir passer votre hiver auprès d’un homme aussi généralement aimé et estimé que M. le prince de S*** 1. Il me semble que le public rend justice à la noblesse de son âme, à sa générosité, à sa bonté, à sa valeur et à la douceur de ses mœurs. Il m’a fait l’honneur de m’écrire une lettre 2 à laquelle j’ai été extrêmement sensible ; cela console ma vieillesse, qui devient bien infirme. Je mourrai en le respectant. Je vous en dis autant, monsieur, et du fond de mon cœur.
V.»
1 Soubise .
2 Dans cette lettre qui est connue, le prince de Soubise remercie V* de l'envoi de « quatre volumes du Siècle de Louis XIV et de Louis XV » et de la délicatesse avec laquelle il a traité de la bataille de Rossbach .
00:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
31/07/2024
nous avons fait l'un et l'autre une perte irréparable
.... C'est ce que des millions d'humains peuvent dire, eux que l' on nomme "réfugiés climatiques" comme ceux-ci : https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&sca_esv=ce82090d53e0c143&sca_upv=1&q=journ%C3%A9e+des+refugi%C3%A9s+climatiques&tbm=vid&source=lnms&fbs=AEQNm0CbCVgAZ5mWEJDg6aoPVcBgI7gqy1MWN_foW-2bXqL-6ukzTZrOgTJezOvupujciHo_wQNaLKARSPBkIckK5Y73kxQAoxgSrXU0bSEuVWHijxo8E3Z21ux48lXg_Ge8u0G6oRUsZ6vRKiKw1VkbLOHjdJ6FcrNvp5pxOqmFaSJcLTZVQam4vhZL7BhKd0b7yYrn7wPzr2ba8zIC5PqbisVdXVAh4w&sa=X&ved=2ahUKEwjThMbJ1NCHAxUF8LsIHabGDh0Q0pQJegQIDhAB&biw=1280&bih=539&dpr=3#fpstate=ive&vld=cid:2be1adf1,vid:MOObDTR2PzU,st:0
Une journée mondiale le 20 juin leur est consacrée et n'empêche rien, des milliards d'humains n'ont pas encore compris que la lutte pour contrer la dégradation du climat n'est pas à remettre à demain ; il est vrai que pour eux les profits immédiats sont prioritaires .
« A Mme Le Glaive Duclos
16 janvier 1769 1
[Sur la mort de Damilaville] . Je joins mes regrets aux vôtres, madame, nous avons fait l'un et l'autre une perte irréparable [...].
1 Le manuscrit était inséré dans un exemplaire de l'édition des Œuvres de l'édition Didot (Paris, mai 1827 ) qui fut mis en vente par Besombes ( Paris,mai 1925 ) . La destinataire, de Châlons-sur-Marne était une amie de Damilaville et de d'Alembert . On possède sa réponse à V* du 26 janvier 1769 ; elle l'y remercie des livres qu'il se propose de lui envoyer.
Voir : https://obtic.huma-num.fr/elicom/voltaire/doc.jsp?id=1769-01-26_49227
08:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2024
les faits qui confondent très impertinemment
... Ce sont les performances des athlètes vus par les yeux des pantouflards critiques du sport .
Bravo à tous, champions ou non, qui avez travaillé si dur . Suivre vos exploits est un régal d'émotions . Quels moments de vie intenses .
« A Gabriel Cramer
[Janvier 769]
Le résumé de l'Histoire des mœurs commencera à la page 332 que l'on renvoie avec une petite correction.
Après ce résumé viendra le supplément qui sera refondu avec les faits qui confondent très impertinemment critiques des Patouillet et des Nonotte . Mais pour en venir à bout et pour éviter les redites il faut avoir continuellement devant les yeux les deux premiers volumes de l'in quarto .1
L'Histoire de l'encyclopédie pourra trouver place dans les additions au Siècle de Louis XV.
Mons. 2
1 La lettre se réfère à l'édition quarto . Les matières mentionnées cmmencent respectivement aux pages 425 , 437 et 485 du volume X.
2 Le manuscrit se termine ainsi .
09:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2024
Il faudra bien qu’il vienne enfin un temps où la religion ne puisse faire que du bien...Le sang coulera tant que les hommes auront la folie atroce de penser que nous devons détester ceux qui ne croient pas ce que nous croyons
... "Il faudra ...", mais pourquoi donc ne peut-on enfin dire "le temps est venu" que la religion , au moins elle, ne fait que du bien, les meurtriers ayant déjà suffisamment de prétextes à invoquer pour continuer leurs massacres .
Ami Voltaire qui t'entend, qui t'écoute ?
« A Jean Gal-Pomaret 1
15 janvier 1769
Je vois, monsieur, que vous pensez en homme de bien et en sage . Vous servez Dieu sans superstition, et les hommes sans les tromper. Il n’en est pas ainsi de l’adversaire que vous daignez combattre. S’il y avait dans vos cantons plusieurs têtes aussi chaudes que la sienne, et des cœurs aussi injustes, ils seraient bien capables de détruire tout le bien que l’on cherche à faire depuis plus de quinze ans. On a obtenu enfin qu’on bâtirait sur les frontières une ville dans laquelle seule tous les protestants pourront se marier légitimement 2.
Il y aura certainement en France autant de tolérance que la politique et la circonspection pourront le permettre. Je ne jouirai pas de ces beaux jours, mais vous aurez la consolation de les voir naître. Il faudra bien qu’il vienne enfin un temps où la religion ne puisse faire que du bien. La raison, qui doit toujours paraître sans éclat, fait sourdement des progrès immenses. Je vous prie de lire avec attention ce que m’écrit de Toulouse un homme constitué en dignité, et très-instruit :
« Vous ne sauriez croire combien augmente dans cette ville le zèle des gens de bien, et leur amour et leur respect pour 3… Quant au parlement et à l’ordre des avocats, presque tous ceux qui sont au-dessous de trente-cinq ans sont pleins de zèle et de lumières, et il ne manque pas de gens instruits parmi les personnes de condition. Il est vrai qu’il s’y trouve plus qu’ailleurs des hommes durs et opiniâtres, incapables de se prêter un seul moment à la raison ; mais leur nombre diminue chaque jour, et non-seulement toute la jeunesse du parlement, mais une grande partie du centre, et plusieurs hommes de la tête, vous sont entièrement dévoués. Vous ne sauriez croire combien tout a changé depuis la malheureuse aventure de l’innocent Calas. On va jusqu’à se reprocher l’arrêt contre M. Rochette et les trois gentilshommes : on regarde le premier comme injuste, et le second comme trop sévère », etc.
Vous voyez, monsieur, qu’il n’était pas possible d’introduire la raison autrement que sur les ruines du fanatisme. Le sang coulera tant que les hommes auront la folie atroce de penser que nous devons détester ceux qui ne croient pas ce que nous croyons. Plût à Dieu que l’évêque de Soissons, Fitz-James, vécût encore, lui qui a dit dans son mandement 4 que nous devons regarder les Turcs mêmes comme nos frères ! Quiconque dit : « Tu n’as pas ma foi, donc je dois te haïr », dira bientôt : « Donc je dois t’égorger. » Proscrivons, monsieur, ces maximes infernales ; si le diable faisait une religion, voilà celle qu’il ferait.
Je vous dois de tendres remerciements des sentiments que vous avez bien voulu me témoigner ; comptez qu’ils sont dans le fond de mon cœur.J'ai l'honneur, etc. »
2 Versoix : ce projet ne fut point exécuté. (Beuchot.)
3 M. de Voltaire supprime ici le mot vous, qui se trouve dans la lettre de M. l’abbé Audra, baron de Saint-Just, chanoine de la métropole, et professeur royal d’histoire, à Toulouse. Il a été depuis si violemment persécuté par les dévots qu’il en est mort de chagrin. (Kehl.) — L’abbé Audra, né à Lyon en 1714, mourut à Toulouse le 17 septembre 1770 ; voir page 497 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome11.djvu/517
Voir lettre du 5 janvier 1769 à Faubert Lavaysse : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/07/17/il-est-vrai-qu-il-s-y-trouve-plus-qu-ailleurs-des-hommes-dur-6507350.html
4 Du 21 mars 1757 ; l'évêque de Soissons François de Fitz-James a écrit un mandement prêchant la tolérance en des termes d'une grande élévation . La nouvelle en a été donnée à V* par d’Alembert le 26 avril 1757 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_(d%E2%80%99Alembert)/Correspondance_avec_Voltaire/005
Voir la note page 104 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome25.djvu/114
et page 524 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome20.djvu/534
et page 524 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome20.djvu/534
et page 280 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome24.djvu/290
et page 395 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome24.djvu/405
09:45 | Lien permanent | Commentaires (0)